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Message par topa Lun 31 Déc 2012 - 13:37

Le vaste sujet du dragon a été vu dans différentes rubriques d'Equinox. Que ce soit en orient ou en occident, le dragon a toujours été un "animal" qui intéresse les Hommes. J'ai donc décidé de faire une place dans la rubrique "animaux" au dragon afin de regrouper les posts relatifs au symbolisme mais également pour ajouter des informations.

Si vous souhaitez compléter ce sujet, merci d'ajouter vos sources, qu'elles soient issues d'ouvrages ou de sites divers (mettre le lien direct de la page et pas uniquement le nom du site).


Le dragon nous apparaît essentiellement comme un gardien sévère ou comme un symbole du mal et des tendances démoniaques. Il est en effet le gardien des trésors cachés et donc il faut l'affronter pour avoir accès aux trésors. La légende de Siegfried (Sigur) confirme que le trésor gardé par le dragon est l'immortalité.

Voir: Les dragons dans la mythologie orientale

Voir: Dragon chinois

Voir : Le dragon dans la mythologie occidentale

Voir: Les dragons selon les Celtes

Voir: Les différents dragons


Zoom sur le dragon dans le Moyen Age.

Dans la culture médiévale, le dragon est un animal réel, des bestiaires en parlent donc et on peut dire que le dragon a fait couler beaucoup d'encre. Voyons maintenant comment était perçu le dragon au Moyen Age!

Nul doute, le dragon est le plus grand des serpents, mais il a des pattes, au moins deux et parfois quatre, il se rapproche alors plus des lézards. Le dragon a deux ailes gigantesques placées au bas du cou, ces ailes ressemblent à celles des chauve-souris.

D'autres dragons sans ailes ont été remarqué, ils ressemblent vraiment à de très gros serpents et nagent remarquablement bien.

Tous les dragons, avec ou sans ailes, ont des écailles très dures, beaucoup plus dures que celles du serpent, c'est comme du cuir. Ils ont une queue très longue et effilée, une crête sur le dos avec des aiguillons, des pattes semblables à celles du lion mais avec des serres d'aigle, une tête allongée, des oreilles pointues et parfois une barbiche "ridicule".

Les yeux du dragon sont petits et rouges, son regard est paralysant.

Sa gueule n'est pas très grande en proportion à son corps, mais il a des dents cruelles et une langue en forme de trident. Le dragon mord, déchire, dévore, avale, vomit, crache, bave, c'est un ogre.

Certains dragons ont plusieurs têtes, deux comme l'amphisbène, une au sommet du cou, l'autre à l'extrémité de la queue, ou bien trois têtes (une grosse tête entourée de deux petites), voire sept comme l'épouvantable hydre, terrible monstre des eaux et ennemi du crocodile.

Dans les manuscrits enluminés, ce caractère polymorphe permet toutes les torsions et contorsions, tous les dédoublements et multiplications. A l'époque romane, il peut prendre n'importe quelle forme pour dessiner une ou plusieurs lettres ornées. A l'époque gothique, son corps s'étire et se divise pour créer des antennes qui se prolongent dans les marges.

Les dragons naissent en Ethiopie, en Inde, en Barbarie, de là ils se répandent dans tout l'univers. Car le dragon se déplace très rapidement, il nage, court, vole, rampe, grimpe.

Il appartient aux trois mondes: terrestre, aquatique, céleste.

Sur terre il habite des grottes où il garde des trésors, il ne sort que pour terrifier la contrée environnante et il court plus vite que n'importe quelle autre créature, détruisant tout sur son passage.

Sous terre, il vit dans les eaux qu'il fait déborder pour son propre plaisir ou quand il est en colère ou quand il lutte contre d'autres animaux aquatiques.

Dans les airs, il défie les anges, il combat les plus féroces oiseaux de proie et déchaîne des tempêtes. Sur son passage, l'air étincelle comme un feu ardent.

Partout il fait un bruit terrifiant, grondant, mugissant, hurlant. Par la bouche et les oreilles sortent des flammes, de ses naseaux une fumée qui corrompt l'atmosphère. De ses écailles, une humeur poisseuse et nauséabonde, mais sans venin.
Sa plus grande force réside dans sa queue, tout ce qu'elle frappe est tué sur le coup, tout ce qu'elle étreint est étouffé et réduit en poussière.

Le dragon est l'ennemi de l'éléphant, il se cache à la croisée des chemins et guette longuement. Quand il voit l'éléphant endormi appuyé contre un arbre, il coupe l'arbre d'un seul coup de queue. Le dragon mord alors entre les cuisses, là où la peau est moins épaisse, il lui crève les yeux et suce son sang. Dans la plupart de ce type de récit, malgré tout l'éléphant parvient à tuer le dragon et on parle alors de lutte entre le bien et le mal. L'éléphant représente l'âme du juste qui s'en va au paradis et le dragon celle du mauvais qui est transporté en enfer.

Plusieurs auteurs affirment que le dragon ne meurt jamais et que si on en a l'impression, c'est qu'il dort. Il ne faut alors surtout pas les réveiller et ils peuvent dormir très longtemps.

Vaincre le dragon est un exploit que seuls les plus grands Saints peuvent accomplir: Michel, Georges, Marguerite, et de très rares héros: Arthur, Siegfried (Sigur).

Les bestiaires ne s'accordent pas sur la couleur du dragon, il est donc vu comme un caméléon qui peut changer de couleur à volonté ou bien revêtir les couleurs de l'arc-en-ciel, comme la panthère, autre ennemie du dragon.

Le dragon est intérieurement fait de sang et de feu, son sang sert à faire du pigment pour les peintres: le sandragon (la sandaraque). Il faut l'utiliser pour peindre le visage du diable et le corps des démons ainsi que les flammes de l'enfer.

Aucun auteur n'associe la couleur noire ni même des teintes sombres aux dragons. Car le dragon est lumineux, brillant, enflammé.
Le dragon ne craint qu'une chose: la foudre.

Le dragon entretient des rapports étroits avec les quatre éléments et avec les cinq sens, c'est une créature complète.
Le dragon est associé au scorpion, car comme lui il a du venin placé au bout de sa queue. Son sperme et sa bave passent pour fertiles et fécondants. Son sang peut durcir pour se transformer en une sorte de carapace assurant l'immortalité à ceux qui se baignent dedans.

Le dragon médiéval, polymorphe et polyvalent est le produit de la fusion en une seule créature de nombreuses traditions antérieures: bibliques, orientales, gréco-romaines, germaniques. Il appartient plus au monde du surnaturel qu'à l'univers du merveilleux, en ce sens c'est bien un animal réel, effrayant mais nullement étrange.
A certains égards, il fait partie de la vie quotidienne. Il est présent partout, peint, sculpté, modelé, tissé, brodé, raconté, commenté.

Il n'existe aucun dragon pris en bonne part dans la culture médiévale européenne, alors que les bons dragons sont nombreux dans les traditions asiatiques.

Texte arrangé issu du Bestiaires du Moyen Age de Michel Pastoureau.




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