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Verveine
5 participants
Page 1 sur 1
Verveine
Bonjour,
La verveine
Aspect ésotérique:
Vénusienne et ignée, chaude et odorante, irradiante de sérénité et de joie, la verveine agit tel un souffle de jouvence sur ceux qui font appel à ses nombreux pouvoirs.
Elle purifie les lieux et les êtres de toute impureté générée par des abus sexuels et prépare ainsi le terrain à des cérémonies magiques à caractère sacré ou tout simplement à la prière et à la méditation.
C'est pourquoi les mages d'autrefois avaient l'habitude de se laver tout les jours dans des bains où avait infusé de la verveine afin de préparer un rituel d'importance.
L'usage de la verveine harmonie avec le plan de vénus-Netzach, en calmant et purifiant le feu excessif. Donc, si la planète Vénus est mal aspectée dans votre thème astrologique et que cette position est à l'origine de vos problèmes relationnels, d'une carence de séduction, de déboires sentimentaux, la verveine vous aidera à réorienter ce courant vénusien dans votre vie et finira par vous le rendre favorable (si toutefois un effort d'introspection est effectué afin de voir ce qui dans votre attitude éloigne autrui, etc...)
Allié à la rose le pouvoir de la verveine est exalté et magnétise l'aura de façon durable.
Conseil pratique: à utiliser avec du basilic, en essence, dans des bains salés, avant des rituels magiques ou pour se purifier lorsqu'on se sent oppresser. La verveine est une composante de toute pratique magique tendant à agir sur les relations, les sentiments et le bien être.
A noter: elle est utile et conseillée pour préparer le rituel d'Asset de Moryason.
Source: Mickael D'Estissac, de l'usage des herbes, poudres et encens en magie
Bien à vous
La verveine
Aspect ésotérique:
Vénusienne et ignée, chaude et odorante, irradiante de sérénité et de joie, la verveine agit tel un souffle de jouvence sur ceux qui font appel à ses nombreux pouvoirs.
Elle purifie les lieux et les êtres de toute impureté générée par des abus sexuels et prépare ainsi le terrain à des cérémonies magiques à caractère sacré ou tout simplement à la prière et à la méditation.
C'est pourquoi les mages d'autrefois avaient l'habitude de se laver tout les jours dans des bains où avait infusé de la verveine afin de préparer un rituel d'importance.
L'usage de la verveine harmonie avec le plan de vénus-Netzach, en calmant et purifiant le feu excessif. Donc, si la planète Vénus est mal aspectée dans votre thème astrologique et que cette position est à l'origine de vos problèmes relationnels, d'une carence de séduction, de déboires sentimentaux, la verveine vous aidera à réorienter ce courant vénusien dans votre vie et finira par vous le rendre favorable (si toutefois un effort d'introspection est effectué afin de voir ce qui dans votre attitude éloigne autrui, etc...)
Allié à la rose le pouvoir de la verveine est exalté et magnétise l'aura de façon durable.
Conseil pratique: à utiliser avec du basilic, en essence, dans des bains salés, avant des rituels magiques ou pour se purifier lorsqu'on se sent oppresser. La verveine est une composante de toute pratique magique tendant à agir sur les relations, les sentiments et le bien être.
A noter: elle est utile et conseillée pour préparer le rituel d'Asset de Moryason.
Source: Mickael D'Estissac, de l'usage des herbes, poudres et encens en magie
Bien à vous
Re: Verveine
Il existe deux sortes de verveine : récolté de préférence de juin à octobre.
la verveine odorante
et la verveine officinale
1 er la verveine odorante :
Il faut bien dissocier les deux types de verveine : la verveine l'odorante qui est actuellement la plus connue et utilisée face à "la verveine officinale" pourtant sacrée jadis pour les druides antiques et largement répandue à l'époque Romaine pour ses vertus diverses.
La verveine Odorante appelée également verveine Arabe, verveine du Pérou, verveine des Indes voire verveine à trois feuilles selon les régions.
Ce sont les feuilles qui sont utilisées couramment sous forme d'infusion, de cataplasme sur le front (en cas de migraine) ou alcoolats (verveine du Velay) comme digestif.
Indiquée fréquemment pour divers maux tels : aérophagie, dyspepsie, gastralgie, troubles neurovégétatif et migraine... pour ses propriétés stomachique, eupeptique, antispasmodique et antinévralgique.
A éviter même si son infusion dégage une agréable odeur de citronnelle car elle est irritante pour les muqueuses gastriques. Même si selon des études il lui est avéré des propriétés parasympathiques. Certains docteur d'antan auraient même découvert des qualités supérieures à la quinine pour ce qui est antithermique (fièvre).
2ème la verveine Officinale : elle contient des substances toniques, sédatives, antispasmodiques, fébrifuges, anti rhumatismales stomachiques, fortifiantes et préparatoires de l'accouchement.
Elle est plutôt utilisée :
Sous forme d'infusion, contre les maladie du foie (jaunisse, des reins, de la rate, pour les digestions difficiles, les diarrhées, les gaz intestinaux, la fièvre... : infuser 10 mn, 30 g de plante dans 1 l d'eau bouillante. filtrer et boire 3 tasses par jour entre les repas ).
Mais encore pour les femmes enceintes quand le tonus utérin fléchit ainsi qu'aux femmes qui allaitent dont le lait est défectueux car la verbénine contenue dans la verveine est réputée pour activer les contractions utérines et pour augmenter la sécrétion lactée.
Sous forme de cataplasme, pour les Maux de rate, de pleurésie : additionné d'une poignée de farine de seigle et un blanc d’œuf poser sur un coton directement sur la partie malade.
Mais encore pour soulager les lumbagos : hacher finement un bouquet de verveine fraiche macérer dans un minimum d'alcool de pomme pendant 10 mn (à hauteur de la verveine).
Faire bouillir quelques secondes et appliquer en compresse le plus chaudement possible (mais attention quand même de ne pas vous bruler)
Sous forme de talisman, pour les maux de tête : une poignée de plantes entières fraiches pilées et mettre le contenu dans un sachet autour du cou. (changer quand elle devient sèche)
Sous forme de rituel, pour un festin joyeux et agréable... : 4 feuilles trempées dans du vin (quelques minutes) puis en arroser les lieu du repas.
Sous forme d’alcoolat "Chartreuse de Gabrielle", pour la digestion : 48 h au soleil dans 1 l d'alcool à 90 ° laisser macérer :
10 g de verveine feuilles,
5 g de tanaisie en graines
5 g de menthe aquatique (feuilles)
10 g de mélisse (feuilles)
10 g de menthe poivrée (feuilles)
5 g de fenouil (semence)
et 1 pincée de safran en poudre
Filtrer et ajouter un sirop de sucre tiède (700g de sucre pour 1 l d'eau). Macérer 48 h de plus filtrer et mettre en bouteille en raison d'une cuillère à soupe après le repas (à boire avec modération).
Sous forme de bain, pour décontraction :
faire bouillir 5 mn 400 g de verveine dans 4 l d'eau à rajouter à l'eau du bain bien chaud.
Source : "herbes sacré des druides", "précis de phytothérapie" et "l'herboristerie"la verveine odorante
et la verveine officinale
1 er la verveine odorante :
Il faut bien dissocier les deux types de verveine : la verveine l'odorante qui est actuellement la plus connue et utilisée face à "la verveine officinale" pourtant sacrée jadis pour les druides antiques et largement répandue à l'époque Romaine pour ses vertus diverses.
La verveine Odorante appelée également verveine Arabe, verveine du Pérou, verveine des Indes voire verveine à trois feuilles selon les régions.
Ce sont les feuilles qui sont utilisées couramment sous forme d'infusion, de cataplasme sur le front (en cas de migraine) ou alcoolats (verveine du Velay) comme digestif.
Indiquée fréquemment pour divers maux tels : aérophagie, dyspepsie, gastralgie, troubles neurovégétatif et migraine... pour ses propriétés stomachique, eupeptique, antispasmodique et antinévralgique.
A éviter même si son infusion dégage une agréable odeur de citronnelle car elle est irritante pour les muqueuses gastriques. Même si selon des études il lui est avéré des propriétés parasympathiques. Certains docteur d'antan auraient même découvert des qualités supérieures à la quinine pour ce qui est antithermique (fièvre).
2ème la verveine Officinale : elle contient des substances toniques, sédatives, antispasmodiques, fébrifuges, anti rhumatismales stomachiques, fortifiantes et préparatoires de l'accouchement.
Elle est plutôt utilisée :
Sous forme d'infusion, contre les maladie du foie (jaunisse, des reins, de la rate, pour les digestions difficiles, les diarrhées, les gaz intestinaux, la fièvre... : infuser 10 mn, 30 g de plante dans 1 l d'eau bouillante. filtrer et boire 3 tasses par jour entre les repas ).
Mais encore pour les femmes enceintes quand le tonus utérin fléchit ainsi qu'aux femmes qui allaitent dont le lait est défectueux car la verbénine contenue dans la verveine est réputée pour activer les contractions utérines et pour augmenter la sécrétion lactée.
Sous forme de cataplasme, pour les Maux de rate, de pleurésie : additionné d'une poignée de farine de seigle et un blanc d’œuf poser sur un coton directement sur la partie malade.
Mais encore pour soulager les lumbagos : hacher finement un bouquet de verveine fraiche macérer dans un minimum d'alcool de pomme pendant 10 mn (à hauteur de la verveine).
Faire bouillir quelques secondes et appliquer en compresse le plus chaudement possible (mais attention quand même de ne pas vous bruler)
Sous forme de talisman, pour les maux de tête : une poignée de plantes entières fraiches pilées et mettre le contenu dans un sachet autour du cou. (changer quand elle devient sèche)
Sous forme de rituel, pour un festin joyeux et agréable... : 4 feuilles trempées dans du vin (quelques minutes) puis en arroser les lieu du repas.
Sous forme d’alcoolat "Chartreuse de Gabrielle", pour la digestion : 48 h au soleil dans 1 l d'alcool à 90 ° laisser macérer :
10 g de verveine feuilles,
5 g de tanaisie en graines
5 g de menthe aquatique (feuilles)
10 g de mélisse (feuilles)
10 g de menthe poivrée (feuilles)
5 g de fenouil (semence)
et 1 pincée de safran en poudre
Filtrer et ajouter un sirop de sucre tiède (700g de sucre pour 1 l d'eau). Macérer 48 h de plus filtrer et mettre en bouteille en raison d'une cuillère à soupe après le repas (à boire avec modération).
Sous forme de bain, pour décontraction :
faire bouillir 5 mn 400 g de verveine dans 4 l d'eau à rajouter à l'eau du bain bien chaud.
Re: Verveine
Ce sont les romains qui ont dédié cette plante à Venus: ils l'appelaient d'ailleurs "Veneris herba" (ce qui me semble une étymologie bien meilleure que celle du classique et imprécis "verbenae") et avaient l'habitude de parfumer les banquets avec... (Nan, rien à voir avec les fameuses et prétendues "orgies romaines" colportées par les Chrétiens...
Il semblerait que ce soient les druides gaulois qui l'aient découverte et pleinement exploitée notamment pour la purification et la divination.
Lors de recherches personnelles sur l'institution romaine des Vestales, j'étais tombé sur une curieuse assertion, selon laquelle certaines tribus gauloises avaient été dotées, elles aussi,, mais avant Rome, d'un collège de jeunes filles avec sensiblement les mêmes fonctions; et ces prêtresses étaient notamment couronnées de Verveine... Je n'ai pas poussé plus avant pour en être certain.
Il semblerait que ce soient les druides gaulois qui l'aient découverte et pleinement exploitée notamment pour la purification et la divination.
Lors de recherches personnelles sur l'institution romaine des Vestales, j'étais tombé sur une curieuse assertion, selon laquelle certaines tribus gauloises avaient été dotées, elles aussi,, mais avant Rome, d'un collège de jeunes filles avec sensiblement les mêmes fonctions; et ces prêtresses étaient notamment couronnées de Verveine... Je n'ai pas poussé plus avant pour en être certain.
Minervalis- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1630
Pratiques magiques/ spiritualité : Runes, Rêves
Localisation : Paris
Re: Verveine
la verveine (Ysena)
La verveine est plus froide que chaude; lorsque quelqu'un a des chairs qui se décomposent sous l'effet d'ulcères ou de vermines, il faut faire cuire de la verveine dans de l'eau, placer un linge de lin sur les plaies putrides ou sur les parties du corps recouvertes de vermine, verser un peu de l'eau ou l'on a fait cuire la verveine sur le linge placé sur le corps; quand celui ci est sec, ajouter à nouveau à cette eau et répéter jusqu'à ce que la putréfaction disparaisse.
si on a l'intérieur de la gorge enflé, faire tiédir de la verveine dans de l'eau, la mettre ainsi sur la gorge, recouvrir d'un linge et continuer jusqu'à ce que la tumeur disparaisse.
source: hildegarde de bingen
le livre des subtilités des créatures divines
La verveine est plus froide que chaude; lorsque quelqu'un a des chairs qui se décomposent sous l'effet d'ulcères ou de vermines, il faut faire cuire de la verveine dans de l'eau, placer un linge de lin sur les plaies putrides ou sur les parties du corps recouvertes de vermine, verser un peu de l'eau ou l'on a fait cuire la verveine sur le linge placé sur le corps; quand celui ci est sec, ajouter à nouveau à cette eau et répéter jusqu'à ce que la putréfaction disparaisse.
si on a l'intérieur de la gorge enflé, faire tiédir de la verveine dans de l'eau, la mettre ainsi sur la gorge, recouvrir d'un linge et continuer jusqu'à ce que la tumeur disparaisse.
source: hildegarde de bingen
le livre des subtilités des créatures divines
pandore-deva- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 557
Pratiques magiques/ spiritualité : libre
Re: Verveine
Salut,
L'appelation "veneris Herba", semble venir du moyen-age et d'après mes recherches sur le sujet, n'est pas une appelation d'origine romaine, l'etymologie romaine viendrait de "Verbera" qui signifie rameau et les "Verbena" au singulier ou au pluriel désigne dans la littérature latine l'ensemble des plantes (laurier, myrte, romarin, verveine) qu'on portait en couronne de rameau pour des besoins religieux. Vu que ce terme désigne un ensemble de plantes différentes, l'origine étymologique "Vénusienne" semble très discutable. Les "Verbenatus" sont ceux qui portent une couronne d'herbe sacré et plus spécifiquement les Féciaux. Chez les auteurs antiques (pline, Tite-Live, Suétone, Apulée) on retrouve une association à Jupiter, à Sérapis et à Isis, mais aucune à Vénus, qui semble une association tardive issus du moyen-age, liés entre autre à des utilisations "populaire" pour des charmes d'amours.
La relation aux druides et aux celtes d'une manière générale semblent quand à elle totalement romancé, aucune source historique (à part pline) ne la mentionne. Cela semble venir d'une double interpretation, la première de Guillaume Bochat au 18ème siècle, largement discutable, et la deuxième de chateaubriand en 1809 dans "les Martyrs", source qui inspira Levy quand il parla également des "couronnes de verveine" porté par les équivalent des "pythies" celtes, même si pline mentionne bien que cette plante était utilisé par les gaulois pour la divination, l'association à ces "collèges" de jeunes filles, semblent venir directement de l'imagination fertile de Chateaubriand. Ces histoires sont effectivement reprise par de nombreux ouvrages sur les plantes et les celtes, mais on ne la retrouve pas dans les ouvrages sérieux comme ceux de Guyonv'arch sur les druides.
Ma conclusion personelle sur le sujet est qu'il s'agit d'une information infondé, reprise par de nombreux sites et ouvrages, mais qui n'a aucune validité historique, plus d'info sur le sujet là: Lien
Quand à la traduction proposé d'Hildegarde de Bingen (d'ou vient-elle d'ailleurs ?), je préciserais juste que dans les versions allemande de ce texte on ne retrouve pas le mot "tumeur" (utilisé pour les traduction anglaise cependant, je n'ai pas d'original en latin je ne peux donc pas vérifier le terme original) qui pourrait entrainer une mauvaise intepretation des lecteurs, qu'on comprenne bien que ce mot n'aurait de toute facon pas pour nous la même signification qu'à l'epoque et qu'il ne s'agit en aucun cas d'une tumeur cancéreuse, mais juste d'un gonflement, ca parait évident d'ailleurs dans le contexte de la citation.
Grüssi
Abra
L'appelation "veneris Herba", semble venir du moyen-age et d'après mes recherches sur le sujet, n'est pas une appelation d'origine romaine, l'etymologie romaine viendrait de "Verbera" qui signifie rameau et les "Verbena" au singulier ou au pluriel désigne dans la littérature latine l'ensemble des plantes (laurier, myrte, romarin, verveine) qu'on portait en couronne de rameau pour des besoins religieux. Vu que ce terme désigne un ensemble de plantes différentes, l'origine étymologique "Vénusienne" semble très discutable. Les "Verbenatus" sont ceux qui portent une couronne d'herbe sacré et plus spécifiquement les Féciaux. Chez les auteurs antiques (pline, Tite-Live, Suétone, Apulée) on retrouve une association à Jupiter, à Sérapis et à Isis, mais aucune à Vénus, qui semble une association tardive issus du moyen-age, liés entre autre à des utilisations "populaire" pour des charmes d'amours.
La relation aux druides et aux celtes d'une manière générale semblent quand à elle totalement romancé, aucune source historique (à part pline) ne la mentionne. Cela semble venir d'une double interpretation, la première de Guillaume Bochat au 18ème siècle, largement discutable, et la deuxième de chateaubriand en 1809 dans "les Martyrs", source qui inspira Levy quand il parla également des "couronnes de verveine" porté par les équivalent des "pythies" celtes, même si pline mentionne bien que cette plante était utilisé par les gaulois pour la divination, l'association à ces "collèges" de jeunes filles, semblent venir directement de l'imagination fertile de Chateaubriand. Ces histoires sont effectivement reprise par de nombreux ouvrages sur les plantes et les celtes, mais on ne la retrouve pas dans les ouvrages sérieux comme ceux de Guyonv'arch sur les druides.
Ma conclusion personelle sur le sujet est qu'il s'agit d'une information infondé, reprise par de nombreux sites et ouvrages, mais qui n'a aucune validité historique, plus d'info sur le sujet là: Lien
Quand à la traduction proposé d'Hildegarde de Bingen (d'ou vient-elle d'ailleurs ?), je préciserais juste que dans les versions allemande de ce texte on ne retrouve pas le mot "tumeur" (utilisé pour les traduction anglaise cependant, je n'ai pas d'original en latin je ne peux donc pas vérifier le terme original) qui pourrait entrainer une mauvaise intepretation des lecteurs, qu'on comprenne bien que ce mot n'aurait de toute facon pas pour nous la même signification qu'à l'epoque et qu'il ne s'agit en aucun cas d'une tumeur cancéreuse, mais juste d'un gonflement, ca parait évident d'ailleurs dans le contexte de la citation.
Grüssi
Abra
Re: Verveine
Ah merci Abraxas pour ces précisions qui m'éviteront des recherches inutiles sur les "Vestales celtes".
Je n'avais pas creusé pour "Veneris herba"; le fait est que je n'ai pas rencontré cette expression dans les auteurs latins, même chez Pline (Mais Pline est si prolixe que je n'ai pas tout lu de lui non plus...) et j'ai cru des gens sur parole.
Ce qui me choque avec "Verbena", même si l'assonance est meilleure, est que, comme tu le dis, ces couronnes peuvent être faites de plusieurs herbes différentes; alors pourquoi le terme aurait-il fini par ne s'appliquer qu'à une seule espèce ? Mais enfin c'est possible si, par exemple, seules les couronnes de verveine avaient subsisté après les autres.
Je n'avais pas creusé pour "Veneris herba"; le fait est que je n'ai pas rencontré cette expression dans les auteurs latins, même chez Pline (Mais Pline est si prolixe que je n'ai pas tout lu de lui non plus...) et j'ai cru des gens sur parole.
Ce qui me choque avec "Verbena", même si l'assonance est meilleure, est que, comme tu le dis, ces couronnes peuvent être faites de plusieurs herbes différentes; alors pourquoi le terme aurait-il fini par ne s'appliquer qu'à une seule espèce ? Mais enfin c'est possible si, par exemple, seules les couronnes de verveine avaient subsisté après les autres.
Minervalis- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1630
Pratiques magiques/ spiritualité : Runes, Rêves
Localisation : Paris
Re: Verveine
Salut,
Sur pourquoi on a finalement hérité de ce nom, on ne peut qu’émettre des théories, je pense que c’est parce que les autres appellations de la verveine, par exemple « Herbe sainte » ou « herbe pure » n’était certainement pas suffisamment spécifique, pour qu’on les rattachent à cette plante, alors que les autres plantes qui sont regroupé sous le terme « verbena » avaient également d’autres noms beaucoup plus spécifique.
La verveine a bien d'autres appellation chez les auteurs antiques chez les grecs elle se nommait aussi « Heras-Dakrion », les larmes d’Hera (si c’est pas poétique ça ?), c’est la classification botanique « moderne », hérité de Linné qui a, pour ainsi dire, « fixé » le nom scientifique des plantes. Ce choix de « Verbena » pour la famille des verveines, est certainement liés à l’utilisation relativement bien documenté de la verveine officinale comme symbole des ambassadeurs de paix lors de la signature des traités, qu’on nommait aussi « Verbenatus », et dans certains texte antique donc, Verbena, fait spécifiquement référence à la verveine, même si le terme de « Verbenatus » à le sens générique de « portant une couronne de feuille sacré », je te renvoie ici au texte que j’ai mis en lien et qui reprend de manière relativement exhaustive l’ensemble des textes historiques sur le sujet.
Il existe d’autre interprétation étymologique bien sûr, l’une d’entre elle est lié à l’utilisation spécifique de la plante pour les rituels de purification des autel dédié à Jupiter, usage entre autre rapporté par Pline, son nom viendrait ainsi de « Verrere » (balayer) et non de Verbera (rameau). Mais la deuxième étymologie est celle qui me parait la plus cohérente et c’est aussi, pour autant que je puisse en juger, celle qui est la plus communément admise.
Le nom des plantes à certainement évolué avec le temps, mais il a de tout temps eu plusieurs appellation pour une même plante, Eugène Rolland recense l’ensemble des noms usuels de certaines plantes, certaines tiennent sur trois pages complètes de noms différents, et plus d’une à parfois un nom usuel utilisé pour désigner plusieurs plantes totalement différentes.
Pour le laurier par exemple, on admet couramment que l’origine étymologique est « laus », l’éloge et cela renvoie aussi à une utilisation spécifique du laurier, même si ce dernier avait des utilisations identiques de purification que la verveine et est également regroupé sous le terme « Verbena ». Ces plantes « sacré » dans l’antiquité, avait finalement plus ou moins toute des qualités purificatrices, ce sont surtout les usages « courant » de ces plantes qui leur ont donné leur nom usuel en français et par extension dans la botanique moderne. Si le terme « Verbena » était utilisé pour un certain nombre de plantes, le terme « laurus » lui n’était utilisé que pour le laurier, à la fin il parait logique de ne garder que ce terme de « laurus » pour désigner le laurier, puisqu’il lui est spécifique. Et donc par élimination certainement « verbena » n’a peut-être plus que signifié spécifiquement la verveine, puisque comme je le disais en intro, ces autre noms usuels n’étaient pas suffisamment spécifiques.
Je note au passage que la verveine se nomme en allemand « Eisenkraut », l’herbe de fer, ou « Taubenkraut », l’herbe au pigeon (ce qui renvoie ici à d’autres noms usuel latin et grec de la plantes : péristéréos et columbaris). Le fait qu’on n’appelle pas la verveine scientifiquement parlant la « columbaris officinalis » est tout autant mystérieux finalement, puisqu’on retrouve ce terme de columbaris dans de nombreux herbiers qui circulaient au moyen-âge et à la renaissance.
On peut également honnêtement se poser la question pourquoi n’a-t-on pas utiliser « vénéris » pour désigner cette famille, si l’appellation était également usuel dès le moyen-âge ? Alors qu’a contrario on retrouve « achillea » pour désigner la famille des achillées et « Artemisia » (diane) pour la famille des armoises ?
A la fin je pense que les premières classification botanique ont dû être basé sur des « choix » parfois arbitraire.
Grüssi
Abra
Sur pourquoi on a finalement hérité de ce nom, on ne peut qu’émettre des théories, je pense que c’est parce que les autres appellations de la verveine, par exemple « Herbe sainte » ou « herbe pure » n’était certainement pas suffisamment spécifique, pour qu’on les rattachent à cette plante, alors que les autres plantes qui sont regroupé sous le terme « verbena » avaient également d’autres noms beaucoup plus spécifique.
La verveine a bien d'autres appellation chez les auteurs antiques chez les grecs elle se nommait aussi « Heras-Dakrion », les larmes d’Hera (si c’est pas poétique ça ?), c’est la classification botanique « moderne », hérité de Linné qui a, pour ainsi dire, « fixé » le nom scientifique des plantes. Ce choix de « Verbena » pour la famille des verveines, est certainement liés à l’utilisation relativement bien documenté de la verveine officinale comme symbole des ambassadeurs de paix lors de la signature des traités, qu’on nommait aussi « Verbenatus », et dans certains texte antique donc, Verbena, fait spécifiquement référence à la verveine, même si le terme de « Verbenatus » à le sens générique de « portant une couronne de feuille sacré », je te renvoie ici au texte que j’ai mis en lien et qui reprend de manière relativement exhaustive l’ensemble des textes historiques sur le sujet.
Il existe d’autre interprétation étymologique bien sûr, l’une d’entre elle est lié à l’utilisation spécifique de la plante pour les rituels de purification des autel dédié à Jupiter, usage entre autre rapporté par Pline, son nom viendrait ainsi de « Verrere » (balayer) et non de Verbera (rameau). Mais la deuxième étymologie est celle qui me parait la plus cohérente et c’est aussi, pour autant que je puisse en juger, celle qui est la plus communément admise.
Le nom des plantes à certainement évolué avec le temps, mais il a de tout temps eu plusieurs appellation pour une même plante, Eugène Rolland recense l’ensemble des noms usuels de certaines plantes, certaines tiennent sur trois pages complètes de noms différents, et plus d’une à parfois un nom usuel utilisé pour désigner plusieurs plantes totalement différentes.
Pour le laurier par exemple, on admet couramment que l’origine étymologique est « laus », l’éloge et cela renvoie aussi à une utilisation spécifique du laurier, même si ce dernier avait des utilisations identiques de purification que la verveine et est également regroupé sous le terme « Verbena ». Ces plantes « sacré » dans l’antiquité, avait finalement plus ou moins toute des qualités purificatrices, ce sont surtout les usages « courant » de ces plantes qui leur ont donné leur nom usuel en français et par extension dans la botanique moderne. Si le terme « Verbena » était utilisé pour un certain nombre de plantes, le terme « laurus » lui n’était utilisé que pour le laurier, à la fin il parait logique de ne garder que ce terme de « laurus » pour désigner le laurier, puisqu’il lui est spécifique. Et donc par élimination certainement « verbena » n’a peut-être plus que signifié spécifiquement la verveine, puisque comme je le disais en intro, ces autre noms usuels n’étaient pas suffisamment spécifiques.
Je note au passage que la verveine se nomme en allemand « Eisenkraut », l’herbe de fer, ou « Taubenkraut », l’herbe au pigeon (ce qui renvoie ici à d’autres noms usuel latin et grec de la plantes : péristéréos et columbaris). Le fait qu’on n’appelle pas la verveine scientifiquement parlant la « columbaris officinalis » est tout autant mystérieux finalement, puisqu’on retrouve ce terme de columbaris dans de nombreux herbiers qui circulaient au moyen-âge et à la renaissance.
On peut également honnêtement se poser la question pourquoi n’a-t-on pas utiliser « vénéris » pour désigner cette famille, si l’appellation était également usuel dès le moyen-âge ? Alors qu’a contrario on retrouve « achillea » pour désigner la famille des achillées et « Artemisia » (diane) pour la famille des armoises ?
A la fin je pense que les premières classification botanique ont dû être basé sur des « choix » parfois arbitraire.
Grüssi
Abra
Re: Verveine
Merci beaucoup derechef : Je note précieusement !
Minervalis- Recherche de la maîtrise des énergies
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