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Nicolas Flamel
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Nicolas Flamel
Bonjour,
Nicolas Flamel (1330?-1418) était un écrivain, juré, libraire français du XIVe siècle, né à Pontoise.Fameux, car par certains auteurs, il est reconnu comme un alchimiste et un adepte qui aurait réalisé la Pierre philosophale.
Biographie:
Ses parents sont d'origine modeste mais il apprend le français et le latin auprès de moines bénédictins. Il devient ensuite écrivain public chez Maître Gobert, puis achète une charge de " libraire-juré ", près de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, à Paris ; sa modeste échoppe a pour nom " La fleur de lys ", qu'il tenait avec sa femme Pernelle. A proximité, Flamel développe parallèlement un atelier spécialisé dans la création de manuscrits de grand luxe.
Un alchimiste ?
Il raconte qu'il tira sa fortune de la pierre philosophale, qu'il aurait découverte avec sa compagne.
Certains contemporains de Flamel estimèrent que l'origine de sa fortune venait simplement de sa boutique d'écrivain : il avait à son service plusieurs copistes et sa clientèle comprenait les meilleures familles de Paris (peut-être le duc Jean de Berry). Il faut en effet se souvenir qu'avant l'invention de l'imprimerie le coût d'un livre était voisin de celui d'une maison. Nigel Wilkins, professeur à l'université de Paris-Sorbonne, doute aussi de l'origine alchimique de la richesse de Flamel : il faut d'abord considérer l'apport de sa femme Pernelle, deux fois veuve, avant de l'épouser et ensuite ne pas oublier le contexte de la Guerre de Cent Ans qui lui a sûrement permis de faire d'intéressantes acquisitions immobilières.
De plus, à la suite de l'abbé Villain, Wilkins estime que le Livre des Figures Hiéroglyphiques, fondement de la thèse d'un Nicolas Flamel alchimiste, n'est pas de lui. Il y voit plutôt une invention d'un certain Arnaud de la Chevalerie. En 1612, celui-ci aurait fait croire qu'il aurait traduit en français un ouvrage en latin de Nicolas Flamel. En vérité, il n'aurait jamais eu en main ce livre original et aurait donc monté de toutes pièces son récit à partir des ouvrages alchimiques antérieurs, d'éléments connus sur la vie de Flamel et de rumeurs à son sujet.
Au final, il semble que de nombreuses légendes aient enrichi abusivement la vie de Nicolas Flamel, évolution qu'on retrouve chez des personnages comme Jacques Cœur ou Léonard de Vinci.
Selon la légende:
Le Livre d'Abraham le Juif
En 1612, est imprimé le Livre des Figures Hiéroglyphiques, une soi-disant traduction en français d'un ouvrage de Nicolas Flamel. Selon ce livre, en 1357, il acquiert pour deux florins un ouvrage relié de cuivre, intitulé Le Livre d'Abraham le Juif, qui est constitué de vingt-et-un feuillets contenant des textes alchimiques qu'il ne comprend tout d'abord pas. Aidé de son épouse, Pernelle, il passe près de vingt ans, le soir, à déchiffrer l'ouvrage mais ses tentatives sont vaines.
De nombreux alchimistes, sollicités par lui, ne parviennent pas à déchiffrer non plus le mystérieux manuscrit.
En 1378, il rencontre à Saint-Jacques-de-Compostelle un vieux médecin juif converti, Maître Canches, qui l'accompagne vers Paris et lui livre diverses clefs d'interprétation. Malheureusement, Canches meurt en route, à Orléans sans avoir atteint Paris ni vu le manuscrit détenu par Flamel.
La découverte de la pierre philosophale:
Flamel utilise cependant les méthodes que lui a enseignées le vieux médecin et, le 17 janvier 1382, d'après lui, il serait parvenu à un premier résultat en transmutant du mercure en argent.
Le 25 avril 1382 à 5 heures du soir il parviendrait enfin, toujours d'après ses dires, à transmuter du mercure en or. Il raconte en effet : « Je fis la projection avec de la pierre rouge sur semblable quantité de mercure [...] que je transmutais véritablement en quasi autant de pur or, meilleur certainement que l'or commun plus doux et plus ployable. »
Cette histoire est tirée des textes supposés de Nicolas Flamel lui-même, sans pour autant qu'il expose le détail de sa méthode de travail. Il n'en demeure pas moins que, à partir de cette date il serait devenu particulièrement riche, participant à de nombreuses œuvres charitables et fondant pas moins de quatorze hôpitaux et trois chapelles. Toutefois sa fortune serait tirée de sa boutique.
Ses contemporains affirmeront qu'il détenait le secret de la pierre philosophale, permettant de changer les métaux en or.
Flamel vécu jusqu'à ses 80 ans, et en 1410, il dessina sa propre tombe, qui fut gravée avec des signes, symboles et arcanes alchimiques. Certains croient qu'il mourut juste après que la tombe fut achevée. Plus tard, un criminel local, qui voulait acquérir l'or de Flamel, alla sur sa tombe. Il n'y trouva rien, mais déterminé, il se rendit, équipé d'une pelle et d'une lanterne sur la tombe de Nicolas Flamel. Il ne trouva pas une once d'or dans la bière, ni même, à son grand étonnement le corps de l'adepte. Certains prétendent que c'était la tombe d'une autre personne, d'autres que Flamel avait falsifié sa mort, et s'appuient sur des documents qu'il aurait écrits après sa mort officielle le 22 mars 1417 (ancien calendrier) ou 1418. La pierre tombale est maintenant conservée au musée de Cluny à Paris.
le Livre d'Abraham le Juif serait réapparu plus tard entre les mains de Richelieu, sans qu'on sache aujourd'hui ce qu'il est devenu.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Flamel
Pour approfondir sur Nicolas Flamel et la pierre philosophale: http://hdelboy.club.fr/fig_hier.htm
Bien à vous
Nicolas Flamel (1330?-1418) était un écrivain, juré, libraire français du XIVe siècle, né à Pontoise.Fameux, car par certains auteurs, il est reconnu comme un alchimiste et un adepte qui aurait réalisé la Pierre philosophale.
Biographie:
Ses parents sont d'origine modeste mais il apprend le français et le latin auprès de moines bénédictins. Il devient ensuite écrivain public chez Maître Gobert, puis achète une charge de " libraire-juré ", près de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, à Paris ; sa modeste échoppe a pour nom " La fleur de lys ", qu'il tenait avec sa femme Pernelle. A proximité, Flamel développe parallèlement un atelier spécialisé dans la création de manuscrits de grand luxe.
Un alchimiste ?
Il raconte qu'il tira sa fortune de la pierre philosophale, qu'il aurait découverte avec sa compagne.
Certains contemporains de Flamel estimèrent que l'origine de sa fortune venait simplement de sa boutique d'écrivain : il avait à son service plusieurs copistes et sa clientèle comprenait les meilleures familles de Paris (peut-être le duc Jean de Berry). Il faut en effet se souvenir qu'avant l'invention de l'imprimerie le coût d'un livre était voisin de celui d'une maison. Nigel Wilkins, professeur à l'université de Paris-Sorbonne, doute aussi de l'origine alchimique de la richesse de Flamel : il faut d'abord considérer l'apport de sa femme Pernelle, deux fois veuve, avant de l'épouser et ensuite ne pas oublier le contexte de la Guerre de Cent Ans qui lui a sûrement permis de faire d'intéressantes acquisitions immobilières.
De plus, à la suite de l'abbé Villain, Wilkins estime que le Livre des Figures Hiéroglyphiques, fondement de la thèse d'un Nicolas Flamel alchimiste, n'est pas de lui. Il y voit plutôt une invention d'un certain Arnaud de la Chevalerie. En 1612, celui-ci aurait fait croire qu'il aurait traduit en français un ouvrage en latin de Nicolas Flamel. En vérité, il n'aurait jamais eu en main ce livre original et aurait donc monté de toutes pièces son récit à partir des ouvrages alchimiques antérieurs, d'éléments connus sur la vie de Flamel et de rumeurs à son sujet.
Au final, il semble que de nombreuses légendes aient enrichi abusivement la vie de Nicolas Flamel, évolution qu'on retrouve chez des personnages comme Jacques Cœur ou Léonard de Vinci.
Selon la légende:
Le Livre d'Abraham le Juif
En 1612, est imprimé le Livre des Figures Hiéroglyphiques, une soi-disant traduction en français d'un ouvrage de Nicolas Flamel. Selon ce livre, en 1357, il acquiert pour deux florins un ouvrage relié de cuivre, intitulé Le Livre d'Abraham le Juif, qui est constitué de vingt-et-un feuillets contenant des textes alchimiques qu'il ne comprend tout d'abord pas. Aidé de son épouse, Pernelle, il passe près de vingt ans, le soir, à déchiffrer l'ouvrage mais ses tentatives sont vaines.
De nombreux alchimistes, sollicités par lui, ne parviennent pas à déchiffrer non plus le mystérieux manuscrit.
En 1378, il rencontre à Saint-Jacques-de-Compostelle un vieux médecin juif converti, Maître Canches, qui l'accompagne vers Paris et lui livre diverses clefs d'interprétation. Malheureusement, Canches meurt en route, à Orléans sans avoir atteint Paris ni vu le manuscrit détenu par Flamel.
La découverte de la pierre philosophale:
Flamel utilise cependant les méthodes que lui a enseignées le vieux médecin et, le 17 janvier 1382, d'après lui, il serait parvenu à un premier résultat en transmutant du mercure en argent.
Le 25 avril 1382 à 5 heures du soir il parviendrait enfin, toujours d'après ses dires, à transmuter du mercure en or. Il raconte en effet : « Je fis la projection avec de la pierre rouge sur semblable quantité de mercure [...] que je transmutais véritablement en quasi autant de pur or, meilleur certainement que l'or commun plus doux et plus ployable. »
Cette histoire est tirée des textes supposés de Nicolas Flamel lui-même, sans pour autant qu'il expose le détail de sa méthode de travail. Il n'en demeure pas moins que, à partir de cette date il serait devenu particulièrement riche, participant à de nombreuses œuvres charitables et fondant pas moins de quatorze hôpitaux et trois chapelles. Toutefois sa fortune serait tirée de sa boutique.
Ses contemporains affirmeront qu'il détenait le secret de la pierre philosophale, permettant de changer les métaux en or.
Flamel vécu jusqu'à ses 80 ans, et en 1410, il dessina sa propre tombe, qui fut gravée avec des signes, symboles et arcanes alchimiques. Certains croient qu'il mourut juste après que la tombe fut achevée. Plus tard, un criminel local, qui voulait acquérir l'or de Flamel, alla sur sa tombe. Il n'y trouva rien, mais déterminé, il se rendit, équipé d'une pelle et d'une lanterne sur la tombe de Nicolas Flamel. Il ne trouva pas une once d'or dans la bière, ni même, à son grand étonnement le corps de l'adepte. Certains prétendent que c'était la tombe d'une autre personne, d'autres que Flamel avait falsifié sa mort, et s'appuient sur des documents qu'il aurait écrits après sa mort officielle le 22 mars 1417 (ancien calendrier) ou 1418. La pierre tombale est maintenant conservée au musée de Cluny à Paris.
le Livre d'Abraham le Juif serait réapparu plus tard entre les mains de Richelieu, sans qu'on sache aujourd'hui ce qu'il est devenu.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Flamel
Pour approfondir sur Nicolas Flamel et la pierre philosophale: http://hdelboy.club.fr/fig_hier.htm
Bien à vous
Re: Nicolas Flamel
LE LIVRE DES HIÉROGLYPHES
Loué soit éternellement le Seigneur mon Dieu, qui élève l’Humble de la boue, et fait réjoüir le cœur de ceux qui espèrent en lui : Qui ouvre aux Croyans avec grâce les sources de sa bénignité, et met sous leurs pieds les cercles mondains de toutes les félicités terriennes. En lui soit toujours notre espérance, en sa crainte notre félicité, en sa miséricorde la gloire de la réparation de notre nature, et en la prière notre sûreté inébranlable. Et vous, ô Dieu Tout-puissant, comme votre bonté a daigné d’ouvrir en la Terre devant moi, votre indigne Serviteur, tous les Trésors des Richesses du Monde, qu’il plaise à votre clémence, lorsque je ne serai plus au nombre des Vivans, de m’ouvrir encore les Trésors des Cieux, et me laisser contempler votre face divine, dont la Majesté est un délice inénarrable, et dont le ravissement n’est jamais monté en coeur d’Homme vivant. Je vous le demande par le Seigneur Jésus-Christ votre Fils bien-aimé, qui en l’Unité du Saint-Esprit vit avec vous au siècle des siècles.
Encore que moi, Nicolas Flamel, Ecrivain et Habitant de Paris, en cette année mil trois cens quatre – vingt- dix-neuf, et demeurant en ma maison en la ruë des Ecrivains, près la Chapelle Saint-Jacques de la Boucherie. Encore, dis-je, que je n’aye appris qu’un peu de Latin, pour le peu de moyens de mes Parens, qui néanmoins étaient par mes Envieux mêmes
estimez Gens de bien, si est-ce que (par la grande grâce de Dieu, et intercession des bienheureux Saints et Saintes de Paradis, principalement de Saint Jacques), je n’ai pas laissé d’entendre au long des Livres des Philosophes, et d’y apprendre leurs Secrets si cachez. C’est pourquoi il ne sera jamais moment en ma vie, me souvenant de ce haut lieu, qu’à genoux (si le lieu le permet) ou bien dans mon cœur, de toute mon affection, je n’en rende grâces à ce Dieu très bening, qui ne laisse jamais l’Enfant du Juste mendier par les portes, et qui ne trompe point ceux qui espèrent entièrement en sa bénédiction. Donc, ainsi qu’après le décès de mes Parens je gagnais ma vie en notre Art d’Ecriture, faisant des Inventaires, dressant des Comptes, et arrêtant les Dépenses des Tuteurs et Mineurs, il me tomba entre les mains, pour la somme de deux florins, un Livre doré, fort vieux et beaucoup large. Il n’étoit point de papier ou parchemin, comme sont les autres, mais il étoit fait de déliées écorces, (comme il me sembloit) de tendres Arbrisseaux. Sa couverture étoit de cuivre bien délié, toute gravée de lettres ou figures étranges ; et quant à moi, je croi qu’elles pouvoient bien être des caractères Grecs, ou d’autre semblable Langue ancienne. Tant y a que je ne les sçavois pas lire, et que je sçai bien qu’elles n’étoient point notes ni lettres Latines ou Gauloises ; car j’y entends un peu. Quant au dedans, ses feuilles d’écorces étoient
NICOLAS FLAMEL
– 2 –
LIVRE DES FIGURES HIÉROGLYPHIQUE
gravées, et d’une grande industrie, écrites avec un burin de fer, en belles et très nettes lettres Latines colorées. Il contenoit trois fois sept feuillets, le septième lesquels étoit toujours sans écriture. Au lieu de laquelle il y avoit peint au premier septième une Verge, et des Serpens s’engloutissans (V), au second septième, une Croix, où un Serpent étoit crucifié (VI) ; au dernier septième étoient peints des Déserts, au milieu desquels couloient plusieurs belles Fontaines, dont sortoient plusieurs Serpens, qui couroient par ci et par là (VII). Au premier des feuillets y avoit écrit en Lettres grosses capitales dorées
Abraham Juif, Prince, Prêtre, Lévige, Astrologue, Philosophe, à la Nation des Juifs, par l’ire de Dieu dispersée aux Gaules SALUT. D. I. Après cela il
étoit rempli de grandes exécrations et malédictions, avec ce mot, MARANATHA, (qui y étoit souvent répété) contre toute personne qui jetteroit les yeux dessus, s’il n’étoit Sacrificateur ou Scribe. Celui qui m’avoit vendu ce Livre ne sçavoit pas ce qu’il valloit, aussi peu que moi quand je l’achetai. Je croi qu’il avoit été dérobé aux misérables Juifs, ou trouvé quelque part caché dans l’ancien lieu de leur demeure.
Dans ce Livre, au second feuillet, il consoloit sa Nation, la conseillant de fuïr les vices et sur tout l’Idolatrie, attendant le Messie à venir avec douce patience, lequel vaincroit tous les Rois de la Terre, et règneroit avec son Peuple en gloire éternellement. Sans doute, ç’avoit été un Homme fort sçavant.
Au troisième feuillet, et en tous les autres suivans écrits, pour aider sa captive Nation à payer les tributs aux Empereurs Romains, et pour faire autre chose, que je ne dirai pas, il leur enseignoit la Transmutation Métallique en parolles communes, peignoit les Vaisseaux au côté, et avertissoit des Couleurs et de tout le reste, hormis du premier Agent, dont il ne parloit point ; mais bien, comme il disoit, il le peignoit et figuroit par très-grand artifice au quatrième et cinquième feuillets entiers. Car encore qu’il fût bien intelligiblement figuré et peint, toutefois, aucun ne l’eût sçu comprendre sans être fort avancé en leur Cabale traditive, et sans avoir bien étudié les Livres des Philosophes. Donc, le quatrième et cinquième feuillets étoient sans écriture, tout remplis de belles Figures enluminées, ou peintes, avec grand artifice.
Premièrement, au quatrième feuillet (I) il peignoit un jeune Homme avec des ailes aux talons, ayant une Verge caducée en main, entortillée de deux Serpens, de laquelle il frappoit un Casque qui lui couvroit la tête.
suite...et lien de la source: http://www.scribd.com/doc/21234569/Alchimie-Nicolas-Flamel-Le-Livre-des-Figures-Hieroglyphiques
Loué soit éternellement le Seigneur mon Dieu, qui élève l’Humble de la boue, et fait réjoüir le cœur de ceux qui espèrent en lui : Qui ouvre aux Croyans avec grâce les sources de sa bénignité, et met sous leurs pieds les cercles mondains de toutes les félicités terriennes. En lui soit toujours notre espérance, en sa crainte notre félicité, en sa miséricorde la gloire de la réparation de notre nature, et en la prière notre sûreté inébranlable. Et vous, ô Dieu Tout-puissant, comme votre bonté a daigné d’ouvrir en la Terre devant moi, votre indigne Serviteur, tous les Trésors des Richesses du Monde, qu’il plaise à votre clémence, lorsque je ne serai plus au nombre des Vivans, de m’ouvrir encore les Trésors des Cieux, et me laisser contempler votre face divine, dont la Majesté est un délice inénarrable, et dont le ravissement n’est jamais monté en coeur d’Homme vivant. Je vous le demande par le Seigneur Jésus-Christ votre Fils bien-aimé, qui en l’Unité du Saint-Esprit vit avec vous au siècle des siècles.
Encore que moi, Nicolas Flamel, Ecrivain et Habitant de Paris, en cette année mil trois cens quatre – vingt- dix-neuf, et demeurant en ma maison en la ruë des Ecrivains, près la Chapelle Saint-Jacques de la Boucherie. Encore, dis-je, que je n’aye appris qu’un peu de Latin, pour le peu de moyens de mes Parens, qui néanmoins étaient par mes Envieux mêmes
estimez Gens de bien, si est-ce que (par la grande grâce de Dieu, et intercession des bienheureux Saints et Saintes de Paradis, principalement de Saint Jacques), je n’ai pas laissé d’entendre au long des Livres des Philosophes, et d’y apprendre leurs Secrets si cachez. C’est pourquoi il ne sera jamais moment en ma vie, me souvenant de ce haut lieu, qu’à genoux (si le lieu le permet) ou bien dans mon cœur, de toute mon affection, je n’en rende grâces à ce Dieu très bening, qui ne laisse jamais l’Enfant du Juste mendier par les portes, et qui ne trompe point ceux qui espèrent entièrement en sa bénédiction. Donc, ainsi qu’après le décès de mes Parens je gagnais ma vie en notre Art d’Ecriture, faisant des Inventaires, dressant des Comptes, et arrêtant les Dépenses des Tuteurs et Mineurs, il me tomba entre les mains, pour la somme de deux florins, un Livre doré, fort vieux et beaucoup large. Il n’étoit point de papier ou parchemin, comme sont les autres, mais il étoit fait de déliées écorces, (comme il me sembloit) de tendres Arbrisseaux. Sa couverture étoit de cuivre bien délié, toute gravée de lettres ou figures étranges ; et quant à moi, je croi qu’elles pouvoient bien être des caractères Grecs, ou d’autre semblable Langue ancienne. Tant y a que je ne les sçavois pas lire, et que je sçai bien qu’elles n’étoient point notes ni lettres Latines ou Gauloises ; car j’y entends un peu. Quant au dedans, ses feuilles d’écorces étoient
NICOLAS FLAMEL
– 2 –
LIVRE DES FIGURES HIÉROGLYPHIQUE
gravées, et d’une grande industrie, écrites avec un burin de fer, en belles et très nettes lettres Latines colorées. Il contenoit trois fois sept feuillets, le septième lesquels étoit toujours sans écriture. Au lieu de laquelle il y avoit peint au premier septième une Verge, et des Serpens s’engloutissans (V), au second septième, une Croix, où un Serpent étoit crucifié (VI) ; au dernier septième étoient peints des Déserts, au milieu desquels couloient plusieurs belles Fontaines, dont sortoient plusieurs Serpens, qui couroient par ci et par là (VII). Au premier des feuillets y avoit écrit en Lettres grosses capitales dorées
Abraham Juif, Prince, Prêtre, Lévige, Astrologue, Philosophe, à la Nation des Juifs, par l’ire de Dieu dispersée aux Gaules SALUT. D. I. Après cela il
étoit rempli de grandes exécrations et malédictions, avec ce mot, MARANATHA, (qui y étoit souvent répété) contre toute personne qui jetteroit les yeux dessus, s’il n’étoit Sacrificateur ou Scribe. Celui qui m’avoit vendu ce Livre ne sçavoit pas ce qu’il valloit, aussi peu que moi quand je l’achetai. Je croi qu’il avoit été dérobé aux misérables Juifs, ou trouvé quelque part caché dans l’ancien lieu de leur demeure.
Dans ce Livre, au second feuillet, il consoloit sa Nation, la conseillant de fuïr les vices et sur tout l’Idolatrie, attendant le Messie à venir avec douce patience, lequel vaincroit tous les Rois de la Terre, et règneroit avec son Peuple en gloire éternellement. Sans doute, ç’avoit été un Homme fort sçavant.
Au troisième feuillet, et en tous les autres suivans écrits, pour aider sa captive Nation à payer les tributs aux Empereurs Romains, et pour faire autre chose, que je ne dirai pas, il leur enseignoit la Transmutation Métallique en parolles communes, peignoit les Vaisseaux au côté, et avertissoit des Couleurs et de tout le reste, hormis du premier Agent, dont il ne parloit point ; mais bien, comme il disoit, il le peignoit et figuroit par très-grand artifice au quatrième et cinquième feuillets entiers. Car encore qu’il fût bien intelligiblement figuré et peint, toutefois, aucun ne l’eût sçu comprendre sans être fort avancé en leur Cabale traditive, et sans avoir bien étudié les Livres des Philosophes. Donc, le quatrième et cinquième feuillets étoient sans écriture, tout remplis de belles Figures enluminées, ou peintes, avec grand artifice.
Premièrement, au quatrième feuillet (I) il peignoit un jeune Homme avec des ailes aux talons, ayant une Verge caducée en main, entortillée de deux Serpens, de laquelle il frappoit un Casque qui lui couvroit la tête.
suite...et lien de la source: http://www.scribd.com/doc/21234569/Alchimie-Nicolas-Flamel-Le-Livre-des-Figures-Hieroglyphiques
Dernière édition par Lola le Lun 26 Juil 2010 - 21:49, édité 2 fois
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Pratiques magiques/ spiritualité : prières, méditation, tarots
Re: Nicolas Flamel
Pour ceux que cela intéresse:
Dernière édition par Lola le Lun 26 Juil 2010 - 21:57, édité 1 fois
Lola- Courant énergétique
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Re: Nicolas Flamel
et aussi:
Le Testament de Nicolas Flamel
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/testament_flamel.html
Bonne lecture
Le Testament de Nicolas Flamel
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/testament_flamel.html
Bonne lecture
Lola- Courant énergétique
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Pratiques magiques/ spiritualité : prières, méditation, tarots
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