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L'âme selon la Kabbale
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Equinox magie :: Magie :: Haute magie :: Kabbale
Page 1 sur 1
L'âme selon la Kabbale
Bonjour,
L'âme selon la Kabbale
L’âme au sein de la tradition de la Kabbale
Au sein de la Torah et jusqu’aux Prophètes, il n’y a pas de concept de vie après la mort. Le corps est enterré et disparaît. L’âme quant à elle remonte à son origine et cesse d’exister :
Ecclésiaste 12.7 : "Que la poussière retourne à la poussière, redevenant ce qu’elle était, et que l’esprit remonte à Dieu qui l’a donné".
Job 7.7-9 : "Souviens-toi ô Dieu, que ma vie est un souffle : mon ?il ne verra plus le bonheur ?La nuée se dissipe et disparaît : ainsi celui qui descend au Shéol n’en remonte plus".
Les trois aspects de l'âme
D’après la tradition biblique, l’être humain est à la fois terrestre et céleste. Son vêtement terrestre, ou corps, est constitué de poussière provenant de l’univers et son fondement céleste est insufflé par le divin. Quand il meurt, son vêtement et son fondement sont jugés ensemble, car ils constituent une seule entité.
Le corps n’est pour le Zohar qu’une enveloppe, qu’un simple vêtement. Toutefois, malgré cette enveloppe, les âmes peuvent voir les formes célestes et contempler la gloire de leur Maître (Zohar I, 38b).
L’essence de l’âme comporte donc trois degrés et l’âme unie au corps n’est pas un principe simple, mais la réunion de trois éléments hiérarchisés : Néfesh, Rouah et Néshamah.
* "Nefesh" (souffle, esprit vital)est l’âme végétative de base, celle qui donne le mouvement au corps. Dans Genèse 1.20, on parle de "néfesh h’ayah" ou insufflation de la vie animale. Le Néfesh est souvent assimilée au sang.
* "Rouach" est l’âme de l’esprit (esprit intellectuel), le souffle venant de d’ieu. Dans Genèse 1.2, on parle de "rouah’ élohim mérah’éfet", le “souffle divin qui plane sur l’univers non encore formé”. En fait, il apparaît ici que l’âme est d’origine divine et l’être humain, en possèdant l’âme "rouah’", est donc créé à l’image de Dieu.
* "Neshamah" est le Souffle d’En Haut. Il faut se référer à Genèse 2.7 où on parle de "nishmat h’ayim", “le souffle des deux vies”, laissant entendre qu’il y a une autre vie ailleurs. Cet aspect de l’âme est celui qui rapproche le plus l’homme de son créateur et facilite le passage vers le monde intermédiaire. Néshamah est la brise odoriférante de l’aube qui caractérise le côté "lumineux" ou "numineux" de l’être. Néshamah correspond à l’essence divine purement spirituelle et demeure mystérieuse et innaccessible tel d’ieu. Ses manifestations ne nous sont connues qu’au travers de notre corps dans ses divers mouvements.
Les trois aspects de l’âme ne sont que des "couleurs" donnant à l’être humain créé son identité et sa spécificité, l’âme étant en fait une et indivisible. Il y a des liens étroits entre ces trois nuances. Néfesh supporte et nourrit le corps, comme une mère porte son bébé : elle constitue un trône sur lequel s’appuie Rouah’ qui, lui-même, reçoit l’esprit supérieur Néshamah.
Ces trois aspects de l’âme trouvent leur image à travers les attributs divins (séfirot) rassemblés sur l’Arbre de Vie. Néfesh se situe dans Malkhut (o’lam hazé), Rouah’ dans l’attribut Tif’éret (la Beauté), Néshamah est dans l’attribut Binah, qui est le monde à venir (o’lam haba).
Il y a deux autres niveaux supérieurs de l’âme qui sont attachés à des attributs supérieurs et qui ne prennent leur coloration qu’après la mort :
* "'Hayah", la vivante, appartient à H’okhmah et
* "Yeh’idah", l’âme unitaire, qui est déjà dans Kéter, antichambre du monde divin.
Perception de l'âme
* L’âme de tous les êtres humains est unique et vient de l’Adam Primordial ou Adam Qadmon, appelé aussi plérôme divin. Après la transgression d’Adam, elle s’est divisée en une myriade de racines et d’étincelles. L’ensemble reviendra in fine à sa source.
* L’homme est créé à l’image du divin et il est l’objectif de la création, puisque c’est par lui et par son âme que la transgression d’Adam sera réparée et que l’âme de l’Adam primordial sera reconstituée.
* L’âme naît androgyne puis se sépare en ses deux aspects masculin et féminin, avant de s’incarner.
* L’âme a différents aspects qui grandissent avec le corps. Le perfectionnement de l’âme n’a lieu que dans ce monde-ci.
* La métempsychose est un châtiment lié principalement au fait de ne pas procréer et elle offre l’occasion d’une réparation ou rédemption. Elle concerne également les âmes s ?urs qui n’ont pu se retrouver, dans une première vie. Elle offre ainsi l’opportunité d’une rencontre et d’un accomplissement.
* Les temps messianiques ne pourront survenir que si le Réservoir des âmes, ou l’Adam Primordial ou le plérôme divin, est vidé de son contenu. Après son (ou ses) parcours terrestres, après sa purification par "la rivière de feu ou de lumière" et après son passage éventuel par la géhenne l’âme est destinée à briller près du Trône de Gloire, en attendant la résurrection, ou à disparaître (kharet) en cas de non-repentir.
* Aux temps messianiques seuls les Justes ressusciteront. Au Jugement dernier, qui inaugure la fin des temps et le monde à venir, tous les corps ressusciteront et les âmes seront jugées définitivement avant de rejoindre leur corps initial. Si plusieurs corps ont partagé la même âme, seul le corps qui a procréé se relève, les autres corps restant poussière.
* Le Monde à venir (o’lam haba) est un monde de paix et de tranquillité éternelle où toutes les âmes jouiront du spectacle de la splendeur divine. Le Monde à venir suit, ou se confond avec, les temps messianiques et le Jugement dernier.
Toutes les âmes de l’univers sont "une" sur le plan mystique et proviennent de l’Adam primordial (Rivière céleste, Résevoir des âmes ?) qui, elle-même, vient du d’En Haut.
L’âme naît dans la Rivière céleste et elle est stockée dans le "Réservoir" (gouph), appartenant au 7ème ciel (Arabot).
L’âme attend le corps auquel elle est assignée, car elle est prédestinée. Parfois elle se rebiffe et descend sans son gré, notamment quand elle sait qu’elle sera souillée dans le corps assigné. Avant de descendre l’âme passe nue devant le Créateur, à travers la "chambre d’amour" et jure devant lui de réaliser sa mission sur terre et d’atteindre les mystères de la Connaissance et de la Foi.
Androgynat de l’âme
L’âme est androgyne. Quand elle quitte le “Réservoir”, l’âme circule pendant 33 jours avant de se fixer et elle est guidée successivement vers le "Gan E’den", où lui est montrée la lumière des Justes, et vers "Géhinam" où lui est montré le feu de la rigueur. Puis l’âme se sépare en ses deux aspects féminin et masculin, qui se fixent dans les corps désignés, dès la conception de l’embryon. Il faut noter que chaque aspect de l’âme est assigné à un corps de même sexe ; sinon les conséquences sont : stérilité ou homosexualité de l’être ainsi créé.
Si un être a mérité durant ses vies, il va retrouver lors du mariage, sa contrepartie, masculine ou féminine dont il s’est séparé. Il y a alors une union parfaite des corps et des âmes. Si cette rencontre ne se fait pas dans une vie, il y a transmigration des deux aspects de l’âme jusqu’à ce que la rencontre ait lieu. Il s’agit de la première circonstance de transmigration des âmes dans le Zohar, aussi bien pour l’homme que pour la femme. Cette "non rencontre" dans une seule vie est le signe d’un accomplissement inachevé des êtres portant chacun un aspect de l’âme à reconstituer.
Sommeil et extase, rêve et vision
La nuit, l’âme "nefesh" quitte le corps, laissant seulement son empreinte, qui permet au corps de continuer à vivre. Si pendant la journée, l’âme est restée pure, elle arrive à s’élever au-dessus des essences impures qu’elle rencontre lors de son ascention. Elle s’élève alors vers l’entrée des Palais et languit pour visiter le "sanctuaire du Roi". Sinon, l’âme colle aux essences impures, et reste toute la nuit à leur niveau : ces essences lui montrent l’avenir, tout en mélangeant la réalité et les illusions. Après cela, l’âme "nefesh" retourne à sa place à la fin de la nuit. Pendant le jour, l’âme rouah’ cherche à retrouver la demeure qui lui est destinée (Gan Eden). Grâce à diverses stimulations qui facilitent cette randonnée, l’âme rouah’ s’élève alors vers sa demeure et en route elle rencontre une série d’obstacles qu’elle ne peut franchir que si elle a reçu une préparation et un enseignement adéquat. Elle jouit alors de visions de clarté et de splendeur (et c’est le sens de l’esprit saint ou prophétique) et elle reçoit des informations concernant l’avenir des vivants.
A la mort
Au moment de la mort, l’âme quitte le corps avec violence et souffrance et le "vêtement terrestre" est enlevé par l’Ange de la Mort. Pendant sept jours après le décès, l’âme va et vient entre la tombe et son corps perdu. En effet l’âme s’est "attachée" à la sensualité du corps et cette difficulté de détachement la retient au-dessus de la tombe où elle perçoit avec douleur et angoisse la dégradation de son ancien corps. Pour éviter que cette situation ne se prolonge certains h’assidim se préparent de leur vivant à détacher leur âme de leur corps par une ascèse, le jeûne, la méditation et la prière.
Les trois aspects de l’âme prennent des chemins apparemment différents. Néfesh reste dans la tombe, jusqu’à ce que le corps soit décomposé en poussière. Elle volète alors dans ce monde-ci, en se mêlant des soucis des vivants afin d’intercéder pour eux le moment opportun. Ainsi entre les jours de Rosh Hashana (Nouvel An) et de Kippour (Grand Pardon), au moment du jugement annuel, elle informe les vivants des décisions du tribunal divin dans un rêve ou dans une vision.
Rouah’ rejoint sa demeure Gan E’den (Paradis d’en Bas) où elle se revêt d’un vêtement lui donnant l’apparence de ce que l’être était sur terre. Lors des shabat, des fêtes et des néoménies, rouah’ remonte s’imbiber de la splendeur des régions supérieures et revient à sa place.
Néshamah remonte dans la demeure d’où elle vient, le Paradis d’en Haut, et retrouve sa radiance, c’est à dire l’unité du Haut et du Bas et ne redescend plus jamais sur terre. Mais tant qu’elle n’est pas unie au "Trône de Gloire", les deux autres aspects néfesh et rouah’ ne trouvent ni repos ni paix et errent chacun dans son monde. Rouah’ trouve la porte du Gan fermée et néfesh erre au-dessus de la tombe d’une manière désordonnée, puis elle est lancée à travers l’univers comme du fond d’une fronde.
Par contre, lors de l’union de néshamah avec sa source, néfesh trouve enfin le repos et suit l’ange Yéhoudiam qui, après lui avoir montré la Makhpélah à Hébron, lui montre successivement la splendeur des demeures de rouah’ et de néshamah. Quand rouah’ est unie à néshamah, l’ensemble retrouve une unité et constitue un lien mystique qui illumine le monde.
En effet, l’union de néshamah (mot qui commence par la lettre noun) et de rouah’ (commençant par resh) donne "ner"(noun-resh), la lumière.
Le lévirat
Pour jouir de la vision du Trône de gloire, la néshamah a besoin d’avoir un vêtement : elle se revêt de rouah’ comme on l’a vu plus haut à propos de la lumière "ner". En effet la néshamah qui circule ou qui se promène en certaines occasions veut déjà jouir des délices du "Gan E’den". Là elle rencontre l’âme rouah’ d’un prosélyte. Elle s’en revêt aussitôt, car cette âme est "parfumée" et permet de jouir pleinement de la splendeur de ce Paradis. La néshamah s’en revêt aussi comme d’une armure pour se prémunir contre les essences impures. Elle redescend avec ce vêtement dans son enveloppe terrestre et s’affiche avec lui car il attire le bien. La néshamah profite ainsi de son vêtement "prosélyte".
Dans le cas d’un lévirat, l’âme rouah’ du Rédempteur (frère ou père du défunt) vient couvrir la néshamah nue du défunt. L’âme du défunt est en effet nue, car ayant péché en ne procréant pas, elle ne s’est pas repentie. Ses différents aspects vont errer chacun en son lieu. Mais le Rédempteur peut avoir revêtu l’âme d’un prosélyte. En attendant la reconstruction de l’âme du défunt, c’est à dire un engendrement, le Rédempteur quitte le vêtement du prosélyte. Quand cela est réalisé, l’âme du défunt reconstruite revient alors au Réservoir, dans l’attente de la résurrection des corps. Et le rédempteur récupère son vêtement prosélyte.
Source: esowiki
Bien à vous
L'âme selon la Kabbale
L’âme au sein de la tradition de la Kabbale
Au sein de la Torah et jusqu’aux Prophètes, il n’y a pas de concept de vie après la mort. Le corps est enterré et disparaît. L’âme quant à elle remonte à son origine et cesse d’exister :
Ecclésiaste 12.7 : "Que la poussière retourne à la poussière, redevenant ce qu’elle était, et que l’esprit remonte à Dieu qui l’a donné".
Job 7.7-9 : "Souviens-toi ô Dieu, que ma vie est un souffle : mon ?il ne verra plus le bonheur ?La nuée se dissipe et disparaît : ainsi celui qui descend au Shéol n’en remonte plus".
Les trois aspects de l'âme
D’après la tradition biblique, l’être humain est à la fois terrestre et céleste. Son vêtement terrestre, ou corps, est constitué de poussière provenant de l’univers et son fondement céleste est insufflé par le divin. Quand il meurt, son vêtement et son fondement sont jugés ensemble, car ils constituent une seule entité.
Le corps n’est pour le Zohar qu’une enveloppe, qu’un simple vêtement. Toutefois, malgré cette enveloppe, les âmes peuvent voir les formes célestes et contempler la gloire de leur Maître (Zohar I, 38b).
L’essence de l’âme comporte donc trois degrés et l’âme unie au corps n’est pas un principe simple, mais la réunion de trois éléments hiérarchisés : Néfesh, Rouah et Néshamah.
* "Nefesh" (souffle, esprit vital)est l’âme végétative de base, celle qui donne le mouvement au corps. Dans Genèse 1.20, on parle de "néfesh h’ayah" ou insufflation de la vie animale. Le Néfesh est souvent assimilée au sang.
* "Rouach" est l’âme de l’esprit (esprit intellectuel), le souffle venant de d’ieu. Dans Genèse 1.2, on parle de "rouah’ élohim mérah’éfet", le “souffle divin qui plane sur l’univers non encore formé”. En fait, il apparaît ici que l’âme est d’origine divine et l’être humain, en possèdant l’âme "rouah’", est donc créé à l’image de Dieu.
* "Neshamah" est le Souffle d’En Haut. Il faut se référer à Genèse 2.7 où on parle de "nishmat h’ayim", “le souffle des deux vies”, laissant entendre qu’il y a une autre vie ailleurs. Cet aspect de l’âme est celui qui rapproche le plus l’homme de son créateur et facilite le passage vers le monde intermédiaire. Néshamah est la brise odoriférante de l’aube qui caractérise le côté "lumineux" ou "numineux" de l’être. Néshamah correspond à l’essence divine purement spirituelle et demeure mystérieuse et innaccessible tel d’ieu. Ses manifestations ne nous sont connues qu’au travers de notre corps dans ses divers mouvements.
Les trois aspects de l’âme ne sont que des "couleurs" donnant à l’être humain créé son identité et sa spécificité, l’âme étant en fait une et indivisible. Il y a des liens étroits entre ces trois nuances. Néfesh supporte et nourrit le corps, comme une mère porte son bébé : elle constitue un trône sur lequel s’appuie Rouah’ qui, lui-même, reçoit l’esprit supérieur Néshamah.
Ces trois aspects de l’âme trouvent leur image à travers les attributs divins (séfirot) rassemblés sur l’Arbre de Vie. Néfesh se situe dans Malkhut (o’lam hazé), Rouah’ dans l’attribut Tif’éret (la Beauté), Néshamah est dans l’attribut Binah, qui est le monde à venir (o’lam haba).
Il y a deux autres niveaux supérieurs de l’âme qui sont attachés à des attributs supérieurs et qui ne prennent leur coloration qu’après la mort :
* "'Hayah", la vivante, appartient à H’okhmah et
* "Yeh’idah", l’âme unitaire, qui est déjà dans Kéter, antichambre du monde divin.
Perception de l'âme
* L’âme de tous les êtres humains est unique et vient de l’Adam Primordial ou Adam Qadmon, appelé aussi plérôme divin. Après la transgression d’Adam, elle s’est divisée en une myriade de racines et d’étincelles. L’ensemble reviendra in fine à sa source.
* L’homme est créé à l’image du divin et il est l’objectif de la création, puisque c’est par lui et par son âme que la transgression d’Adam sera réparée et que l’âme de l’Adam primordial sera reconstituée.
* L’âme naît androgyne puis se sépare en ses deux aspects masculin et féminin, avant de s’incarner.
* L’âme a différents aspects qui grandissent avec le corps. Le perfectionnement de l’âme n’a lieu que dans ce monde-ci.
* La métempsychose est un châtiment lié principalement au fait de ne pas procréer et elle offre l’occasion d’une réparation ou rédemption. Elle concerne également les âmes s ?urs qui n’ont pu se retrouver, dans une première vie. Elle offre ainsi l’opportunité d’une rencontre et d’un accomplissement.
* Les temps messianiques ne pourront survenir que si le Réservoir des âmes, ou l’Adam Primordial ou le plérôme divin, est vidé de son contenu. Après son (ou ses) parcours terrestres, après sa purification par "la rivière de feu ou de lumière" et après son passage éventuel par la géhenne l’âme est destinée à briller près du Trône de Gloire, en attendant la résurrection, ou à disparaître (kharet) en cas de non-repentir.
* Aux temps messianiques seuls les Justes ressusciteront. Au Jugement dernier, qui inaugure la fin des temps et le monde à venir, tous les corps ressusciteront et les âmes seront jugées définitivement avant de rejoindre leur corps initial. Si plusieurs corps ont partagé la même âme, seul le corps qui a procréé se relève, les autres corps restant poussière.
* Le Monde à venir (o’lam haba) est un monde de paix et de tranquillité éternelle où toutes les âmes jouiront du spectacle de la splendeur divine. Le Monde à venir suit, ou se confond avec, les temps messianiques et le Jugement dernier.
Toutes les âmes de l’univers sont "une" sur le plan mystique et proviennent de l’Adam primordial (Rivière céleste, Résevoir des âmes ?) qui, elle-même, vient du d’En Haut.
L’âme naît dans la Rivière céleste et elle est stockée dans le "Réservoir" (gouph), appartenant au 7ème ciel (Arabot).
L’âme attend le corps auquel elle est assignée, car elle est prédestinée. Parfois elle se rebiffe et descend sans son gré, notamment quand elle sait qu’elle sera souillée dans le corps assigné. Avant de descendre l’âme passe nue devant le Créateur, à travers la "chambre d’amour" et jure devant lui de réaliser sa mission sur terre et d’atteindre les mystères de la Connaissance et de la Foi.
Androgynat de l’âme
L’âme est androgyne. Quand elle quitte le “Réservoir”, l’âme circule pendant 33 jours avant de se fixer et elle est guidée successivement vers le "Gan E’den", où lui est montrée la lumière des Justes, et vers "Géhinam" où lui est montré le feu de la rigueur. Puis l’âme se sépare en ses deux aspects féminin et masculin, qui se fixent dans les corps désignés, dès la conception de l’embryon. Il faut noter que chaque aspect de l’âme est assigné à un corps de même sexe ; sinon les conséquences sont : stérilité ou homosexualité de l’être ainsi créé.
Si un être a mérité durant ses vies, il va retrouver lors du mariage, sa contrepartie, masculine ou féminine dont il s’est séparé. Il y a alors une union parfaite des corps et des âmes. Si cette rencontre ne se fait pas dans une vie, il y a transmigration des deux aspects de l’âme jusqu’à ce que la rencontre ait lieu. Il s’agit de la première circonstance de transmigration des âmes dans le Zohar, aussi bien pour l’homme que pour la femme. Cette "non rencontre" dans une seule vie est le signe d’un accomplissement inachevé des êtres portant chacun un aspect de l’âme à reconstituer.
Sommeil et extase, rêve et vision
La nuit, l’âme "nefesh" quitte le corps, laissant seulement son empreinte, qui permet au corps de continuer à vivre. Si pendant la journée, l’âme est restée pure, elle arrive à s’élever au-dessus des essences impures qu’elle rencontre lors de son ascention. Elle s’élève alors vers l’entrée des Palais et languit pour visiter le "sanctuaire du Roi". Sinon, l’âme colle aux essences impures, et reste toute la nuit à leur niveau : ces essences lui montrent l’avenir, tout en mélangeant la réalité et les illusions. Après cela, l’âme "nefesh" retourne à sa place à la fin de la nuit. Pendant le jour, l’âme rouah’ cherche à retrouver la demeure qui lui est destinée (Gan Eden). Grâce à diverses stimulations qui facilitent cette randonnée, l’âme rouah’ s’élève alors vers sa demeure et en route elle rencontre une série d’obstacles qu’elle ne peut franchir que si elle a reçu une préparation et un enseignement adéquat. Elle jouit alors de visions de clarté et de splendeur (et c’est le sens de l’esprit saint ou prophétique) et elle reçoit des informations concernant l’avenir des vivants.
A la mort
Au moment de la mort, l’âme quitte le corps avec violence et souffrance et le "vêtement terrestre" est enlevé par l’Ange de la Mort. Pendant sept jours après le décès, l’âme va et vient entre la tombe et son corps perdu. En effet l’âme s’est "attachée" à la sensualité du corps et cette difficulté de détachement la retient au-dessus de la tombe où elle perçoit avec douleur et angoisse la dégradation de son ancien corps. Pour éviter que cette situation ne se prolonge certains h’assidim se préparent de leur vivant à détacher leur âme de leur corps par une ascèse, le jeûne, la méditation et la prière.
Les trois aspects de l’âme prennent des chemins apparemment différents. Néfesh reste dans la tombe, jusqu’à ce que le corps soit décomposé en poussière. Elle volète alors dans ce monde-ci, en se mêlant des soucis des vivants afin d’intercéder pour eux le moment opportun. Ainsi entre les jours de Rosh Hashana (Nouvel An) et de Kippour (Grand Pardon), au moment du jugement annuel, elle informe les vivants des décisions du tribunal divin dans un rêve ou dans une vision.
Rouah’ rejoint sa demeure Gan E’den (Paradis d’en Bas) où elle se revêt d’un vêtement lui donnant l’apparence de ce que l’être était sur terre. Lors des shabat, des fêtes et des néoménies, rouah’ remonte s’imbiber de la splendeur des régions supérieures et revient à sa place.
Néshamah remonte dans la demeure d’où elle vient, le Paradis d’en Haut, et retrouve sa radiance, c’est à dire l’unité du Haut et du Bas et ne redescend plus jamais sur terre. Mais tant qu’elle n’est pas unie au "Trône de Gloire", les deux autres aspects néfesh et rouah’ ne trouvent ni repos ni paix et errent chacun dans son monde. Rouah’ trouve la porte du Gan fermée et néfesh erre au-dessus de la tombe d’une manière désordonnée, puis elle est lancée à travers l’univers comme du fond d’une fronde.
Par contre, lors de l’union de néshamah avec sa source, néfesh trouve enfin le repos et suit l’ange Yéhoudiam qui, après lui avoir montré la Makhpélah à Hébron, lui montre successivement la splendeur des demeures de rouah’ et de néshamah. Quand rouah’ est unie à néshamah, l’ensemble retrouve une unité et constitue un lien mystique qui illumine le monde.
En effet, l’union de néshamah (mot qui commence par la lettre noun) et de rouah’ (commençant par resh) donne "ner"(noun-resh), la lumière.
Le lévirat
Pour jouir de la vision du Trône de gloire, la néshamah a besoin d’avoir un vêtement : elle se revêt de rouah’ comme on l’a vu plus haut à propos de la lumière "ner". En effet la néshamah qui circule ou qui se promène en certaines occasions veut déjà jouir des délices du "Gan E’den". Là elle rencontre l’âme rouah’ d’un prosélyte. Elle s’en revêt aussitôt, car cette âme est "parfumée" et permet de jouir pleinement de la splendeur de ce Paradis. La néshamah s’en revêt aussi comme d’une armure pour se prémunir contre les essences impures. Elle redescend avec ce vêtement dans son enveloppe terrestre et s’affiche avec lui car il attire le bien. La néshamah profite ainsi de son vêtement "prosélyte".
Dans le cas d’un lévirat, l’âme rouah’ du Rédempteur (frère ou père du défunt) vient couvrir la néshamah nue du défunt. L’âme du défunt est en effet nue, car ayant péché en ne procréant pas, elle ne s’est pas repentie. Ses différents aspects vont errer chacun en son lieu. Mais le Rédempteur peut avoir revêtu l’âme d’un prosélyte. En attendant la reconstruction de l’âme du défunt, c’est à dire un engendrement, le Rédempteur quitte le vêtement du prosélyte. Quand cela est réalisé, l’âme du défunt reconstruite revient alors au Réservoir, dans l’attente de la résurrection des corps. Et le rédempteur récupère son vêtement prosélyte.
Source: esowiki
Bien à vous
Re: L'âme selon la Kabbale
Merci de cet exposé que j'ai lue avec attention.
Dans la Kabbale, le départ de l'âme semble relativement lié à l'état du corps physique et tout particulièrement sa décomposition.
Une question m'a toujours intrigué dans ce cadre...Qu'adviens t'il des âmes lié à des corps qui ne se décompose pas ? Je pense notamment au fameux "Padres" d'Amerique Latine, dont les corps defunts ne semblent pas se décomposer . Dans un registre plus "classique" , la même chose a eté noté au tibet avec les momies de certains moines, ainsi qu'en Egypte ou certains Pharaons ont été plus que bien conservé.
La logique voudrait qu'ils "restent dans les parages", ce qui pourrait expliquer foule d'histoire autour des tombeaux pharaonesques...
Dans la Kabbale, le départ de l'âme semble relativement lié à l'état du corps physique et tout particulièrement sa décomposition.
Une question m'a toujours intrigué dans ce cadre...Qu'adviens t'il des âmes lié à des corps qui ne se décompose pas ? Je pense notamment au fameux "Padres" d'Amerique Latine, dont les corps defunts ne semblent pas se décomposer . Dans un registre plus "classique" , la même chose a eté noté au tibet avec les momies de certains moines, ainsi qu'en Egypte ou certains Pharaons ont été plus que bien conservé.
La logique voudrait qu'ils "restent dans les parages", ce qui pourrait expliquer foule d'histoire autour des tombeaux pharaonesques...
LAIBSAIC KRANCIM- Energie libre
- Nombre de messages : 26
Pratiques magiques/ spiritualité : Magnetisme, Hypnotisme,Reiki Usui et Kundalini, Chamanisme divers
Localisation : Alpes
Re: L'âme selon la Kabbale
ainsi qu'en Egypte ou certains Pharaons ont été plus que bien conservé.
La logique voudrait qu'ils "restent dans les parages", ce qui pourrait expliquer foule d'histoire autour des tombeaux pharaonesques...
Selon les croyances de l'Egypte antique, l'Être était composés de 5 éléments indissociables :
« Kâ », l’esprit ou double spirituel (qui naît en même temps que l’homme et perdure après sa mort)
« Bâ », L’âme.
« Djet », le corps, l’enveloppe physique.
« Shout », l’ombre.
Et « Ren », le nom.
S'il manquait l'un de ces éléments, le défunt ne pouvait pas accéder au tribunal des dieux et donc passer par le jugement de l'âme (la psychostasie) qui lui permettrait ou non de continuer son voyage dans l'Au-delà.
D'où la complexité des rites funéraires égyptiens et l'importance de la conversation du corps.
Par ailleurs, chez eux, l'âme se trouve dans le coeur.
C'est pour ça qu'il est le seul organe embaumé à etre remis dans le corps du défunt.
http://www.equi-nox.net/t2712-jugement-de-l-ame-egypte-antique?highlight=egypte
Invité- Invité
Re: L'âme selon la Kabbale
Ce phénomène de "non détérioration" des corps est assez rependu de par le monde. Je crois qu'on le retrouve sensiblement dans la culture Taoïste, outre certains hommes d'église, la chose a également été vue avec sur membres de la franc maçonnerie vénitienne.
LAIBSAIC KRANCIM- Energie libre
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Localisation : Alpes
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