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Bouc de Mendès
5 participants
Equinox magie :: Magie :: Magie "noire"
Page 1 sur 1
Bouc de Mendès
Bonjour,
Le Bouc de Mendès est un des noms donnés à la représentation de Baphomet par Eliphas Levi au XIXe siècle. C'est un symbole bien connu en occultisme, dans certaines pratiques satanistes, ou dans certaines traditions.
Origine et description:
On suppose que Levi s'est basé sur les descriptions du dieu bélier Banebdjedet honoré à Mendès par Hérodote :
« Les Mendésiens, ont beaucoup de vénération pour les boucs et les chèvres, et plus encore pour ceux-là que pour celles-ci, et c’est à cause de ces animaux qu’ils honorent ceux qui en prennent soin. Ils ont surtout en grande vénération un bouc qu’ils considèrent plus que tous les autres. Quand il vient à mourir, tout le nome mendésien est en deuil. »
« Il arriva, pendant que j’étais en Égypte, une chose étonnante dans le nome mendésien : un bouc eut publiquement commerce avec une femme, et cette aventure fut connue de tout le monde.»
Hérodote ajoute qu’en langue égyptienne, Mendès signifiait bouc. Le deuil que causait la mort du bouc rappelle celui que manifestaient les Égyptiens à la mort de leur taureau Apis.
Il porte l'étoile à cinq branches renversée sur le front, le nombre « 666 » sur l'avant bras (et non la main ou le front comme l'annonce la Bible) une croix renversée dans la main droite et brandit sa main gauche avec le signe cornu.
Dans la culture judéo-chrétienne, le Bouc de Mendès est un ange déchu, comme le rappellent ses ailes.
Symbolisme du bouc:
* Le bouc est un symbole de fécondité, lunaire et nocturne. Il est immolé par le dieu Bacchus dans la Grèce antique. Le dieu Pan, faune ou satyre fais partie des représentations les plus communes (récemment représenté par un Faune dans le film de Guillermo Del Toro, le Labyrinthe de Pan).
* Dans les cultes sataniques, sa tête sert à chasser les mauvais esprits. La plupart des anthropologues supposent que cette pratique fut inspirée par de plus anciens rites tribaux. On retrouve dans certains cultes satanistes modernes, comme les adorateurs de Mendès cette forme de purification des impuretés de l'environnement (on suppose que le cri symbolique « une tête pour Mendès » vient du symbolisme du Bouc de Mendès).
* Par le sacrifice d'un bouc, d'où l'expression populaire « bouc émissaire » on expie les impuretés.
* Au moment du jugement dernier, les pécheurs sont des boucs placés à gauche du seigneur. Le bouc est alors devenu une représentation totémique de l'Antéchrist, dans la culture judéo-chrétienne.
* Sa forte odeur et son rôle de procréateur l'ont rapidement fait assimiler à Satan, ce dernier symbolisant la luxure, parmi d'autres péchés.
* On offrait du lait à Apis, comme on offrait du lait au bouc. On offrait aussi au dieu Grec Priape, qui recevait du lait et du miel.
* Le Bouc est l'un des animaux, avec le taureau, symboles à l'origine du culte du phallus.
* On attribue aux boucs l'attribut de la fécondité, mais aussi de transmettre cette aptitude aux hommes, d'où la pratique d'accouplement d'un bouc et d'une humaine.
Source: wikipédia
Bien à vous
Bouc de Mendès
Le Bouc de Mendès est un des noms donnés à la représentation de Baphomet par Eliphas Levi au XIXe siècle. C'est un symbole bien connu en occultisme, dans certaines pratiques satanistes, ou dans certaines traditions.
Origine et description:
On suppose que Levi s'est basé sur les descriptions du dieu bélier Banebdjedet honoré à Mendès par Hérodote :
« Les Mendésiens, ont beaucoup de vénération pour les boucs et les chèvres, et plus encore pour ceux-là que pour celles-ci, et c’est à cause de ces animaux qu’ils honorent ceux qui en prennent soin. Ils ont surtout en grande vénération un bouc qu’ils considèrent plus que tous les autres. Quand il vient à mourir, tout le nome mendésien est en deuil. »
« Il arriva, pendant que j’étais en Égypte, une chose étonnante dans le nome mendésien : un bouc eut publiquement commerce avec une femme, et cette aventure fut connue de tout le monde.»
Hérodote ajoute qu’en langue égyptienne, Mendès signifiait bouc. Le deuil que causait la mort du bouc rappelle celui que manifestaient les Égyptiens à la mort de leur taureau Apis.
Il porte l'étoile à cinq branches renversée sur le front, le nombre « 666 » sur l'avant bras (et non la main ou le front comme l'annonce la Bible) une croix renversée dans la main droite et brandit sa main gauche avec le signe cornu.
Dans la culture judéo-chrétienne, le Bouc de Mendès est un ange déchu, comme le rappellent ses ailes.
Symbolisme du bouc:
* Le bouc est un symbole de fécondité, lunaire et nocturne. Il est immolé par le dieu Bacchus dans la Grèce antique. Le dieu Pan, faune ou satyre fais partie des représentations les plus communes (récemment représenté par un Faune dans le film de Guillermo Del Toro, le Labyrinthe de Pan).
* Dans les cultes sataniques, sa tête sert à chasser les mauvais esprits. La plupart des anthropologues supposent que cette pratique fut inspirée par de plus anciens rites tribaux. On retrouve dans certains cultes satanistes modernes, comme les adorateurs de Mendès cette forme de purification des impuretés de l'environnement (on suppose que le cri symbolique « une tête pour Mendès » vient du symbolisme du Bouc de Mendès).
* Par le sacrifice d'un bouc, d'où l'expression populaire « bouc émissaire » on expie les impuretés.
* Au moment du jugement dernier, les pécheurs sont des boucs placés à gauche du seigneur. Le bouc est alors devenu une représentation totémique de l'Antéchrist, dans la culture judéo-chrétienne.
* Sa forte odeur et son rôle de procréateur l'ont rapidement fait assimiler à Satan, ce dernier symbolisant la luxure, parmi d'autres péchés.
* On offrait du lait à Apis, comme on offrait du lait au bouc. On offrait aussi au dieu Grec Priape, qui recevait du lait et du miel.
* Le Bouc est l'un des animaux, avec le taureau, symboles à l'origine du culte du phallus.
* On attribue aux boucs l'attribut de la fécondité, mais aussi de transmettre cette aptitude aux hommes, d'où la pratique d'accouplement d'un bouc et d'une humaine.
Source: wikipédia
Bien à vous
Re: Bouc de Mendès
A l'origine c'était le symbole de l'élévation spirituelle, à tord à mes yeux considérés comme sataniques à cause des inquisiteurs .
Son origine remonte à l'idole que vénéraient les templiers .
Son origine remonte à l'idole que vénéraient les templiers .
Invité- Invité
Re: Bouc de Mendès
Dans mon enfance, j'ai le souvenir qu'on me racontait une histoire... Que là ou était enterré les morts, parfois on pouvait voir des défunts, avec des pattes de boucs tenter de prendre contact avec les vivants... Et que c'était de très mauvais signes
Je trouve assez étrange, que dans les cultures Africaines, on retrouve des symboles démoniaques qui sont les mêmes qu'en Europe.
Je trouve assez étrange, que dans les cultures Africaines, on retrouve des symboles démoniaques qui sont les mêmes qu'en Europe.
gague83- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 203
Pratiques magiques/ spiritualité : a découvrir
Re: Bouc de Mendès
et en quoi ce serait étrange?Je trouve assez étrange, que dans les cultures Africaines, on retrouve des symboles démoniaques qui sont les mêmes qu'en Europe.
D'une part le syncrétisme religieux a forcément touché l'Afrique, avec la colonisation, et donc le mélange entre paganisme africain et christianisme européen, et d'autre part, si les religions sont la forme, les lois universelles sont le fond et restent les mêmes pour tous. Ainsi une entité n'appartient pas forcément à une religion (si on exclut les questions égrégoriques).
Bien à toi
Re: Bouc de Mendès
En complément pour le symbolisme :
le bouc fait aussi parti de la nature sacré du théâtre dans la Grèce antique. Le théâtre était un moment sacré dans les rites au culte de Dionysos (même si j'ai entendu aussi parler de rites théâtraux liés à Esculape, divinité lié à la santé) et le terme tragédie signifierait "chant du bouc" probablement a cause du fait de la pratique du sacrifice d'un de ces animaux avant une représentation. L'anecdote veut qu'au XVIe siècle, certains de nos compatriotes lettrés (Ronsard et sa brigade spirituelle) est fêté la réussite théâtrale du grand poète Jodelle en imitant les anciens lors d'une soiré nommée la pompe au bouc (une soiré bacchique accompagné du sacrifice (feint ou réèl ?) du bouc.
De plus dans le Judéo-christianisme, il est lié au démon Azazel.
le bouc fait aussi parti de la nature sacré du théâtre dans la Grèce antique. Le théâtre était un moment sacré dans les rites au culte de Dionysos (même si j'ai entendu aussi parler de rites théâtraux liés à Esculape, divinité lié à la santé) et le terme tragédie signifierait "chant du bouc" probablement a cause du fait de la pratique du sacrifice d'un de ces animaux avant une représentation. L'anecdote veut qu'au XVIe siècle, certains de nos compatriotes lettrés (Ronsard et sa brigade spirituelle) est fêté la réussite théâtrale du grand poète Jodelle en imitant les anciens lors d'une soiré nommée la pompe au bouc (une soiré bacchique accompagné du sacrifice (feint ou réèl ?) du bouc.
De plus dans le Judéo-christianisme, il est lié au démon Azazel.
Amadeo- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1227
Pratiques magiques/ spiritualité : Parnassien
Localisation : Hérault
Re: Bouc de Mendès
Bonjour,
Faut-il rappeler que Wikipedia n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une "source fiable" ?
Pour en revenir à cet article, passons sur le fait qu'Hérodote d'Halicarnasse était un historien grec et qu'il est fort peu probable qu'il ait honoré un dieu bélier Banebdjedet à Mendès (c'est à dire en Egypte).
J'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé aucune image d'un Baphomet arborant un pentagramme inversé sur le front et encore moins un "666" sur l'avant bras ! pas plus de trace de signe cornu ou de croix renversée dans les mains...
Voici l'image dessinée par Eliphas Lévi en 1854, et devenue depuis la représentation visuelle la plus répandue du Baphomet.
Ce dessin apparaît pour la première fois dans "Dogme et Rituels de Haute Magie". Sur cette image, comme vous pouvez le voir, l'étoile à 5 branche n'est pas inversée, mais surtout sur l'un et l'autre des bras il est noté "Solve" et "Coagula"... axiome bien connu des alchimistes.
Voici la description symbolique que fait Eliphas Levi de son dessin :
« Le bouc sur le frontispice porte le signe du pentagramme sur son front, avec un point en son sommet, un symbole de lumière, ses deux mains formant le signe de l’Hermétisme, l’une pointant la lune blanche de Chesed, l’autre pointant la lune noire de Geburah. Ce signe exprime la parfaite harmonie de la compassion avec la justice. Son premier bras est féminin, l’autre masculin comme ceux de l’androgyne de Khunrath, les attributs de celui auquel nous devions nous lier avec ceux de notre bouc parce qu’il est un seul et même symbole. La flamme de l’intelligence brillante entre ses cornes est la lumière magique de la lumière de l’équilibre universel, l’image de l’âme élevée au-dessus de la matière, comme la flamme qui, bien qu’attachée à la matière, brille au-dessus d’elle. La tête laide de la bête exprime l’horreur du pécheur, dont l’agissement matériel, la partie entièrement responsable, doit supporter exclusivement la punition ; car l’âme de par sa nature est insensible et peut uniquement souffrir lorsque elle se matérialise. La canne qui se dresse à la place des organes génitaux représente la vie éternelle, le corps recouvert d’écailles l’eau, le demi-cercle au-dessus l’atmosphère, les plumes qui volent ce qui est volatile. L’humanité est représentée par les deux seins et les deux bras androgynes de ce sphinx des sciences occultes. »
Un regard approfondi sur l’image nous révèle que chaque symbole est inévitablement équilibré avec son opposé. Baphomet lui-même est un personnage androgyne qui porte les caractéristiques des deux sexes : les seins de la femme, le pénis en érection représenté par la canne... D'ailleurs, le phallus du Baphomet n'est autre que le Caducée d’Hermès (baguette entremêlée de deux serpents), cet antique symbole ayant représenté l’Hermétisme depuis des siècles.
En creusant un peu il est clair que ce symbole mal connu et finalement assez peu étudié, recèle encore bien des mystères...
Bien à Vous,
Nelesia
Faut-il rappeler que Wikipedia n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une "source fiable" ?
Pour en revenir à cet article, passons sur le fait qu'Hérodote d'Halicarnasse était un historien grec et qu'il est fort peu probable qu'il ait honoré un dieu bélier Banebdjedet à Mendès (c'est à dire en Egypte).
Hagel a écrit:Il porte l'étoile à cinq branches renversée sur le front, le nombre « 666 » sur l'avant bras (et non la main ou le front comme l'annonce la Bible) une croix renversée dans la main droite et brandit sa main gauche avec le signe cornu.
J'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé aucune image d'un Baphomet arborant un pentagramme inversé sur le front et encore moins un "666" sur l'avant bras ! pas plus de trace de signe cornu ou de croix renversée dans les mains...
Voici l'image dessinée par Eliphas Lévi en 1854, et devenue depuis la représentation visuelle la plus répandue du Baphomet.
Ce dessin apparaît pour la première fois dans "Dogme et Rituels de Haute Magie". Sur cette image, comme vous pouvez le voir, l'étoile à 5 branche n'est pas inversée, mais surtout sur l'un et l'autre des bras il est noté "Solve" et "Coagula"... axiome bien connu des alchimistes.
Voici la description symbolique que fait Eliphas Levi de son dessin :
« Le bouc sur le frontispice porte le signe du pentagramme sur son front, avec un point en son sommet, un symbole de lumière, ses deux mains formant le signe de l’Hermétisme, l’une pointant la lune blanche de Chesed, l’autre pointant la lune noire de Geburah. Ce signe exprime la parfaite harmonie de la compassion avec la justice. Son premier bras est féminin, l’autre masculin comme ceux de l’androgyne de Khunrath, les attributs de celui auquel nous devions nous lier avec ceux de notre bouc parce qu’il est un seul et même symbole. La flamme de l’intelligence brillante entre ses cornes est la lumière magique de la lumière de l’équilibre universel, l’image de l’âme élevée au-dessus de la matière, comme la flamme qui, bien qu’attachée à la matière, brille au-dessus d’elle. La tête laide de la bête exprime l’horreur du pécheur, dont l’agissement matériel, la partie entièrement responsable, doit supporter exclusivement la punition ; car l’âme de par sa nature est insensible et peut uniquement souffrir lorsque elle se matérialise. La canne qui se dresse à la place des organes génitaux représente la vie éternelle, le corps recouvert d’écailles l’eau, le demi-cercle au-dessus l’atmosphère, les plumes qui volent ce qui est volatile. L’humanité est représentée par les deux seins et les deux bras androgynes de ce sphinx des sciences occultes. »
Un regard approfondi sur l’image nous révèle que chaque symbole est inévitablement équilibré avec son opposé. Baphomet lui-même est un personnage androgyne qui porte les caractéristiques des deux sexes : les seins de la femme, le pénis en érection représenté par la canne... D'ailleurs, le phallus du Baphomet n'est autre que le Caducée d’Hermès (baguette entremêlée de deux serpents), cet antique symbole ayant représenté l’Hermétisme depuis des siècles.
En creusant un peu il est clair que ce symbole mal connu et finalement assez peu étudié, recèle encore bien des mystères...
Bien à Vous,
Nelesia
Re: Bouc de Mendès
Amadeo a écrit:[...]le terme tragédie signifierait "chant du bouc" probablement a cause du fait de la pratique du sacrifice d'un de ces animaux avant une représentation.[...]
La "tragodia" (j'ai la flemme d'aller chercher les caractères grecs) est en fait le chant religieux (pas celui du bouc, donc, mais des officiants) accompagnant le sacrifice d'un bouc pour certains rites dionysiaques. "Tragos" signifie "bouc" et le verbe "Tragodeo" signifie "je chante pendant l'immolation d'un bouc aux fêtes de Dionysos"...
En fait je ne sais pas si on sacrifiait vraiment un bouc avant une représentation: un taureau et un cochon de lait, oui, mais un bouc... Si cela s'est jamais fait, cela a dû être abandonné dans des temps extrêmement anciens car bien des auteurs et pas des moindres ont cru pouvoir poser comme établi que, malgré l'étymologie, la tragédie n'était pas sortie des fêtes de Dionysos... Très flou, donc.
Minervalis- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1630
Pratiques magiques/ spiritualité : Runes, Rêves
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