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La phytothérapie chinoise
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La phytothérapie chinoise
La tradition herboriste chinoise s’est perpétuée jusqu’à nos jours ; elle occupe, en Chine la même place que la médecine occidentale. Contribuant à la résurgence de la médecine naturelle dans le monde, des universités enseignent la phytothérapie et font des recherches sur les plantes.
Le médecine traditionnelle chinoise, et sa tradition herboriste, s’est développée parallèlement à la pharmacopée populaire. Elle prit son essor à partir du Huang Di Nei Jing, texte établi entre le IIè siècle av JC et le 1er siècle de notre ère, à partir d’observations précises de la nature fondées sur une connaissance approfondie des mécanismes qui soumettent toute vie aux lois naturelles. Ce texte contient les deux théories fondamentales de la médecine chinoise, à savoir la bipolarité du cosmos (principes du yin et du yang) et les cinq éléments (Wu xing).
Vivre en harmonie avec ces principes constitue la clef de la santé et de la longévité. Selon le Huang Di Nei Jing, certains hommes vécurent, jadis, centenaires car ils possédaient une constitution si robuste que les incantations suffisaient à les guérir. Mais récemment, lorsque l’énergie potentielle -fondement de toute vie-, ou qi, déclina, et que les hommes se "surmenèrent... et s’éloignèrent des joies de la vie", l’herboristerie, l’acupuncture et les autres spécialités de la médecine chinoise apparurent indispensables aux hommes.
Des théories à la clef
Contrairement aux autres traditions herboristes rattachées à un système unifié capable d’expliquer le phénomène de la maladie (par exemple, la théorie des quatre humeurs de Galien), la médecine chinoise s’appuie sur deux théories très différentes. Ces dernières se développèrent de façon autonome. La théorie des cinq éléments ne fut reconnue que sous la dynastie des Song (960-1279). Encore aujourd’hui des différences apparaissent dans le diagnostic et les prescriptions. La pensée chinoise admet que le principe immanent de l’Univers repose sur l’alternance des deux principes du yin et du yang, ces mots désignant, à l’origine, les versants sombres et ensoleillés d’une vallée. Toute réalité est constituée d’aspects opposés et indissociables yin et yang : ainsi, le jour et la nuit, le haut et le bas, le mouillé et le sec. Toute catégorie yin ou yang peut elle-même se subdiviser : si la face antérieure du corps est yin par rapport à la face postérieure, qui est yang, l’abdomen est yin par rapport au thorax, qui est yang. La théorie des cinq éléments associe les éléments de la nature - bois, feu, terre, métal et eau- à d’autres éléments fondamentaux comme les saisons, les émotions et les parties du corps humain. Chaque élément engendre le suivant en un mouvement perpétuel (voir le diagramme ci-après). La théorie des cinq éléments est l’une des bases de l’herboristerie chinoise, en raison de l’association établie entre les saveurs des plantes et les différentes parties de l’organisme.
Au bois correspondent :
saison : le printemps
climat : venteux
émotion : colère
saveur : acide
plante : schisandra
vertu : astringente
organes : foie, vésicule biliare, yeux, tendons
Au feu correspondent :
saison : été
climat : chaud
émotion : joie
saveur : amère
plante : rhubarbe chinoise
vertu : rafraîchissante
organes : coeur, intestin grêle, langue, vaisseaux sanguins
A la terre correspondent :
saison : fin de l’été
climat : humide
émotion : soucis
saveur : doux
plante : jujube
vertus : tonique, régénérante
organes : rate, estomac, bouche, chair
Au métal correspondent :
saison : Automne
climat : sec
émotion : tristesse
saveur : piquant
plante : gingembre
vertus : stimulante, révulsive
organes : poumons, gros intestin, nez, peau
A l’eau correspondent :
saison : hiver
climat : froid
émotion : peur
saveur : salé
plante : renoncule chinoise
vertu : dépurative
organes : reins, vessie, os, oreilles, cheveux
Voir ici pour aller vers le post"Théorie des 5 éléments chinois"
Diagnostic et traitement
Au lieu de s’intéresser aux causes de la maladie, les médecins chinois recherchent les éléments disharmoniques, expressions des déséquilibres existant entre le yin et le yang. Ils accordent une attention particulière à l’examen du pouls et de la langue, qui constituent les deux critères importants pour établir un daignostic précis. Une santé précaire est due à une carence ou à un excès de yin ou de yang. Un rhume, par exemple, ne résulte pas seulement d’un virus (même s’il en est la cause), il révèle également que l’organisme ne s’adapte pas à des facteurs extérieurs tels que "vent-chaleur", "vent-froid" ou "été-chaleur".
Une forte fièvre indique un excès de yang et un frisson résulte d’un excès de yin. L’art du praticien consiste à restaurer l’harmonie entre le yin et le yang, dans le corps et entre ce dernier et le cosmos.
Les plantes chinoises
Au cours des siècles, le nombre de plantes médicinales a augmenté et l’Encyclopédie des substances médicinales traditionnelles chinoises, parue en 1977, comporte 5757 entrées, en majorité des plantes. Le régime communiste a favorisé cette tendance parce que les plantes les plus répandues dans la médecine populaire ont été intégrées à la tradition.
A mesure que l’herboristerie se développa, les saveurs et autres caractéristiques de la flore furent étroitement rattachées à leur usage thérapeutiques. Le Shen’nong Bencaojing, établi au 1er siècle de notre ère, recense 252 plantes médicinales et spécifie leurs saveurs et leurs "températures". Les plantes à saveur douce, comme le ginseng (Panax ginseng) sont prescrites pour adoucir, équilibrer et humidifier, tandis que celles qui ont une saveur amère, comme le dan shen (salvia miltiorrhiza), sont utilisées pour drainer et absorber l’excès d’humidité. Les remèdes chauds sont employés pour traiter les états "froids" et vice versa. Associées, la saveur et la température d’une plante relient celle-ci à une maladie précise. Ainsi, la scutellaire du Baïkal (scutellaria baicalensis), amère et froide, est une plante astringente et rafraîchissante, prescrite en cas de fièvre ou d’irritabilité.
L’ingestion des remèdes
La tradition chinoise s’appuie sur des préparations, ou mixtures de plantes, ayant fait la preuve de leur efficacité comme fortifiants ou en tant que médications adaptées à une maladie précise. Les herboristes chinois prennent souvent en premier lieu une préparation, à laquelle ils ajoutent d’autres plantes. Il existe des centaines de préparations. L’une des plus connues, la "soupe aux quatre éléments", un remontant servant à réguler le cycle menstruel et à tonifier l’appareil de reproduction, consiste en un mélange d’angélique chinoise, de rehmannia, de chuang xiong et de pivoine blanche. La médecine naturelle chinoise utilise aussi des teintures ou des alcoolats de plantes. En général, les patients se soignent avec des mélanges de racines et des décoctions d’écorces à ingérer deux ou trois fois par jour.
L’influence chinoise au Japon et en Corée
Le Japon et la Corée ont été fortement marqués par les conceptions et les pratiques médicales chinoises. Médecine traditionnelle japonaise, le kampoh fait remonter cette influence au Vème siècle de notre ère, époque où des moines bouddhistes coréens introduisirent leur art de guérisseur, largement nourri de médecine chinoise, au Japon.
Au siècle suivant, l’impératrice Suiko (592-628) expédia des émissaires en Chine pour y étudier la culture et la médecine du pays. L’influence chinoise sur la médecine japonaise se poursuivit pendant 1000 ans. Au cours du XVIème siècle, le Japon affirma son identité culturelle et le kampoh valorisa les idéaux nippons de simplicité et de naturel. Toutefois, des conceptions chinoises -telles que le yin et le yang, ainsi que le ki (qi)- continuèrent à jouer un rôle central. En 1868, les Japonais adoptèrent la médecine occidentale. L’enseignement du kampoh fut abandonné en 1885. Des praticiens maintinrent cependant la tradition ; leur nombre s’est accru considérablement au cours des 30 dernières années et le kampoh est désormais enseigné à l’université Toyama, à Honshu.
En Corée, la médecine traditionnelle est toujours aussi proche de son homologue chinoise. La plupart des plantes chinoises y sont utilisées. Dans ce pays, le ginseng est cultivé depuis de XIIIème siècle pour l’usage courant et pour l’exportation.
L’importance de l’herboristerie chinoise
Depuis la victoire de la révolution communiste en 1949, la tradition herboriste est devenue florissante en Chine. Elle est aujourd’hui reconnue comme un système solide, accessible aux Chinois au même titre que la médecine occidentale. Comme c’est le cas ailleurs, les plantes y sont employées pour soulager les états chroniques, tandis que la médecine occidentale est plus fréquemment utilisée pour traiter des affections aiguës et graves.
Toutefois, l’importance de l’herboristerie chinoise dépasse largement les frontières de la Chine et des pays voisins. Plusieurs universités enseignent et organisent des programmes de recherches sur les plantes médicinales. L’herboristerie chinoise, désormais pratiquées par les médecins confirmés sur tous les continents, jouit même d’une reconnaissance officielle dans certains pays. Ainsi, en 1995, la France a signé avec la Chine un accord autorisant l’établissement à Paris d’un hôpital qui proposera des thérapies fondées sur l’acupuncture et l’herboristerie traditionnelle chinoise. Des recherches menées sur l’éphédra ont révélé ses propriétés anti-allergiques et anti -asthmatiques ; d’autres recherces permettront de découvrir les effets bénéfiques sur la santé d’un nombre croissant de plantes médicinales ; à l’avenir, l’herboristerie chinoise continuera sans doute de gagner en popularité dans le monde.
Source
J'ajoute que si vous connaissez les noms chinois de certaines plantes utilisées en médecine chinoise, vous pouvez me demander des informations à la suite de ce post car j'ai un ouvrage très pointu qui traite de cela, cependant je ne peux tout écrire car trop long, donc je préfère répondre à des demandes précises, merci.
Le médecine traditionnelle chinoise, et sa tradition herboriste, s’est développée parallèlement à la pharmacopée populaire. Elle prit son essor à partir du Huang Di Nei Jing, texte établi entre le IIè siècle av JC et le 1er siècle de notre ère, à partir d’observations précises de la nature fondées sur une connaissance approfondie des mécanismes qui soumettent toute vie aux lois naturelles. Ce texte contient les deux théories fondamentales de la médecine chinoise, à savoir la bipolarité du cosmos (principes du yin et du yang) et les cinq éléments (Wu xing).
Vivre en harmonie avec ces principes constitue la clef de la santé et de la longévité. Selon le Huang Di Nei Jing, certains hommes vécurent, jadis, centenaires car ils possédaient une constitution si robuste que les incantations suffisaient à les guérir. Mais récemment, lorsque l’énergie potentielle -fondement de toute vie-, ou qi, déclina, et que les hommes se "surmenèrent... et s’éloignèrent des joies de la vie", l’herboristerie, l’acupuncture et les autres spécialités de la médecine chinoise apparurent indispensables aux hommes.
Des théories à la clef
Contrairement aux autres traditions herboristes rattachées à un système unifié capable d’expliquer le phénomène de la maladie (par exemple, la théorie des quatre humeurs de Galien), la médecine chinoise s’appuie sur deux théories très différentes. Ces dernières se développèrent de façon autonome. La théorie des cinq éléments ne fut reconnue que sous la dynastie des Song (960-1279). Encore aujourd’hui des différences apparaissent dans le diagnostic et les prescriptions. La pensée chinoise admet que le principe immanent de l’Univers repose sur l’alternance des deux principes du yin et du yang, ces mots désignant, à l’origine, les versants sombres et ensoleillés d’une vallée. Toute réalité est constituée d’aspects opposés et indissociables yin et yang : ainsi, le jour et la nuit, le haut et le bas, le mouillé et le sec. Toute catégorie yin ou yang peut elle-même se subdiviser : si la face antérieure du corps est yin par rapport à la face postérieure, qui est yang, l’abdomen est yin par rapport au thorax, qui est yang. La théorie des cinq éléments associe les éléments de la nature - bois, feu, terre, métal et eau- à d’autres éléments fondamentaux comme les saisons, les émotions et les parties du corps humain. Chaque élément engendre le suivant en un mouvement perpétuel (voir le diagramme ci-après). La théorie des cinq éléments est l’une des bases de l’herboristerie chinoise, en raison de l’association établie entre les saveurs des plantes et les différentes parties de l’organisme.
Au bois correspondent :
saison : le printemps
climat : venteux
émotion : colère
saveur : acide
plante : schisandra
vertu : astringente
organes : foie, vésicule biliare, yeux, tendons
Au feu correspondent :
saison : été
climat : chaud
émotion : joie
saveur : amère
plante : rhubarbe chinoise
vertu : rafraîchissante
organes : coeur, intestin grêle, langue, vaisseaux sanguins
A la terre correspondent :
saison : fin de l’été
climat : humide
émotion : soucis
saveur : doux
plante : jujube
vertus : tonique, régénérante
organes : rate, estomac, bouche, chair
Au métal correspondent :
saison : Automne
climat : sec
émotion : tristesse
saveur : piquant
plante : gingembre
vertus : stimulante, révulsive
organes : poumons, gros intestin, nez, peau
A l’eau correspondent :
saison : hiver
climat : froid
émotion : peur
saveur : salé
plante : renoncule chinoise
vertu : dépurative
organes : reins, vessie, os, oreilles, cheveux
Voir ici pour aller vers le post"Théorie des 5 éléments chinois"
Diagnostic et traitement
Au lieu de s’intéresser aux causes de la maladie, les médecins chinois recherchent les éléments disharmoniques, expressions des déséquilibres existant entre le yin et le yang. Ils accordent une attention particulière à l’examen du pouls et de la langue, qui constituent les deux critères importants pour établir un daignostic précis. Une santé précaire est due à une carence ou à un excès de yin ou de yang. Un rhume, par exemple, ne résulte pas seulement d’un virus (même s’il en est la cause), il révèle également que l’organisme ne s’adapte pas à des facteurs extérieurs tels que "vent-chaleur", "vent-froid" ou "été-chaleur".
Une forte fièvre indique un excès de yang et un frisson résulte d’un excès de yin. L’art du praticien consiste à restaurer l’harmonie entre le yin et le yang, dans le corps et entre ce dernier et le cosmos.
Les plantes chinoises
Au cours des siècles, le nombre de plantes médicinales a augmenté et l’Encyclopédie des substances médicinales traditionnelles chinoises, parue en 1977, comporte 5757 entrées, en majorité des plantes. Le régime communiste a favorisé cette tendance parce que les plantes les plus répandues dans la médecine populaire ont été intégrées à la tradition.
A mesure que l’herboristerie se développa, les saveurs et autres caractéristiques de la flore furent étroitement rattachées à leur usage thérapeutiques. Le Shen’nong Bencaojing, établi au 1er siècle de notre ère, recense 252 plantes médicinales et spécifie leurs saveurs et leurs "températures". Les plantes à saveur douce, comme le ginseng (Panax ginseng) sont prescrites pour adoucir, équilibrer et humidifier, tandis que celles qui ont une saveur amère, comme le dan shen (salvia miltiorrhiza), sont utilisées pour drainer et absorber l’excès d’humidité. Les remèdes chauds sont employés pour traiter les états "froids" et vice versa. Associées, la saveur et la température d’une plante relient celle-ci à une maladie précise. Ainsi, la scutellaire du Baïkal (scutellaria baicalensis), amère et froide, est une plante astringente et rafraîchissante, prescrite en cas de fièvre ou d’irritabilité.
L’ingestion des remèdes
La tradition chinoise s’appuie sur des préparations, ou mixtures de plantes, ayant fait la preuve de leur efficacité comme fortifiants ou en tant que médications adaptées à une maladie précise. Les herboristes chinois prennent souvent en premier lieu une préparation, à laquelle ils ajoutent d’autres plantes. Il existe des centaines de préparations. L’une des plus connues, la "soupe aux quatre éléments", un remontant servant à réguler le cycle menstruel et à tonifier l’appareil de reproduction, consiste en un mélange d’angélique chinoise, de rehmannia, de chuang xiong et de pivoine blanche. La médecine naturelle chinoise utilise aussi des teintures ou des alcoolats de plantes. En général, les patients se soignent avec des mélanges de racines et des décoctions d’écorces à ingérer deux ou trois fois par jour.
L’influence chinoise au Japon et en Corée
Le Japon et la Corée ont été fortement marqués par les conceptions et les pratiques médicales chinoises. Médecine traditionnelle japonaise, le kampoh fait remonter cette influence au Vème siècle de notre ère, époque où des moines bouddhistes coréens introduisirent leur art de guérisseur, largement nourri de médecine chinoise, au Japon.
Au siècle suivant, l’impératrice Suiko (592-628) expédia des émissaires en Chine pour y étudier la culture et la médecine du pays. L’influence chinoise sur la médecine japonaise se poursuivit pendant 1000 ans. Au cours du XVIème siècle, le Japon affirma son identité culturelle et le kampoh valorisa les idéaux nippons de simplicité et de naturel. Toutefois, des conceptions chinoises -telles que le yin et le yang, ainsi que le ki (qi)- continuèrent à jouer un rôle central. En 1868, les Japonais adoptèrent la médecine occidentale. L’enseignement du kampoh fut abandonné en 1885. Des praticiens maintinrent cependant la tradition ; leur nombre s’est accru considérablement au cours des 30 dernières années et le kampoh est désormais enseigné à l’université Toyama, à Honshu.
En Corée, la médecine traditionnelle est toujours aussi proche de son homologue chinoise. La plupart des plantes chinoises y sont utilisées. Dans ce pays, le ginseng est cultivé depuis de XIIIème siècle pour l’usage courant et pour l’exportation.
L’importance de l’herboristerie chinoise
Depuis la victoire de la révolution communiste en 1949, la tradition herboriste est devenue florissante en Chine. Elle est aujourd’hui reconnue comme un système solide, accessible aux Chinois au même titre que la médecine occidentale. Comme c’est le cas ailleurs, les plantes y sont employées pour soulager les états chroniques, tandis que la médecine occidentale est plus fréquemment utilisée pour traiter des affections aiguës et graves.
Toutefois, l’importance de l’herboristerie chinoise dépasse largement les frontières de la Chine et des pays voisins. Plusieurs universités enseignent et organisent des programmes de recherches sur les plantes médicinales. L’herboristerie chinoise, désormais pratiquées par les médecins confirmés sur tous les continents, jouit même d’une reconnaissance officielle dans certains pays. Ainsi, en 1995, la France a signé avec la Chine un accord autorisant l’établissement à Paris d’un hôpital qui proposera des thérapies fondées sur l’acupuncture et l’herboristerie traditionnelle chinoise. Des recherches menées sur l’éphédra ont révélé ses propriétés anti-allergiques et anti -asthmatiques ; d’autres recherces permettront de découvrir les effets bénéfiques sur la santé d’un nombre croissant de plantes médicinales ; à l’avenir, l’herboristerie chinoise continuera sans doute de gagner en popularité dans le monde.
Source
J'ajoute que si vous connaissez les noms chinois de certaines plantes utilisées en médecine chinoise, vous pouvez me demander des informations à la suite de ce post car j'ai un ouvrage très pointu qui traite de cela, cependant je ne peux tout écrire car trop long, donc je préfère répondre à des demandes précises, merci.
Re: La phytothérapie chinoise
Bonjour,
Je souhaite savoir si je pourrais avoir les références de votre livre, je travaille beaucoup avec les plantes de la région, mais je n'avais jamais abordé ce travail par la phytothérapie chinoise. J'ai essayé le lien source, mais celui-ci ne fonctionne pas.
Salutations
Je souhaite savoir si je pourrais avoir les références de votre livre, je travaille beaucoup avec les plantes de la région, mais je n'avais jamais abordé ce travail par la phytothérapie chinoise. J'ai essayé le lien source, mais celui-ci ne fonctionne pas.
Salutations
Re: La phytothérapie chinoise
Topa n'a plus internet depuis plusieurs mois, il faudra être patiente pour la réponse (je lui envois néanmoins un sms)
Bien à toi
Bien à toi
Re: La phytothérapie chinoise
L'arc en ciel à fermé?!
La source du sujet n'est donc plus en ligne.
La source du sujet n'est donc plus en ligne.
Aka E- énergie libre
- Nombre de messages : 5507
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