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Les vestales ~ Prêtresses de Vesta ~

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Les vestales ~ Prêtresses de Vesta ~ Empty Les vestales ~ Prêtresses de Vesta ~

Message par topa Ven 27 Mar 2009 - 10:42

Les vestales ~ Prêtresses de Vesta ~ 09327104053





Origines des servantes de Vesta


Vesta est la plus belle et la plus pure des divinités romaines est le plus souvent représentée voilée. Ce sont des prêtresses appelées les vestales, qui célébraient le culte de cette déesse. Les vestales étaient les gardiennes fidèles des clés de la cité et de la lumière divine qu’elles devaient entretenir. Elles ne devaient sous aucun prétexte laisser s’éteindre la flamme sacrée du temple (image de la présence du dieu). Ces Vestales étaient choisies pour leur noblesse et leur gentillesse. Chez les nobles, c’était un honneur qu’une de leurs filles soient vestale.

Le culte de Vesta était intimement lié aux origines de la ville de Rome. La légende indique que les frères jumeaux Romulus et Remus sont les fils de Rhéa Silvia fille du roi d'Albe, une Vestale d'Albe la Longue et du dieu Mars.

Fruits d'un amour interdit, ils ont été exposés et leur mère condamnée. Selon Tite-Live I, 20, c'est le Sabin Numa Pompilius, deuxième roi de la Ville, qui transfèrera le culte de Vesta à Rome. Les Vestales étaient les continuatrices d'une très ancienne tradition, le maintien du feu commun perpétuellement allumé dans le Prytannée.




Le choix des vestales

L'historien Denys d'Halicarnasse donne de nombreux détails sur leur rôle (Les origines de Rome,livre II, 66-67) :

Le Grand Pontife choisissait quatre fillettes à l'origine (puis six, et ensuite sept fillettes) âgées de 6 et 10 ans, et de naissance libre (d'origine patricienne * exclusivement). Elles devaient être sans défaut physique ni moral, y compris parfois dans leur ascendance familiale. Les parents de la fillette choisie devaient tous les deux être en vie lors du choix.
L'autorité des parents cessait dès que la fillette était choisie pour être vestale.

* Un patricien (du latin pater qui signifie « père ») est un citoyen romain qui appartient, de par sa naissance, à la classe supérieure (noblesse), jouissant de nombreuses prérogatives.

Une fois choisie, la nouvelle vestale était menée au Temple, on lui coupait les cheveux qu'on suspendait à un arbre sacré, c'était une marque d'affranchissement. (Ensuite les vestales pouvaient se laisser pousser les cheveux et, selon les siècles, les orner de bijoux précieux.)
Elle endossait le costume des vestales, qui consistait en une tunique (stola), par-dessus laquelle elles mettaient une veste de lin. (A noter que les costumes des vestales siècle après siècle étaient complètement changé et était réalisé avec les plus belles étoffes.)
Dès ce moment la vestale n'était occupée que par ses devoirs.



Pendant le sacerdoce

Les vestales passaient leur vie à s'instruire, à servir la Déesse et à former les nouvelles prêtresse.
Selon certains auteurs, ces fonctions les divisaient en trois classes: 10 ans pour s'instruire, 10 ans pour servir la Déesse et 10 ans pour former les nouvelles vestales. Cependant d'autres auteurs pensent que cette division était impossible à cause du fait qu'il y avait peu de vestales.

Les vestales devaient, sous peine de mort, rester vierges durant leur sacerdoce. Garantes de la conservation d'un élément aussi primordial que le feu, elles ont ensuite reçu en dépôt, dans le temple rond de Vesta, d'autres reliques garantes de la durée de Rome. L'extinction spontanée du feu était considérée comme un funeste présage.

Les vestales ne pouvaient pas se dispenser d'habiter au Temple, sauf en cas de graves maladies où le grand pontifie les remettait entre les mains de dames romaines d'une probité et d'une vertu reconnue.

A l'issue de son temps de sacerdoce, la vestale pouvait, si elle le souhaitait, revenir à la vie civile et se marier. Cependant les anciennes vestales qui se mariaient après leurs fonctions étaient souvent mal jugées, "on" pensait alors qu'elles étaient pressées d'avoir des relations sexuelles. Les quelques vestales qui se marièrent (pour certaines) n'osaient pas avoir de relations sexuelles avec leurs maris et étaient méprisées par ces derniers.
La plupart des anciennes vestales choisissaient donc le célibat ou continuèrent leur sacerdoce : Tacite mentionne ainsi une certaine Occia qui officia jusqu'à la fin de sa vie (Annales, II, 86).

La plus ancienne des vestales présidait au culte et s'appelait la Grande Vestale.

Les lieux secrets du Temple n'était accessible qu'aux vestales, les hommes ne pouvaient entrer que dans certaines parties du Temple, où ils assistaient aux sacrifices (uniquement ceux réalisés le jour). Si des hommes pénétraient dans le Temple (dans les lieux interdits) ou pire dans les chambres des vestales ils pouvaient être condamné à mort.

Quand un prêtre croisait une vestale il devait détourner les yeux ou changer de chemin en attendant qu'elle passe, de plus les hommes et gardes devaient baisser leurs épées ou tout objet de forme phallique qu'ils tenaient en main (pointe vers la terre donc). Les vestales étaient toujours accompagnées d'un licteur (sorte de garde du corps) qui empêchait que les hommes mal intentionnés ne s'approchent d'elles, cela suite à un viol d'une vestale car avant elles avaient le droit d'aller dans la ville seules.

Outre le culte de Vesta, les Vestales étaient les auxilliaires indispensables pour d'autres activités cultuelles : elles confectionnaient le gâteau à la farine salée (mola salsa) que l'on plaçait sur la tête de l'animal destiné au sacrifice. Lors de la fête des Lémuries aux ides de Mai, elle jetaient dans le Tibre trente mannequins d'osier, symbolisant les veillards.

Les spectacles ne leur étaient pas interdits, elles assistaient librement à tous les jeux de Rome. Auguste leur donna même un banc séparé au théâtre, en face de celui du préteur. Ce lieu était sans doute le plus distingué.



Un statut privilégié

Les Vestales jouissaient de nombreux privilèges attachés à leur charge. Entretenues aux frais de l'État, elles étaient affranchies de l'autorité paternelle (alors qu'une femme romaine était mineure toute sa vie). Elles avaient le droit de tester ; elles témoignaient sans prêter serment à un procès. À la fin de la République romaine, elles étaient précédées d'un licteur pendant leurs déplacements ; les consuls et les préteurs leur cédaient le pas et faisaient abaisser leurs faisceaux devant elles en signe de respect.

Même le veto d’un tribun de la plèbe, pourtant également sacro-saint, ne pouvait faire opposition aux déplacements d’une Vestale. Ainsi la vestale Claudia permit à son frère à qui le Sénat refusait les honneurs du triomphe d’aller quand même au Capitole : elle monta à bord du char de son frère, et personne ne put les empêcher de parcourir la Via Sacra et d’atteindre le Capitole (Suétone, Vie des douze Césars, Tibère, 2).

Lorsqu'une Vestale rencontrait un condamné qu'on menait au supplice, elle avait le droit de demander qu'il fût gracié, à la condition toutefois de prouver que la rencontre était fortuite. L'inviolabilité du temple de Vesta et de la personne de ses prêtresses faisait qu'on déposait entre les mains de celles-ci les testaments qu'on voulait mettre en sûreté, et parfois même certains traités solennels. Enfin, leurs cendres étaient inhumées à l'intérieur même du pomœrium, en dérogation à la loi sur les inhumations.


Dernière édition par topa le Ven 27 Mar 2009 - 10:55, édité 1 fois (Raison : orthographe ^^)
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Message par topa Ven 27 Mar 2009 - 10:42

Le feu sacré

L'occupation la plus importante et la plus essentielle des vestales, celle qui exigeait toute leur attention, était la garde du feu sacré. Ce feu devait être entretenu jour et nuit. La superstition avait attaché les conséquences les plus terribles à son extinction.
L'opinion que l'éclat du feu était un présage heureux entraînait nécessairement l'idée contraire lorsqu'il s'étegnait.

Ce prétendu malheur arriva plusieurs fois à Rome, entre autres pendant la seconde guerre punique, toute la ville en fut consternée.
S'il arrivait pendant la nuit que le feu s'éteigne, on l'annonçait au peuple. Le sommeil était interrompu, le sénat se rassemblait, on suspendait toutes les occupations jusqu'à ce que le crime soit puni, le Temple expié, le feu rallumé.
La vestale qui par négligence avait causé un pareil désastre était punie au fouet, elle recevait ce châtiment des mains du Grand Prêtre. La cérémonie se faisait dans un lieu obscur et la vestale était couverte d'un grand voile fin.
L'historien Demis d'Halicarnasse rapporte que quelques vestales évitèrent le fouet et des supplices plus terribles par des miracles qui prouvèrent leur innocence.

C'était avec de grandes cérémonies que l'on rallumait le feu sacré, d'après Plutarque ce n'était qu'avec le feu du soleil qu'on pouvait rallumer celui de Vesta. On réunissait les rayons de l'astre dans un vase d'airain large à l'ouverture et étroit au fond. Sous ce vase, qui était percé, y avait des matières combustibles sur lesquelles tombaient les rayons du soleil.



Relations sexuelles


L'inceste

En cas de relations sexuelles sacrilèges, un crime qualifié d'incestus, les vestales étaient enterrées vivantes ou brûlées vives. Une étude récente montre que cette punition était peut-être une façon de faire accepter au corps civique un sacrifice humain aux dieux. En effet, d'après la (courte) liste des Vestales ayant commis le sacrilège d'avoir des relations coupables pendant leur sacerdoce, on remarque que ces sacrilèges surviennent souvent lors de grandes catastrophes pour la cité (siège de Rome par Brennos, désastre de Cannes dans la guerre contre Hannibal) et les sacrifices qui suivent sont un moyen de rétablir la pax deorum.

Après avoir été fouettée de verges, elle était habillée comme une défunte, et transportée dans une litière fermée selon l'usage lors des funérailles, jusqu'au campus sceleratus, qui était situé dans l'enceinte de la cité, tout près de la porte Colline. Le fait que son exécution ait lieu à l'intérieur du pomérium est là aussi révélateur du caractère particulier des Vestales, puisque la mort était bannie de cette enceinte sacrée (les armes et les légionnaires n'y entraient pas, le champ de Mars était à l'extérieur, les exécutions capitales aussi). La coupable était descendue dans une petite pièce sans ouverture avec une lampe et une petite provision des choses nécessaires à la vie, du pain, de l'eau dans un vase, du lait, de l'huile.. Quant à son complice, il était battu de verges jusqu'à ce qu'il expirât sous les coups.

Tableau de Jean-Baptiste Peytavin représentant Le supplice d'une vestale.

Les vestales ~ Prêtresses de Vesta ~ 09327104009




Les vestales étaient donc jugées pour les plus grands crimes:

- Feu éteint
- Relation sexuelle interdite

Seuls les pontifes avaient le droit de connaître les accusations intentées contre les vestales. L'accusée pouvait se défendre par elle-même ou par un avocat.
Elle paraissait devant le collège sacré auquel présidait le Grand Prêtre.
Elle répondait aux interrogations qui lui étaient faites. On la confrontait avec ses accusateurs, on l'entendait plusieurs fois. La loi autorisait à torturer la vestale pour qu'elle fasse ses avoeux, ce qui par exemple était interdit à l'égard des esclaves.

Lorsque la vestale était déclarée coupable, elle était enfermée ligotée dans une litière, les amis la suivaient en pleurant, la ville entière était dans la tristesse, on regardait ce jour comme un jour malheureux. On se détournait du chemin par laquel la vestale devait aller (pour rejoindre son lieu de supplice). Cette marche se faisait en silence et avec lenteur.
Une fois sur le lieux du supplice, le pontife venait ouvrir la litière en prononçant quelques prières à voix basse. Il ôtait les liens de la vestale et la livrait lui-même aux exécuteurs.

Les exécutions terribles des vestales ne furent pas aussi fréquentes qu'on pourrait l'imaginer, l'ordre des vestales dura environ 1100 ans et on compta vingt vestales qui furent accusées d'inceste, treize d'entre elles furent enterrées vives et les sept autres périrent par divers genre de supplices qu'elles avaient choisi.



Relations sexuelles et rites sacrés

Selon certains auteur, les vestales partageaient parfois des rites sexuels sacrés afin d’apporter aux hommes le pouvoir fertilisant de la déesse Vesta. Ces rites avaient lieu dans des caves obscures où six vestales et six hommes se retrouvaient pour y faire l’amour, dans le plus grand anonymat. Lorsqu’une vestale donnait naissance à un enfant, personne ne savait qui était le père. L’enfant qui venait ainsi au monde était considéré comme divin et destiné à des fonctions royales. C’est ainsi que en dépit de leur vœu de chasteté et de célibat, les vestales étaient destinées à enfanter des dieux.



Rituels des vestales

- Entretien du Feu Sacré,
- Soins aux provisions du penus Vestae (lieux secret où sont cachés des objets sacrés),
- Préparation de la mola salsa: torréfaction et broyage des grains de céréales; cuisson de la muries (saumure),
- Soins de l'eau; quête à la source et lustration,
- Aletris: mouture du grain pour galettes sacrificielles,
- Loutrides: lavage et nettoyage des temples, des statues et de leurs parures,
- Purification du Temple de Vesta,
- Participation à diverses fêtes du calendrier.




Les Vestales sous la République

* En 390 av. J.-C., lors de l'incursion des Gaulois contre Rome, les Vestales furent mises en sécurité à Caere, ville étrusque voisine et amie de Rome, et furent ainsi épargnées lors du sac de Rome (Tite-Live, Histoire romaine, livre V).
* En 273 av. J.-C., la vestale Sextilia, convaincue d'adultère, est enterrée vive près de la porte Capène (Periochae de Tite-Live, résumé du livre XIV ; Paul Orose, Histoires contre les païens, 4, 2).
* Vers 204 av. J.-C., la vestale Claudia Quinta accueille miraculeusement la statue de la déesse Cybèle (Aurelius Victor, De viris illustribus, 46).
* En 114 av. J.-C., l'inconduite des vestales Aemilia, Marcia et Licinia qui multiplient les amants est dénoncée par un esclave. Le grand pontife Lucius Caecilius Metellus Dalmaticus ne condamne que Aemilia et acquitte les deux autres. L'affaire est rejugée l'année suivante par Lucius Cassius Longinus Ravilla à la demande du peuple indigné par le premier jugement, et les trois vestales sont exécutées (Dion Cassius, 26,87).
* En 73 av. J.-C., Catilina est accusé d'avoir eu une relation criminelle avec une Vestale mais est acquitté.




Les Vestales sous l'Empire

L'historien Suétone témoigne d’une certaine désaffection des romains pour cette institution, au début de l'empire, sous Auguste :

* comme le décès de l'une d’entre elles imposait le choix d’une remplaçante, voyant beaucoup de citoyens faire des démarches pour ne point soumettre leurs filles au tirage, il (Auguste) jura que si l’une ou l'autre de ses petites-filles avait eu l’age requis, lui-même l’aurait offerte. (Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, XXXI).
* Néanmoins, Tacite témoigne sous Tibère du zèle de deux familles patriciennes à proposer leur fille pour remplacer une défunte vestale. Tibère choisit celle dont les parents n’avaient jamais divorcé, et consola l’autre candidate d’une dot d’un million de sesterces (Tacite, Annales, II, 86).

Le respect accordé aux vestales reste grand. Personnes sacrées, elles sont intouchables, et nul ne peut leur interdire d'aller où bon leur semble, ce qui permet de leur confier des missions d'intermédiaires de dernier recours :

* en 48, Messaline, devinant que Claude va la condamner pour son inconduite, fait intervenir la Grande Vestale Vibidia en sa faveur, pour solliciter une rencontre avec Claude : « [Narcisse] ne put éloigner Vibidia, ni l'empêcher de demander que l'on ne fit point périr une épouse sans entendre sa défense » (Tacite, Annales, livre XI, 34)
* Lors de la guerre civile de 69, les vestales apportent des propositions de négociation de Vitellius aux partisans de Vespasien (Tacite, Histoires, livre III, 81)

Suétone signale un scandale qui eut lieu sous Domitien (81-96) :

* quand aux débordements sacrilèges des Vestales, sur lesquels son père et son frère avaient fermés les yeux, il (Domitien) les punit avec sévérité, de différentes manières, d'abord de la peine capitale, ensuite selon la coutume des ancêtres. Il permit aux sœurs Oculata ainsi qu'à Varonilla de choisir leur supplice et relégua leurs séducteurs, mais plus tard Cornelia, la grande Vestale, autrefois acquittée, ayant après un long intervalle été accusée de nouveau et convaincue, il ordonna de l'enterrer vive et de flageller ses complices jusqu'à la mort, exception faite pour un ancien préteur qu'il condamna simplement à l'exil parce qu'il avait avoué son crime alors que l'affaire était encore mal éclaircie et que ni les enquêtes ni la torture ne permettaient de conclure. (Vie des douze Césars, Domitien, VIII).

L'affaire témoigne d’une dissolution des mœurs des vestales, du moins si les accusations sont exactes car l'instruction du procès de Cornelia est douteuse, et repose sur un témoignage extorqué. Il est toutefois difficile d'en tirer une conclusion générale sur un relâchement des mœurs des vestales, car c'est le seul scandale rapporté par Suétone pour toute la période du Ier siècle, en dehors de l'insinuation d'un viol de vestale commis par Néron.

Le collège des Vestales fut aboli en 389 par l'édit de l'empereur chrétien Théodose Ier qui interdisait le culte païen, après onze siècles d'existence.




Sources:

Dictionnaire historique des cultes religieux par Jean François de Lacroix
Les filles d'Athènes par Pierre Brulé
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vestale
http://www.astrocours.be/Asteroide/Vesta.htm
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Message par Hagel Ven 27 Mar 2009 - 11:12

J'ai lu avec attention, merci Topa pour ce post!!

Je me demande si on ne pourrait pas voir dans la conservation du feu un réflexe de survie anthropologique, de la survie passant par le feu.

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Message par topa Ven 27 Mar 2009 - 12:14

Oui c'est possible et intéressant!

Il faut dire aussi que Vesta est la Déesse du Feu (flamme du foyer).

Je pense avoir oublié de dire que même s'il n'était pas éteint le Feu Sacré était renouvelé chaque 1er Mars.
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