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Isothérapie
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Isothérapie
Bonjour,
L’isothérapie consiste à l’élaboration par l'organisme sous l'influence d'une maladie de substances permettant de combattre cette même maladie. L'isothérapie doit être considérée comme une technique de désensibilisation du malade par rapport à sa maladie.
• Historique de l'isothérapie
Le législateur a inscrit à la pharmacopée, en 1965, la définition suivante :« Les isothérapiques sont des biothérapiques mais préparés extemporanément à partir de souches fournies par le malade lui-même ». La naissance de l'isothérapie s'inscrivait naturellement dans l'ordre des choses de l'homéopathie. Comme l'écrit Duprat : « Le fait d'utiliser un remède semblable à la cause morbide devait tout naturellement conduire les homéopathes à employer la cause morbide elle-même et c'est ainsi qu'ils créèrent la méthode dite isopathique ».
Nous savons que, déjà, les auteurs de la collection hippocratique énonçaient « Vomitur Vomitu Curantur »: Dans le traité des lieux de l'homme, au XVe siècle, Robert Pludd traitait les phtisiques avec des dilutions de leurs crachats. Mais cette méthode fut rapidement abandonnée et il fallut attendre 1830 pour qu'elle fût reprise selon les procédés homéopathiques. Cependant Paracelse avait déjà signalé cette action à double visage de la cause morbide qui dans certaines conditions, peut devenir curative: « Le poison, écrit-il dans le Compendium Philosophae de 1568, est mortel pour l'homme sauf si dans l'organisme, il en trouve un avec lequel il peut lutter. Dans ce cas, l'homme revient à la santé ». A cette fin, il emploie de très faibles doses du poison en jeu.
Mais les véritables créateurs de l'isothérapie sur le plan pratique sont Lux et Hering. Lux était un vétérinaire de Leipzig, contemporain d'Hahnemann; il écrit en 1833 dans Die Isopathie Den Contagionen : « Toutes les maladies contagieuses portent dans leurs propres produits de contage le moyen de leur guérison ». Il conseillait de dynamiser les sécrétions pathologiques à la 30 CH pour les donner aux malades. De même, en 1835, son compatriote Gross prépara la « vaccine » contre la variole qu'il donnait à la 3 CH.
Hering, lui. se fit l'ardent propagateur de l'isothérapie. Il prépara et utilisa de nombreux « nosodes » comme il appelait ces dynamisations de produits pathologiques. En particulier, la psorine qui devint notre psorinum. Il les utilisait isothérapiquement dans le traitement des maladies dont ils étaient à l'origine et homéopathiquement car il en avait établi la pathogénésie et les semblables.
Puis, après que Rapou se fut ridiculisé dans une condamnation absurde de l'isothérapie, c'est l'œuvre de Collet. Ce médecin, devenu dominicain et missionnaire, publie en 1898 après une très longue expérimentation un livre fort complet l’isopathie.
Il donne de la méthode la définition suivante : « L'isopathie est une médication qui guérit à l'aide d'agents médicamenteux identiques aux agents morbides et employés à doses faibles, et dans laquelle on considère les effets primitifs les plus intenses des agents morbides d'où la formule « Aequalia Aequalibtls Curantur ». Et plus loin du médicament : « Tout remède isopathique étant le germe, le type, l'image de la maladie tout entière d'un individu, il renferme par conséquent tous les éléments qui constituent les idiosyncrasies et les vices humoraux de cet individu. C'est en un mot le résumé ou le microcosme pathologique de la personne qui l'a fourni ... » .
Collet, envoyé en mission, par son ordre, à Mossoul en Mésopotamie, n'avait strictement aucun médicament à sa disposition. Les maladies abondaient. C'est alors que, se souvenant des travaux de Lux, il eut l'idée d'utiliser les excrétions de ses malades pour les soigner. Il employa surtout la salive qu'il recueillait sur une gaze et à partir de laquelle il procédait aux dilutions. Il utilisa aussi du pus, du sang, des urines, des larmes. Il traita une foule d'affections avec des résultats variés : muguet, goitre, maladies cutanées, pneumonie, coqueluche.
La méthode était mise sur orbite. C'est en 1936 la grande enquête de l'homéopathie moderne avec les résultats de Nebel, Duprat, Mouezy-Eon. C'est l'immense travail de Léon Vannier que reprit Parrot, son fidèle élève, en 1950. C 'est l'enquête des annales homéopathiques avec les résultats de Lamasson et du professeur vétérinaire Bordet. Tous ont fait de l'isothérapie une réalité vivante pour les médecins homéopathes.
Le remède isothérapique a un double aspect qui en fait le moyen efficace de traiter l'accident allergique et le terrain allergique. L'isothérapie représente un point de convergence entre médecine biothérapique et médecine classique car l'isothérapie n'est pas autre chose qu'une forme particulière d'allergologie, et l'allergologie n'est pas autre chose qu'une forme particulière d'isothérapie, l'une ayant comme substratum commun l'immunologie. Il existe en effet deux catégorie de remèdes isothérapiques :
A - La première préparée à partir de l'agent pathogène ayant déclenché le trouble pathologique, c'est-à-dire un antigène, ce peut être :
1. Soit une bactérie ou un champignon.
l'isothérapique de cette catégorie peut intervenir sous forme de nosode préparé à l'avance. On traitera, par exemple un eczéma par des dilutions de Staphylococcinum si le staphylocoque est en cause, de Streptococcinum, si le streptocoque est en cause, de Candidine, s'il s'agit d'une candidose cutanée. On peut aussi isoler par culture, à partir d'un pus, d'un sang, d’une urine, prélevée sur le malade lui-même, le germe responsable.
2. L 'antigène employé pour la préparation de l'isothérapique peut aussi être un allergène. Les allergènes utilisés en isothérapie sont très nombreux :
- Soit des pneumallergènes pénétrant par la voie respiratoire ; il s'agira de poussières de maison (il est conseillé de recueillir les poussières de la maison du patient en prenant le contenu de l'aspirateur), de poussières ou de farines de céréales (blé, orge, avoine, mais), de poussières industrielles, de pollens (graminées, platane, ortie, acacia), d'allergènes d'origine animale : poils, plumes.
- Soit des trophallergènes pénétrant par voie digestive : médicaments divers, conservateurs et colorants, aliments variés (lait, oeufs, fruits de mer, poisson, chocolat).
- Soit des allergènes de contact provoquant des dermites dites de contact ; ce peut être des médicaments en application locale : antibiotiques, novocaïnes et dérivés; ce peut être des lessives et produits pour vaisselle, des cosmétiques, fards, vernis, parfums, des teintures capillaires, des essences, des solvants, des graisses, des textiles utilisés dans les sous- vêtements : laine, nylon. Il est à remarquer que dans tous les cas où il s'agit d'allergie de contact, d'eczéma de contact, la désensibilisation classique ne s'applique pas. Or, l'isothérapie est ici particulièrement efficace.
- Soit des allergènes injectés : piqûres d'insectes, médications.
Dans tous les cas, dans la mesure où l'accident allergique est d'installation récente, où l'allergène est connu, l'isothérapie fera merveille en employant l'allergène dilué et dynamisé.
B - La deuxième catégorie de remèdes isothérapiques est préparée à partir du sang ou de l'urine du malade.
Quand l'allergie est ancienne, solidement installée, récidivante, traduisant en fait toute la complexité du terrain psorique, résistante aux techniques de désensibilisation, il faut avoir recours à un isothérapique préparé à partir de l'urine ou du sang prélevé sur le malade lui-même.
C'est la deuxième modalité spécifique de l'isothérapie. Comme l'écrit Fortier-Bernoville à propos du rhume des foins : « Dans les cas opiniâtres, nous saurons employer le propre sang du sujet. C'est /'isothérapie sanguine individuelle ».
Remarquons qu'on peut aussi utiliser comme souche d'isothérapique prélevée sur le malade lui-même, la salive, selon l'enseignement de Collet, les selles ─ intéressantes dans certains colites chroniques où l'on trouve de multiples parasitoses ─ des squasmes ou les suintements d'eczéma, les sécrétions de phlyctènes.
Mais les souches couramment utilisées restent l'urine et le sang. L'urine est recueillie de préférence le matin au réveil lorsqu'il s'agit de traiter une bactériurie, ou en période postprandiale lorsqu'il s'agit de soigner une affection allergique. On verse 5 ml. environ d'urine dans un flacon stérile à remettre au pharmacien d'officine pour qu'il l'expédie au laboratoire spécialisé. Pour le sang, on prélève 1 à 2 ml. à la veine du pli du coude à mettre en flacon stérile sans anticoagulant.
L'utilisation du sang d'un malade de manipuler le complexe antigène-anticorps associé aux produits de réponse de l'organisme : histamine, kinines, etc. Elle ne sera théoriquement intéressante que dans l'allergie dite humorale à anticorps circulants. C'est le cas de la plupart des allergies respiratoires et cutanées.
L'urine, elle, de tout temps a attiré l'attention des médecins et a excité leur sagacité. Dès l'Antiquité, l'émonctoire naturel qu'est l'urine a paru pouvoir apporter des renseignements sur l'organisme dont elle est issue.
Au fil des âges, les mireurs d'urine scruptant le jeune liquide à la recherche d'un hypothétique signe dont l'interprétation pourrait leur donner le moyen d'avoir accès à la connaissance intime de leur malade firent place aux goutteurs d'urine dont le palais aux fines papilles devaient, par l'analyse de l'urine, donner aux praticiens des renseignements qui, pour être moins agréables que ceux de nos actuels tastevins, n'en semblaient pas moins importants à l'époque.
Plus près de nous, dans l'espace et dans le temps, les bons docteurs Trousseau et Velpeau, médecins tourangeaux, continuaient comme leurs confrères de l'époque, à accorder une très grande importance à l'étude olfactive et gustative et à l'inspection de l'urine. La composition de l'urine est mal connue. Elle contient des produits de dégradation du complexe immun associés à des intermédiaires chimiques dont un type est, sans doute, l'historique substance d'Oriel (1934).
• Conclusion
L'isothérapie permet dans bien des cas d'obtenir des résultats thérapiques intéressants, qu'elle soit utilisée seule ou en association avec d'autres méthodes douces naturopathie, homéopathie, phytothérapie ou acupuncture.
Bon, j'avoue, je trouve ça un peu glauque, même si je connaissais le principe...
Source: Iridosite
Bien à vous
Isothérapie
L’isothérapie consiste à l’élaboration par l'organisme sous l'influence d'une maladie de substances permettant de combattre cette même maladie. L'isothérapie doit être considérée comme une technique de désensibilisation du malade par rapport à sa maladie.
• Historique de l'isothérapie
Le législateur a inscrit à la pharmacopée, en 1965, la définition suivante :« Les isothérapiques sont des biothérapiques mais préparés extemporanément à partir de souches fournies par le malade lui-même ». La naissance de l'isothérapie s'inscrivait naturellement dans l'ordre des choses de l'homéopathie. Comme l'écrit Duprat : « Le fait d'utiliser un remède semblable à la cause morbide devait tout naturellement conduire les homéopathes à employer la cause morbide elle-même et c'est ainsi qu'ils créèrent la méthode dite isopathique ».
Nous savons que, déjà, les auteurs de la collection hippocratique énonçaient « Vomitur Vomitu Curantur »: Dans le traité des lieux de l'homme, au XVe siècle, Robert Pludd traitait les phtisiques avec des dilutions de leurs crachats. Mais cette méthode fut rapidement abandonnée et il fallut attendre 1830 pour qu'elle fût reprise selon les procédés homéopathiques. Cependant Paracelse avait déjà signalé cette action à double visage de la cause morbide qui dans certaines conditions, peut devenir curative: « Le poison, écrit-il dans le Compendium Philosophae de 1568, est mortel pour l'homme sauf si dans l'organisme, il en trouve un avec lequel il peut lutter. Dans ce cas, l'homme revient à la santé ». A cette fin, il emploie de très faibles doses du poison en jeu.
Mais les véritables créateurs de l'isothérapie sur le plan pratique sont Lux et Hering. Lux était un vétérinaire de Leipzig, contemporain d'Hahnemann; il écrit en 1833 dans Die Isopathie Den Contagionen : « Toutes les maladies contagieuses portent dans leurs propres produits de contage le moyen de leur guérison ». Il conseillait de dynamiser les sécrétions pathologiques à la 30 CH pour les donner aux malades. De même, en 1835, son compatriote Gross prépara la « vaccine » contre la variole qu'il donnait à la 3 CH.
Hering, lui. se fit l'ardent propagateur de l'isothérapie. Il prépara et utilisa de nombreux « nosodes » comme il appelait ces dynamisations de produits pathologiques. En particulier, la psorine qui devint notre psorinum. Il les utilisait isothérapiquement dans le traitement des maladies dont ils étaient à l'origine et homéopathiquement car il en avait établi la pathogénésie et les semblables.
Puis, après que Rapou se fut ridiculisé dans une condamnation absurde de l'isothérapie, c'est l'œuvre de Collet. Ce médecin, devenu dominicain et missionnaire, publie en 1898 après une très longue expérimentation un livre fort complet l’isopathie.
Il donne de la méthode la définition suivante : « L'isopathie est une médication qui guérit à l'aide d'agents médicamenteux identiques aux agents morbides et employés à doses faibles, et dans laquelle on considère les effets primitifs les plus intenses des agents morbides d'où la formule « Aequalia Aequalibtls Curantur ». Et plus loin du médicament : « Tout remède isopathique étant le germe, le type, l'image de la maladie tout entière d'un individu, il renferme par conséquent tous les éléments qui constituent les idiosyncrasies et les vices humoraux de cet individu. C'est en un mot le résumé ou le microcosme pathologique de la personne qui l'a fourni ... » .
Collet, envoyé en mission, par son ordre, à Mossoul en Mésopotamie, n'avait strictement aucun médicament à sa disposition. Les maladies abondaient. C'est alors que, se souvenant des travaux de Lux, il eut l'idée d'utiliser les excrétions de ses malades pour les soigner. Il employa surtout la salive qu'il recueillait sur une gaze et à partir de laquelle il procédait aux dilutions. Il utilisa aussi du pus, du sang, des urines, des larmes. Il traita une foule d'affections avec des résultats variés : muguet, goitre, maladies cutanées, pneumonie, coqueluche.
La méthode était mise sur orbite. C'est en 1936 la grande enquête de l'homéopathie moderne avec les résultats de Nebel, Duprat, Mouezy-Eon. C'est l'immense travail de Léon Vannier que reprit Parrot, son fidèle élève, en 1950. C 'est l'enquête des annales homéopathiques avec les résultats de Lamasson et du professeur vétérinaire Bordet. Tous ont fait de l'isothérapie une réalité vivante pour les médecins homéopathes.
Le remède isothérapique a un double aspect qui en fait le moyen efficace de traiter l'accident allergique et le terrain allergique. L'isothérapie représente un point de convergence entre médecine biothérapique et médecine classique car l'isothérapie n'est pas autre chose qu'une forme particulière d'allergologie, et l'allergologie n'est pas autre chose qu'une forme particulière d'isothérapie, l'une ayant comme substratum commun l'immunologie. Il existe en effet deux catégorie de remèdes isothérapiques :
A - La première préparée à partir de l'agent pathogène ayant déclenché le trouble pathologique, c'est-à-dire un antigène, ce peut être :
1. Soit une bactérie ou un champignon.
l'isothérapique de cette catégorie peut intervenir sous forme de nosode préparé à l'avance. On traitera, par exemple un eczéma par des dilutions de Staphylococcinum si le staphylocoque est en cause, de Streptococcinum, si le streptocoque est en cause, de Candidine, s'il s'agit d'une candidose cutanée. On peut aussi isoler par culture, à partir d'un pus, d'un sang, d’une urine, prélevée sur le malade lui-même, le germe responsable.
2. L 'antigène employé pour la préparation de l'isothérapique peut aussi être un allergène. Les allergènes utilisés en isothérapie sont très nombreux :
- Soit des pneumallergènes pénétrant par la voie respiratoire ; il s'agira de poussières de maison (il est conseillé de recueillir les poussières de la maison du patient en prenant le contenu de l'aspirateur), de poussières ou de farines de céréales (blé, orge, avoine, mais), de poussières industrielles, de pollens (graminées, platane, ortie, acacia), d'allergènes d'origine animale : poils, plumes.
- Soit des trophallergènes pénétrant par voie digestive : médicaments divers, conservateurs et colorants, aliments variés (lait, oeufs, fruits de mer, poisson, chocolat).
- Soit des allergènes de contact provoquant des dermites dites de contact ; ce peut être des médicaments en application locale : antibiotiques, novocaïnes et dérivés; ce peut être des lessives et produits pour vaisselle, des cosmétiques, fards, vernis, parfums, des teintures capillaires, des essences, des solvants, des graisses, des textiles utilisés dans les sous- vêtements : laine, nylon. Il est à remarquer que dans tous les cas où il s'agit d'allergie de contact, d'eczéma de contact, la désensibilisation classique ne s'applique pas. Or, l'isothérapie est ici particulièrement efficace.
- Soit des allergènes injectés : piqûres d'insectes, médications.
Dans tous les cas, dans la mesure où l'accident allergique est d'installation récente, où l'allergène est connu, l'isothérapie fera merveille en employant l'allergène dilué et dynamisé.
B - La deuxième catégorie de remèdes isothérapiques est préparée à partir du sang ou de l'urine du malade.
Quand l'allergie est ancienne, solidement installée, récidivante, traduisant en fait toute la complexité du terrain psorique, résistante aux techniques de désensibilisation, il faut avoir recours à un isothérapique préparé à partir de l'urine ou du sang prélevé sur le malade lui-même.
C'est la deuxième modalité spécifique de l'isothérapie. Comme l'écrit Fortier-Bernoville à propos du rhume des foins : « Dans les cas opiniâtres, nous saurons employer le propre sang du sujet. C'est /'isothérapie sanguine individuelle ».
Remarquons qu'on peut aussi utiliser comme souche d'isothérapique prélevée sur le malade lui-même, la salive, selon l'enseignement de Collet, les selles ─ intéressantes dans certains colites chroniques où l'on trouve de multiples parasitoses ─ des squasmes ou les suintements d'eczéma, les sécrétions de phlyctènes.
Mais les souches couramment utilisées restent l'urine et le sang. L'urine est recueillie de préférence le matin au réveil lorsqu'il s'agit de traiter une bactériurie, ou en période postprandiale lorsqu'il s'agit de soigner une affection allergique. On verse 5 ml. environ d'urine dans un flacon stérile à remettre au pharmacien d'officine pour qu'il l'expédie au laboratoire spécialisé. Pour le sang, on prélève 1 à 2 ml. à la veine du pli du coude à mettre en flacon stérile sans anticoagulant.
L'utilisation du sang d'un malade de manipuler le complexe antigène-anticorps associé aux produits de réponse de l'organisme : histamine, kinines, etc. Elle ne sera théoriquement intéressante que dans l'allergie dite humorale à anticorps circulants. C'est le cas de la plupart des allergies respiratoires et cutanées.
L'urine, elle, de tout temps a attiré l'attention des médecins et a excité leur sagacité. Dès l'Antiquité, l'émonctoire naturel qu'est l'urine a paru pouvoir apporter des renseignements sur l'organisme dont elle est issue.
Au fil des âges, les mireurs d'urine scruptant le jeune liquide à la recherche d'un hypothétique signe dont l'interprétation pourrait leur donner le moyen d'avoir accès à la connaissance intime de leur malade firent place aux goutteurs d'urine dont le palais aux fines papilles devaient, par l'analyse de l'urine, donner aux praticiens des renseignements qui, pour être moins agréables que ceux de nos actuels tastevins, n'en semblaient pas moins importants à l'époque.
Plus près de nous, dans l'espace et dans le temps, les bons docteurs Trousseau et Velpeau, médecins tourangeaux, continuaient comme leurs confrères de l'époque, à accorder une très grande importance à l'étude olfactive et gustative et à l'inspection de l'urine. La composition de l'urine est mal connue. Elle contient des produits de dégradation du complexe immun associés à des intermédiaires chimiques dont un type est, sans doute, l'historique substance d'Oriel (1934).
• Conclusion
L'isothérapie permet dans bien des cas d'obtenir des résultats thérapiques intéressants, qu'elle soit utilisée seule ou en association avec d'autres méthodes douces naturopathie, homéopathie, phytothérapie ou acupuncture.
Bon, j'avoue, je trouve ça un peu glauque, même si je connaissais le principe...
Source: Iridosite
Bien à vous
Re: Isothérapie
Est-ce que l'on peut considérer l'isothérapie comme la création d'un antidote par le corps.
Lorsque tu parle du poison,cela me fait penser à l'histoire d'Alexandre Le Grand qui,pour ne pas être empoisonné(comme c'était la mode à l'époque)prenait une très très faible dose de poison(un peu comme un vaccin).
Lorsque tu parle du poison,cela me fait penser à l'histoire d'Alexandre Le Grand qui,pour ne pas être empoisonné(comme c'était la mode à l'époque)prenait une très très faible dose de poison(un peu comme un vaccin).
mistral- Energie libre
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