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Feng shui

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Message par Hagel Ven 19 Sep 2008 - 11:26

Bonjour,

Le Feng shui ( 风水 pinyin : fēng shuǐ, littéralement « le vent et l'eau ») est un art chinois millénaire dont le but est d'harmoniser l'énergie (le Qi) d'un lieu de manière à favoriser la santé, le bien-être et la prospérité de ses occupants. Il s'agit d'un des Arts Taoïstes, au même titre que la médecine chinoise traditionnelle (MTC) ou l'acupuncture, avec lesquelles il partage un tronc commun de connaissances.

Depuis des siècles, les Chinois s'y réfèrent pour concevoir leurs cités, construire leurs maisons et inhumer leurs morts. De nos jours, le monde des affaires consulte les Maîtres en Feng Shui pour décider de l'implantation de leurs bureaux.

Étymologie:

Le terme signifie littéralement « vent » (fēng) et « eau » (shuǐ). Cet art fut tout d'abord appelé Kan Yu (堪輿) de kan « observation » et yu « char », puis « terre ». Kan Yu signifie donc « observation de la terre » ; certaines interprétations considèrent que Kan désigne la Voie du Ciel et Yu la Voie de la terre. Le nom de Feng Shui apparait pour la première fois dans le Zangshu (葬書) ou Traité des Sépultures écrit par Guo Pu (郭璞 276-324) :

« Les Classiques disent que le Qi est emporté par le vent et se disperse, il est capté par l'eau et se concentre. Les Anciens l'ont collecté pour prévenir sa dissipation, ils l'ont guidé pour assurer sa rétention. Ainsi ils ont nommé (cette méthode) Feng Shui. »

Un autre terme moins fréquent est Qingniao Shu (青鳥術), « Techniques de l'oiseau bleu ». Oiseau bleu est selon le Zuozhuan le nom d'un fonctionnaire chargé de l'astronomie et du calendrier ; Selon le Yunji qiqian (雲笈七籤), ouvrage taoïste des Song, c'est le personnage qui enseigna à l'Empereur jaune comment diviser l'espace.

Principe et outils de base:

La grande ligne directrice du feng shui est l'optimisation des « flux de qi » . Ces flux sont influencés par les formes et les matières composant l'environnement.

Cette discipline s'appuie sur la théorie des 5 éléments (Terre, Métal, Eau, Bois, Feu) et sur le principe du Yin et du Yang. L'expert en feng shui s'attache à équilibrer les forces en présence.

Qi:

La grande ligne directrice du Feng Shui est l'optimisation des "flux de qi" . Ces flux sont influencés par les formes et les matières composant l'environnement, mais également par l'écoulement du temps.

Cette discipline s'appuie sur la théorie des 5 éléments (Terre, Métal, Eau, Bois, Feu), le principe du Yin et du Yang, les cycles temporels, etc. L'expert en Feng Shui s'attache à équilibrer les forces en présence, ou à modifier celles-ci en fonction d'un objectif précis.

Le Feng Shui n'est pas "art du placement" et ne consiste pas non plus à "vivre en harmonie avec la Nature", mais bien à modifier les conditions énergétiques dans lequel se trouve un site, au même titre que l'acupuncture modifie la distribution du Qi au travers des méridiens du corps, dans un but déterminé. À ce titre, le Feng Shui est quelquefois considéré comme une "médecine de l'habitat".

Les cinq phases ou éléments:

La théorie des cinq phases de transformation du Qi, improprement appelée théorie des 5 éléments en raison des appellations données à ces cinq phases (Eau, Bois, Feu, Terre, Métal) est le principal pilier sur lequel s'appuie le Feng Shui. Ces cinq phases correspondent à des périodes définies, comme par exemple les saisons (hiver = eau, printemps = bois, été = feu, automne = métal, intersaisons = terre) mais aussi les années, mois, jours, heures. En fonction de l'écoulement du temps, le qi subit des transformations, et donc des changements de propriétés, cycliques. Selon cette théorie, il existe deux cycles principaux d'engendrement (sheng) et de contrôle (ke).

La boussole:

Il est commun de dire qu'on ne peut pratiquer le Feng Shui sans boussole, à l'exception du cas où on se limite exclusivement à analyser les facteurs environnementaux dans le cadre de l'école de la Forme. On peut utiliser indifféremment une boussole classique ou un luo pan (boussole chinoise) qui en plus de l'aiguille magnétique, est pourvu d'un certain nombre de cercles concentriques chargés de données transformant celui-ci en véritable règle à calcul pour le praticien. Plusieurs modèles de luo pan existent, les plus simples comportant seulement quatre ou cinq cercles, les plus complexes allant jusqu'à en compter trente-six.

Le bagua:

Le bagua (ou pa kua) du Yi Jing (« Livre des mutations ») est un diagramme octogonal utilisé dans les analyses feng shui. Le sud est toujours placé en haut et le nord en bas. Chaque direction de l'octogone (Nord, Nord-Est, etc.) a une certaine signification qui peut varier selon les écoles.

Il existe deux représentations du ba gua : celle du ciel antérieur et celle du ciel postérieur. Le premier est surtout utile pour l'agencement de l'habitat.

Le Ba gua peut être aussi un art martial interne qui représente les huit trigrammes.
Feng shui Baga10

Carré de Lo Shu:

Feng shui Carre_10
Le carré Lo Shu (en caractères simples : 洛书 ; en caractères traditionnels : 洛書 ; en pinyin : luò shū; littéralement: livre de Luo (rivière)) ou les Neuf diagrammes (en caractères simples : 九宫图 ; en caractères traditionnels : 九宮圖 ; en pinyin : jiǔ gōng tú) est un carré magique d'ordre 3 qui est utilisé comme règle de calcul dans l'établissement du schéma énergétique d'une habitation et la détermination de certains transits d'énergie.

Selon la légende, il y a 3000ans, une tortue était sortie de la rivière et portait sur sa carapace le carré magique de Luo Shu.

Le lo Shu montre l'emplacement des neufs étoiles volantes. Ainsi le déplacement de ces étoiles volantes suit un cheminement fixe et bien précis dans ce carré magique qui est le lo shu. Chaque chiffre représente un élément. Ainsi le 1 ici représente l'élément eau au nord, le 8 la terre, le 3 le bois, le 4 le bois, le 9 le feu, le 2 la terre, le 7 le métal et le 5 la terre.

Ce sera à partir de ce carré que l'on définira les zones à éviter ainsi que les zones à énergetiser. Le 2 et le 5 par exemple sont néfastes donc à éviter tandis que le 1, le 6, le 8 et le 9 sont favorables.

Histoire:
Aubes lointaines

Il y a plusieurs milliers d'années que les devins et les sages de la Chine ancienne ont jeté les bases du Feng Shui. La légende stipule que la boussole fut inventée pendant le règne de l'Empereur Jaune et fut d'abord utilisée pour la navigation. Elle fut ensuite modifiée pour l'usage en Feng Shui.

Pour les habitants de la Chine ancienne, les éléments naturels, comme le vent et l'eau, matérialisent l'énergie du ciel et de la terre. En mouvement, cette énergie est nourricière, excessive ou au contraire stagnante, elle possède des qualités destructrices.

Les premières tribus chinoises sont dirigées par des rois-chamans qui connaissent les voies du vent et de l'eau et ont pouvoir sur les éléments. L'un d'eux est le sage Fu Xi, aujourd'hui vénéré comme protecteur des sciences et des arts divinatoires, notamment en raison de sa découverte du Ho Tu (河圖 comportement cyclique du fleuve Ho).

Le sinologue James Legge rapporte que le Yi Jing affirme que, près de trois millénaires avant notre ère, un animal mythique sorti du Fleuve Jaune et portant empreint sur son dos un arrangement de marques, aurait inspiré à Fu Xi l'idée du Ho Tu. [2]

Yu le Grand est un autre roi-chamane dont on dit qu'il a reçu d'un immortel l'ouvrage intitulé "Livre de la maîtrise des Eaux". Il découvrit le schéma Luo Shu, qui exprime le comportement cyclique du fleuve Luo, sur la carapace d'une tortue, dit la légende. Lorsqu'il devient roi après la mort de l'Empereur Shun, Yu possède aussi la faculté de comprendre les changements terrestres et célestes qui affectent le vent et l'eau, ainsi que le cycle des saisons.

Huang Di, l'Empereur Jaune, fut un souverain légendaire qui acquit la maîtrise des caractéristiques propres à la topographie. Selon la légende chinoise, la Dame des Neuf Béatitudes lui enseigna la technique de la boussole géomantique. [3]

Au début de la dynastie Zhou (1122-207 av. J.-C.) le roi Wen fut le premier à utiliser le Ba Gua pour décrire les changements du monde. Vers le huitième siècle avant J.C. les Chinois utilisaient le Ba Gua et les théories du changement pour favoriser la circulation d'un bon Chi dans les palais, afin d'apporter au royaume la prospérité et l'harmonie.

Le Kan Yu:

L'art du Kan Yu prit naissance sous la Dynastie Han (-206 à +219). Le Kan Yu est l'étude de la distribution de l' énergie dans le paysage et pose comme axiome que les formations géologiques, en particulier les reliefs montagneux et les rivières, sont chargés d'énergie vitale ou Chi.

Les Chinois pensaient alors que l'énergie tellurique pouvait faire et défaire un royaume.

Par exemple, si la capitale d'un royaume était établie sur un lieu propice et nourricier, ceci pouvait profiter à l' ensemble du royaume. Si la capitale était établie sur un site néfaste, le royaume pouvait subir différentes catastrophes. De même si un empereur était enseveli sur un bon site, sa dynastie devait perdurer.

De fait, le Kan Yu fut d'abord utilisé au profit des familles impériales. Le Kan Yu se divisa en deux branches : Feng Shui Yin pour le choix des sépultures et Feng Shui Yang pour l'aménagement des lieux de résidence des vivants.

L'âge d'or:

L'âge d'or du Kan Yu s'étendit de 618 à 1279 sous les deux dynasties Tang et Song. Pendant cette période, de nombreuses évolutions se produisirent. Yang Yun Sun fut un des maîtres Kan Yu les plus célèbres. Il fonda les écoles da San Yun (trois périodes) et San He (trois combinaisons) et établit de nombreuses théories.

Sous la dynastite Song, Xu Jen Wang développa les vues de l'école des Trois Périodes et créa celle du Xuan Kong, instaurant le système des Astres Mobiles (Flying Stars)

La dernière phase de développement du Feng Shui se produit sous la dynastie Qing (1644-1911) puis sous la République de Chine (1911-1949). Très tôt sous la dynastie Qing, la méthode dite des Huit Maisons ou Ba Zhai fut crée et appliquée exclusivement au Feng Shui des résidences. Le Ba Zhai cherche à accorder l'astre protecteur des occupants à celui de la maison. Pendant la période républicaine, l'école du Xuan Kong intégra les données géologiques, en tant que complément au système des Astres Mobiles, dans l'évaluation d'un site. C'est également pendant cette période que le Xuan Kong se développa dans l'évaluation des établissements d'entreprise et de commerce.

Source: wikipédia

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Message par topa Sam 7 Fév 2009 - 14:52

Rares sont les ouvrages sur le Feng Shui qui évoquent les rituels magiques de purification. En Chine, ils font pourtant partie intégrante de toute intervention dans ce domaine particulier.


Le but de la purification magique utilisée dans le cadre du Feng Shui classique est justement de se débarrasser de ces éventuels spectres... donc des énergies perturbatrices ayant pu envahir un lieu. Ce faisant, le praticien en Feng Shui purifie le lieu qu’il souhaite étudier et rééquilibrer mais également se protéger. En effet, intervenir successivement de nombreuses fois dans des lieux à problèmes peut, à la longue, générer des perturbations énergétiques bien compréhensibles... car il est rare qu’on fasse venir un expert de Feng Shui lorsqu’il n’existe aucune raison à son intervention.


La purification par le Métal et l’épée magique (Ling Jian) de “monnaies de soumission et de triomphe” :

Dans l’ordre nous retrouverons donc le Métal avec l’épée magique (Ling Jian) constitué d’une ligature de multiples pièces chinoises (sapèques), parfois nommées Yasheng Qian - monnaies de soumission et de triomphe - percées d’un carré.
Il convient donc avec le son du Métal (Hé) - reproduisant le son de l’éclair ou celui de la soie déchirée par le métal - de trancher d’abord verticalement dans les “Quatre Directions” fondamentales (Nord, Ouest, Sud, Est) donc dans le sens des aiguilles d’une montre (Shun). Puis de trancher horizontalement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (Ni) en tournant sur soi-même enfin de trancher d’une manière oblique de la gauche en haut (Yang) vers la droite en bas (Yin) en visualisant la couleur blanche.
Certains officiants utilisent également une “épée aux Sept Etoiles du Nord” qui comporte sept points de cuivre inclus dans une lame d’acier forgé rituellement et se réunissant pour former l’image symbolique de la Grande Ourse ou une épée magique en bois de pêcher teinte en rouge... Jadis on utilisait aussi, dans certaines cérémonies officielles, un sceptre de jade (Yu Ji ou Jou I) souvent représenté comme instrument de pouvoir.

Il est également possible, dans certaines conditions, d’utiliser simplement la main, doigts réunis en “forme d’épée magique” ou “d’immortel montrant le chemin”. Dans ce cas index et majeur sont réunis et étendus tandis que le pouce recouvre les ongles de l’annulaire et de l’auriculaire. Ces trois derniers doigts joints forment un cercle. Le geste consiste simplement à trancher comme avec une épée. Cette position particulière de la main est également utilisée dans la pratique de l’épée droite (Jian) que l’on retrouve dans les formes armées (Wutao, Doan... ) du “Kung-fu Wushu” (Art chevaleresque chinois classique ou traditionnel ) ou des Arts Internes comme le Taijiquan, le Baguazhang, le Xingyiquan. Cette purification symbolique a pour but de “trancher ce qui s’attache au lieu”.
Ce rite particulier, lié au métal, se retrouve dans bon nombre d’inaugurations puisqu’il convient de couper un ruban symbolique...


Bien que l’épée de sapèques soit l’objet le plus utilisé en Feng Shui, avant même la fameuse boussole géomantique (luoban ou Luo Pan) elle est rarement montrée ou décrite et moins encore démontrée quant à son utilisation rituelle. Celle-ci fait probablement un peu peur.
On préfère donc souvent aseptiser la vérité que de purifier le lieu. Il faut dire qu’en Chine, les acupuncteurs chinois étudient également des pratiques purificatrices qui ne seront jamais montrées aux acupuncteurs occidentaux venus étudier l’acupuncture traditionnelle car la tradition fait parfois un peu peur à ceux qui ne la pratiquent pas dans son contexte originel. Par la suite, ces mêmes acupuncteurs occidentaux se plaignent d’être quelque peu fatigués, sinon vampirisés, par leurs propres patients. Il y a quelques chances que les praticiens occidentaux en Feng Shui, n’ayant pas forcément toutes les données du problème oriental et particulièrement chinois, se sentent peu à peu quelque peu fatigués, sinon vampirisés, par les lieux qu’ils traitent sans le moindre rituel de purification ni de protection...




La purification par le Feu... et l’encens... sans oublier les indispensables pétards.


Après le métal vient le feu. Après avoir “tranché - donc séparé - ce qui s’accroche au lieu” encore faut-il se débarrasser de ce qui est produit. On utilise, tout simplement, l’incinération.
Cela consistait jadis à faire un feu puis à jeter sur les braises des substances aromatiques comme le benjoin, le santal, la myrrhe, la myrte, l’ambre, le sang dragon...

Par la suite on utilisa, plus simplement, des charbons ardents sur lesquels on lançait des résines désignées globalement sous la dénomination d’encens. Puis vint le tour des cônes et des baguettes parfumés naturellement... ou synthétiquement... sinon des diffuseurs d’essences essentielles ou aromatiques qui sont censées purifier l’atmosphère. Pour aboutir, ou peu s’en faut, à l’ionisateur électronique d’ambiance.

Certains prévoient même des peintures odoriférantes. Jusqu’à se demander si le remède, la diffusion d’un parfum chimique, n’est pas pire que le mal : la destruction d’odeurs naturelles.
Les asiatiques utilisent très volontiers des bâtons ou des spirales d’encens dans les rituels publics (temples... ) et ouverts à tous mais continuent à utiliser des encens en grains dans les rites purificateurs plus spécifiques ou dans les espaces à consacrer par une cérémonie. Il est donc possible de distinguer simplement l’encens de purification initiale, utilisé pour nettoyer un lieu en profondeur, des encens d’entretien qui agissent plus superficiellement.
Dans le premier cas il est toujours préférable de continuer à utiliser des charbons ardents et des résines. Ces dernières, considérées comme des “encens d’église” sont utilisées dans la plupart des temples d’orient et d’extrême-orient ainsi que dans certains rites particuliers des églises occidentales. On peut en trouver dans les boutiques plus ou moins liées aux divers cultes sous la dénomination d’encens de Jérusalem, d’encens sacré du Tibet... Par la suite il sera tout à fait possible de conseiller l’utilisations de cônes ou de baguettes ou, ce qui est très pratique et efficace, de papier d’Arménie. Celui-ci a au moins l’intérêt d’être confectionné avec des essences naturelles et fort agréables à l’odorat, ce qui n’est pas toujours le cas des encens bon marché !

Pour le rituel de purification initial il est traditionnel de disposer le brûle-encens face au Sud et de procéder à trois fumigations successives. Pour le rituel d’entretien il convient de tourner autour du lieu à nettoyer dans le sens des aiguilles d’une montre (Shun) en effectuant un nombre de tours impair (Yang)... Un, trois, cinq, sept ou neuf. Ce rituel de purification ou de nettoyage s’effectue avec le son Ha - celui du brasier dans lequel on jette les substances aromatiques -
Les purifications extérieures peuvent s’effectuer avec des huiles produisant une fumée plus abondante.

Concernant le Feng Shui populaire il existe un autre moyen de purification très utilisé en Chine, ainsi que dans la plupart des pays d’Extrême-Orient puisqu’il s’agit simplement des pétards nécessaires à toute cérémonie d’inauguration et nécessairement de couleur rouge, la couleur du Feu. On inaugure la nouvelle année par des pétards, on inaugure le mariage par des pétards, on inaugure un nouveau restaurant, une nouvelle boutique, un nouveau building, un nouvel aéroport ou un nouveau président... par des kyrielles de pétards. Plus il y en a plus l’inauguration est jugée comme faste, donc bénéfique. Une fête chinoise sans pétard n’est pas une fête chinoise et encore moins une fête. Une inauguration sans pétard est un enterrement de pauvre.

Le pétard (Pao) de par son bruit éloigne les mauvais esprits et les influences pernicieuses et fait, littéralement, exploser les revenants (Gui ou Kouei). Ce qui explique, pour de nombreux chinois, que les occidentaux - les Guilo ou Kwei Lo (types fantômes, individus perturbateurs...) - aient justement horreur des pétards. Pao signifie exploser, mais également sublimer... et proclamer. En Chine on “proclame” (Pao) une nouvelle loi. A l’origine il s’agissait de lancer des bambous verts dans le feu et ceux-ci éclataient dans un grand vacarme en projetant des cendres incandescentes, ce qui était de très bon augure.




La purification lustrale par l’eau et le sel...


Après vient la purification par l’eau car il convient de limiter les effets en chaîne et excessifs du feu impérial. Il s’agit, encore très simplement, de procéder soit à des ablutions rituelles, que l’on retrouve dans le rite du baptême, avec de l’eau lustrale soit de projeter cet eau, et parfois du sel, sur le lieu à consacrer et à purifier.
A l’origine après avoir jeté de l’huile sur le feu, d’où une expression encore très utilisée dans un sens populaire, on jetait du sel sur le brasier, ce qui le faisait crépiter et ravivait la flamme, puis de l’eau salée ce qui produisait un son particulier (Shiii) qui, justement est le son de l’Eau (Sii - pluie glacée de l’hiver sur des ardoises) et une intense vapeur.
Désormais on se contente souvent, ne serait-ce que dans le baptême, d’une aspersion symbolique d’eau dite bénite et du dépôt de quelques grains de sel sur la langue.
Cette saveur (sapor) salée amenait la “sapience” donc la sagesse. Eau et sel sont donc toujours utilisés pour purifier un lieu ou pour se purifier symboliquement en se frottant les mains de sel avant de procéder à un rituel.
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Message par topa Sam 7 Fév 2009 - 14:52

La sanctification du lieu par la terre...


Il n’est pas question de laisser l’eau s’installer sur le lieu que l’on souhaite utiliser et on utilise, ensuite, la terre pour absorber l’excèdent de celle-ci. Cela consiste symboliquement à délimiter le lieu consacré donc à en situer les limites.
Cela se faisait jadis avec l’usage d’un carré magique (Lo Shu) à partir duquel on définissait un centre (Terre) et une périphérie ainsi que, bien souvent, une circulation symbolique. En Chine cela était représenté par l’Empereur (Wang) qui se voulait à la jonction entre terre et ciel et qui évoluait, suivant un ordre particulier, en fonction des saisons et des périodes de la journée, dans son “Palais du Ming Tang” ( Ming = illumination, clarté, connaissance globale ).

En Occident on retrouve ce rite dans le fait de déposer une première pierre... la “pierre angulaire” ou “pierre d’achoppement” qui symbolise le point de départ de l’édifice... donc de l’oeuvre.

Dans le rite de purification traditionnel cela consiste à délimiter l’endroit consacré au rituel... qui se trouve ainsi au “centre” de la pratique. Cette délimitation peut être formalisée par une marche rituelle, procession ou circumambulation (marche circulaire), généralement effectuée avec de l’encens (feu) ou des instruments de musique (cymbales, tambours, flûtes... ). Cet espace sacré peut également être constitué de plusieurs enceintes protectrices dont les limites sont définies par le rituel.

Celui qui officie se tourne généralement vers le Nord, suivant l’orientation chinoise, ce qui lui permet d’avoir la lumière de l’Est, donc le jeune Yang ou Yang naissant, du coté gauche et, par conséquence, le Yin à droite. De ce coté se tiennent les armes (métal).

Ce fait est attesté par Laozi (Lao Tseu) dans le chapitre 31 du Daodejing (Tao Te King) : “L’homme noble dans sa vie ordinaire tient sa gauche pour place d’honneur. Elle est à droite lorsqu’il porte les armes”. Or les objets rituels sont considérés comme des armes destinées à combattre les influences pernicieuses. Le lieu consacré est protégé non seulement par une entrée bien disposée et une porte solide sur laquelle, ou de part et d’autre de laquelle, on dispose des symboles représentant des gardiens.

Les Shintoïstes entourent leurs maisons, au jour de l’an, de cordes de paille. Le lieu privé ou sacré est ainsi séparé du monde extérieur par une enceinte subtile. Cette enceinte délimite donc un “centre” intérieur par rapport à la périphérie. Ce “centre interne” représente l’endroit privilégié où se situe l’esprit (Shen) du lieu. En pénétrant dans le lieu c’est cet endroit qu’il convient alors de saluer.

Enfin, la Terre représente le séjour initial des défunts ou, au moins de leur dépouille.
Une prière antique permet de comprendre quelle importance donnaient les anciens à cette Terre : “Va sous cette Terre, ta mère aux vaste séjours et aux bonnes faveurs. Douce comme la laine et la soie à qui sut la respecter. Qu’elle te garde du néant. Terre, forme voûte pour lui et ne l’écrase point mais reçois le et accueille le doucement. Couvre le d’un pan de ta robe comme une mère protège son fils”.

Symboliquement le passage par la Terre représente donc la “mort du disciple” (Hexagramme 36 Ming Yi - obscurcissement de la lumière - du Yijing) préfigurant “l’éveil du Maître” (Hexagramme 37 Kia Jen - le retour au Clan familial - du Yijing).
Cet “éveil” sera symbolisé par le Bois (printemps, résurrection, renouveau de l’aube)... et le Salut initial.



La régénération du lieu par le bois.


Cet élément Bois peut s’entendre au propre et au figuré. Il représente, en effet, la régénération, le renouveau, la renaissance, la germination donc le début d’un nouveau cycle lié à la jeunesse, au printemps, au matin.
Pratiquement il s’agit donc de l’énergie vitale que représentent les plantes. Il est fort possible d’utiliser ces plantes vivaces comme une plante verte ou un arbre miniature (Bonsaï) pour régénérer un lieu comme il est possible d’utiliser une composition florale de plantes fraîches ou même séchées.

Dans certains cas des objets décoratifs ou des cloisons de bois peuvent également apporter cette énergie régénératrice. L’éventail, producteur de vent ou de brise est également lié à l’élément Bois. Symboliquement le bois correspond également au Salut (salutation rituelle). Ce salut se situe généralement lorsque les purifications rituelles par le Métal, le Feu, l’Eau et la Terre ont été effectuées et correspond à l’ouverture vers autre chose... donc un renouveau. Le salut est donc un élément essentiel du rituel puisqu’il se situe à la fin de celui-ci mais également au début de ce qui va se passer ensuite.

On retrouve donc ce salut dans bon nombre de pratiques traditionnelles et particulièrement dans les arts chevaleresques, ou “arts martiaux” où il a pour but tant de purifier le lieu de pratique que ceux qui y sont présents. Ce salut peut s’effectuer debout ou, plus rituellement, en forme agenouillée et suivant des axes et des orientations très spécifiques.

Dans les pratiques japonaises on salue le plus souvent un emplacement symbolique, le Shinza (littéralement Coeur/Esprit (Shin) assis (Za)... endroit où est présent (assis) l’Esprit du lieu)... lui même entouré du Kamiza ( où s’assoient (Za) les Esprits du Feu (Ka) et de l’Eau (Mi)...) et du Shimoza (endroit ou se tiennent les Esprits des Ancêtres).
L’ensemble Shimoza/Shinza/Kamiza représente également la trilogie Terre/Homme/ Ciel donc le matériel, l’émotionnel, et le spirituel du lieu consacré.

Le Kamiza comporte souvent au autel dans lequel on dispose des objets symboliques (éventail, sabres, flûte, cloches musicales...) une calligraphie, un portrait, une composition florale ou un bonsaï. Lorsque le salut a été effectué l’essentiel a été dit et a été fait et les choses peuvent, enfin, suivre leur cours normal. En fait, le reste n’est plus que formalité. Dans le rituel de purification par les Eléments, le salut, correspondant au Bois (conquête) prépare un autre cycle beaucoup plus paisible qui est celui de l’engendrement (Xiang Sheng).

Ce salut peut également être remplacé par une onction utilisant une huile consacrée.
Dans la tradition chinoise l’huile végétale est, en effet, rattachée à l’élément Bois car elle est issue d’une plante et sert, lorsqu’on l’utilise dans une lampe, à engendrer la lumière. Dans ce cas le Yin du Bois engendre le Yang du Feu. On utilise des huiles parfumées comme l’huile de santal, l’huile de Ylang Ylang, l’huile de camphre. Ces huiles sont considérées comme d’excellents remèdes contre les plaies et bosses et servent également à oindre les défunts avant leur mise en cercueil.
Dans certains cas il était également possible de brûler de l’huile sur une surface chauffée. Cela permet de mettre en relation l’Eau (liquide), le Bois (huile végétale ou bâtonnet d’encens parfumé), le Feu (combustion ou chaleur), la Terre (substance parfumée. Le parfum (Xiang) est rattaché à l’élément Terre) et le Métal (support, souvent un brûle encens en bronze). Donc les Cinq Eléments.

La purification ayant été effectuée il est alors possible de disposer le foyer (Feu) - foyer familial - puis de définir les limites de l’occupation du lieu (Terre) - loyer - de forger ou d’utiliser des outils (Métal) qui seront utilisés pour creuser un puits (Eau) qui, lui-même, servira à irriguer les plantations (Bois).

On retrouve alors un cycle où les éléments s’engendrent. Le Feu engendre (Sheng) la Terre. La Terre engendre le Métal. Le Métal engendre l’Eau. L’Eau engendre le Bois. Le bois, à son tour, engendre le feu. Les Cinq Eléments demeurent mais leur utilisation change. Le sabre ou la hache devient la charrue ou la houe. Le Feu de l’Incendie devient le foyer familial. L’eau de l’inondation incontrôlée et destructrice devient le puits. La Terre de l’occupation militaire devient celle du loyer civil. Le bois de la conquête devient celui de la culture.

Les éléments se sont assagis et le conquérant nomade est devenu sédentaire. Il possède alors un Feu et un Lieu donc un foyer et un loyer, ce n’est plus un individu sans foi (foy) ni loi (loy). Il en va de même pour les énergies de l’habitat ou du lieu de travail qui, lorsqu’elles sont purifiées et contrôlées, s’assagissent quelque peu et, de perturbatrices et excessives, deviennent favorables et profitables à tous.


http://www.tao-yin.com/feng-shui/rituel_purification.html
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Message par topa Sam 7 Fév 2009 - 18:34

L'utilisation des couleurs en Feng Shui


Feng shui 0927182019


" La couleur verte de l'Est, de l'Orient, pénètre jusqu'au foie ; son symbole est le Bois et son chiffre est le 8.

La couleur du Sud est le rouge, qui va directement au cœur ; son symbole est le Feu et son chiffre est le 7.

La couleur du centre est le jaune qui va à la rate ; son symbole est la Terre et son chiffre est le 5.

La couleur de l'Ouest, de l'Occident, est le blanc qui va aux poumons ; son symbole est le Métal et son chiffre est le 9.

La couleur du Nord est le noir qui va aux reins ; son symbole est l'Eau et son chiffre est le 6 ".



L'Empereur Jaune ne faisait que de reprendre les affirmations plus anciennes encore du Livre des Rites (Liji ou Li Ki), l'un des " Cinq Grands Classiques " de la Chine antique et plus particulièrement les chapitres traitant du " Petit Calendrier des Xia " (Xia Siao Zheng ou Hsia Siao Tcheng) (2207 1766 Av. J.C.).
Et les Observances Mensuelles (Yue Ling) dont on a retrouvé une version complète dans le tombeau de la Marquise de Dai. Ces divers chapitres indiquent à l'Empereur, en fonction des saisons, les diverses manières de se vêtir et de se nourrir pour entretenir sa santé.

Le Feng Shui par les couleurs prôné par l'Empereur Jaune et par plusieurs médecins illustres dont les fameux Wato (Hua To) (141 208) et Sun Si Miao (581 682) dans son "Traité de la Mer d'Argent" est donc considéré, en occident, comme une plaisanterie de salon.

Le Feng Shui traditionnel se base sur la capacité de rééquilibrer les énergies de l'environnement et de l'individu en apportant d'une manière rationnelle des élément extérieurs tels que des structures, des formes, des sons, des parfums, des couleurs, des symboles.
Or, les couleurs demeurent un élément très subtil et très énergisant de ce que l'on peut apporter à un site, à un lieu, à une pièce, à un élément décoratif, à un vêtement, à un bijou, à un maquillage et jusqu'à la décoration d'une table ou à l'harmonisation des couleurs d'un plat en fonction des circonstances de la vie, de la saison de l'année ou du repas dans la journée.

On évitait certaines associations de couleur ou même, suivant les circonstances, certaines couleurs. On prétendait que chaque mois de l'année possédait sa propre pierre précieuse de couleur et que celle-ci apportait tantôt le réconfort, tantôt la joie, tantôt l'harmonie, tantôt le calme...

Même le vin était servi, en fonction se sa couleur, dans un ordre précis que nul n'aurait songé à varier de peur de passer pour un iconoclaste. Les couleurs de la vie variaient même en fonction des âges de la vie.


Les vibrations énergétiques apportées par les couleurs participent à la vie d'une manière très subtile. Pour les praticiens taoïstes qui furent à l'origine de la médecine chinoise la couleur est pure énergie et cette énergie influe très profondément non seulement sur le psychisme (Shen) mais également sur les organes et sur leurs fonctions. En quelque sorte les couleurs lorsqu'elles sont pures nourrissent les organes et facilitent leur fonction.
Par conséquence lorsqu'une couleur est, pour une raison ou pour une autre, troublée elle peut, en retour troubler l'énergie, donc la fonction, de l'organe et provoquer un déséquilibre qui, lui-même, est la porte ouverte au dysfonctionnement ou à la maladie. Laozi (Lao Tseu), dans le Daodejing (Tao Te King) affirme ainsi, au chapitre XII, que "Les cinq couleurs aveuglent la vue de l'homme "... mais enseigne également, au chapitre XL, " Utilise les rayons de lumière mais fais retour à leur origine " donc à la vibration, à l'énergie et aux couleurs originelles issues de la lumière.
On retrouve donc dans ce principe les sept couleurs de l'arc-en-ciel qui, finalement, se transforment en lumière, donc en compréhension (Ming = compréhension, illumination formé des caractères soleil et lune accolés) et en salut, donc en santé et en joie.


Les "Quatre Orients" utilisés en Feng Shui :

le Phénix Rouge correspondant au Sud et nécessitant un espace dégagé...
la Tortue Noire correspondant au Nord et à une position stable...
le Dragon Vert correspondant à l'Est et à une capacité de croissance...
le Tigre blanc correspondant à l'Ouest et à un appui protecteur

À chaque orient et à chaque symbole est lié une couleur essentielle qui permet de faciliter le mouvement de l'énergie... donc de régulariser l'environnement et l'habitat.

Ces Quatre Orients, ou " Quatre Figures " (Si Xiang), peuvent quant à eux se répartir encore dans les " Huit Directions " ou " Huit Trigrammes " (Bagua) qui sont, en fait, les directions célestes.
Dans ce cas, dans le sens des aiguilles d'une montre, le Nord demeure de couleur noire, le Nord-Est est bleu, l'Est vert turquoise, le Sud-Est violet pourpre, le Sud rouge, le Sud-Ouest rose-carmin, l'Ouest blanc, le Nord-Ouest gris, tandis que le centre, donc la position de l'observateur ou de l'Empereur (Wang) demeure jaune ou brune.

De tous temps le jaune, en Chine, a été considéré comme la couleur impériale par excellence et de ce fait très respectée mais peu utilisée en tant que telle. On lui préfère donc la couleur safran, mélange de rouge et de jaune, l'un tempérant l'autre comme la terre tempère le feu et comme le feu transfère son énergie excessive vers la terre.

Dans la tradition chinoise le bleu représente la constance, le perfectionnement, l'évolution permanente, l'initiation et est donc particulièrement destiné aux pièces servant aux études, à l'enseignement, au travail intellectuel ou littéraire.

Le vert représente la renaissance de la nature, la germination, la force printanière, le courage d'entreprendre et est donc particulièrement recommandé pour les chambres des enfants et des jeunes gens.

La couleur bleue-turquoise représente la sérénité, la permanence, la bienveillance, l'autorité tranquille et est donc destinée à la chambre des parents.

Le vert émeraude représente la richesse de l'esprit, l'intelligence, le courage et la bravoure et est indiquée pour le bureau de travail.

Le pourpre représente la majesté, la maturité, l'autorité conférée par l'expérience et est donc utilisé dans la chambre des grands parents.

Le violet est symbole d'éveil de l'esprit à ce qui demeure invisible au commun des mortels, à la communication avec les esprits (Shen) et est donc réservé à l'autel familial des ancêtres.

Le rouge représente la joie, la fête, la vitalité, l'opulence et se retrouve donc dans la salle de séjour ainsi que sur la porte principale, généralement sous la forme d'un charme ou talisman.

Le rose carmin représente la sensualité, le contact charnel, le bien-être et était réservé aux boudoirs, alcôves et salles de bains.

Le blanc représente la pureté, la justice, la décision, l'autorité de fait et convient aux salles d'audience où s'exerce la loi. C'est également la couleur qui était utilisée pour l'entrée afin de purifier les énergie qui entrent et qui sortent de la maison. Le blanc sert, en quelque sorte, dans ce cas particulier, de sas énergétique.

Le gris est la couleur de la sagesse, de l'expérience longuement mûrie, de la réflexion est utilisé dans les pièces où l'on souhaite retrouver le calme grâce à la méditation. C'est la couleur idéale des pièces où l'on souhaite exposer des oeuvres d'art ou de la bibliothèque si celle-ci se compose de livres anciens.

Le noir est la couleur de l'intériorisation, de l'immobilité créatrice, du retour sur soi, de l'humilité et est, bien évidemment, une couleur difficile à utiliser, aussi les praticiens du Feng Shui lui substituent les "jeux d'ombres" en jouant avec la lumière sur des cloisons ou des papiers de soie. Dans les maisons on utilise volontiers les ombres produites par les plantes et plus particulièrement par les bonsaï et les bambous et projetées sur une cloison grâce à un éclairage savant.
Il s'agit là des fameuses "ombres chinoises" dont on a fait un jeu.


Certaines calligraphies ou peintures à l'encre de Chine apportent ces "jeux d'ombre" qui mettent en valeur le mouvement de la lumière. La plupart des lanternes chinoises traditionnelle produisent également ces "jeux d'ombre" et ne sont pas seulement décoratives. Il en va de même de certains mobiles qui, en Chine, sont souvent de bambou ou de papier découpé. La projection des ombres sur le mur situé le plus au nord est considéré comme de bonne augure.
Paradoxalement les miroirs provoquent des zones d'ombre très particulières qui sont considérées comme étant du noir "absolu", il convient donc de ne pas les disposer n'importe comment.
Certains meubles chinois laqués utilisent cette couleur noire en association avec des pierres semi-précieuses ou de la nacre. Le noir permet de mettre en valeur la lumière et les couleurs à condition de ne pas en abuser. Il est facile de constater que les Chinois apprécient particulièrement les couleurs vives dans la décoration, mais les couleurs subtiles en ce qui concerne les objets précieux.


Les couleurs antiques " Yanse Su " comme celle du bronze ancien, du jade, du bois poli, de la laque ancienne sont donc très appréciées car elles permettent de renforcer l'énergie vitale en profondeur et de pacifier l'atmosphère d'une pièce.
L'or et l'argent, dans une certaine mesure, sont, par contre symbole d'opulence et de richesse et il est bon qu'une simple touche de ces "couleurs" puisse se manifester dans au moins deux pièces de la maison.
Enfin, les couleurs "naturelles" (Yanse Jan) comme celles du bois brut, du cuir, de la toile écrue, de la soie grège, de la poterie de grès, du carrelage de terre cuite sont particulièrement indiquées dans la cuisine, ce qui indique une recherche de la simplicité et de l'authenticité dans la nutrition.



Les oppositions défavorables...

Le noir et le rouge, sauf si on recherche un effet violent et destructeur sont à éviter car l'eau (noir) éteint le feu (rouge).

Le jaune et le vert finissent par provoquer une sensation de malaise car le bois (vert) se nourrit de la terre (jaune). Si on souhaite tenter cette combinaison elle est possible à condition de faire en sorte que le vert soit réellement minoritaire.

Le blanc et le rouge font un assez mauvais ménage par le feu (rouge) fond le métal (blanc), mais du blanc avec un simple filet rouge devient alors énergétiquement acceptable.

Le blanc et le vert ne s'accorderont qu'à la seule condition que le vert domine le blanc car le bois (vert) est tranché par le métal (blanc).

Si on utilise du bleu et du vert il est logique que le vert soit en bas (bois) alors que le bleu est en haut (ciel).

De même il convient de placer les couleurs froides (Yin) en bas et les couleurs chaudes (Yang) en haut.

Dans cette optique le sombre demeure en bas et le clair en haut. Si l'on souhaite peindre les murs d'une pièce de couleurs différentes mieux vaut placer les couleurs chaudes et claires dans la partie Yang (Est et Sud) ou gauche tandis que les couleurs froides ou sombres, si on excepte le blanc, demeureront dans la partie Yin (Ouest et Nord).

En outre la polarisation énergétique des couleurs peut changer... lorsqu'il y a blanc et vert, le vert est considéré comme Yang (Est) et le blanc comme Yin (Ouest), mais si il y a noir et blanc le noir est Yin et le blanc est Yang .


Source: http://www.tao-yin.com/feng-shui/couleurs.html
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Message par Hagel Sam 7 Fév 2009 - 19:07

Bon va falloir que je refasse ma maison Surprised
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Message par Invité Jeu 14 Oct 2010 - 14:15

J'utilise enormement le feng sui depuis plusieurs années,j'ai pu constater les résultats dans mon habitat.Je suis encore actuellement en train d'installer ce qu'on appelle des "remèdes" en feng shui a l'aide de tournevents,carillons,spheres de cristal,miroirs,et couleurs tout ca pour que le chi circule plus librement et que ne stagnent plus les energies.

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