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Les serpents dans la mythologie

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Les serpents dans la mythologie  Empty Les serpents dans la mythologie

Message par Invité Mar 16 Aoû 2011 - 16:05

Bonjour,

Les serpents dans la mythologie  250px-10
ci-dessus : une femelle python de Sebra adulte

Dans la civilisation judéo-chrétienne, la simple évocation du serpent renvoie de prime abord au récit biblique relatif aux premiers hommes et à la malédiction divine. Il figure à la fois la tentation et Satan. Dans les mythes d’origine de nombreuses civilisations, le serpent occupe une place majeure et revêt une dimension spirituelle forte.

Dans les civilisations africaine, australienne, amérindienne, indienne, il est ainsi acteur de la Création de l’univers, dieu ou héros civilisateur.
Le serpent cosmique peut être mâle et femelle à la fois, représentation gémellaire, force créatrice et destructrice ou encore lien entre le Ciel et la Terre.

À l’origine du monde

Le serpent est présent dans la majorité des récits des civilisations anciennes, chez les Scandinaves comme chez les Bantous et de l’Asie à l’Amérique.

Les Aborigènes d’Australie, qui nomment la cosmogonie le « Temps du Rêve », décrivent un serpent primordial issu de l’eau qui, par ses ondulations, façonna la terre, ses reliefs et les premières créatures, ancêtres et êtres qu’ils vénèrent.

Dans la mythologie indienne, le serpent Ananta (Sesha) se tient, lové, à la base de l’univers. Il repose sur les eaux primordiales et accueille le sommeil cosmique de la divinité Vishnu, sous sa forme Narayana, premier stade de la conscience, après chaque cycle de destruction et avant qu’un nouveau cycle de régénération ne se mette en route sous l’impulsion de Brahma le créateur.

En Afrique noire, le serpent est également très présent dans les mythes fondateurs. Le dieu d’Eau des Dogon, le Nommo, sorte de serpent-anguille, est à la base de la Création dans cette partie d’Afrique de l’Ouest ; Dan, au Bénin, est une très ancienne divinité présente au sein du culte vaudou et invoquée en période de sécheresse. Cette puissance serpent est apparue à la Création de l’univers et en assure le soutien.

Dans le vaudou haïtien qui lui voue un culte, son nom est Damballah Wedo, esprit de la connaissance et de la fertilité.

Quetzalcóatl, le Serpent à plumes des Toltèques et des Aztèques, Kukulkan pour les Mayas, est le dieu suprême de la Mésoamérique, dieu capable de résurrection et de réincarnation.

Atoum, dont le culte avait lieu à Thèbes, en Égypte, a généré la Création par son crachat ; or il est figuré comme un serpent.

En Égypte toujours, dans la cosmogonie d’Hermopolis, ce sont quatre grenouilles mâles et quatre serpents femelles qui incarnent les forces de la Création.

Selon la mythologie chinoise, Fuxi et Nuwa forment un couple – frère-sœur ou époux-épouse – de divinités civilisatrices à l’origine des humains, de l’ordre terrestre mais aussi de la transmission de nombreuses connaissances.
Représentés avec des corps de serpents, ils s’enroulent pour s’unir.

Le serpent peut par ailleurs intervenir comme héros civilisateur : le Nommo a offert aux Dogon les céréales ; Quetzalcóatl est le dieu qui a apporté aux hommes le maïs, le calendrier et bien d’autres connaissances. Son sang symbolise la pluie nourricière.

Un mythe aztèque relate le sacrifice de Quetzalcóatl pour créer le cinquième monde – celui dans lequel nous vivons.

Dans la mythologie hindoue enfin, le roi des nâga (serpents anthropomorphes) est utilisé par les dieux pour baratter la mer de lait d’où jailliront des créatures exceptionnelles et le nectar d’immortalité.


Le serpent et la destruction

Toutefois, perçu comme une force du mal et des ténèbres, une divinité chthonienne, le serpent est également destructeur. Il peut alors constituer une menace à l’ordre du monde, un être à combattre.

C’est Apophis, le serpent des Égyptiens contre lequel combat le dieu solaire Rê ; Acheloos, le fleuve de la Grèce antique, qui se mue en serpent face à Héraclès ou encore Typhon, le serpent géant à cent têtes, que Zeus doit affronter pour établir l’ordre dans l’univers et asseoir son pouvoir.

C’est aussi cette facette sombre qu’illustre le combat de Persée contre le serpent-dragon marin envoyé par Poséidon, combat dont le prix est le salut de la belle Andromède, attachée sur un rocher et devant être offerte en victime expiatoire au dieu marin.

Dans la mythologie nordique, Jörmungand, fruit de l’union du dieu Loki et de la géante Angrboda, est un serpent géant et monstrueux.
Jeté dans l’océan par le dieu Odin, il grandit fabuleusement et enserre le monde dans ses anneaux. Lors du Ragnarök, le cataclysme final, Jörmungand réapparaîtra et sera tué par Thor.
L’autre serpent fameux de cette mythologie, Nídhögg, se nourrit des racines d’Yggdrasil, l’Arbre du monde et de la connaissance, qui fait office d’axe de l’univers.


Un symbole fort

Le serpent est, selon Bachelard, « un des plus importants archétypes de l’âme humaine », d’autant qu’on le place généralement au début de la chaîne génétique.

Il est représentation de l’infini, à l’image d’Ananta, le serpent nâga de la mythologie indienne, dont le nom signifie « celui qui n’a pas de fin ».
L’Ouroboros, symbole très ancien déjà attesté en Mésopotamie et représenté par un serpent qui se mord la queue, incarne l’autofécondation, le cycle perpétuel du commencement et de la fin.

Cette notion d’éternel recommencement est représentée chez les Égyptiens par Apophis, qui chaque nuit combat Rê, avale la barque solaire et la recrache lorsque l’aube paraît. Pour l’affronter, Rê se transforme lui-même en serpent, prenant la forme d’Atoum Rê.

Mais le serpent est aussi énergie créatrice à l’instar de la kundalini, cette énergie lovée à la base de la colonne vertébrale qui, selon les pratiques yogiques, s’éveille en libérant les chakras l’un après l’autre, tel un serpent qui s’éveillerait et se redresserait, manifestant ainsi le renouvellement de la vie.

Ailleurs, il est symbole de fécondité : les peuples de la côte guinéenne lui vouent un culte tant en période de sécheresse que lors d’inondations.
Dans certaines tribus amérindiennes, des serpents sont utilisés pour remédier à la stérilité des femmes.

Divinité des nuages, de la pluie, des eaux, le serpent est, dans les religions anciennes, invoqué pour apporter la fertilité.
Il est le génie du sol.
À Sumer, et en particulier à Lagash, une divinité de la végétation, dieu serpent nommé Ningishzida, incarne l’Arbre de vie.


Le serpent, attribut de guérison et de sagesse

Le serpent est enfin l’attribut de divinités, de prêtres ou de prêtresses. Il est un esprit protecteur, un esprit gardien et revêt de multiples aspects.

On le retrouve dans la statuaire, comme protecteur du pharaon sous la forme de l’uraeus, un cobra femelle porté sur le front, mais aussi comme compagnon du bouddha ; le dieu hindou Shiva bénéficie de la puissance du serpent enroulé autour de la corde de son arc, et l’animal est associé au culte du dieu.

En Asie, assimilé au dragon, il symbolise tout à la fois le pouvoir et la sagesse.

Le serpent est souvent associé à la femme.
Ainsi, en Égypte, la déesse Ouadjet est représentée sous la forme d’un cobra et Renenoutet, déesse des moissons, est une déesse serpent.

Attribué au fils d’Apollon Asclepios (Esculape), puis au dieu Hermès, le caducée, représenté par un serpent enroulé autour d’un bâton, surmonté plus tard du miroir de la Prudence, est en Grèce puis dans la culture occidentale le symbole de la médecine.
Le temple d’Épidaure, où un culte était rendu à Asclepios, regorgeait d’ailleurs de serpents.
Oracle d’Apollon à Delphes, la pythie officiait en présence d’un python. Le serpent sacré de l’Acropole d’Athènes quant à lui rappelait aux Athéniens que le premier roi, Cécrops, était mi-homme mi-serpent.

source: article de Sabine Jourdain issu de religion et histoires n°33 - juill/aout 2010

Les serpents en Egypte :
Les serpents occupaient une place éminente dans la pensée religieuse des anciens Égyptiens qui les craignaient autant qu'ils en admiraient la puissance, la grâce et les mystères.

Dans l'Antiquité, l'Égypte était peuplée d'une quarantaine d'espèces de serpents, dont trente-six subsistent encore sur son territoire. Elles appartiennent à six familles, mais seuls les représentants de celle des elapidae, comprenant les cobras, et de celle des boidae, avec le redoutable python de Séba, étaient sacrés.

L'uræus est en général identifié au cobra égyptien (naja haje), mais il faudrait plutôt l'assimiler au naja nigricollis, au naja mossambica et au naja pallida. En effet, ces trois ont la faculté non seulement d'inoculer, mais aussi de cracher leur venin, ainsi que le rapportent les anciens textes concernant l'uræus.

Beaucoup plus toxiques que les cobras sont les petites vipères d'Égypte qui vivent à la frange du désert, dans les grottes et les tombes (les archéologues en savent quelque chose). La plus célèbre est la vipère cornue, cerastes cerastes qui a prêté sa silhouette caractéristique à l'unilitère f, dentale sifflante comme son modèle. Ses proches parents sont cerastes vipera et le terrible echis carinatus au venin foudroyant.

Symbolique :

- L'animal terrifiant :
Pour les anciens Égyptiens, les serpents étaient des animaux terrifiants. Leur apparence unique (corps filiforme dépourvu de membres), leur discrétion (en plus d'un mimétisme avec leur milieu, les vipères peuvent rester cachées des heures dans le sable), leur attaque foudroyante, leur venin mortel duquel même les dieux n'étaient pas protégés (Rê mordu par un serpent et sauvé par Isis ou encore Geb victime du venin craché par l'uræus) et leur capacité à disparaître par la moindre anfractuosité, en font des tueurs redoutés.

Tous les petits ophidiens, dangereux ou inoffensifs comme les colubridés (couleuvres et autres), étaient pour la plupart considérés comme des « démons » malfaisants et leur image hiéroglyphique, depuis les textes des pyramides, est souvent percée de couteaux symboliques afin de les neutraliser.

Il n'est pas étonnant que le mal suprême, le monstre Apophis qui attaque chaque nuit le dieu-soleil Amon-Rê pour l'empêcher de se lever le matin, n'est autre qu'un serpent, gigantesque.

Pour protéger les défunts contre ces démons, des formules magiques – qui trouvent leur apogée au Nouvel Empire – étaient inscrites sur les parois de l'entrée des tombeaux.

- L'éternité

La mue des serpents était un événement fascinant aux yeux des anciens Égyptiens. En effet, lors de sa croissance, le serpent, à l'étroit dans ses écailles qui ne grandissent pas, doit quitter sa couche externe à plusieurs reprises. Les Égyptiens, voyant un serpent affaibli (l'activité des serpents se réduit considérablement avant la mue) quitter sa vieille peau pour « renaître » à la jeunesse (après la mue, les écailles sont luisantes), ne pouvaient que l'assimiler aux symboles de renouveau, de renaissance (d'où l'importance de ces reptiles dans les textes funéraires).

Serpent dans la mythologie

De nombreuses déesses peuvent paraître sous forme d'un cobra irrité (uræus) (d'ailleurs, son nom est du féminin en ancien égyptien), à savoir :

    - Ouadjet, « la Verte », tutélaire de la couronne rouge de Basse-Égypte ;
    - l'uræus, incarnation de l'œil de Rê, protectrice des dieux et du roi, celle qui se dresse pour leur défense ;
    - Oupset, « la Brûlante », déesse flamme vénérée à Philae, forme particulière de Tefnout ;
    - Renenoutet, serpent nourricier, déesse des moissons ;
    - Meretseger, « Celle qui aime le silence », maîtresse de la nécropole thébaine
.

Liste des dieux ou déesses à l'apparence de Cobra dans la mythologie égyptienne.
    - Amaunet la déesse cobra parèdre du dieu Amon
    - Hetepes Sekhous la déesse cobra protectrice d'Osiris
    - Meretseger la déesse cobra royale protectrice des ouvriers de Deir el-Médineh
    - Ouadjet la déesse cobra qui assure la protection du pharaon
    - Oukh dont l'emblème est une tige de papyrus d'ou s'élèvent deux cobras surmontés de deux plumes d'autruche
    - Oupesèt la déesse flamme à l'aspect d'un cobra dressé
    - Qerehèt la déesse cobra
    - Rénénoutet la déesse cobra, protectrice des récoltes
    - Uræus la déesse cobra femelle


Certains dieux pouvaient aussi prendre l'aspect d'un serpent autre que celui du cobra :
Atoum, également anguille ;
Nehebkaou, le « Maître des Kaou », le serpent mythique et nourricier des morts, dieu chtonien, parfois figuré avec deux têtes de serpent ;
Chai, dieu du destin.
Le mode de vie des serpents, grouillant dans l'eau ou se glissant dans des grottes terrestres, ondulant sur le sable et le cailloutis désertique, correspond à l'idée que les Anciens se faisaient de l'existence des êtres primordiaux. Aussi, les femelles des quatre couples préexistants d'Hermopolis sont-elles des serpents.

Apophis, enfin, énorme serpent divin, incarnant les forces primitives et chaotiques, est à identifier au gigantesque python de Séba, qui peut atteindre une longueur de six mètres et qui est capable d'attaquer et d'ingurgiter un être humain. Il a disparu d'Égypte, mais peuple encore l'Afrique au sud du Sahara.

Liste des dieux ou déesses à forme de serpent:
[list- Âa-Senedj dieu serpent gardien du temple d'Horus
- Agathodémon le dieu serpent protecteur de la ville d'Alexandrie
- Âhâ-nefer dieu serpent protecteur des réserves de blé pour l'Egypte
- Amaunet la déesse serpent à tête de femme
- Amon (dans son rôle de fertilisation de l'œuf primordial),
- Apedemak le dieu au buste de lion sur un corps de serpent
- Apopis ou apophis le dieu serpent démoniaque
- Buto la déesse serpent
- Irto le dieu serpent manifestation primordiale du démiurge
- Kekout membre de l'Ogdoade à tête de serpent
- Kematef le dieu serpent créateur
- Khensit la déesse serpent
- Mafdet la déesse féline coiffée d'un serpent
- Mehen le serpent encercleur, protecteur de la barque de Rê
- Meretseger la déesse serpent protectrice des ouvriers de Deir el-Médineh
- Néhebkaou le serpent nourricier bienfaisant, protecteur des récoltes
- Niaout la déesse à tête de serpent, membre de l'ogdoade
- Naunet la déesse à tête de serpent membre de l'ogdoade
- Ouadjedj le dieu serpent protecteur des récoltes
- Ounout anciennement représentée comme une déesse serpent
- Qadesh la déesse représentée debout sur un lion, tenant des serpents dans ses mains
- Qerehèt la déesse serpent
- Rénénoutet le serpent nourricier, protecteur des récoltes
- Shai le dieu protecteur des récoltes à tête de serpent
- Yam le dieu serpent des mers déchainées[/list]

sources : Guidegypte et Wikipédia
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