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Les métaux
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Les métaux
D'après Les symboles dans l'art, dans les religions et dans la vie de tous les jours. Pr Philippe Seringe aux éditions Hélios
Depuis l'Antiquité, les métaux sont considérés comme soumis à l'influence d'une planète. A la renaissance, Paraclese précise des correspondances et des harmonies qui étaient moins bien établies auparavant. Pour cet auteur, les sept métaux servent de liaison entre le macrocosme et le microcosme, c'est-à-dire entre l'univers et l'homme :
Le cuivre a été rapproché de Vénus à cause de la facilité avec laquelle il s'unit aux autres métaux, aurait dit Chaptal.
Le mercure (ou Vif-argent)
Dans des courants taoïste en Chine, le tigre et le dragon constituent un couple de symboles représentant beaucoup d'éléments, notamment le plomb pour le tigre et le mercure pour le dragon. Dans l'alchimie taoïste, le mercure symbolise l'esprit parce qu'il est volatil.
Le cinabre, sulfure naturel du mercure, est vermillon ; selon des textes taoïstes, il a la couleur "rouge parfait" du soleil, c'est du yang pur. Des pilules de cinabre constituaient une drogue d'immortalité ; au terme d'une longue quête de l'immortalité, le taoïste, sous l'effet de cette drogue, est censé voir son être se transformer en un corps éthérifié, rouge, flamboyant, et qui, devenu source de lumière par lui-même, ne projette en plein soleil à midi aucune ombre.
L'or est une matière indestructible, capable de transmettre ce caractère à celui qui l'ingère, selon des textes chinois taoïstes.
Son inaltérabilité lui confère souvent un caractère sacré, voire divin. En maint pays, sa couleur, son éclat et le fait qu'il brille en font un symbole solaire et le soleil est une divinité importante. C'est pourquoi en Egypte, d'une part les obélisques (symboles solaires phalliques) avaient leur pyramidion recouvert d'une feuille d'or ; d'autre part, Toutankhamon et les autres pharaons étaient enterrés dans un cercueil en or ou le visage caché par un masque en or : l'or contribuait à leur octroyer l'éternité du soleil et des dieux.
En Mésopotamie l'or ou l'argent pouvaient posséder une valeur purificatrice, celle-ci s'exerçant sur les secteurs les plus nobles de l'être, visage et mains, d'où le placage de métal précieux sur ces parties du corps dans des oeuvres en bronze dus à l'art babylonien du XVIIIe siècle avant J.C. : l'Adorant, de Larsa, et des Bouquetins adossés, toutes deux au Musée du Louvre.
A l'époque grecque classique, l'or reste un attribut divin dont la puissance va de pair avec la luminosité mais il a acquis un caractère monétaire bien développé, qui persistera toujours - et qu'il n'est pas près de perdre actuellement - en outre, il apparaît chez Pindare comme le dieu des marchands.
Chez les Celtes, l'or est un signe de pouvoir, aussi les hommes en portent-ils davantage que les femmes ; les chefs arboraient, même au combat, des bijoux d'or, en particulier des torques. Ils utilisaient comme d'autres peuples anciens un alliage d'or, d'argent et de cuivre, ayant la couleur de l'ambre jaune (ou electrum), d'où le nom d'électrum donné à cet alliage. L'ambre jaune lui-même est une résine fossile qui, par frottement, se charge d'électricité statique, d'où le nom même de l'électricité provenant de celui de l'ambre.
Le magnifique poème scandinave Völuspa débute par la guerre des Ases et des Vanes, avec pour premier épisode les violences que les Ases font subir dans leur propre demeure à l'être féminin nommé "Ivresse de l'or". Ces violences expriment symboliquement la technique de purification d minerai précieux ; elles ont aussi une valeur morale. Avant cette guerre, les Ases possédaient déjà l'or mais cet or permettait une vie de concorde, de joie et de vertu : c'était l'âge d'or, et aussi cet or, symbole de pouvoir et de l'éclat plutôt que matière économique, était la chose du roi chez les Scandinaves (ainsi que chez les Iraniens et d'autres peuples). Avec l'apparition d'"Ivresse de l'or", commence le charme mauvais de l'or, une nouvelle conception de l'or qui le dégrade et le rend moralement et socialement dangereux ; de cet être féminin, le poème dit : "Sorcière..., elle ensorcelait l'esprit de manière à le rendre troublé" ; c'est une manière symbolique d'exprimer que l'or est un habile magicien, que l'or tourne la tête. On voit combien cette étude sur l'or, quoiqu'ancienne et poétique, est toujours d'actualité.
L'Argent : Ce métal a un symbole de blancheur brillante, comme la lune, dont il a été rapproché. Son nom vient de la racine indo-européenne arg, qui exprime l'éclat, la blancheur et qui a donné en grec argos, brillant et Argo, le vaisseau blanc des Argonautes.
Le Fer: L'apparition du fer dans le monde a partout conféré à ceux qui possédaient ce métal une supériorité sur les peuples disposant seulement d'armes en bronze (alliage de cuivre) et le fer a toujours gardé un symbolisme de dureté. Aujourd'hui encore, une de nos contemporaines, parce qu'elle est inflexible, est surnommée "la Dame de Fer".
D'après Les symboles dans l'art, dans les religions et dans la vie de tous les jours. Pr Philippe Seringe aux éditions Hélios
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