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Message par le_chat_de_jade Mer 12 Aoû 2009 - 8:55

C'est une technique que j'ai déjà eu l'occasion d'utiliser pour me ressourcer énergétiquement.

"Le qi gong (qì gōng, en sinogrammes simplifiés 气功 (trad. 氣功), lit. « travail du souffle ») est une pratique traditionnelle chinoise impliquant des mouvements accompagnés d'une respiration contrôlée. Il est rattaché à la médecine. En théorie, cet art énergétique s'enracine dans la tradition taoïste[1]. Le qi gong s'enseigne en Occident pour le développement personnel.
"Le qi gong provient des gymnastiques taoïstes de longévité. On y retrouve l'intuition chinoise du wei wu wei (« agir sans agir »), présente notamment dans le Dao De Jing de Lao Zi. La pratique s'est enrichie au contact du bouddhisme, elle fait partie intégrante de la médecine chinoise."

Ses origines sont très anciennes. Il a été un moment interdit par le régime chinois communiste, mais pratiqué toujours en secret. Il y a une quantité de style de Chi-Quong. Même certains sont spécialisés spécifiquement pour les femmes ou les personne âgées. Comme souvent les techniques ont été transformées pour s'adapter à la mentalité européen ce que je trouve dommageable, mais bon toujours trouver un "maître" qui est le plus proche de cette tradition.

Comme cela fonctionne ?... Cela se fait avec des mouvement précis qui permettront d'acquérir de l'énergie. Cela nécessite un long entraînement selon la technique pour qu'elle soit efficace.

Il peut être pratiqué pratiquement par tout à chacun, mais il ne faut pas abuser comme tout pratique énergétique.

Voilà ce qu'on dit de la pratique sur Wikipédia

Le but du qi gong est de centrer l'être entre ciel et terre. Il s'agit de se relier aux énergies célestes et telluriques pour harmoniser sa respiration à celle de l'univers. "En faisant que ton souffle spirituel (Shen Qi) et que ton souffle essentiel (Jing Qi) embrassent l'Unité peux-tu redevenir un enfançon ?" (Daodejing 10) Pour parvenir à l'harmonie du geste et du souffle, l'attention se porte simultanément sur les diverses parties du corps impliquées dans le mouvement et perçues globalement comme une unité, de telle sorte que le mouvement ne soit jamais « mécanique », mais devienne « organique ». N'étant basé ni sur la force physique ni sur la performance, le qi gong est accessible à tous (jeunes ou moins jeunes, sportifs ou non sportifs).

Le qi gong est un ensemble d'exercices énergétiques basés sur une association entre :

   * mouvements doux, naturels, très lents et détendus ;
   * la respiration (respiration abdominale, régulière et profonde) synchrone avec les mouvements ;
   * la concentration de l'esprit qui dirige le qi — le « souffle » — à l'intérieur du corps ;
   * des massages par acupression, ou massage général musculaire.

Certaines formes utilisent aussi le chant (comme le kotodama) ou le cri, proche du très célèbre kiai japonais, ironiquement dénommé « cri qui tue » par les Britanniques du XIXe siècle.

Il allie la relaxation mentale, l'assouplissement corporel et le plaisir de se mouvoir en harmonie dans l'espace, à un travail énergétique profond de revitalisation des organes internes.

Selon ses adeptes, le qi gong est une voie d'épanouissement personnel, une source de bien-être et de jouvence. Au terme d'une pratique régulière, le qi gong apporte :

   * plus de tonus et moins de tensions nerveuses ;
   * plus de souplesse et d'équilibre ;
   * un calme intérieur ;
   * une plus grande capacité de concentration et de confiance en  
        soi ;
   * une meilleure conscience corporelle ;
   * le développement de la mémoire des gestes.

Sinon il arrive que les praticien du Tai-Chi mêlent des pratique du Chi-Quong à des moments.

Voilà

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Message par Hagel Mer 12 Aoû 2009 - 12:04

c'est les exos que l'on voit faire les petits vieux dans les parcs en Chine? Very Happy

Merci en tout cas le Chat, très intéressant!
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Message par Orion Mer 12 Aoû 2009 - 12:15

nan dans les parcs c'est du " tai-chi chuan "... ( avoir grandi dans le 13 eme ça aide )
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Message par vinca Jeu 8 Oct 2009 - 13:04

Les grandes méthodes de Qi Gong dans la tradition chinoise


Au cours de la longue et riche histoire de la Chine, ce que l’on appelle aujourd’hui « Qi Gong » tient une place unique, au carrefour des traditions médicale, philosophique et martiale.

Il faut dire que ce terme : « Qi Gong », utilisé depuis les années 50 pour regrouper l’ensemble des techniques énergétiques, cache des méthodes différentes dans leur pratique et dans leurs objectifs. Pour l’observateur occidental, ces différences peuvent paraître de simples subtilités entre les centaines
de formes de « gymnastique de santé chinoise » qui se ressemblent plus ou moins.
N’oublions pas que les techniques du Qi Gong, qui possédaient chacune leur nom dans les
temps passés, sont issues de plus de 2500 ans d’histoire continue et que c’est par leur transmission
ininterrompue, comme dans toute tradition, que nous avons accès à leur richesse.
Pour mieux comprendre les enjeux du Qi Gong dans notre monde occidental, il est important de retracer, même brièvement et de manière très imparfaite, l’histoire de ces pratiques au sein des grands courants culturels, qui ont conçu et développé les méthodes que nous utilisons aujourd’hui. Nous avons ainsi
scindé les pratiques énergétiques selon quatre courants principaux : le taoïsme, la Médecine Traditionnelle Chinoise, le bouddhisme et les arts martiaux.
Cette distinction ne peut servir qu’à repérer des jalons de développement des arts énergétiques
en Chine. La réalité est bien plus entremêlée entre bouddhisme, taoïsme et médecine chinoise. Les grands médecins des anciens temps possédaient une profonde culture taoïste.
Le courant « Chan » du bouddhisme ne puise-t-il pas ses racines dans le taoïsme ? Les grands poètes de la dynastie des Tang n’ont-ils pas été taoïstes puis bouddhistes, mêlant à leur guise l’étude de textes anciens avec une pratique profonde ?

QI GONG ET TAOISME

Dès le 7e siècle avant notre ère, les connaissances transmises par le Yi Jing (Livre des transformations), le plus ancien ouvrage de la sagesse chinoise, donnent naissance à l’école de la « Petite circulation céleste ». Les huit trigrammes que décrit le Yi Jing représentent les étapes de base de toutes les transformations du Yin et du Yang. Dans la petite circulation céleste, on travaille plus spécialement le cycle du Yang et du Yin qui parcourt les méridiens du vaisseau gouverneur et du vaisseau conception.
Les différents trigrammes sont le ciel, la terre, le tonnerre, la montagne, le vent, l’eau, le feu, le lac. Ils représentent, dans cette école, les étapes, les passages et les portes physiques et psychiques, touchant les plans de la réalité et du symbolique, que devra accomplir le pratiquant pour réaliser le cycle complet de la « petite circulation céleste ». Cette école qui est toujours pratiquée aujourd’hui, contient
plusieurs niveaux. Une longue préparation et une progression rigoureuse conditionnent l’accès aux niveaux plus profonds.

L’école taoïste
L’école taoïste naît au 6e siècle avt J.-C. Lao Tseu, considéré comme son fondateur, Tchouang Tseu, puis Lie Tseu, délivrent l’essence du taoïsme. Le taoïsme n’est pas une religion, mais plutôt une « Voie » qui permet à l’homme d’accomplir sa destinée et de trouver l’harmonie, la nature et le ciel, quelle que soit
sa condition. Cette philosophie relie l’homme au ciel, et lui montre le principe éternel et sous-jacent à tout ce qui existe. Elle lui apprend à libérer l’esprit des soucis et des affaires, ordonner l’énergie et suivre avec le corps la voie céleste. Le taoïsme enseigne ainsi des exercices pour purifier le corps, régulariser
l’esprit et la respiration : Qui peut, par le calme, clarifier peu à peu ce qui est impur ? / Qui peut naître peu à peu au calme, et s’y maintenir toujours ? / Celui qui garde le TAO

La méditation sur le UN
Le taoïsme se développe au 2e siècle apr. J.-C. avec le Livre de la Paix Céleste (Tai Ping Jing) qui reprend l’héritage de Lao Tseu en l’adaptant selon les croyances de l’époque. Il annonce un aspect plus religieux des principes taoïstes. En ce qui concerne la pratique du Qi Gong, il enseigne les méthodes de "concentration sur le UN » (Shou Yi) et de méditation par la visualisation intérieure d’images (Chun Se).
Ces images éveillent et font circuler dans le corps les énergies qui leur correspondent (par exemple, la méditation sur des couleurs, des formes, des parties du corps). La méditation sur le UN est une technique qui harmonise la forme du corps avec l’esprit par la vision interne:
L’être humain a un corps qui s’harmonise avec l’esprit. La forme du corps est rattachée à la mort. L’esprit est rattaché à la vie. Ils doivent se réunir le plus souvent possible. Sans l’esprit, la forme disparaît. Avec l’esprit la vie se manifeste. L’esprit et la forme (le corps) doivent rester unis. Ce
principe montre aussi l’importance que les taoïstes attachent non seulement à l’esprit, mais au corps comme support de l’esprit. Ce livre conseille d’éviter les perturbations des émotions (comme la colère, la
peur, la joie excessive…) pour ne pas troubler le lien unissant corps et esprit (ce principe est constant dans toutes les techniques énergétiques). La méditation sur le UN et les techniques de visualisation
développées par les taoïstes sont à l’origine de beaucoup de méthodes de Qi Gong « statique ».

Yangsheng : nourrir et accroître la vie

Ge Hong, médecin et Maître taoïste (284-364), a écrit vers la fin de sa vie l’ouvrage célèbre appelé : Bao Bu Zhe. La première partie est consacrée au Yangsheng, un ensemble de « principes pour nourrir la vie et accroître la longévité ». Il y donne certaines recettes, médicaments et des méthodes de respiration. La deuxième partie, plus philosophique, traite de la causalité des phénomènes liés à l’existence. Il décrit la respiration embryonnaire Cette méthode s’appelle aussi la « respiration
du Dan Tian » : elle montre le lien entre le Dan Tian et le mouvement de la respiration embryonnaire. Le livre Bao Bu Zhe cite aussi les deux autres Dan Tian (moyen et supérieur).
Les trois principaux centres d’énergie sont ainsi clairement définis. Il décrit certains exercices
associant la respiration profonde, la concentration sur le UN, et la conscience des trois Dan Tian pour amener la pratique énergétique taoïste à un niveau plus élaboré. Est mentionné dans le premier chapitre un Maître taoïste, Shi Chun, vivant au 3e siècle et soignant les malades par la projection de l’énergie.
Cette technique utilisée par ceux qui peuvent maîtriser le mouvement des énergies, consiste pour le thérapeute à capter les énergies cosmiques pour les projeter par son corps (le plus souvent par les Lao Gong) sur certaines parties du corps du malade.
Cela peut ressembler aux méthodes utilisées en Occident par les magnétiseurs. Cependant, la technique de projection de l’énergie requiert toute la conscience et la connaissance du mécanisme pathologique de la maladie. Ici, l’esprit est actif et le médecin n’est pas un simple canal passif.
Cette technique est donc très délicate et demande une grande qualité de la part du médecin. Elle est moins enseignée aujourd’hui en raison de la déperdition d’énergie qu’elle cause au thérapeute, cependant certains l’utilisent toujours. On appelle ces méthodes, « Wai Qi », où méthode de l’énergie projetée.

La suite arrive bientôt Wink Wink
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Message par vinca Ven 9 Oct 2009 - 8:21

L’alchimie interne

Le Qi Gong de l’alchimie interne, développé depuis le 2e siècle par le courant taoïste, recherche par des pratiques respiratoires et méditatives, la « longue vie », l’immortalité, par une forme de transcendance de la relation ciel-terre-homme. Les exercices se rapprochent à la fois des méthodes issues de la « petite
circulation céleste » et de la respiration embryonnaire.
Sun Si Miao (581-682), très célèbre médecin, a écrit de remarquables ouvrages sur la médecine chinoise et le Qi Gong thérapeutique. Il a aussi approfondi les techniques énergétiques dans cette direction.
Ainsi, le courant de la philosophie taoïste du départ se trouve enrichi, mais aussi divisé, en différentes pratiques physiques et psychiques, médicales, spirituelles, religieuses (avec l’apparition de certains rituels). « L’alchimie interne » prend alors deux sens : le processus énergétique interne cherche à inverser le processus de vieillissement par une sorte de transmutation interne qui permet de retrouver et
faire vivre ce noyau d’immortalité que chacun possède. La méthode peut être à base d’exercices (respiratoires, méditations…) appelée par les taoïstes Neitan ou « substance interne de longévité ». L’utilisation de substances comme les huit minéraux et les cinq métaux constitue la forme extérieure de la transmutation alchimique, appelée Wei Tan (substance externe de longévité). Ainsi pendant la riche
époque des Tang (6e-9e siècle), de nombreux artistes, peintres, poètes s’adonnent au taoïsme et au Chan en alternant des périodes de méditation dans la nature avec une vie artistique très riche. Citons notamment Wang Wei au 8e siècle, Bai Ju Yi, Li Bai, également Su Tong Po au 11e siècle.
Dans l’ensemble, les techniques taoïstes, que l’on regroupe parfois sous le terme Nei Gong ou « travail interne », s’exercent sur les trois substances constitutives de la vie :

• Jing : l’essence
• Qi : le souffle, l’énergie
• Shen : l’esprit, la conscience d’être.
Les étapes de ce travail se présentent ainsi :

1. Nourrir le Jing
2. Le Jing se transforme en Qi
3. Le Qi nourrit le Shen
4. Le Shen retourne au vide puis ou Tao.

Selon les nombreuses lignées taoïstes, le processus pouvait, sur les trois premières étapes, trouver la « longue vie » et accorder son existence avec le « monde céleste ».
La dernière étape marque le retour au UN, puis le renversement vers le non-manifesté, inconcevable pour qui vit en société.

QI GONG ET MEDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE

Entre le 5e et le 2e siècle avt J.-C., le Classique interne de l’Empereur Jaune (Huang Di Nei Jing), traité essentiel de la Médecine Traditionnelle Chinoise (M.T.C.) qui reprend les connaissances médicales de toute la période ancienne, consacre plusieurs chapitres aux exercices de santé qui formeront plus tard le « Qi Gong médical ». Les principales méthodes sont:

• Le Dao Yin ou ensemble de mouvements pour conduire l’énergie et soigner les maladies.
• Les An Qiao, exercices d’automassages pour faire circuler l’énergie.
• Le Tuna, méthode de respiration pour capter la quintessence de l’énergie pure de l’extérieur et chasser les énergies perverses ou impures du corps.

Ces trois méthodes de base seront dès cette époque utilisées pour soigner les maladies, parfois
en association avec d’autres techniques de la M.T.C. N’oublions pas que cette médecine servait d’abord à éviter l’apparition des maladies, à prévenir les déséquilibres qui peuvent affecter l’homme, avant que les symptômes n’apparaissent, en maîtrisant leurs causes.
Les trois principes les plus importants de la pratique du Qi Gong sont déjà définis :

• Régulariser et équilibrer le corps.
• Régulariser et équilibrer la respiration.
• Régulariser et équilibrer le coeur (l’esprit).

Dao Yin et Qi Gong des cinq animaux

Au début du 2e siècle avant notre ère, le Nan Jing (Traité des ordonnances difficiles), ouvrage célèbre de la médecine chinoise, précise la relation étroite entre la respiration et les organes, entre les centres d’énergie et les méridiens. Il dit : L’inspiration nourrit les reins et le foie, l’expiration purifie les poumons et le cœur, entre l’inspiration et l’expiration, la rate reçoit l’énergie alimentaire. (…) L’inspiration entre avec le Yin. L’expiration sort avec le Yang. Le rôle du Dan Tian : Où l’énergie est conservée entre les deux reins s’appelle le Dan Tian (…) Le Ming Men (porte de vie) est relié au Dan Tian (…) Le Ming Men est la racine des 12 méridiens principaux. Durant cette période très riche, les principales méthodes apparaissent :

• Les Dao Yin (Qi Gong en mouvement) sont largement répandus, comme en témoigne la découverte en 1973 du rouleau en soie peinte de Ma Wang Dui. Cette pièce remarquable remontant du 4e au 2e siècle avant notre ère montre, par des dessins très vivants, 44 postures pratiquées à l’époque.
• Les méthodes de mouvements qui cherchent à imiter les animaux et la nature pour renforcer la santé et accroître la longévité. Hua Tuo (145-208), médecin très célèbre, a créé dans ce sens le Qi Gong du « Jeu des cinq animaux » (le tigre, le cerf, l’ours, le singe et l’oiseau) où l’on imite chaque animal pour renforcer des parties du corps ou des qualités que l’on peut leur attribuer. Il existe aujourd’hui plusieurs
méthodes des « cinq animaux » qui sont dérivées de l’enseignement de Hua Tuo.
D’autres méthodes reproduisant des éléments naturels, comme celles des cinq animaux, se sont développées à la même époque, toujours dans les sens de renforcer la santé et faire circuler l’énergie dans le corps en le purifiant.
Ainsi, il y a des Qi Gong des oiseaux ou de la tortue (devenue le symbole de la longévité dans la culture chinoise, longévité attribuée à sa respiration profonde et très lente).

Les références du Qi Gong médical

Le Docteur Chao Yuan Fan écrit en 610 son livre : Zhu Bing Yuan Huo Lun ou Traité sur les origines des différentes maladies. Il constitue une référence du système du Qi Gong médical. A la même époque, Sun Si Miao (581-682) figure comme une étoile brillante dans l’histoire de la médecine chinoise. Les deux méthodes qu’il décrit dans ses célèbres ouvrages vont beaucoup influencer le développement des Qi
Gong dans les dynasties suivantes. Elles ordonnent et clarifient la progression des exercices énergétiques. Sun Se Miao utilise les anciennes méthodes de Dao Yin, de Tuna et des méthodes statiques de méditation. Il les assemble selon les symptômes à traiter. Il donne aussi de nombreux conseils de prévention des maladies et montre l’importance d’associer méthodes statiques et méthodes dynamiques: Pour pratiquer la méthode statique, il faut déjà pratiquer le mouvement (Dao Yin).
Il a beaucoup développé l’utilisation des six sons dans le domaine thérapeutique : d’après lui, toutes les maladies sont r e l i é e s aux cinq organes.
Chaque son correspondant à un organe, l’utilisation des six sons agit plus efficacement sur les maladies.
Pendant tout le 2e millénaire, avec le développement de la médecine chinoise, les techniques pour faire circuler l’énergie sont très répandues : de nombreux médecins de l’époque utilisent les méthodes de Dao Yin. Toutes les méthodes s’expliquent plus clairement par l’aboutissement des théories de la médecine
chinoise comme le Yin et le Yang, les cinq organes, l’énergie et le sang, les méridiens…
Elles se simplifient et se rationalisent avec les connaissances plus précises. Ainsi le Dao Yin sert à faire circuler l’énergie et le sang, à renforcer et à assouplir les articulations.
Il régularise à l’intérieur les 5 organes et les 6 entrailles, en harmonisant les 4 membres et les 7 orifices. Il est utilisé à titre préventif et thérapeutique.
Le Dao Yin le plus pratiqué au 10e siècle est la méthode du Maître taoïste Chen Xin Yi, ermite dans les montagnes sacrées taoïstes de Wudang. Il crée le style des « 24 exercices de Dao Yin en position assise » pour soigner les maladies. Il explique les relations de chaque mouvement avec les méridiens et les différents symptômes. Sa méthode joue un rôle important dans l’histoire du développement du Dao Yin.
En 1956, le Docteur Liu Gui Zhen, va fonder le premier Centre National de Qi Gong médical à Beidaihe. Après avoir guéri dans les années 40 d’un ulcère gastrique en utilisant les techniques du Qi Gong avec
Maître Liu Du Zhou, il utilise cette méthode pour traiter des patients atteints de ce problème.
Devant les résultats très encourageants, le gouvernement de la province du Hebei lui permet d’établir le premier centre officiel de traitement du Qi Gong à Tan Shan. Durant trois années, il soigne des patients et fait de nombreuses recherches sur le Qi Gong médical. Les bons résultats obtenus dans les raitements, leur innocuité et leur faible coût intéressent le Ministère de la Santé chinois qui lui confie la réalisation du premier Centre National de Qi Gong de Beidaihe. Ce centre est à la fois un centre de traitement et de formation pour les médecins et un centre de recherches sur les méthodes du Qi Gong médical. C’est le Docteur Liu Gui Zhen qui désigne sous le nom générique de Qi Gong l’ensemble des techniques énergétiques du travail du corps et de l’esprit. A cette époque, et jusqu’en 1966, plusieurs
milliers de médecins chinois sont formés aux techniques du Qi Gong médical. De nombreuses recherches scientifiques et médicales étudient les techniques énergétiques appliquées à la santé. Les recherches portent surtout sur les modifications de la physiologie découlant de la pratique du Qi Gong, les effets
de l’énergie projetée, notamment sur le système immunitaire, et des statistiques de traitements d’affection par les techniques de Qi Gong.

QI GONG ET BOUDDHISME
Le Bouddhisme pénètre en Chine dès le 2e siècle apr. J.-C.. Avec les échanges amenés par la Route de la Soie, des moines bouddhistes venant de l’Inde et du Moyen Orient, propagent en Chine la doctrine dite du « Petit Véhicule » (Hinayana). Cette doctrine prône la voie du juste milieu et la compassion pour les êtres ; le corps et l’esprit, accordés harmonieusement, éveillent l’être intérieur et le libèrent des passions et de l’ignorance, causes des souffrances de la vie.

La méditation Chan

Un moine bouddhiste de l’Inde, An Shi Gao, prince du royaume Anxi, Maître de la forme Chan (le Chan est une autre branche du bouddhisme, connue au Japon sous le nom de Zen), vient à Luo Yang (l’ancienne capitale de la Chine) en 148. Il traduit en chinois une trentaine des Sutras du bouddhisme. Parmi ceux-ci, le Sutra de la concentration de An Pan. Il décrit « l’observation du nombre des respirations ». Cette méthode se pratique pendant la méditation : le pratiquant compte le nombre de respirations pour
faciliter la concentration et l’état d’éveil intérieur.
La méditation Chan amène le retour à l’esprit originel et pur de l’être humain.
Cette méthode devint très populaire à l’époque. La méditation Chan associe le bouddhisme indien et l’esprit taoïste. Ainsi, par la méditation, la contemplation et l’intuition, parvient-on à l’éveil.

La méditation de l’Eveil

Au 6e siècle, un moine bouddhiste d’une haute lignée indienne arrive en Chine. Il développe le bouddhisme. Bodhi Dharma (Damo pour les Chinois) séjourne, selon la légende, un long moment au monastère de Shaolin (monastère de la petite forêt). Après une longue méditation (on raconte qu’il est resté neuf ans assis face à un mur), il transmet la technique de la « méditation de l’éveil » (méditation Chan).
Parallèlement à cette technique intérieure, il met au point et enseigne aux autres moines, plusieurs méthodes de gymnastique énergétique : le Yi Jin Jing (enchaînement pour renforcer les tendons), le Xi Sui Jing (technique pour laver les moelles et purifier l’intérieur).
Ces méthodes sont destinées à améliorer et à entretenir la santé des moines, dans les conditions
de vie difficiles de l’époque. Elles se développeront dans le monastère de Shaolin, qui leur associera l’entraînement aux arts martiaux nécessaire pour défendre le temple. Les moines atteindront un tel niveau par la suite, tant dans l’art du combat que dans la pratique énergétique et la méditation, que leur renommée s’étendra rapidement à toute la Chine. La méthode d’exercices de Bodhi Dharma va servir
de base à un grand nombre de formes de Qi Gong en mouvement, destinées à renforcer la santé et la résistance du corps, et dont l’utilisation très répandue dépassera le cadre du seul bouddhisme. Parmi les méthodes dérivées de l’enseignement de Bodhi Dharma les plus utilisées aujourd’hui, citons : la méthode des dix-huit mouvements (Lian Gong She Ba Fa) et les huit brocards de soie (Ba Duan Jin).

Les huit brocards de soie

Les Ba Duan Jin, ou « huit brocards de soie », composés par un enchaînement de huit mouvements,
sont très pratiqués à cette époque.
Notamment la forme de Maître Lu Dong Bin, taoïste réputé. Cette méthode relativement simple se pratique en position assise. L’enseignement du moine bouddhiste Damo du temple de Shaolin a aussi produit des enchaînements des « huit brocards de soie ». Ces enchaînements sont plus physiques et peuvent être reliés à la pratique des arts martiaux.
Beaucoup de formes des « huit brocards de soie » se développeront au cours des différentes dynasties, jusqu’à aujourd’hui où ils sont toujours pratiqués. Leur avantage est d’être simple, facile à pratiquer, tout en étant efficace, tant pour le corps (souplesse articulaire) que pour la circulation d’énergie et le fonctionnement des organes. On peut relier chaque mouvement avec un symptôme fonctionnel précis de la médecine chinoise.


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Message par vinca Jeu 15 Oct 2009 - 9:04

QI GONG ET ARTS MARTIAUX

Le Qi Gong « martial » remonte au 7e siècle et à l’enseignement donné par le moine Damo au temple Shaolin. Ce style, appelé Wai Jia Quan, travaille la méditation à l’intérieur du corps et la forme du combat à l’extérieur, (la « boxe de Shaolin »). La force se manifeste ici à l’extérieur.
Un autre style de boxe, fondé dans le temple de Wudang par le Maître Zhang San Feng, est appelé
« nterne » car il est plus destiné à se défendre qu’à attaquer. Ici, la force est conservée à l’intérieur. Ces deux grandes origines de l’art martial se développent et se ramifient au cours des siècles pour donner les très nombreux styles et écoles toujours classées aujourd’hui en « styles externes » et
« styles internes » et regroupées en Chine sous le nom de Wushu. Trois styles internes de l’art martial se détachent : le Tai Ji Quan, fondé par Maître Chen Wang Ting au 18e siècle pourrait être défini comme une forme martiale de Qi Gong dynamique. Il allie l’équilibre, la souplesse, la force intérieure, la maîtrise du corps et de l’esprit, dans une expression harmonieuse et gracieuse à l’extérieur, puissante à l’intérieur.
Le Xin Yi Quan, fondé à la fin du 18e siècle, est une application martiale d’anciennes formes de Qi Gong imitant les animaux et les formes de la nature. Le Bagua Zhang, fondé par Maître Dong Hai Chuan au 19e siècle, utilise dans une forme d’art martial d’anciennes formes de Qi Gong taoïste reliées aux huit trigrammes du Yi Jing. Ces trois styles pourraient s’apparenter, par le travail énergétique où le
corps et l’esprit sont unis, une forme de Qi Gong martial.

Renforcer et assouplir

A partir du 15e siècle, le Yi Jing Jin et le Ba Duan Jing, que nous avons déjà mentionnés, deviennent aussi des bases de travail pour la pratique des arts martiaux. Le Yi Jing Jin sert à renforcer l’énergie interne pour développer la puissance extérieure. Le Ba Duan Jin assouplit et renforce plus spécialement les articulations et les tendons. Ces méthodes de Qi Gong, associées à la pratique de l’art martial, ont la
double utilité de développer la force intérieure et la résistance, mais aussi d’éviter les blessures ou traumatismes qui peuvent survenir lors de la pratique ; l’énergie nourrissant et protégeant les muscles et les articulations.

Le Qi Gong « dur »

Certains pratiquants ont développé un aspect du Qi Gong martial appelé « Qi Gong dur » ou Yin Qi Gong. Cette forme demande au pratiquant une très bonne maîtrise de l’énergie, pour l’accumuler en certains endroits du corps (le ventre, les mains, la tête…). Le pratiquant arrive ainsi à produire des
« phénomènes » :
casser des briques avec la tête ou le poignet, marcher sur des braises, résister à des piqûres de lances et à toutes sortes d’agressions extérieures, sans éprouver de douleurs, ni subir de blessures. Ces phénomènes servent surtout à montrer la capacité du pratiquant à maîtriser l’énergie ; ils demandent
en effet une pratique sérieuse et profonde.

Nei Gong, le « travail interne »

Le travail énergétique dans la pratique de l’art martial, que l’on appelle aussi Nei Gong ou « travail interne », revêt trois aspects principaux :

• Le Zhan Zhuang: c’est un travail statique en position debout visant à tonifier l’énergie. La position maintenue permet d’augmenter la force et la stabilité des membres inférieurs et de développer la concentration de l’esprit.
• La respiration profonde : elle est généralement de type abdominale inversée. L’expiration est souvent plus longue que l’inspiration. Elle permet de tonifier davantage l’énergie dans le corps et d’augmenter sa résistance. Elle favorise la concentration et la maîtrise de soi.
• Le travail en souplesse (Rou Shu) : bien plus qu’un simple assouplissement, il s’agit ici d’équilibrer et d’accorder parfaitement la souplesse du mouvement avec la manifestation puissante de l’énergie. Ce travail est le plus profond et le plus difficile dans l’apprentissage de l’art martial. Sa maîtrise permet de passer du repos à l’action brusque, de la douceur à la puissance instantanée, de pouvoir agir et réagir
en fonction de tous les éléments extérieurs. Il permet au Maître d’être serein et imprévisible en toutes circonstances.

LE QI GONG ET LES ARTISTES

Pendant la période très riche des Tang (entre le 6e et le 9e siècle), plusieurs artistes et poètes, qui fréquentaient ces médecins, taoïstes, bouddhistes, pratiquent aussi les méthodes énergétiques.
Ils développent leur créativité et leur inspiration. Il n’y a pas alors de séparation rigide entre taoïstes, bouddhistes, poètes et médecins.
Ils représentent chacun un aspect de la civilisation, elle-même constituée de la réunion de plusieurs influences et courants de pensée.
• Wang Wei, au 8e siècle, poète, peintre et Maître de Qi Gong taoïste, développe beaucoup de méthodes énergétiques dans ses oeuvres. Pour lui, la pratique du Qi Gong renforce la capacité de création. Il s’est converti au bouddhisme Chan vers la fin de sa vie.
• Bai Ju Yi, un des trois grands poètes de la dynastie des Tang, avec Tu Fu et Li Bai. Tous trois pratiquaient le Qi Gong. Bai Chu Yi, atteint d’une maladie grave dans sa jeunesse, a réussi, grâce aux exercices énergétiques, non seulement à se guérir, mais à éveiller toute sa création poétique. Il consacrera sa vie à la poésie, à la joie partagée avec les amis, aux pratiques de santé du corps et à la méditation. La méditation assise, concentrée sur « le vide », est pour lui le meilleur moyen de chasser les
soucis du monde :
Assis dans la cour derrière le temple / contemplant le paysage du printemps /
Au commencement, les yeux troublés / les images confuses / Les pensées chassées / le
coeur s’installe au centre / L’esprit calme / Dans le vide j’oublie les dix mille soucis
/ La paix profonde du coeur / aucune parole ne peut la décrire / La méditation
de l’éveil : assis, tourné vers le vide / Différentes formes, même but.
Il dit aussi :
Le corps est le meilleur médecin /
Le cœur est le meilleur médicament.
• Au 11e siècle, les Confucianistes développent la méthode Jing Zhuo, de « relaxation assise ». Pour eux, au-delà des désirs humains, il existe une loi céleste immuable. Pour la manifester, il faut enlever les désirs de l’être.
Le Jing Zhuo est une méthode pour réaliser ce principe. Ce n’est donc pas une simple pratique du Qi Gong, mais aussi une philosophie complète selon laquelle l’être individuel doit se réduire pour s’adapter à la loi céleste universelle.
Elle a de nombreux points communs avec la philosophie taoïste, mais ici, l’humanisme domine la construction de l’être, alors que dans le taoïsme, le principe universel domine l’humain, qui n’est qu’un passage provisoire dans le monde manifesté. La méthode confucianiste va beaucoup influencer les milieux intellectuels de Chine jusqu’au début du 20e siècle où des formes de pratique du JingZhuo sont développées par Maître Jian Wei Qiao. Celui-ci essaie de rapprocher la conception confucianiste
avec les connaissances modernes de physiologie et de psychologie venues d’Europe.
• Un grand écrivain de la dynastie des Song du Nord (11e siècle), Su Tong Po, a pratiqué beaucoup de styles différents de Qi Gong. D’après lui, dans les pratiques pour préserver la santé (Yangsheng), la méthode de respiration embryonnaire est la plus importante. Il a fait progresser la théorie que Sun Si Miao avait énoncée sur cette pratique.
• Lu You, un autre poète du 12e siècle, pratiquant du Qi Gong des cinq animaux, est aussi un grand spécialiste de la respiration de l’alchimie interne : Le cœur calme, comme le lac dans l’air immobile / Bloquant ma respiration, jusqu’à mille / Je m’éveille au milieu de la nuit : / Au-dessus de la grande vague,
le soleil se lève.
Il utilise également une forme de respiration dite « respiration de la tortue ».
C’est une méthode de respiration très lente pour accroître la longévité (à l’image de la tortue qui peut vivre centenaire). Il parle de la santé procurée par les exercices énergétiques :
A 60 ans, je monte seul dans la haute montagne / Quel plaisir, sentant la vigueur de mon corps / A près de 90 ans, j’ai lu dix mille livres / ma vue reste toujours lumineuse.

Source : Génération Tao HS n° 6, Le Qi Gong c'est quoi ?, février 2007

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Message par elementerre Mer 30 Nov 2011 - 20:15

question à 2,50 euros : est-ce que le Qi-gong est suffisant pour un travail énergétique au quotidien, je veux dire pour monter "son taux virbatoire à tous les niveaux ( éthérique, astral, .... ) ?
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Message par Orion Mer 30 Nov 2011 - 20:35

Pour la plupart des gens oui, de toute façon pour certain en faire ne serais ce qu'une fois par semaine tiendrait déjà du miracle.
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Message par Invité Mer 30 Nov 2011 - 22:10

Pour l'avoir pratiqué longtemps ,je peux t'assurer que c'est une bonne méthode qui va travailler sur les méridiens ;les tendons les organe ,les entrailles vont donc bénéficier de

ce travail et par suite ton énergie .

Le problème de cet exercice c'est qu'il faut impérativement avoir une pratique quotidienne .
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Message par elementerre Mer 30 Nov 2011 - 22:33

Merci pour les précisions ..... euh Orion , comment t'as deviné que je suis une grosse feignasse ??? Le Chi-Quong 724303
justement j'ai du mal à régularisé mon "travail personnel " .... c'est vraiment mon point faible ... mais je vais bien finir par y arriver Sapristi !!!

et j'enrage de ma faiblesse à me mettre au boulot ....

mais "un jour, pourtant, un jour viendra, couleur d'orange...."

Bonsoir à tous
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Message par Invité Mer 30 Nov 2011 - 23:34

Ces pratiques énergétiques fonctionnent bien pour ceux qui n'arrivent pas à bien visualiser, car elles demandent de se concentrer sur les mouvements; bien qu'on puisse y ajouter la visualisation pour plus d'efficacité. Autrement dit, avec la concentration, l'imprégnation du mouvement, la visualisation arrivera forcément un jour ou l'autre.

Je trouve ça plutôt bien comme gymnastique énergétique, car elle ne demande pas de gros efforts du mental comme certaines des pratiques énergétiques qui circulent de par le monde.

et j'enrage de ma faiblesse à me mettre au boulot ....

mais "un jour, pourtant, un jour viendra, couleur d'orange...."

" Ne remet pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui ! "
En d'autre termes, je t'invite à rechercher un "dojo" ( je ne connais pas le terme chinois pour "lieu d'entrainement" ) où pratiquer cet "art martial", ou bien à voir si par chez toi, il n'y a pas des pratiquants dans des parcs, sur des berges, qui puissent t'y initier. Je pense que tu ne les dérangeras pas en te montrant curieux ! Et puis le bien être des arts martiaux vaut plus que tout l'or du monde !




Je vais faire un peu de HS mais les postures des animaux peuvent être celles des runes pour ceux qui en ont l'envie; je m'explique : on peut mimer Isa pieds joints, les deux bras levés vers le ciel, à 45°, et ainsi s'accorder avec l'énergie de cette rune, puis passer à une autre rune, et ainsi de suite... J'avais vu sur Youtube un mec qui pratiquait cette forme de gymnastique, et dans le fond, ça tenait la route en plus d'aider à la mémorisation des formes et des noms ( mémoire corporelle ). En plus on peut rajouter la prononciation du nom de la rune pour mieux vibrer avec, etc...

Bien à vous ! Et merci aux deux co-auteures de ce sujet intéressant qui épancha ma soif de connaissance !

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Message par hezekiel Jeu 1 Déc 2011 - 11:36

Concernant les runes, effectivement, j'ai déjà vu sur internet des personnes parler de "Yoga des runes" où les postures correspondent.

Pour le Qi gong, on peut commencer par ceux en rapport avec la santé comme les "huits pièces de brocard", des exercices connus comme "Dao Yin" ou des variantes de la "purification des os et des moëlles" ou encore les 5 animaux. Ils sont destinés à la santé et accroitre de fait la circulation de l'énergie dans les méridiens.

Par la suite, on pourra passer à des qi gong plus méditatif comme la posture de l'arbre pendant des temps assez long, les septs dragons et la petite circulation microcosmique.

De mon point de vue de pratiquant, la méditation chan (ou zen) n'est pas un qi gong, même si effectivement, elle engendre une circulation énergétique en lien avec la "petite circulation". Mais l'attention n'est pas fixé sur le trajet de l'énergie et son orientation.

Enfin elementaire, pour ton problème d'être une faignasse, ce n'est pas en soi un soucis. Tu peux commencer petit, un qi gong de 5 min - 10 min une à deux fois par semaine par exemple. Et après, augmenter. Mais cela ne doit pas être l'effort d'un jour te dire "allez, à partir de demain je fais ça"... ça doit être graduel et tu te rendras compte à certaine période que ta pratique s'est "agrandie".
Commencer par aller voir un professeur dans ta ville, ça te fera forcément travailler au moins une fois par semaine comme ça et le contact avec ton enseignant te stimulera ;-)
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Message par Invité Jeu 1 Déc 2011 - 12:00

La position de l'arbre, c'est celle où l'on imagine être un arbre et où l'on s'enracine à la Terre tout en faisant monter ses énergie dans le corps ?

Celle aussi qui fait super mal aux genoux ? Genre supplice de la chaise pour renforcer les muscles des jambes ? ^^

Bien à toi !

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Message par Invité Jeu 1 Déc 2011 - 12:21

Pour la position de l'arbre les bras sont tenus en arc de cercle à hauteur des épaules - la difficulté réside dans le fait qu'il ne faut pas avoir des tensions dans les épaules - les bras sont tenus par l'énergie et non par les muscles.

Celle qui fait mal aux genoux me semble plutôt correspondre à la position du cavalier.
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Message par Invité Jeu 1 Déc 2011 - 12:24

En fait, ça devait être la position du cavalier, plus celle de l'arbre en même temps, vu que mon maître me disait toujours " décrispe toi; laisse tes épaules tranquiles ! ".

En tout cas merci pour cet éclairci !
Bien à toi !
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Message par Ishabelh Jeu 12 Jan 2012 - 6:28

Bonjour

j'ai suivi une formation de 2 jours ici au Québec avec une formatrice d'origine chinoise qui nous a enseigné une forme de Qi gong qu'elle avait créé , à l'honneur du Canada "Le Qi gong de l'érable". Pendant la formation, j'ai vécu de puissantes expériences énergétiques, notamment au niveau des balancements "involontaires" du corps les yeux fermés pendant les respirations. Ça s'est reproduit ensuite au début de la pratique de la forme, le mouvement du chi à l'intérieur du corps selon la formatrice et peut être liée à la nécessité de stimuler la plante des pieds. Je ne sais pas, mais c'était une expérience positive et agréable. Malheureusement, je n'ai pas poursuivi la pratique et il faudrait voir ma mémoire pour la refaire, nous avions tout de même un CD musical avec les noms de postures indiqués, j'arriverais sûrement à refaire cette forme de Qi gong. très apaisant et ressourçant en tous cas...! flower j'encourage tout le monde qui en a le goût d'expérimenter le QiGong et le Taiji (j'ai appris la petite forme de Pékin). très centrant, apaisant et enracinant.

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