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Cénée
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Cénée
Bonjour !
Dans la mythologie grecque, Cénée (en grec ancien Καινεύς, en latin Caenus) est un héros lapithe réputé invincible. Il est né de sexe féminin, son premier nom étant Cénis (En grec ancien Καινις / en latin Kainis).
Histoire de sa transformation :
Cénis, fille du roi Élatos, est violée dans sa jeunesse par Poséidon, qui en échange lui accorde un vœu. Elle fait alors le souhait de devenir un homme invulnérable. Si Acousilaos explique ce choix par sa stérilité, là n'est pas l'opinion d'Ovide :
"Cénis, fille d'Élatus, célèbre par ses charmes était la plus belle des vierges de Thessalie. Elle fut en vain recherchée par les princes les plus riches des villes voisines, et des villes de vos états, Achille, car elle y prit naissance. Cénis fuyait l'hymen. Un jour qu'elle errait solitaire sur le rivage des mers, le dieu qui en tient l'empire triompha de sa pudeur. Pour prix de sa victoire :
« Tu peux, dit Neptune, former des souhaits; ne crains point un refus, parle, ils seront accomplis. »
« Mon affront, répond-elle, me fait former cet unique vœu, de ne pouvoir plus désormais en souffrir de pareils. Que je ne sois plus femme, et tu m'auras tout accordé ! »
Cénis a prononcé d'un ton plus mâle les derniers de ces mots. Sa voix pourrait passer pour celle d'un homme : elle est homme en effet. Déjà le dieu des mers avait exaucé sa prière, et, par un nouveau don, il veut que le corps de Cénis soit impénétrable et ne puisse succomber sous le fer. Heureux de son nouveau destin, Cénis parcourt les champs du Pénée, et ne se livre qu'à de nobles travaux."
Nestor à Achille, dans les Métamorphoses, XII
« Tu peux, dit Neptune, former des souhaits; ne crains point un refus, parle, ils seront accomplis. »
« Mon affront, répond-elle, me fait former cet unique vœu, de ne pouvoir plus désormais en souffrir de pareils. Que je ne sois plus femme, et tu m'auras tout accordé ! »
Cénis a prononcé d'un ton plus mâle les derniers de ces mots. Sa voix pourrait passer pour celle d'un homme : elle est homme en effet. Déjà le dieu des mers avait exaucé sa prière, et, par un nouveau don, il veut que le corps de Cénis soit impénétrable et ne puisse succomber sous le fer. Heureux de son nouveau destin, Cénis parcourt les champs du Pénée, et ne se livre qu'à de nobles travaux."
Nestor à Achille, dans les Métamorphoses, XII
Son combat avec les centaures :
Bien qu'il n'y joue pas un rôle majeur, Ovide compte ensuite Cénée parmi les chasseurs de Calydon, et Hygin ajoute son nom à la liste des Argonautes.
Les mythes archaïques le concernant tournent essentiellement autour de son combat contre les centaures. Pour Acousilaos, Zeus les lui aurait envoyé pour se venger d'un affront mystérieux.
Pourtant, une majorité de récits, à la suite de l'Iliade, situent l'affrontement dans le cadre du banquet de Pirithoos en l'honneur de son mariage avec Hippodamie. Ainsi, d'après Ovide, Eurytus, l'un des centaures invités, tente d'enlever la mariée. S'en suis une violente bataille entre les hybrides et les hommes, à coups de candélabres, de vases antiques et de coupes à fruits :
"Cénée seul avait fait descendre aux Enfers cinq des enfants de la Nue, Styphélus, Bromus, Antimaque, Élymus, et Piractès, dont une hache armait les mains. J'ai oublié quelles furent leurs blessures; il n'est resté dans ma mémoire que le nombre des vaincus et les noms qu'ils portaient.
Le plus grand et le plus fort des Centaures, Latrée, accourt. Il n'est plus jeune et n'est pas vieux encore. Ses cheveux commencent à blanchir. Il porte un bouclier, un casque, une longue pique, comme les guerriers macédoniens, et promenant ses regards sur l'une et l'autre troupes des combattants, il agite ses armes, décrit un vaste cercle en caracolant, et, fier, impétueux, prononce ces mots qui se perdent dans le vague des airs.
"Eh quoi ! Cénis, souffrirais-je que tu combattes encore ! car à mes yeux, Cénis, tu seras toujours une femme. As-tu donc oublié ton origine ? Ne te souvient-il plus comment d'un autre sexe tu reçus l'apparence trompeuse, et de quelle injure ce don fut le prix ? Songe que tu naquis femme, songe à ton affront. Retourne à ta quenouille, reprends tes fuseaux, tords le fil entre tes doigts, et laisse aux hommes les combats et les dangers ".
À peine il achevait ce superbe discours, Cénée lance son javelot, qui l'atteint à l'endroit où, cessant d'être homme, il commence à devenir cheval. La douleur le rend furieux. De sa longue pique, il frappe et refrappe la tête nue de son jeune ennemi; mais la pique rejaillit comme la grêle qui bat le toit d'une maison, comme la pierre légère qui bondit sur un tambour. Le Centaure l'attaque de plus près. Il veut dans ses flancs enfoncer son épée, mais ses flancs sont impénétrables :
"Et néanmoins, s'écrie-t-il, tu n'échapperas pas. Si la pointe du fer est émoussée, son tranchant va t'immoler". Il dit, présente de côté le glaive, mesure de son large tranchant les flancs de Cépée, il frappe, et ses coups semblent retentir sur le marbre ou l'airain : son fer se brise et vole en éclats.
Après avoir ainsi, pendant quelque temps, offert son corps invulnérable aux terribles armes du Centaure étonné : "Voyons, dit enfin Cénée, si contre toi mon glaive aura plus de vertu". Soudain il le plonge tout entier dans les flancs de Latrée; il le tourne, le retourne, et dans la blessure même il fait d'autres blessures.
Les Centaures furieux, poussant d'horribles cris, se réunissent tous contre un seul ennemi. Ils lancent mille dards qui sifflent, frappent Cénée, s'émoussent, et retombent. Cénée n'est blessé d'aucun trait, aucun trait n'est rougi de son sang. Ce nouveau prodige étonne les Centaures :
"Ô honte ! s'écrie Monychus, un peuple entier est vaincu par un seul homme qui mérite à peine ce nom. Que dis-je ? il est homme par son courage, et ce qu'il fut autrefois, nous le sommes aujourd'hui. De quoi nous servent nos vastes corps et notre double force ? de quoi nous sert que la nature ait réuni dans nous les deux êtres les plus puissants ? Nous sommes vaincus par un ennemi moitié homme et moitié femme ! Faites rouler sur lui des rochers, des arbres, des montagnes ! Ensevelissez-le vivant sous l'immense dépouille des forêts ! Que cette masse le presse, l'étouffe, et lui tienne lieu des blessures qu'il ne peut recevoir !"
Il dit, et soulevant avec violence un arbre que l'impétueux Auster avait déraciné, il le lance à son ennemi. Son exemple est suivi. En peu de temps, l'Othrys est dépouillé de sa forêt; le Pélion n'a plus d'ombre. Cénée enseveli, haletant sous ces vastes débris, soulève sur ses épaules le faix qui l'accable. Mais les arbres s'amoncelant au-dessus de sa bouche, au-dessus de sa tête, l'air qu'il respirait cesse de soutenir ses forces. Il est près de succomber. Il fait encore de vains efforts pour se dégager, pour renverser la forêt. sous laquelle il gémit, et parfois il l'agite, il la soulève encore.
Le doute environne le destin de Cénée. On croit qu'étouffé sous les dépouilles de l'Othrys et du Pélion, il est descendu dans le sombre Tartare. Mais le fils d'Ampyx, le devin Mopsus, est d'un avis contraire. Il a vu sortir du milieu des troncs entassés sur le héros, un oiseau revêtu d'un plumage fauve et qui s'est élevé dans les airs. Moi-même aussi j'ai vu cet oiseau merveilleux pour la première et la dernière fois. Mopsus, qui suit des yeux, du cœur, et de la voix, son vol léger autour de notre troupe, et qui l'entend jeter de grands cris :
"Je te salue, dit-il, ô toi, honneur du nom lapithe, Cénée, homme unique entre tous les hommes, et maintenant unique entre tous les oiseaux " !
Ce prodige est cru sur la foi de Mopsus. Cependant la douleur de sa perte irrite encore notre colère. Nous nous indignons, d'avoir vu contre un seul s'armer tant d'ennemis; et nos glaives ne cessent de s'abreuver de sang et de carnage, qu'après que la plupart des Centaures sont tombés sous nos coups, ou que la fuite et la nuit ont dérobé le reste à la mort. "
Nestor à Achille, dans les Métamorphoses, XII
Le plus grand et le plus fort des Centaures, Latrée, accourt. Il n'est plus jeune et n'est pas vieux encore. Ses cheveux commencent à blanchir. Il porte un bouclier, un casque, une longue pique, comme les guerriers macédoniens, et promenant ses regards sur l'une et l'autre troupes des combattants, il agite ses armes, décrit un vaste cercle en caracolant, et, fier, impétueux, prononce ces mots qui se perdent dans le vague des airs.
"Eh quoi ! Cénis, souffrirais-je que tu combattes encore ! car à mes yeux, Cénis, tu seras toujours une femme. As-tu donc oublié ton origine ? Ne te souvient-il plus comment d'un autre sexe tu reçus l'apparence trompeuse, et de quelle injure ce don fut le prix ? Songe que tu naquis femme, songe à ton affront. Retourne à ta quenouille, reprends tes fuseaux, tords le fil entre tes doigts, et laisse aux hommes les combats et les dangers ".
À peine il achevait ce superbe discours, Cénée lance son javelot, qui l'atteint à l'endroit où, cessant d'être homme, il commence à devenir cheval. La douleur le rend furieux. De sa longue pique, il frappe et refrappe la tête nue de son jeune ennemi; mais la pique rejaillit comme la grêle qui bat le toit d'une maison, comme la pierre légère qui bondit sur un tambour. Le Centaure l'attaque de plus près. Il veut dans ses flancs enfoncer son épée, mais ses flancs sont impénétrables :
"Et néanmoins, s'écrie-t-il, tu n'échapperas pas. Si la pointe du fer est émoussée, son tranchant va t'immoler". Il dit, présente de côté le glaive, mesure de son large tranchant les flancs de Cépée, il frappe, et ses coups semblent retentir sur le marbre ou l'airain : son fer se brise et vole en éclats.
Après avoir ainsi, pendant quelque temps, offert son corps invulnérable aux terribles armes du Centaure étonné : "Voyons, dit enfin Cénée, si contre toi mon glaive aura plus de vertu". Soudain il le plonge tout entier dans les flancs de Latrée; il le tourne, le retourne, et dans la blessure même il fait d'autres blessures.
Les Centaures furieux, poussant d'horribles cris, se réunissent tous contre un seul ennemi. Ils lancent mille dards qui sifflent, frappent Cénée, s'émoussent, et retombent. Cénée n'est blessé d'aucun trait, aucun trait n'est rougi de son sang. Ce nouveau prodige étonne les Centaures :
"Ô honte ! s'écrie Monychus, un peuple entier est vaincu par un seul homme qui mérite à peine ce nom. Que dis-je ? il est homme par son courage, et ce qu'il fut autrefois, nous le sommes aujourd'hui. De quoi nous servent nos vastes corps et notre double force ? de quoi nous sert que la nature ait réuni dans nous les deux êtres les plus puissants ? Nous sommes vaincus par un ennemi moitié homme et moitié femme ! Faites rouler sur lui des rochers, des arbres, des montagnes ! Ensevelissez-le vivant sous l'immense dépouille des forêts ! Que cette masse le presse, l'étouffe, et lui tienne lieu des blessures qu'il ne peut recevoir !"
Il dit, et soulevant avec violence un arbre que l'impétueux Auster avait déraciné, il le lance à son ennemi. Son exemple est suivi. En peu de temps, l'Othrys est dépouillé de sa forêt; le Pélion n'a plus d'ombre. Cénée enseveli, haletant sous ces vastes débris, soulève sur ses épaules le faix qui l'accable. Mais les arbres s'amoncelant au-dessus de sa bouche, au-dessus de sa tête, l'air qu'il respirait cesse de soutenir ses forces. Il est près de succomber. Il fait encore de vains efforts pour se dégager, pour renverser la forêt. sous laquelle il gémit, et parfois il l'agite, il la soulève encore.
Le doute environne le destin de Cénée. On croit qu'étouffé sous les dépouilles de l'Othrys et du Pélion, il est descendu dans le sombre Tartare. Mais le fils d'Ampyx, le devin Mopsus, est d'un avis contraire. Il a vu sortir du milieu des troncs entassés sur le héros, un oiseau revêtu d'un plumage fauve et qui s'est élevé dans les airs. Moi-même aussi j'ai vu cet oiseau merveilleux pour la première et la dernière fois. Mopsus, qui suit des yeux, du cœur, et de la voix, son vol léger autour de notre troupe, et qui l'entend jeter de grands cris :
"Je te salue, dit-il, ô toi, honneur du nom lapithe, Cénée, homme unique entre tous les hommes, et maintenant unique entre tous les oiseaux " !
Ce prodige est cru sur la foi de Mopsus. Cependant la douleur de sa perte irrite encore notre colère. Nous nous indignons, d'avoir vu contre un seul s'armer tant d'ennemis; et nos glaives ne cessent de s'abreuver de sang et de carnage, qu'après que la plupart des Centaures sont tombés sous nos coups, ou que la fuite et la nuit ont dérobé le reste à la mort. "
Nestor à Achille, dans les Métamorphoses, XII
Sa mort :
Si Ovide prétend donc que Cénée a survécu en se transformant en oiseau, Apollonios de Rhodes avance au contraire qu'il "soutint le choc et ses genoux ne fléchirent pas, mais il s'enfonça tout vivant dans les entrailles secrètes de la terre, parmis les morts, cédant aux coups des énormes sapins dont [les centaures] étaient armés".
Enfin, Virgile, dans l'Énéide affirme que lorsque les centaures récupérèrent son cadavre, quand ils ne trouvèrent sur son corps aucune blessure, les Lapithes dirent : "Cénée toute sa vie durant a été invulnérable, et même mort il est resté invulnérable."
Selon lui, Cénée redevint femme dans les Enfers.
Source : Ici,ici, ici et là.
Samuel Wz- Recherche de la maîtrise des énergies
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Pratiques magiques/ spiritualité : Je puise un peu à chaque source
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