Ian Stevenson, réincarnation et science

Ian Stevenson (né le 31 octobre 1918 à Montréal au Canada et mort le 8 février 2007 à Charlottesville aux États-Unis), est un professeur et un éminent psychiatre et le fondateur de la recherche scientifique sur la réincarnation.

De 1967 à sa mort, il fut le directeur de la Division sur les Études de la Personnalité (DOPS) et professeur du Département de Psychiatrie à l'Université de Virginie. Il est plus connu pour avoir collecté et méticuleusement recherché des cas d'enfants s'étant rappelés leur vies antérieures. (spontanément, sans l'aide de l'hypnose).

Ian Stevenson publie seulement pour les communautés scientifiques et académiques; ses publications sont densément fournies en détails de recherche et arguments académiques et sont difficiles à suivre pour le lecteur moyen. Ses recherches, quelques 3000 cas d'étude, fournissent des témoignages suggestifs de réincarnation.

bibliographie:
20 cas suggérant la réincarnation, Éditeur : Sand - Tchou, 1985
Les enfants qui se souviennent de leurs vies antérieures, Éd. Sand, 1993
Réincarnation et biologie, Éd. DERVY, avril 2002


Dans son livre, Vingt cas suggérant la réincarnation Stevenson souligne que les témoignages de réincarnation sont beaucoup plus fréquents en Asie (Inde, Sri Lanka, Birmanie, Thaïlande), en Afrique de l'Ouest et parmi les tribus indiennes d'Amérique du Nord. Sur ce dernier continent, il a relevé 250 cas chez les Indiens contre 150 seulement chez les « blancs » (à noter qu'il n'a identifié que 30 cas en Europe).

Pour Stevenson, la fréquence des cas en Asie est fiée au fait que les hindouistes et les bouddhistes croient en la métempsycose, c'est-à-dire en la transmigration d'une même âme dans plusieurs corps successivement. Stevenson a par ailleurs étudié des cas de phobies (par exemple la peur de l'eau) se manifestant chez les nouveau-nés. Ainsi, des enfants ayant refusé de se baigner dès leur plus jeune âge, lui ont affirmé, dès qu'ils purent parler, être morts noyés.

Stevenson a longuement travaillé sur les traces de naissance apparaissant sur l'épiderme de bébés: grains de beauté, zones de peau sans pigmentation ou sans pilosité. Il a constaté qu'un tiers des enfants disant se souvenir d'une vie antérieure sont porteurs de traces de naissance qu'ils affirment être des blessures reçues lors de leur vie précédente. Stevenson a pu vérifier le dossier médical des personnes mortes dont les enfants disaient être la réincarnation : dans 20% des cas, il a découvert une concordance parfaite entre les traces de naissance et les blessures . À la demande du professeur Stevenson, le cas d'Engin Sungur est réexaminé par le psychologue Jurgen Keil en 1994. Sur 22 déclarations d'Engin relatives à sa vie précédente, 17 sont exactes et seules 5 n'ont pu être confirmées.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ian_Stevenson
http://www.outre-vie.com/croyancereligion/reincarnation/Stevenson.htm

Super intéressant, merci Elda

ça pousse à se demander quand exactement le voile de saturne tombe et si certains enfants ne seraient pas capable de repousser l'échéance.

Les enfants qui en ont conscience pourraient effectivement avoir plus de facilité à garder cet état plus longtemps et naviguer dans leurs souvenirs.

Ce qui m'intéresse bien, c'est l'impact des meurtrissures antérieures sur le corps actuel et le pourquoi de cette rémanence.

Les 3 livres ont longtemps été en rupture de stock, mais plus maintenant

elda a écrit:
Ce qui m'intéresse bien, c'est l'impact des meurtrissures antérieures sur le corps actuel et le pourquoi de cette rémanence.

C'est effectivement très intérrésant ! Merci elda

Tu tes faite ta petite conclusion alors ?

J"ai bien aimé.
Merci encore
claus

Merci claus.

Tu tes faite ta petite conclusion alors ?

Oui
Je suis d'accord sur le fait que certaines blessures (psychiques ou physiques) pourraient être une sorte de "mémo" d'une tâche (d'un travail sur soi) qui ne serait pas fini.

Une tache pour une tâche

Cela expliquerait peut être certains détails sur mon corps.. :MG:

Sur ma poitrine en partant de la clavicule droite vers le plexus, en passant par le milieu, entre les deux pectoraux, se trace un marque anormale, comme si j'avais était taillé ou blessé (peut être déchiré), cela ressemble au stigmate d'une blessure après cicatrisation.

Sur ce point, je certifie que je suis née ainsi.

De même, tout au long de l'articulation de mon épaule gauche, se succedent 5 points noirs de naissances, comme si cela avait était des point de suture.
Le plus étrange c'est qu'il m'arrive souvent d'avoir mal, juste à cet endroit là, comme si ce bras n'était pas le mien.

Autre fait marquant, j'ai dans mon dos, écoutez bien, pile sur le coeur un point noir de naissance, qui tout comme ceux de mon bras gauche, me fait souvent mal et croyez moi, ça fait vraiment mal.

Entant que scientifique, j'ai fais de nombreux examens médicaux et consulté pas mal de médecin, et tous m'ont dit que ça se passait dans ma tête (mes douleurs). Mais au fond de moi, je sais que tôt ou tard, je trouverai bien une explication "palpable".

Sauf qu'à la différence de ces enfants, moi je ne me souviens de rien. :uhu:

Je suis tentée de croire aux marques qu'elles soient physique ou psychiques en m'appuyant sur des souvenirs qui déclenchaient des émotions fortes et perturbantes dans mon enfance.
Certains s'amusent aussi à retrouver des ressemblances physiques entre leurs contemporains et des personnages du passé ce qui me semble plus tenir des coïncidences. Ma mère avait acheté une carte postale d'un détail de tableau flamand représentant un page car en le voyant elle m'avait reconnue et toute la famille s'accordait pour dire que j'étais le portrait craché de cet enfant quand j'avais 7/8 ans. Je n'ai jamais accroché à cette idée bien que ma mère ait gardé cette photo du tableau avec les photos de famille (la réincarnation ne faisait pourtant pas partie de la culture familiale).
J'ai une amie qui a une malformation de la cage thoracique et est persuadée qu'elle a eu les côtes défoncées par une lance lors d'un combat car personne d'autre dans sa famille ne présente cette particularité, qui est simplement inesthétique. Ces traces peuvent se comprendre comme la résurgence dans le corps physique de ce qui se seraient imprimé dans les corps au moment de la mort (cela doit rejoindre le point de vue d'Elda).

C'est un très beau sujet!

Je me demande si les mémoires génétiques ne peuvent-elles pas être vécus comme des potentielles vies antérieurs?
Exemple: un de mes ancêtres est mort noyer, j'ai du coup hériter de la peur de l'eau du fait de l'hérédité et son caractère historique mémorielle... lorsque les origines sont beaucoup plus éloigner que notre famille proche; de plus tout connaitre des histoires de son hérédité susceptibles de nous marquer est quasi impossible  

Sans non plus évoquer la possibilité d'un karma collectif...
Comment faire le distinguo?

James est un garçon américain pas comme les autres. Dès 2 ans, son comportement étonne et dérange. Après des années d’interrogations et de recherches, ses parents arrivent à cette conclusion : il est la réincarnation d’un pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale…
[...]
Erik Pigani

Article complet et source : Psychologies Magazine n°342 - Juillet-Août 2014, p128-132.

Les sources, merci.

Comme je viens de tomber sur la source, la voici :
Psychologies Magazine n°342 - Juillet-Août 2014, p128-132.

Bonjour à tous,

Ce sujet me touche particulièrement car je m'y retrouve parfaitement et je suis totalement d'accord avec ce qu'avance le professeur Stevenson sur l'héritage psychique et physique des vies antérieures.

Moi-même ayant été poignardée dans une autre vie, je garde une tâche de naissance très marquée sur le flanc droit et après un suicide [Je me suis jetée d'une falaise pour certaines raisons] je demeure aujourd'hui ablutophobe, je suis incapable de me baigner dans quoique se soit, serait-ce une baignoire.

Ce que nous ''revenants'' affirmons peut être démontré par plusieurs domaines scientifiques et particulièrement la psychiatrie et la génétique faisant référence à l'ADN et la mémoire génétique. En effet, notre ADN est, pour simplifier, le journal intime de l'âme, il stocke les innombrables données acquises au cours de la vie. Cela n'explique en rien l'héritage sur plusieurs vies étant donné que l'ADN est intrinsèque au corps mais certaines connexions subsistent entre l'esprit et le corps et peuvent apparaître sous formes d'anomalies - aux yeux de la science - dans le code génétique de chacun d'entre-nous car elles résultent d'opérations (événements) n'ayant aucune parallèle avec le vécu récent du sujet.

Je remercie la personne qui a rédigé ce poste si elle passe par là, c'est un grand soulagement de vous lire, je me sens un peu moins seule du coup car bien que convaincue, je ne suis pas à l'abri des dépressions et des remises en question. Merci.

Alias.

Alors autant, partager sur la question de l'antériorité, pas de souci. Autant mélanger science pour créditer ses croyances et ses vécus, là non.

la génétique faisant référence à l'ADN et la mémoire génétique. En effet, notre ADN est, pour simplifier, le journal intime de l'âme, il stocke les innombrables données acquises au cours de la vie

Actuellement, il n'existe absolument aucune publication scientifique digne de ce nom qui peut prouver ce type de dire.
Donc non, je désapprouve profondément.

Vous savez je suis une scientifique et mathématicienne alors pour ce qui est de mélanger science et autre je ne le fais guère intentionnellement, mon vécu est davantage pour moi un fardeau que je ne puisse réfuter qu'autre chose. Mon défaut est sans doute dans mon incapacité à choisir les mots pour m'exprimer. Je suis souvent amenée à m'expliquer encore et encore pour convaincre alors avec le temps j'ai fini par ne plus être surprise par l'incompréhension de mes interlocuteurs ...

Bref, l'idée est sur la longueur du paragraphe, il ne faut pas s'arrêter au contenu de la phrase et il faut tenir compte de la ponctuation puisque j'ai dit que cela n'explique en rien l'héritage sur plusieurs vies soit l'impact des vies antérieures sur l'ADN ou sur la génétique cela est tout simplement du domaine de l'impossible et en totale inadéquation avec les fondements primaires de l'univers et de la vie. Pour ce qui est de l'expression "Journal intime de l'âme" c'est juste une expression - à ma sauce - pour définir l'ADN au figuré puisque le corps sert l'âme et inversement (encore une fois cela reste un point de vue philosophique pouvant faire objet de longs débats). Objectivement parlant, le génotype humain n'a aucune connexion avec l'interface psychologique de l'être ou du moins pour ce que la science actuelle en sait.

Cordialement.

C'est d'autant plus grave en tant que scientifique et donc en connaissance des règles de cet exercice que vous puissiez affirmer des choses qui reposent justement sur des fondements philosophiques, par des prêtextes scientifiques non avérés.

Affirmer est un mot que je n'ai pas la prétention d'avoir sous mon contrôle. Toute affirmation - même universellement reconnue et avérée - est vouée à être réfutée et contredite. L'univers est en perpétuelle mutation sur tous ses plans, je ne puisse affirmer quoique se soit même ce dont j'ai la plus grande certitude car je sais que l'horizon temporel finira par l’annihiler. Parler et affirmer sont deux mots, deux points de vues et deux réalités. Théorèmes ou inventions, tous est voué à l’obsolescence alors qu'en serait-il du maigre acquis d'une pauvre âme perdue ?!

J'apprendrai à écrire au sens propre sur ce forum alors. Lire entre les lignes de ce qui est déjà au figuré ne sert guère l'objectivité à ce que je vois. Je l'aurai appris à mes dépens.

Toute affirmation - même universellement reconnue et avérée - est vouée à être réfutée et contredite.

avec des preuves, des faits, et une critique constructive.

Je vais te répondre selon ton approche :
Il n'a ni été prouvé, ni réfuté que je suis une déesse.
Je suis donc une déesse

Maintenant, tu iras apprendre ce qu'est un sophisme et aussi que selon le tiens, ton histoire de vie antérieure ne tiendrait plus dans ta construction argumentative.

Cordialement