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Le nombre de la Bête (666)
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Le nombre de la Bête (666)
LE NOMBRE DE LA BETE
Le nombre de la Bête ou chiffre de la Bête est contenu dans l'Apocalypse de Jean, au chapitre 13, verset 18. Ce nombre est «six cent soixante-six» ou, en chiffres arabes, «666», quoique quelques manuscrits comportent le nombre «six cent seize» ou «616» ou encore «665».
Cette marque (Ap 13:11-18), relevant de la spéculation littéraire chiffrée, commune chez les auteurs d'apocalypses, doit permettre d'identifier la Bête de l'Apocalypse — sans qu'il soit précisé laquelle — dans une symbolique, déjà présente dans le livre de Daniel, qui représente un pouvoir politique. Ce nombre de la Bête a donné lieu par la suite à beaucoup d'interprétations à travers les siècles.
On appelle hexakosioihexekontahexaphobie la peur du nombre 666
ORIGINE :Cette marque (Ap 13:11-18), relevant de la spéculation littéraire chiffrée, commune chez les auteurs d'apocalypses, doit permettre d'identifier la Bête de l'Apocalypse — sans qu'il soit précisé laquelle — dans une symbolique, déjà présente dans le livre de Daniel, qui représente un pouvoir politique. Ce nombre de la Bête a donné lieu par la suite à beaucoup d'interprétations à travers les siècles.
On appelle hexakosioihexekontahexaphobie la peur du nombre 666
Les versets de l'Apocalypse de Jean concernant la Bête et son nombre figurent dans le chapitre 13, versets 11-18. Les versets 17 et 18, en grec ancien, sont les suivants:
«17 καὶ ἵνα μή τις δύνηται ἀγοράσαι ἢ πωλῆσαι εἰ μὴ ὁ ἔχων τὸ χάραγμα, τὸ ὄνομα τοῦ θηρίου ἢ τὸν ἀριθμὸν τοῦ ὀνόματος αὐτοῦ. 18 ὧδε ἡ σοφία ἐστίν· ὁ ἔχων νοῦν ψηφισάτω τὸν ἀριθμὸν τοῦ θηρίου, ἀριθμὸς γὰρ ἀνθρώπου ἐστίν· καὶ ὁ ἀριθμὸς αὐτοῦ ἑξακόσιοι ἑξήκοντα ἕξ»
La traduction de la Traduction œcuménique de la Bible donne pour les versets 15 à 18 :
«Il lui fut donné d'animer l'image de la bête, de sorte qu'elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n'adorerait pas l'image de la bête. À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front. Et nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom. C'est le moment d'avoir du discernement: celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme: et son chiffre est six cent soixante-six.»
La traduction de Louis Segond, en 1910, est la suivante (13:15-18) :
« Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
«17 καὶ ἵνα μή τις δύνηται ἀγοράσαι ἢ πωλῆσαι εἰ μὴ ὁ ἔχων τὸ χάραγμα, τὸ ὄνομα τοῦ θηρίου ἢ τὸν ἀριθμὸν τοῦ ὀνόματος αὐτοῦ. 18 ὧδε ἡ σοφία ἐστίν· ὁ ἔχων νοῦν ψηφισάτω τὸν ἀριθμὸν τοῦ θηρίου, ἀριθμὸς γὰρ ἀνθρώπου ἐστίν· καὶ ὁ ἀριθμὸς αὐτοῦ ἑξακόσιοι ἑξήκοντα ἕξ»
La traduction de la Traduction œcuménique de la Bible donne pour les versets 15 à 18 :
«Il lui fut donné d'animer l'image de la bête, de sorte qu'elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n'adorerait pas l'image de la bête. À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front. Et nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom. C'est le moment d'avoir du discernement: celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme: et son chiffre est six cent soixante-six.»
La traduction de Louis Segond, en 1910, est la suivante (13:15-18) :
« Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
La traduction de la Bible du Semeur donne pour les versets 17-18 :
« Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom. C'est ici qu'il faut de la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence déchiffre le nombre de la bête. Ce nombre représente le nom d'un homme, c'est : six cent soixante-six. »
Il n'y a que deux occurrences de ce nombre dans les textes de l'Ancien Testament :
les 666 fils d'Adoniqam qui revinrent à Jérusalem avec Zorobabel;
le poids de l'or en talents qui parvenait à Salomon en une seule année;
« Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom. C'est ici qu'il faut de la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence déchiffre le nombre de la bête. Ce nombre représente le nom d'un homme, c'est : six cent soixante-six. »
Il n'y a que deux occurrences de ce nombre dans les textes de l'Ancien Testament :
les 666 fils d'Adoniqam qui revinrent à Jérusalem avec Zorobabel;
le poids de l'or en talents qui parvenait à Salomon en une seule année;
En grec comme en hébreu, chaque lettre a une valeur numérique suivant son rang dans l'alphabet, et le chiffre d'un nom est le total de ses lettres. De nombreux calculs, toujours aléatoires, ont été faits à partir de ce chiffre pour tenter d'en découvrir le sens, proposant plusieurs identifications de la Bête.
Extrait de l'Apocalypse de St. Jean – chapitre 13
13.1
Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.
13.2
La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.
13.3
Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête.
13.4
Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?
13.5
Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois.
13.6
Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel.
13.7
Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.
13.8
Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé.
13.9
Si quelqu'un a des oreilles, qu'il entende!
13.10
Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints.
13.11
Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon.
13.12
Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie.
13.13
Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes.
13.14
Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait.
13.15
Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués.
13.16
Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,
13.17
et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
13.18
C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.
Aucun manuscrit hébreux de Jean n'a put être retrouvé. Le codex vaticanus a donc introduit ces écrits à partir de sa transcription grecque. Ce "nombre" se lit "Ki ZI Zigma" soit 600+60+6. Le Symbole grec "ZI" est doté d'une barre étrange (d'origine non grecque) et le symbole "Zigma" est prolongé d'un point (d'origine non grecque) ; Il semble plus cohérent que ce soit un symbole et non un nombre grec; voilà pourquoi ce code n'a jamais put être déchiffré clairement.
ANALYSE du symbolisme :
Néron et le pouvoir impérial :
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L'Apocalypse, composée au Ie siècle sous le règne de Domitien est rédigée par Jean le visionnaire qui est très tôt identifié par la tradition à l'apôtre et évangéliste Jean bien que la valeur historique de cette tradition soit douteuse. Néanmoins, il semble que ce soit bien le pouvoir impérial que le rédacteur du texte met en cause.
Jean le visionnaire traite de cet affrontement en reprenant la forme du livre de Daniel et présente une première bête polymorphe — reprenant l'intégralité du bestiaire présenté par Daniel — qui monte de la mer et représente le pouvoir impérial dans le cadre de la fin de l'histoire. Dans ce cadre, le suicide de Néron est clairement évoqué quand la bête a la gorge coupée. L'évocation, de l'empereur est renforcée par le nombre 666 qui révèle, suivant la guématrie en hébreu ou l'isopséphisme en grec, le nom de César-Néron, dans un nombre qui, par opposition au chiffre 7 qui symbolise la perfection, symbolise l'imperfection suprême.
La seconde bête qui vient bientôt agir pour le compte de la première symbolise l'entourage de Néron, peut-être, ainsi que le propose Marie-Françoise Baslez, un astrologue de Néron, Tibérius Claudius Balbillius, qui a possiblement été en contact avec des chrétiens à Rome et qui peut incarner le faux prophète et le thaumaturge qu'évoque le texte.
Au milieu de ces désastres, ce qui étonne, ce qu'on ne saurait trop remarquer, c'est que Néron ne supporta rien avec plus de patience que les satires et les injures, et que jamais il ne montra plus de douceur qu'envers ceux qui le déchiraient dans leurs discours ou dans leurs vers. (3) On afficha ou l'on répandit contre lui beaucoup d'épigrammes grecques et latines telles que celles-ci […] Neron idian metera apekteine (tua sa propre mère).
L'auteur de l'Apocalypse évoque bel et bien Néron — qui ne doit pas être réduit à l'image d'histrion véhiculé par sa légende romaine — dont le retour, suivant les oracles sibyllins évoquant un Néron redivivus, est annonciateur de la guerre eschatologique qui précède l'établissement de la paix universelle. La plupart des spécialistes s'accordent sur ce point
Jean le visionnaire traite de cet affrontement en reprenant la forme du livre de Daniel et présente une première bête polymorphe — reprenant l'intégralité du bestiaire présenté par Daniel — qui monte de la mer et représente le pouvoir impérial dans le cadre de la fin de l'histoire. Dans ce cadre, le suicide de Néron est clairement évoqué quand la bête a la gorge coupée. L'évocation, de l'empereur est renforcée par le nombre 666 qui révèle, suivant la guématrie en hébreu ou l'isopséphisme en grec, le nom de César-Néron, dans un nombre qui, par opposition au chiffre 7 qui symbolise la perfection, symbolise l'imperfection suprême.
La seconde bête qui vient bientôt agir pour le compte de la première symbolise l'entourage de Néron, peut-être, ainsi que le propose Marie-Françoise Baslez, un astrologue de Néron, Tibérius Claudius Balbillius, qui a possiblement été en contact avec des chrétiens à Rome et qui peut incarner le faux prophète et le thaumaturge qu'évoque le texte.
Au milieu de ces désastres, ce qui étonne, ce qu'on ne saurait trop remarquer, c'est que Néron ne supporta rien avec plus de patience que les satires et les injures, et que jamais il ne montra plus de douceur qu'envers ceux qui le déchiraient dans leurs discours ou dans leurs vers. (3) On afficha ou l'on répandit contre lui beaucoup d'épigrammes grecques et latines telles que celles-ci […] Neron idian metera apekteine (tua sa propre mère).
L'auteur de l'Apocalypse évoque bel et bien Néron — qui ne doit pas être réduit à l'image d'histrion véhiculé par sa légende romaine — dont le retour, suivant les oracles sibyllins évoquant un Néron redivivus, est annonciateur de la guerre eschatologique qui précède l'établissement de la paix universelle. La plupart des spécialistes s'accordent sur ce point
Autres lectures :
Georges Ifrah voit dans le verset 18 « une allusion à la pratique d'une isopséphie * » tout en remarquant que le texte n'indique pas à quel système se réfère l'auteur de l'Apocalypse, et étudie les spéculations des mystiques chrétiens à ce propos.
Partant de l'idée que 666 représentait « le nombre d'un homme bien déterminé », on a en effet interprété la valeur numérique des lettres correspondantes en hébreu, en grec ou en latin. L'une de ces hypothèses concerne l'empereur Néron car la valeur numérique de son nom, si on lui adjoint son titre de « César », est de 666 dans le système hébraïque : קסר נרון QSAR NERON = 100 + 60 + 200 + 50 + 200 + 6 + 50 = 666. Une autre théorie suppose un lien avec l'empereur Dioclétien (Diocles Augustus en latin), en ne prenant en compte que les lettres latines ayant valeur de chiffre: DIoCLes aVgVstVs, ce qui donne 500 + 1 + 100 + 50 + 5 + 5 + 5 = 666.
Par ailleurs, si l'on considère que le verset de l'Apocalypse désigne plutôt « le nombre d'un type d'homme bien déterminé », on peut penser au mot grec qui signifie « le Romain », c'est-à-dire ΛΑΤΕΙΝΟΣ (Lateinos), soit, selon la numération grecque, 30 + 1 + 300 + 5 + 10 + 50 + 70 + 200 = 666.
Les spéculations sur le « fameux chiffre de la Bête : 666… ou 616 d'après une lecture moins sûre » relèvent pour André-Marie Gerard d'une « gématrie familière aux Gréco-Latins comme aux Juifs » en permettant de voir dans les chiffres 666 ou 616, selon que l'on passe par l'hébreu, le grec ou le latin, les mots « César-Néron », « César divinisé » mais aussi « les initiales latines de Domitien César, et l'indication en chiffres romains de la dernière année du règne de cet empereur : la seizième », autrement dit la date probable de la rédaction définitive de l'Apocalypse
Partant de l'idée que 666 représentait « le nombre d'un homme bien déterminé », on a en effet interprété la valeur numérique des lettres correspondantes en hébreu, en grec ou en latin. L'une de ces hypothèses concerne l'empereur Néron car la valeur numérique de son nom, si on lui adjoint son titre de « César », est de 666 dans le système hébraïque : קסר נרון QSAR NERON = 100 + 60 + 200 + 50 + 200 + 6 + 50 = 666. Une autre théorie suppose un lien avec l'empereur Dioclétien (Diocles Augustus en latin), en ne prenant en compte que les lettres latines ayant valeur de chiffre: DIoCLes aVgVstVs, ce qui donne 500 + 1 + 100 + 50 + 5 + 5 + 5 = 666.
Par ailleurs, si l'on considère que le verset de l'Apocalypse désigne plutôt « le nombre d'un type d'homme bien déterminé », on peut penser au mot grec qui signifie « le Romain », c'est-à-dire ΛΑΤΕΙΝΟΣ (Lateinos), soit, selon la numération grecque, 30 + 1 + 300 + 5 + 10 + 50 + 70 + 200 = 666.
Les spéculations sur le « fameux chiffre de la Bête : 666… ou 616 d'après une lecture moins sûre » relèvent pour André-Marie Gerard d'une « gématrie familière aux Gréco-Latins comme aux Juifs » en permettant de voir dans les chiffres 666 ou 616, selon que l'on passe par l'hébreu, le grec ou le latin, les mots « César-Néron », « César divinisé » mais aussi « les initiales latines de Domitien César, et l'indication en chiffres romains de la dernière année du règne de cet empereur : la seizième », autrement dit la date probable de la rédaction définitive de l'Apocalypse
Les guerres de religion :
Lors des guerres de religion, catholiques et protestants utilisèrent le nombre de la Bête, les uns comme les autres, pour s'accuser mutuellement d'incarner l'Antéchrist. Un certain Petrus Bungus, catholique, s'efforça de démontrer que 666 était synonyme de Luther selon l'alphabet numéral latin : LVTHERNVC = 30 + 200 + 100 + 8 + 5 + 80 + 40 + 200 + 3 = 666. En sens inverse, les Réformés assimilèrent le pape, c'est-à-dire le « vicaire du Fils de Dieu » (Vicarius Filii Dei), au nombre de la Bête, selon le calcul suivant : VICarIUs fILII DeI = 5 + 1 + 100 + 1 + 5 + 1 + 50 + 1 + 1 + 500 + 1 = 666.
Au Moyen Âge, Mahomet fut identifié à l'Antéchrist par des chrétiens, notamment par le pape Innocent III. Comme son nom peut se dire « Maometis » ou « Moametis » en grec, le calcul fut le suivant : MAOMETIS = 40 + 1 + 70 + 40 + 5 + 300 + 10 + 200 = 666. Cette interprétation eut cours au moins jusqu'au XIXe siècle
Alice A. Bailey :
Dans un livre ancien sur les nombres, l'initié est défini comme celui qui a fait l'expérience et a exprimé 666 et découvert que ce n'était rien, qui s'est débarrassé du 6, est devenu le 66, et s'est ainsi trouvé sur la Voie - Encore plus tard il se débarrasse du 6 et devient le 6 parfait, la forme, l'instrument et l'expression de l'esprit "...
"règles pour l'initiation de groupe" extrait du " Les rayons et les initiations "
Voir la symbolique du six
Si le chiffre 7 qualifie la perfection et l'achèvement divins, le chiffre 6 de son côté souligne l'imperfection humaine et son incapacité à dépasser ce stade par lui-même. Dieu a créé le monde en 6 jours (ou plus symboliquement en 144 heures) et le septième est Jour de repos.
Il faut donc remarquer avant toute chose que l’apôtre Jean parle de "calculer " et non " compter ", le mot grec signifiant très exactement " calculé avec des cailloux "... Anonyme.
Certains voient dans le chiffre 6 un 9 inversé mais cela n'a pas de sens par rapport à l'origine du nombre.
Je pencherais plus vers un homme qui chercherait à égaler dieu sur cette terre en reproduisant la trinité : 666 ou 3 fois le chiffre 6 :
6 x 3 = 2 x 9
La multiplication du 6 et du 9 cachent peut être le mystère du 666.Voir la symbolique du neuf
*L'isopséphie repose sur le principe selon lequel les nombres, dans certaines langues, sont exprimés par des lettres
Source
Dernière édition par Hagel le Ven 29 Nov 2013 - 11:48, édité 4 fois (Raison : e)
vendredi- Maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 2238
Pratiques magiques/ spiritualité : raja yoga
Re: Le nombre de la Bête (666)
Mon poste ne s'est enregistré mais pas affiché dans les publications du jour. Un petit up pour le renvoyer.
vendredi- Maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 2238
Pratiques magiques/ spiritualité : raja yoga
Re: Le nombre de la Bête (666)
J'avais vu un reportage qui expliquait qu'il y avait une erreur de traduction, et que le chiffre serait plutôt 616.
Quant à moi, je pense que c'est bien le triple 6, le 6 c'est la description du mouvement d'une clef dans une serrure, le F est la 6ieme lettre de l'alpha(bête) et a la forme d'une clé et on peut écrire clé ou clef , ce qui n'est autre que la triple fermeture du yoga (accéder à ses vies antérieures sans y être prêt, ça doit être l'enfer)
Quant à moi, je pense que c'est bien le triple 6, le 6 c'est la description du mouvement d'une clef dans une serrure, le F est la 6ieme lettre de l'alpha(bête) et a la forme d'une clé et on peut écrire clé ou clef , ce qui n'est autre que la triple fermeture du yoga (accéder à ses vies antérieures sans y être prêt, ça doit être l'enfer)
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