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Message par Hagel Lun 9 Mar 2009 - 15:43

Bonjour,

Une saga (mot islandais, pluriel sögur) est un genre littéraire développé dans l'Islande médiévale, aux XIIe et XIIIe siècles. De nos jours le mot saga est abusivement repris pour désigner certaines œuvres à caractère épique, même si elles sont exprimées sur un support autre que le support littéraire, comme par exemple la bande dessinée La Saga de Bas de cuir ou la saga cinématographique La Guerre des étoiles.
Le principal traducteur de saga (en fait l'un des seul je crois) islandaises en france est l'universitaire Régis Boyer.

Régis Boyer (L'Islande médiévale, p. 189) a donné la définition suivante de la saga : « On appelle saga un récit en prose, toujours en prose, ce point est capital, rapportant la vie et les faits et gestes d'un personnage, digne de mémoire pour diverses raisons, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, en n'omettant ni ses ancêtres ni ses descendants s'ils ont quelque importance ». Notons encore qu'une saga n'est qu'extrêmement rarement une légende ou un conte.

Le mot vient du verbe segja, « conter », « raconter » (comparer avec l'allemand sagen ou l'anglais to say). L'auteur de sagas, souvent anonyme, est un sagnamaðr (pluriel sagnamenn).

En dehors de toutes les catégories des sagas, il y a le Livre de la Colonisation (Landnámabók), qui retrace la colonisation de l'Islande aux IXe et Xe siècles. Cet ouvrage est unique en son genre car il n'existe pas d'équivalent pour un autre pays. Il est par ailleurs répertorié comme étant lié aux sagas.

L'intérêt des sagas au sein de l'asatru est d'avoir un éclairage sur des faits, sur les actions de la société islandaise, des éclaircissements aussi sur l'emploi des runes (avec la saga d'Egill et l'os de baleine pour les runes de guérison), sur les exploits d'un dieu ou d'un héros. Elles contiennent moult indices qui peuvent guider dans les recherches.

Les différents types de sagas:
On a longtemps pensé que les différentes catégories de sagas s'étaient succédé. Il semble désormais établi qu'on ne peut pas faire de chronologie de ces différentes chronologies, mais qu'elles ont surgi de manière concomitante.

Les sagas royales (Konungasögur)
Ce sont les sagas qui traitent des rois danois, norvégiens et suédois. L'exemple le plus connu est l'Heimskringla, de Snorri Sturluson, qui regroupe en fait seize sagas consacrées à tous les rois de Norvège jusqu'à la fin du douzième siècle.

En dehors de l'Heimskringla, on peut également citer la Fagrskinna, la Morkinskinna ou la Saga du roi Sverrir. L'histoire de l'île de Gotland est traitée dans Saga des Gotlandais, qui est la seule saga écrite en dehors de l'Islande et de la Norvège.

Les sagas des Islandais, dites également sagas de famille (Íslendingasögur)
Elles se rapportent aux hauts faits d'un ancêtre ayant vécu aux Xe et XIe siècles. Leurs auteurs ne sont pas connus. Les héros de ces sagas sont généralement fameux en raison des expéditions vikings qu'ils ont menées ou de leurs qualités personnelles (sens de l'amitié, talent poétique, mœurs chevaleresques, etc.).

Régis Boyer en donne six comme particulièrement exemplaires : la saga de Hrafnkell, la Saga d'Egill, fils de Grímr le Chauve, la Saga de Snorri le godi, la Saga des gens du Val-au-Saumon, la Saga de Grettir le Fort et la Saga de Njáll le Brûlé.

Les sagas des contemporains (Samtíðarsögur)
Ces sagas font, comme leur nom l'indique, la narration d'évènements contemporains à la vie de l'auteur. Il s'agit notamment des sagas d'évêques, mais également de la Saga des descendants de Sturla, la Saga des Sturlungar. Celle-ci est le fleuron de cette catégorie parce qu'elle relate les malheurs des Islandais entre les XIIe et XIIIe siècles. Plusieurs sagas issues de cet ouvrage ont été écrites par Sturla Thórðarson.

Les sagas des chevaliers (Riddarasögur)

Œuvres du XIVe siècle, il s'agit d'adaptation assez libres de chansons de geste françaises ou de romans de la Table ronde. L'élément fantastique ou merveilleux ont une place de choix. Le rôle de l'amour n'est pas cependant négligé. On peut ainsi citer une Saga de Charlemagne. L'intérêt principal de certains de ces textes vient du fait qu'ils ont été écrits à partir de textes aujourd'hui disparus. Beaucoup de traduction ont été faites en Norvège, à l'instigation des rois (cf: Régis Boyer, Les sagas islandaises).

Les sagas légendaires (Fornaldarsögur)
Ces sagas n'ont pas été écrites à des fins historiques mais font davantage place aux légendes et au merveilleux comme la Völsunga saga qui narre les hauts faits du héros Sigurðr meurtrier du dragon Fàfnir (cf: Régis Boyer, La saga des Sturlungar). De plus, on n'y trouve que peu de thèmes purement populaires. Un bon nombre des sagas faisant partie de cette catégorie ont dû être écrites en Islande mais pas seulement, le rôle de la Norvège n'est pas négligeable.

Source: Régis Boyer et Snorri Sturluson

Bien à vous
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