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Yantra
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Page 1 sur 1
Yantra
Bonjour,
Le Yantra est un support graphique issu de la tradition hindoue, puis emprunté par le bouddhisme et le taoïsme. Les Yantras sont réputés révéler les concepts et aspects du monde. Ils sont chacun associés à un mantra. Le méditant perçoit l'énergie associée au concept représenté.
Le mot yantra, dans l'hindouisme, revêt ces sens : "1) figure géométrique tracée matériellement ou mentalement pour dompter le mental et maîtriser les forces cosmiques ; 2) moyen mnémotechnique ; 3) machine, engin"
Les Yantra sont des dessins géométriques capables de reproduire les noeuds d'énergie ou plexus qui se forment au sein de la conscience. Ces formes géométriques sont des archétypes fondamentaux qui sont à la base de toutes formes manifestées et particulières. Elles constituent un véritable filet énergétique, fait de noeuds et de trous, qui tissent et maillent la conscience.
Ces formes minimales, représentent des divisions particulières de l'énergie (ou Kâlà), chacune d'entre elles, exprimant un des aspects de l'énergie associée à son pouvoir de réalisation.
Lorsque l'individu se concentre sur un Yantra, son mental doit en prendre complètement la forme, l'individu en obtient par la même la vibration, l'énergie ainsi que son efficience correspondante.
Les Yantra sont donc des portes ou des passages du manifesté (Shakti) vers le non manifesté (Shiva), leurs jeux sont innombrables et forment à eux seuls, une science à part entière.
Symbolique du Yantra:
Un yantra est en général formé de triangles, de carrés et de cercles imbriqués qui, d'une part, véhiculent des contenus conscients à la signification connue et qui, d'autre part, interpellent directement les structures psychiques inconscientes[3].
Le « shri-yantra » surtout est célèbre : sa pointe est dirigée vers le haut et les triangles ingénieusement imbriqués vers le bas revoient à un couple d'opposés philosophique ; ils sont encadrés par des feuilles de lotus et circonscrits par des lignes concentriques à l'intérieur d'une structure carrée plus large.
Il sert plus particulièrement à la méditation et il doit conduire, si l'on s'y est préparé psychologiquement de la façon adéquate, à un sentiment aigu de détachement vis-à-vis de toutes les contingences et du jeu gratuit de la mâyâ (illusion métaphysique).
Ainsi, chaque figure géométrique qui les compose a sa propre signification :
le point, Bindu, énergie, centre.
le triangle équilatéral pointe vers le bas, Shakti Kona, aspect féminin, l'eau
le triangle équilatéral pointe vers le haut, Shiva Kona, aspect masculin, le feu
le cercle, Chakra, l'air
le carré, Bhupura (ou Bhur en sanskrit, rapport à la Gayatry mantra), la terre
la fleur de lotus, Padma, la pureté
Pratique:
Accrocher le Yantra sur un mur à hauteur des yeux, le triangle central pointe en bas. S’asseoir confortablement et redresser la colonne, vérifier la distance à une longueur de bras maximum. La pratique consiste à énoncer de manière audible les Bijà avec les concentrations correspondantes.
Tout en ne perdant jamais le point central par la fixation des yeux, voir à chaque énonciation le champ de vision s’élargir et la concentration se porter sur le cercle immédiatement suivant. Fixation physique du point central et contraction permanente de l’anus. (Mulà Bandha)
L’énonciation doit être sourde en faisant vibrer la boîte crânienne, sentir que la vibration se dissipe de manière égale de droite et de gauche pour passer finalement par la colonne.
Concentration sur le triangle jaune avec énonciation du bijà LAM, sentir en correspondance le centre de la base. (Mulàdhara)
Concentration sur le cercle des triangles verts avec énonciation du bijà VAM, sentir en correspondance le centre du pubis (Svadhisthana).
Concentration sur le cercle des triangles noirs avec énonciation du bijà RAM, sentir en correspondance le centre du ventre (Manipura).
Concentration sur le cercle des triangles rouges avec énonciation du bijà YAM, sentir en correspondance le centre du coeur (Anahata).
Concentration sur le cercle des triangles bleus avec énonciation du bijà HAM, sentir en correspondance le centre de la gorge (Vishudda).
Concentration sur la bordure extérieure du grand cercle avec énonciation du bijà OM, sentir en correspondance le centre du front (Ajna).
Inspirez et répétez, jusqu’à 5 minutes, augmentez progressivement jusqu’à 20 minutes.
Après la répétition, fermer les yeux et sentir la résonance en soi du Yantra.
Symbolique :
Le Shri Yantra représente l’univers ou le macrocosme, qui est fondamentalement identique à l’individu ou le microcosme.
Les couleurs sont arbitraires et servent uniquement la concentration, il ne faut pas ici s’y attacher de manière absolue.
Le bijà LAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Terre.
Le bijà VAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Eau.
Le bijà RAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Feu.
Le bijà YAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Air.
Le bijà HAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Ether.
Le bijà OM fait résonner en soi et dans l’univers le principe de l’individualité.
Le Yoga tantrique voit la création de l’univers et des êtres, comme issue du couple Shiva / Shakti, Conscience et Energie.
La conscience représente l’aspect statique, le seul sujet apte à donner un sens véritrable, il est le spectateur immobile et immuable. Il est aussi l’espace infini sans attribut.
L’énergie représente l’aspect dynamique, la multitude des phénomènes, elle est le spectacle toujours en mouvement. Elle est aussi le temps et la roue du devenir.
La pratique du Shri Yantra consiste à unir ces deux principes Conscience et Energie en une seule sensation, l’univers identique à l'individu, le macrocosme identique au microcosme, le Soi de tout ce qui est. Il convient de l'éprouver par soi-même.
Source: wikipédia (attention des erreurs dans l'article que j'ai pas reprises bien sur lol), tantra
Bien à vous
Le Yantra est un support graphique issu de la tradition hindoue, puis emprunté par le bouddhisme et le taoïsme. Les Yantras sont réputés révéler les concepts et aspects du monde. Ils sont chacun associés à un mantra. Le méditant perçoit l'énergie associée au concept représenté.
Le mot yantra, dans l'hindouisme, revêt ces sens : "1) figure géométrique tracée matériellement ou mentalement pour dompter le mental et maîtriser les forces cosmiques ; 2) moyen mnémotechnique ; 3) machine, engin"
Les Yantra sont des dessins géométriques capables de reproduire les noeuds d'énergie ou plexus qui se forment au sein de la conscience. Ces formes géométriques sont des archétypes fondamentaux qui sont à la base de toutes formes manifestées et particulières. Elles constituent un véritable filet énergétique, fait de noeuds et de trous, qui tissent et maillent la conscience.
Ces formes minimales, représentent des divisions particulières de l'énergie (ou Kâlà), chacune d'entre elles, exprimant un des aspects de l'énergie associée à son pouvoir de réalisation.
Lorsque l'individu se concentre sur un Yantra, son mental doit en prendre complètement la forme, l'individu en obtient par la même la vibration, l'énergie ainsi que son efficience correspondante.
Les Yantra sont donc des portes ou des passages du manifesté (Shakti) vers le non manifesté (Shiva), leurs jeux sont innombrables et forment à eux seuls, une science à part entière.
Symbolique du Yantra:
Un yantra est en général formé de triangles, de carrés et de cercles imbriqués qui, d'une part, véhiculent des contenus conscients à la signification connue et qui, d'autre part, interpellent directement les structures psychiques inconscientes[3].
Le « shri-yantra » surtout est célèbre : sa pointe est dirigée vers le haut et les triangles ingénieusement imbriqués vers le bas revoient à un couple d'opposés philosophique ; ils sont encadrés par des feuilles de lotus et circonscrits par des lignes concentriques à l'intérieur d'une structure carrée plus large.
Il sert plus particulièrement à la méditation et il doit conduire, si l'on s'y est préparé psychologiquement de la façon adéquate, à un sentiment aigu de détachement vis-à-vis de toutes les contingences et du jeu gratuit de la mâyâ (illusion métaphysique).
Ainsi, chaque figure géométrique qui les compose a sa propre signification :
le point, Bindu, énergie, centre.
le triangle équilatéral pointe vers le bas, Shakti Kona, aspect féminin, l'eau
le triangle équilatéral pointe vers le haut, Shiva Kona, aspect masculin, le feu
le cercle, Chakra, l'air
le carré, Bhupura (ou Bhur en sanskrit, rapport à la Gayatry mantra), la terre
la fleur de lotus, Padma, la pureté
Pratique:
Accrocher le Yantra sur un mur à hauteur des yeux, le triangle central pointe en bas. S’asseoir confortablement et redresser la colonne, vérifier la distance à une longueur de bras maximum. La pratique consiste à énoncer de manière audible les Bijà avec les concentrations correspondantes.
Tout en ne perdant jamais le point central par la fixation des yeux, voir à chaque énonciation le champ de vision s’élargir et la concentration se porter sur le cercle immédiatement suivant. Fixation physique du point central et contraction permanente de l’anus. (Mulà Bandha)
L’énonciation doit être sourde en faisant vibrer la boîte crânienne, sentir que la vibration se dissipe de manière égale de droite et de gauche pour passer finalement par la colonne.
Concentration sur le triangle jaune avec énonciation du bijà LAM, sentir en correspondance le centre de la base. (Mulàdhara)
Concentration sur le cercle des triangles verts avec énonciation du bijà VAM, sentir en correspondance le centre du pubis (Svadhisthana).
Concentration sur le cercle des triangles noirs avec énonciation du bijà RAM, sentir en correspondance le centre du ventre (Manipura).
Concentration sur le cercle des triangles rouges avec énonciation du bijà YAM, sentir en correspondance le centre du coeur (Anahata).
Concentration sur le cercle des triangles bleus avec énonciation du bijà HAM, sentir en correspondance le centre de la gorge (Vishudda).
Concentration sur la bordure extérieure du grand cercle avec énonciation du bijà OM, sentir en correspondance le centre du front (Ajna).
Inspirez et répétez, jusqu’à 5 minutes, augmentez progressivement jusqu’à 20 minutes.
Après la répétition, fermer les yeux et sentir la résonance en soi du Yantra.
Symbolique :
Le Shri Yantra représente l’univers ou le macrocosme, qui est fondamentalement identique à l’individu ou le microcosme.
Les couleurs sont arbitraires et servent uniquement la concentration, il ne faut pas ici s’y attacher de manière absolue.
Le bijà LAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Terre.
Le bijà VAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Eau.
Le bijà RAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Feu.
Le bijà YAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Air.
Le bijà HAM fait résonner en soi et dans l’univers l’élément Ether.
Le bijà OM fait résonner en soi et dans l’univers le principe de l’individualité.
Le Yoga tantrique voit la création de l’univers et des êtres, comme issue du couple Shiva / Shakti, Conscience et Energie.
La conscience représente l’aspect statique, le seul sujet apte à donner un sens véritrable, il est le spectateur immobile et immuable. Il est aussi l’espace infini sans attribut.
L’énergie représente l’aspect dynamique, la multitude des phénomènes, elle est le spectacle toujours en mouvement. Elle est aussi le temps et la roue du devenir.
La pratique du Shri Yantra consiste à unir ces deux principes Conscience et Energie en une seule sensation, l’univers identique à l'individu, le macrocosme identique au microcosme, le Soi de tout ce qui est. Il convient de l'éprouver par soi-même.
Source: wikipédia (attention des erreurs dans l'article que j'ai pas reprises bien sur lol), tantra
Bien à vous
Re: Yantra
je rajoute ce que j'avais fait sur le sujet
Yantra Chintâmani
Le yantra est un diagramme géométrique, les traditions tantriques attribuent un grand rôle à la figure géométrique qui supporte les mantras.
Sans entrer dans une étude sur l’ancienne géométrie hindoue, les figures linéaires ont été nommées soit par le nombre de leurs cotés, soit par le nombre de leurs angles. Les plus vieux noms hindous des figures géométriques sont formés par juxtaposition des noms de nombre et du mot srakti qui signifie coin, angle. (Ex : catuhsrakti, le rectangle à quatre côtés)
C’est un graphique symbolique, comportant deux partie, destiné à exprimer l’univers, unité et multiplicité, essence et formes, dont le centre essentiel et dynamique est le grand illuminateur, il favorise la spéculation intense, l’éveil et l’activité des forces mystiques correspondant aux figures, symboles et signes qui entrent dans sa composition.
Je vais vous donnez un exemple avec le plus connu le Shri yantra
En principe la figure se compose de neuf triangles entrelacés dont quatre la pointe en l’air et cinq la pointe en bas. Ces neufs triangles sont entourés de deux rangées circulaires de pétales, la première rangée en couronne étant composée de huit pétales et l’autre, de seize pétales.
Enfin une triple enceinte orientée par quatre portes, aux quatre directions de l’espace, ferme le tout et est nommé Bhupur, mot à mot corps ou rempart terrestre ou matériel.
Dans la méditation, on peut aller du centre, marqué du mantra Shrim, vers cette enceinte, dans une idée de création, d’expansion ou bien on peut aller de l’extérieur, vers le point central, dans une dissolution continue et progressive, qui efface peu à peu les illusions de l’univers pour centrer la conscience sur l’ultime réalité.
La méditation de première sorte est dite vishnuïste, celle de seconde sorte est shivaïste.
Dans ce développement vers l’extérieur, on rencontre tour à tour : Le point, le premier triangle pointe en bas, les huit angles des trois triangles entrecroisés à partir du centre, dix angles, encore dix angles, quatorze angles, les huit pétales de la première couronne, les seize pétales de la seconde couronnes, et enfin le Bhupur.
La figure originale est souvent colorée différemment selon l’ensemble des angles, en fait une rangée circulaire de lettres sanscrites délimite relativement bien ces zones concentriques et circulaires. Ce commentaire ci-après sur cette figure, part de l’extérieur vers le point central, symbolisant le processus humain de dissolution, selon le monde shivaïste.
Bhupur
La figure totale, le yantra est le symbole de l’être humain, mais avec les possibilités subtiles et spirituelles que fait apparaître l’orientation du yantra.
Les possibilités cachées du corps humain qu’il faut mettre en œuvre et qu’il faut faire apparaître par certains procédés techniques de méditation.
Bhupur est la triple enceinte, avec quatre portes, qui entoure le yantra.
La ligne extérieure du Bhupur symbolise le pouvoir matériel et l’enveloppe grossière du corps humain, la ligne du milieu symbolise les huit devatâs présidant aux huit pouvoirs que les premiers contacts avec le monde spirituel font obtenir, la ligne intérieur symbolise les dix centres, les chakras dans le corps humains que le tantriques met en jeu par cette méditation.
Les XVI Pétales
Ce sont eux qui forment la première couronne du yantra. Chaque pétale contient le nom de la devatà correspondante, à coté de la lettre sanscrite de l’alphabet qui lui est consacrée. Il y a donc, dans ce yantra, seize déités présidant seize voyelles de l’alphabet et travaillant dans seize mantras.
Les VIII Pétales
Cette partie de yantra fait déjà appel aux plans plus subtils de l’être, les huit devatàs qui président chaque pétale agissent sur les cinq indriyas (facultés de sensation et d’action de l’être humain) qui ont un double aspect, psychique et physique.
Il y a onze indriyas, mais ce sont les cinq indriyas d’action (karmêndriyas) qui sont envisagés ici. Cette action ce fait cependant par « une lumière immatérielle » et les phénomènes dit psychiques, télépathie, clairvoyance appartienne à ce stade des plan subtiles.
Les quatorze angles
Les devatàs qui président à ces angles formés par les entrelacements des triangles, sont les yogini du culte tantrique, c’est la que résident les pouvoirs non matériels du corps, chaque angle est sous la « lumière » d’une des quatre premières lettres de l’alphabet et correspond également à une partie du corps humain dont voici l’énumération :
1)l’oreille
2)pieds
3)foie
4)organes sexuels
5)œil gauche
6)espace entre les deux yeux
7)narines
8.)œil droit
9)oreille droite
10)cavité de la gorge
11)langue
12)racine de la narine gauche
13)racine de la narine droite
14)milieu de l’épine dorsale située entre le dos et le sommet de la tête.
Les dix angles extérieurs
Les devatàs qui président ces angles sont les yogini kula ou du groupe, en centrant l’état de conscience sur elles, elles permettent à l’être humain de s’unir à l’homme cosmique (l’adam universel) par les cinq types de respiration praniques du corps, cœur, évacuation par l’anus, par la sueur du corps entier, par la gorge, par les intestins et par la lumière d’hiranyagarbha, on avance dans la voie de la connaissance, il est le principe de la manifestation subtile, « l’embryon d’or » subtil et non corporel de l’être humain*. Tout cela montre que la méditation dans les dix angles extérieurs est déjà très élevé dans les plans subtiles.
Les dix angles intérieurs
La lumière se concentre ici dans divers centres corporels et y atteint la force du feu*. Cette lumière provient du soleil sous forme de dix vibrations distinctes (ou rayons) qui agissent séparément sur les dix « systèmes circulatoires » du corps humain.
Les huit angles
Ces huit angles président les déesses, les yogini du verbe. On doit conquérir le verbe (Shabdabhama) après avoir conquis les trois cités :
1)du corps (par la maitrise du froid et du chaud)
2)du mental (par le bonheur et la misère)
3)de la nature (par la maitrise des trois gunas qui sont
sattva : tendance ascendante, conformité à l’essence pure de l’être
sat, rajas : impulsion expansive, développé vers l’obscurité, l’ignorance, la confusion.
Cette triple conquête des trois cités donne l’autorité pour connaître la devatà tripurà.
Le triangle
La conquête des plans subtiles ainsi accomplie, ce sont les états non différenciers qui sont abordés ensuite, le triangle symbolise la grande illumination qui donne « tous les secrets » Et permet l’analyse de l’universel
Le point central
Le point centrale est l’identification suprême « qui est toute joie » (béatitude) et qui fait la synthèse des éléments analysés par l’état précédent, symbolisé par le triangle, le mantra de cet état est Shrim.
La vie des yantras
L’exactitude du graphisme etc est essentiels pour le succès de l’opération. On peut comprendre aisément la raison d’une telles minuties, si chaque lettre ou ensemble de lettres est un « centre de force subtiles » la position de celles-ci dans le yantra ne peut être indifférente.
Leur place, leur nombre, leur ordre, leur choix obéissent à des règles précises, à un formulaire exact. Après l’inscription du yantra on ordonne « l’adoration » avec des fleurs, des offrandes etc..
On comprend immédiatement que l’inscription de lettres « vivantes » sur un matériel choisi, sur un support dont les « effluves » subtiles s’accordent avec les éléments du yantra, « crée » au vrai sens du mot, une déité (un élémental selon la tradition magique occidentale) et qu’il faut « nourrir » cette déité si l’on veut qu’elle agisse comme tout être vivant. L’offrande de fleurs, de parfums, de mets choisis rend favorables cette déité, pour accomplir le but que veut l’opérateur. Quoi qu’il en soit le tantrique croit à la réalité sur les plans subtils, du yantra qu’il a créé et les offrandes qu’il lui fait correspondent au processus psychologique profond de nourriture d’un être vivant et également de respect.
*Le royaume du feu (Téjas) a pour régent Agni, c’est le premier stade post mortem après la mort de l’être humain. L’état atteint ici est donc celui que les mystères anciens appelaient majeur.
*L’être humain est composé de cinq corps ou koshas qui sont :
Le corps physique, le corps vital, le corps mental, l’état de compréhension, l’état de béatitude.
Invocation a Shiva
« Oh Shiva ! Seigneur de la danse,
Toi qui appelles, par le roulement de ton tambour,
Tous ceux qui sont absorbés dans les choses du monde,
Toi qui écartes la peur chez les humbles et les réconfortes par ton divin amour,
Toi qui montres, par ton pieds soulevé de terre le chemin du salut,
Toi qui portes le feu du sacrifices et qui danses dans les demeures de l’univers,
Protèges-nous ! »
source:magie tantrique hindoue,le yoga immortalité et liberté, la méditation selon le yoga vedanta, Le Shiva svarodaya et moi
Lita
Yantra Chintâmani
Le yantra est un diagramme géométrique, les traditions tantriques attribuent un grand rôle à la figure géométrique qui supporte les mantras.
Sans entrer dans une étude sur l’ancienne géométrie hindoue, les figures linéaires ont été nommées soit par le nombre de leurs cotés, soit par le nombre de leurs angles. Les plus vieux noms hindous des figures géométriques sont formés par juxtaposition des noms de nombre et du mot srakti qui signifie coin, angle. (Ex : catuhsrakti, le rectangle à quatre côtés)
C’est un graphique symbolique, comportant deux partie, destiné à exprimer l’univers, unité et multiplicité, essence et formes, dont le centre essentiel et dynamique est le grand illuminateur, il favorise la spéculation intense, l’éveil et l’activité des forces mystiques correspondant aux figures, symboles et signes qui entrent dans sa composition.
Je vais vous donnez un exemple avec le plus connu le Shri yantra
En principe la figure se compose de neuf triangles entrelacés dont quatre la pointe en l’air et cinq la pointe en bas. Ces neufs triangles sont entourés de deux rangées circulaires de pétales, la première rangée en couronne étant composée de huit pétales et l’autre, de seize pétales.
Enfin une triple enceinte orientée par quatre portes, aux quatre directions de l’espace, ferme le tout et est nommé Bhupur, mot à mot corps ou rempart terrestre ou matériel.
Dans la méditation, on peut aller du centre, marqué du mantra Shrim, vers cette enceinte, dans une idée de création, d’expansion ou bien on peut aller de l’extérieur, vers le point central, dans une dissolution continue et progressive, qui efface peu à peu les illusions de l’univers pour centrer la conscience sur l’ultime réalité.
La méditation de première sorte est dite vishnuïste, celle de seconde sorte est shivaïste.
Dans ce développement vers l’extérieur, on rencontre tour à tour : Le point, le premier triangle pointe en bas, les huit angles des trois triangles entrecroisés à partir du centre, dix angles, encore dix angles, quatorze angles, les huit pétales de la première couronne, les seize pétales de la seconde couronnes, et enfin le Bhupur.
La figure originale est souvent colorée différemment selon l’ensemble des angles, en fait une rangée circulaire de lettres sanscrites délimite relativement bien ces zones concentriques et circulaires. Ce commentaire ci-après sur cette figure, part de l’extérieur vers le point central, symbolisant le processus humain de dissolution, selon le monde shivaïste.
Bhupur
La figure totale, le yantra est le symbole de l’être humain, mais avec les possibilités subtiles et spirituelles que fait apparaître l’orientation du yantra.
Les possibilités cachées du corps humain qu’il faut mettre en œuvre et qu’il faut faire apparaître par certains procédés techniques de méditation.
Bhupur est la triple enceinte, avec quatre portes, qui entoure le yantra.
La ligne extérieure du Bhupur symbolise le pouvoir matériel et l’enveloppe grossière du corps humain, la ligne du milieu symbolise les huit devatâs présidant aux huit pouvoirs que les premiers contacts avec le monde spirituel font obtenir, la ligne intérieur symbolise les dix centres, les chakras dans le corps humains que le tantriques met en jeu par cette méditation.
Les XVI Pétales
Ce sont eux qui forment la première couronne du yantra. Chaque pétale contient le nom de la devatà correspondante, à coté de la lettre sanscrite de l’alphabet qui lui est consacrée. Il y a donc, dans ce yantra, seize déités présidant seize voyelles de l’alphabet et travaillant dans seize mantras.
Les VIII Pétales
Cette partie de yantra fait déjà appel aux plans plus subtils de l’être, les huit devatàs qui président chaque pétale agissent sur les cinq indriyas (facultés de sensation et d’action de l’être humain) qui ont un double aspect, psychique et physique.
Il y a onze indriyas, mais ce sont les cinq indriyas d’action (karmêndriyas) qui sont envisagés ici. Cette action ce fait cependant par « une lumière immatérielle » et les phénomènes dit psychiques, télépathie, clairvoyance appartienne à ce stade des plan subtiles.
Les quatorze angles
Les devatàs qui président à ces angles formés par les entrelacements des triangles, sont les yogini du culte tantrique, c’est la que résident les pouvoirs non matériels du corps, chaque angle est sous la « lumière » d’une des quatre premières lettres de l’alphabet et correspond également à une partie du corps humain dont voici l’énumération :
1)l’oreille
2)pieds
3)foie
4)organes sexuels
5)œil gauche
6)espace entre les deux yeux
7)narines
8.)œil droit
9)oreille droite
10)cavité de la gorge
11)langue
12)racine de la narine gauche
13)racine de la narine droite
14)milieu de l’épine dorsale située entre le dos et le sommet de la tête.
Les dix angles extérieurs
Les devatàs qui président ces angles sont les yogini kula ou du groupe, en centrant l’état de conscience sur elles, elles permettent à l’être humain de s’unir à l’homme cosmique (l’adam universel) par les cinq types de respiration praniques du corps, cœur, évacuation par l’anus, par la sueur du corps entier, par la gorge, par les intestins et par la lumière d’hiranyagarbha, on avance dans la voie de la connaissance, il est le principe de la manifestation subtile, « l’embryon d’or » subtil et non corporel de l’être humain*. Tout cela montre que la méditation dans les dix angles extérieurs est déjà très élevé dans les plans subtiles.
Les dix angles intérieurs
La lumière se concentre ici dans divers centres corporels et y atteint la force du feu*. Cette lumière provient du soleil sous forme de dix vibrations distinctes (ou rayons) qui agissent séparément sur les dix « systèmes circulatoires » du corps humain.
Les huit angles
Ces huit angles président les déesses, les yogini du verbe. On doit conquérir le verbe (Shabdabhama) après avoir conquis les trois cités :
1)du corps (par la maitrise du froid et du chaud)
2)du mental (par le bonheur et la misère)
3)de la nature (par la maitrise des trois gunas qui sont
sattva : tendance ascendante, conformité à l’essence pure de l’être
sat, rajas : impulsion expansive, développé vers l’obscurité, l’ignorance, la confusion.
Cette triple conquête des trois cités donne l’autorité pour connaître la devatà tripurà.
Le triangle
La conquête des plans subtiles ainsi accomplie, ce sont les états non différenciers qui sont abordés ensuite, le triangle symbolise la grande illumination qui donne « tous les secrets » Et permet l’analyse de l’universel
Le point central
Le point centrale est l’identification suprême « qui est toute joie » (béatitude) et qui fait la synthèse des éléments analysés par l’état précédent, symbolisé par le triangle, le mantra de cet état est Shrim.
La vie des yantras
L’exactitude du graphisme etc est essentiels pour le succès de l’opération. On peut comprendre aisément la raison d’une telles minuties, si chaque lettre ou ensemble de lettres est un « centre de force subtiles » la position de celles-ci dans le yantra ne peut être indifférente.
Leur place, leur nombre, leur ordre, leur choix obéissent à des règles précises, à un formulaire exact. Après l’inscription du yantra on ordonne « l’adoration » avec des fleurs, des offrandes etc..
On comprend immédiatement que l’inscription de lettres « vivantes » sur un matériel choisi, sur un support dont les « effluves » subtiles s’accordent avec les éléments du yantra, « crée » au vrai sens du mot, une déité (un élémental selon la tradition magique occidentale) et qu’il faut « nourrir » cette déité si l’on veut qu’elle agisse comme tout être vivant. L’offrande de fleurs, de parfums, de mets choisis rend favorables cette déité, pour accomplir le but que veut l’opérateur. Quoi qu’il en soit le tantrique croit à la réalité sur les plans subtils, du yantra qu’il a créé et les offrandes qu’il lui fait correspondent au processus psychologique profond de nourriture d’un être vivant et également de respect.
*Le royaume du feu (Téjas) a pour régent Agni, c’est le premier stade post mortem après la mort de l’être humain. L’état atteint ici est donc celui que les mystères anciens appelaient majeur.
*L’être humain est composé de cinq corps ou koshas qui sont :
Le corps physique, le corps vital, le corps mental, l’état de compréhension, l’état de béatitude.
Invocation a Shiva
« Oh Shiva ! Seigneur de la danse,
Toi qui appelles, par le roulement de ton tambour,
Tous ceux qui sont absorbés dans les choses du monde,
Toi qui écartes la peur chez les humbles et les réconfortes par ton divin amour,
Toi qui montres, par ton pieds soulevé de terre le chemin du salut,
Toi qui portes le feu du sacrifices et qui danses dans les demeures de l’univers,
Protèges-nous ! »
source:magie tantrique hindoue,le yoga immortalité et liberté, la méditation selon le yoga vedanta, Le Shiva svarodaya et moi
Lita
Dernière édition par elda le Mer 14 Oct 2009 - 14:36, édité 2 fois (Raison : L'ecriture en couleur est réservée à la modération.)
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