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Gargouille
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Gargouille
Bonjour,
Gargouille
Les gargouilles sont placées au bout des conduits d'écoulement des eaux, en divisant les chutes d'eaux sur les bâtiments, elles permettaient de préserver celui-ci et de garantir sa longévité (en évitant ainsi l'usure de l'eau)
Tous les dragons ne crachent pas des flammes ou des vapeurs nocives ; certains répandent des torrents d'eau, terriblement destructeurs également. En l'an 520, la ville de Rouen se trouva menacée, non par une armée étrangère, ni même par la peste ou une quelconque épidémie mais par un fléau infiniment plus dangereux, qui avait surgi un matin des eaux de la Seine.
Une grande tête couverte d'écailles était d'abord apparue, portée par un long cou reptilien. Elle avait un museau étiré, de puissantes mâchoires et de lourdes arcades sourcilières surmontant des yeux qui luisaient comme des pierres précieuses. Tandis que l'eau ruisselait sur ses épaules, le corps colossal d'un dragon-serpent avait surgi du fleuve . Il était recouvert d'un fin réseau de pâles écailles, à l'aspect glauque, et il agitait violemment les deux nageoires qui lui tenaient lieu de membres .toute la vallée de la Seine sous le raz-de-marée de ses projections. La bête tuait aussi de nombreuses personnes, soit en les dévorant, soit en les noyant quand elles tentaient de lui échapper. La situation devint bientôt si grave que saint Romain, l'archevêque de Rouen, décida, pour sauver ses ouailles, d'aller lui-même affronter le monstre dans son antre, une grotte située sur les rives de la Seine.
Quand il demanda à ses concitoyens de l'accompagner dans sa périlleuse mission, tous se dérobèrent, à l'exception d'un homme qui venait d'être condamné à mort. N'ayant rien à risquer qu'une vie déjà perdue, celui-ci accepta de se joindre au prélat pour l'aider à venir à bout du dragon. A peine les deux hommes eurent-ils atteint la grotte que la Gargouille apparut, la gueule grande ouverte, prête à déverser une cataracte pour les noyer. Mais, Gargouille alors même que le flot mortel montait déjà dans la gorge de l'animal, saint Romain fit un pas décidé en avant, leva les bras au-dessus de sa tête et fit le signe de la croix avec ses index tendus. Le terrible dragon s'effondra aussitôt, une rigole inoffensive s'écoula à la place du torrent impétueux, et toute sa fureur fut alors dissipée. Sa transformation fut si totale qu'il laissa même l'archevêque lui passer son étole autour du cou, constituant une sorte de laisse, ce qui permit au condamné de le ramener sans dommage à Rouen. Dans la ville, une foule en colère l'accueillit, manifestant bruyamment sa rage, bien décidée à anéantir le monstre qui l'avait si longtemps terrorisée. La Gargouille fut finalement tuée, non par l'eau, mais par le feu, et il ne resta bientôt plus d'elle qu'une poignée de cendres qui furent jetées dans la Seine . La chronique nous dit que le corps brûla sans difficulté, mais que la tête, "tellement elle était pleine de l'esprit du mal", refusa de brûler. Romain, alors, prit cette tête et la cloua sur le mur de l'église...
Mais son souvenir ne s'effaça jamais entièrement des mémoires. On retrouve aujourd'hui encore, au fronton d'innombrables églises d'Europe, des sculptures représentant des monstres grotesques, surmontant barbacanes et chantepleures, par où s'échappe l'eau des gouttières, et qui portent le nom de gargouilles.
Le condamné qui avait aidé saint Romain à capturer le monstre fut gracié et libéré ; depuis ce jour, et pendant de longues années, les archevêques de Rouen furent autorisés à gracier un condamné par an, le jour de l'Ascension.
Source: Bestiaire des chimères
Le Mal représentant le « pire ennemi » dans la religion chrétienne, il fallait un moyen d'éloigner celui-ci des églises, Maisons de Dieu. Les gargouilles ont ce but appréciable de faire fuir tout esprit malin ou être démoniaque, selon l'époque. Les gargouilles étaient donc les gardiens du Bien, et par extension des églises. Leur aspect terrifiant n'était visible en fait que pour rappeler à l'hérétique, au non-chrétien, aux ennemis de Dieu dans leur ensemble que la protection divine était déjà sur le bâtiment. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l'approche du Mal, qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démons incarné) ou invisible. Le vent sifflant dans les arches des églises ?
source: wikipédia
La gargouille d'une certaine façon représente le mal maitrisé lié à l'élément eau (à la fois dans sa fonction physique et en rapport avec la légende), et est une forme d'avertissement sur un édifice que le mal ne peut avoir sa place.
Elle a donc un rôle protecteur des lieux, pas seulement religieux.
Bien à vous
Gargouille
Les gargouilles sont placées au bout des conduits d'écoulement des eaux, en divisant les chutes d'eaux sur les bâtiments, elles permettaient de préserver celui-ci et de garantir sa longévité (en évitant ainsi l'usure de l'eau)
Tous les dragons ne crachent pas des flammes ou des vapeurs nocives ; certains répandent des torrents d'eau, terriblement destructeurs également. En l'an 520, la ville de Rouen se trouva menacée, non par une armée étrangère, ni même par la peste ou une quelconque épidémie mais par un fléau infiniment plus dangereux, qui avait surgi un matin des eaux de la Seine.
Une grande tête couverte d'écailles était d'abord apparue, portée par un long cou reptilien. Elle avait un museau étiré, de puissantes mâchoires et de lourdes arcades sourcilières surmontant des yeux qui luisaient comme des pierres précieuses. Tandis que l'eau ruisselait sur ses épaules, le corps colossal d'un dragon-serpent avait surgi du fleuve . Il était recouvert d'un fin réseau de pâles écailles, à l'aspect glauque, et il agitait violemment les deux nageoires qui lui tenaient lieu de membres .toute la vallée de la Seine sous le raz-de-marée de ses projections. La bête tuait aussi de nombreuses personnes, soit en les dévorant, soit en les noyant quand elles tentaient de lui échapper. La situation devint bientôt si grave que saint Romain, l'archevêque de Rouen, décida, pour sauver ses ouailles, d'aller lui-même affronter le monstre dans son antre, une grotte située sur les rives de la Seine.
Quand il demanda à ses concitoyens de l'accompagner dans sa périlleuse mission, tous se dérobèrent, à l'exception d'un homme qui venait d'être condamné à mort. N'ayant rien à risquer qu'une vie déjà perdue, celui-ci accepta de se joindre au prélat pour l'aider à venir à bout du dragon. A peine les deux hommes eurent-ils atteint la grotte que la Gargouille apparut, la gueule grande ouverte, prête à déverser une cataracte pour les noyer. Mais, Gargouille alors même que le flot mortel montait déjà dans la gorge de l'animal, saint Romain fit un pas décidé en avant, leva les bras au-dessus de sa tête et fit le signe de la croix avec ses index tendus. Le terrible dragon s'effondra aussitôt, une rigole inoffensive s'écoula à la place du torrent impétueux, et toute sa fureur fut alors dissipée. Sa transformation fut si totale qu'il laissa même l'archevêque lui passer son étole autour du cou, constituant une sorte de laisse, ce qui permit au condamné de le ramener sans dommage à Rouen. Dans la ville, une foule en colère l'accueillit, manifestant bruyamment sa rage, bien décidée à anéantir le monstre qui l'avait si longtemps terrorisée. La Gargouille fut finalement tuée, non par l'eau, mais par le feu, et il ne resta bientôt plus d'elle qu'une poignée de cendres qui furent jetées dans la Seine . La chronique nous dit que le corps brûla sans difficulté, mais que la tête, "tellement elle était pleine de l'esprit du mal", refusa de brûler. Romain, alors, prit cette tête et la cloua sur le mur de l'église...
Mais son souvenir ne s'effaça jamais entièrement des mémoires. On retrouve aujourd'hui encore, au fronton d'innombrables églises d'Europe, des sculptures représentant des monstres grotesques, surmontant barbacanes et chantepleures, par où s'échappe l'eau des gouttières, et qui portent le nom de gargouilles.
Le condamné qui avait aidé saint Romain à capturer le monstre fut gracié et libéré ; depuis ce jour, et pendant de longues années, les archevêques de Rouen furent autorisés à gracier un condamné par an, le jour de l'Ascension.
Source: Bestiaire des chimères
Le Mal représentant le « pire ennemi » dans la religion chrétienne, il fallait un moyen d'éloigner celui-ci des églises, Maisons de Dieu. Les gargouilles ont ce but appréciable de faire fuir tout esprit malin ou être démoniaque, selon l'époque. Les gargouilles étaient donc les gardiens du Bien, et par extension des églises. Leur aspect terrifiant n'était visible en fait que pour rappeler à l'hérétique, au non-chrétien, aux ennemis de Dieu dans leur ensemble que la protection divine était déjà sur le bâtiment. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l'approche du Mal, qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démons incarné) ou invisible. Le vent sifflant dans les arches des églises ?
source: wikipédia
La gargouille d'une certaine façon représente le mal maitrisé lié à l'élément eau (à la fois dans sa fonction physique et en rapport avec la légende), et est une forme d'avertissement sur un édifice que le mal ne peut avoir sa place.
Elle a donc un rôle protecteur des lieux, pas seulement religieux.
Bien à vous
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