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Le gui
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Le gui
Le Gui
De son nom latin, "Viscum album L.", est une plante parasite épiphyte, de la famille des caprifoliacées, qui tire son nom de la viscosité du suc de ses fruits.
Le mot usuel vient du gaulois "gwid", qui veut dire « arbuste qui guérir tous les maux ».
Un peu de botanique:
Le gui est considéré comme une plante parasite ou plus exactement un hémiparasite, car il produit sa chlorophylle et ses propres sucres. Dès que la température extérieure atteint 10°, la graine germe et se colle à l’arbre.
Ne sachant pas extraire du sol les substances nutritives, la plante se développe grâce à son suçoir qui traverse l’écorce de l'arbre sur lequel elle s'est installée, et atteint la sève dont elle se nourrit. Le gui peut vivre jusqu'à une trentaine d'année, sur son support.
Ses fruits sont ronds, blancs et visqueux, d’où son nom latin Viscum album.
Le gui est une plante dioïque, avec des touffes à fleurs femelles et d'autres à fleurs mâles.
Les fruits du gui macérés, fermentés et cuits, donnent une colle très adhésive qui servait de glue.
Certains arbres comme les ormes et les platanes développent des substances chimiques qui empêchent l'installation du gui.
Aujourd'hui, on retrouve le gui sur la quasi totalité des continents : en Afrique du Nord, mais aussi en Europe (de la Scandinavie à la péninsule ibérique et de l'Angleterre à la Russie), en Asie mineure, au Proche-Orient (Liban, Syrie), ainsi que dans la région du Caucase, en Extrême-Orient (Japon et Corée), en Inde et en Indochine. Une variante typiquement américaine sévit également outre atlantique
Comment se répand-t-il d'arbre en arbre?
En décembre, ses graines sont absorbées par la fauvette à béret ou encore la grive qui en sont friandes. Après digestion, ces oiseaux répandent les graines d'arbre en arbre. Graines restées intactes dans la fiente, grâce à la glu blanche qui les protège, elles peuvent germer sur de nouvelles branches où elles se sont collées. Elles enfoncent alors un suçoir sous l'écorce de l'hôte et s’en nourrit pour développer la boule de gui repérable à des kilomètres.
Pour les forestier, la propagation de cette plante est considérée comme un véritable fléau. Le gui n'est pas dangereux pour l'arbre, sauf en cas de réelle invasion.
En général le gui se développe plutôt sur les arbres affaiblis, vieux ou malade, il est donc un bon indicateur de l'état de santé de ceux-ci.
Le gui est vivace et rangé parmi les sous-arbrisseaux; il a environ deux pieds de haut; il pousse dans toutes les directions sans se redresser vers le ciel, comme le font presque toutes les plantes. Sa tige est rameuse et ligneuse; ses feuilles sont petites, presque ovales, épaisses et dures; ses fleurs sont petites, et verdâtres; les fruits sont des baies monospermes blanches, douceâtres, sont réunies par trois; elles mûrissent en automne et souvent en hiver malgré le froid le plus vif. Éternellement vert sur un arbre qui, l'hiver, semble mort, le gui était pour les Gaulois un symbole de l'immortalité
Alors qu’une feuille d’arbre ordinaire vit environ six mois, la feuille de gui vit un an et demi. Elle ne tombe que pendant l’été de l’année qui suit sa naissance. A l’époque, de nouvelles feuilles ont déjà pris la relève depuis au moins quatre mois et c’est pourquoi le gui, arbrisseau à feuilles caduques, reste perpétuellement vert.
Une boule de gui peut vivre jusqu’à l’âge de trente-cinq ans. Elle fabrique pendant cette période plus de 30 000 baies (petits fruits ronds d’abord verdâtres qui prendront, après sept mois environ, une étonnante coloration qui les feront ressembler à des globes lumineux en verre opalin.
Le gui a la particularité de ne pas toucher terre. Il vous faudra donc lever la tête pour l’apercevoir dans certains arbres, principalement sur les feuillus (pommiers, peupliers, trembles, aubépines, saules, robiniers, tilleuls, poiriers, noisetiers, cerisiers). On le trouve plus rarement sur les noyers et les frênes et encore plus rarement sur les ormes et les chênes. Ce qui explique pourquoi les druides le coupaient de préférence sur les chênes, des arbres à forte symbolique de puissance et de longévité.
Pourquoi le chêne plutôt qu’un autre arbre?
Le chêne est l’arbre qui règne dans presque toutes les forêts d’Europe sur la surface du globe, qu’il soit de l’ancien ou du nouveau continent, le chêne a toujours été un arbre magique et aussi loin que sa naissance remonte, il a toujours eu la réputation d’être habité par des êtres de lumières supérieurs et de bons esprits. Il est la protection contre les forces maléfiques. Vous ne pouvez dormir sous un chêne, aucun esprit malin, aucun gnome ou sorcières ne pourront venir troubler votre sommeil. En raison de sa masse et représente la force, la puissance virile.
De plus, le gui cueilli sur le chêne — chose rare — était fortement recherché. Cette rareté est peut-être cause que le gui de chêne était en si grande vénération, et que l'on attribuait sans doute à cette espèce une propriété extraordinaire et mystérieuse.
Le chêne était l'arbre du soleil qui symbolisait la force et la puissance. Le gui était l'arbuste de la lune.
Le gui, plante magique
Histoire et Folklore
L’histoire riche et folklorique du gui a jeté les bases de la coutume que nous connaissons tous aujourd’hui. Pour comprendre véritablement les origines historiques de cette vieille tradition il faut d’abord comprendre l’importance culturelle et le sens qui étaient attribués au gui. Selon le folklore européen, le gui symbolise la fertilité à cause de sa capacité à se reproduire et à garder ses feuilles vertes.
Chez les gaulois:
Pour les celtes, le gui est la plante sacrée par excellence, elle est le symbole de l'immortalité car toujours verte et reste vivante quand l'arbre qui la porte paraît mort.
Selon eux, cette plante avait des propriétés miraculeuses, dont celles de guérir certaines maladies, d'immuniser les humains contre les poisons, de leur assurer la fertilité et de les protéger des méfaits de la sorcellerie.
C’est la sixième nuit du solstice d’hiver, la première de l’année celtique, la « nuit mère ». Un druide vêtu de blanc s’enfonce dans la forêt pour y cueillir le gui sacré du chêne avec une serpe d’or. Il le reçoit dans un drap de lin d’une blancheur immaculée, tendu par des vierges (car il ne doit pas toucher le sol afin de conserver ses pouvoirs et respecter sa vocation aérienne) tout en prophétisant « O Ghel an Heu » - traduit par « Que le blé germe ». Quelque peu déformée et transformée au Moyen âge en « Au gui l’an neuf ». Tout cela se passait lors de cérémonies accompagnées de chants incantatoires. Le gui était ensuite consacré et offert au peuple pour ses vertus protectrices et fertilisantes.
Globalement le gui permet de renforcer des actions magiques (c’est une plante située entre le ciel et la terre ce qui lui vaut des vertu magiques spéciales de part sa croissance et sa position spatiales lui donnant un Önd ou Prâna particulier), d’exorcisme et de protection (on lui prête la vertu de chasser les énergies négatives). C’est aussi comme nous l’avons dit une plante de fertilité, ses baies blanches étant assimilées aux gouttelettes de spermes des Divinités Célestes. Le gui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, neutralisait les poisons et assurait la fécondité des troupeaux. Le feuillage du gui a parfois été utilisé comme fourrage pour compléter l'alimentation des bestiaux à la mauvaise saison. Il était réputé pour favoriser la lactation des vaches et des chèvres.
Le gui était un talisman qui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, guérissait les corps et permettait même de voir les fantômes et de les faire parler. En général la tradition veut que le gui ne touche jamais le sol, son prâna se déchargeant à son contact.
On le distingue assez facilement en hiver car le Gui forme de plus ou moins grosses boules éparses dans les arbres sans feuilles.
Cependant, il faut être vigilant, car le gui, la baie surtout est un poison pouvant être mortel.
Dans la tradition celtique, lorsque des ennemis se rencontraient sous le gui, dans la forêt, ils devaient déposer leurs armes et observer une trêve jusqu'au lendemain. C'est de là que proviendrait, paraît-il, cette ancienne coutume de suspendre une boule de gui au plafond et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance.
En Bretagne, au XIXe siècle encore, les enfants allaient frapper aux portes des maisons bourgeoises en criant le « blé germe » et ils recevaient des étrennes.
Sa rune est Sigel.
Chez les grecques:
Les Grecs associaient en effet déjà cette plante à Hermès, grand messager de l'Olympe et dieu de la santé
En Scandinavie:
Le démon Loki, par jalousie, tua le dieu soleil Baldut (ou Balder) lui décochant une flèche empoisonnée avec du gui. La déesse de l’amour Preyla, , implora les dieux de redonner vie à Baldut, promettant alors d’embrasser quiconque passerait sous le gui. Baldut grâce à la grâce que lui a fait les dieux, ressuscita.
De cette légende naquit la coutume du baiser sous le gui, dès lors symbole de l’amour et du pardon. Notons au passage que Wagner aurait trouvé là une source d’inspiration pour sa célèbre « tétralogie ».
Tout comme les celtes, les Scandinaves pensaient aussi que cette plante représentait la paix. Il était coutume, que deux ennemis observent une trêve lorsqu’ils se retrouvaient tous deux sous du gui. Il arrivait aussi que des époux en conflit s’embrassent sous du gui pour tenter d’apaiser leurs problèmes de couple.
Ces croyances et coutumes ont ainsi peu à peu amené l’idée que s’embrasser sous du gui apporterait santé, fertilité et bonheur aux jeunes couples.
Mythologie Nordique
Un des plus célèbres mythes de la mythologie nordique implique le gui. D'après l'Edda de Snorri, le dieu Baldr, fils d'Odin, est rendu invincible par sa mère Frigg qui a fait jurer à toutes choses, plantes, pierres et êtres vivants, de ne pas faire du mal à son fils. Cependant le dieu malin Loki lui fait avouer qu'elle n'a pas fait jurer à une pousse de gui, tellement elle lui paraissait inoffensive. Alors Loki, jaloux de la popularité de Baldr, taille le gui et incite traîtreusement le dieu Höd de le lancer vers Baldr, ce qui le tue tragiquement.
Au pays de Galle:
Les trois filles du roi Gwydyr, étant promises à trois chevaliers en partance pour la guerre, se retrouvèrent sous un vieux chêne pour échanger des gages d’amour. Les plumes de paon offertes par les jeunes filles n’y suffisant pas, elles accordèrent un baiser à leurs fiancés.
Chez les anglo-saxons :
Une autre version raconte cependant que cette coutume, fort répandue chez les anglo-saxons, était rattachée à la légende de Freya, déesse de l'amour, de la beauté et de la fécondité. Selon la légende, un homme devait embrasser toute jeune fille qui, sans s'en rendre compte, se trouvait par hasard sous une gerbe de gui suspendue au plafond.
Oui, mais alors, d'où nous vient finalement la tradition du baisé sous le gui à Noël ?
Ces croyances et coutumes ont ainsi peu à peu amené l’idée que s’embrasser sous du gui apporterait santé, fertilité et bonheur aux jeunes couples.
La première trace de baiser sous le gui remonte à la fête grecque des Saturnales. On racontait que, durant la période de Noël, une jeune femme se tenant sous du gui ne pouvait pas refuser un baiser, sans quoi elle se risquait à une année entière sans mariage.
La seconde trace de cette tradition date du 18ème siècle, lorsque les anglais ont commencé à accrocher aux portes ce qu’ils appelaient la « kissing ball » (boule à baisers), une boule de gui avec des rubans et des décorations. Comme dans la coutume grecque, une femme ne pouvait pas refuser un baiser si elle se trouvait en dessous du gui. En plus, selon la croyance, si une femme célibataire recevait un baiser sur la joue en se tenant sous le gui, un mariage s’en suivrait sous peu.
Au fil des années, la tradition a tellement pris une importance internationale qu’elle est revenue une coutume acceptée de toutes les fêtes. Vous savez désormais pourquoi les gens s’embrassent sous le gui et d’où provient cette tradition de Noël.
Cette tradition païenne s’est perpétuée, même si l’Église tenta de substituer au gui le Houx dont les épines rappellent la couronne du Christ et les boules rouges, son sang.
Un symbole de prospérité
Même si sa signification païenne a été oubliée, la coutume d'échanger un baiser sous le gui est encore vivace en Europe et au Canada.
Un baiser échangé par un couple d'amoureux est interprété comme une promesse de mariage, et comme un présage de bonheur et de longue vie.
En France, Belgique ainsi que dans d'autres pays, cette coutume est plus particulièrement liée à la Saint sylvestre et au jour de l'An : la branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie est un heureux présage pour franchir le seuil d’une nouvelle année.
Quand cueillir le gui ?
Il y a deux cueillettes du gui, la première la moins connue a lieu courant mai et la deuxième en décembre les dates sont déterminées par la lune (comme beaucoup de fêtes celtiques).
En mai :
La cueillette de mai n’a lieu qu’en Europe et ne fait l’objet d’aucun culte ou de rituel, rien ne dit qu’elle n’a pas donné lieu à une cérémonie, à chaque druide de faire un rituel personnel. En cette période, le gui n’est pas mûr, sa cueillette n’est que celle d’une plante médicinale et rien d’autre. Le gui de mai entre dans de nombreuses fabrications : lotions, onguents, mixtures magiques. Mais, il semble que son emploi soit dû à une influence chamanisme : cérémonies de l’extase (emploi : lotions, fumigènes.).
La cueillette du gui en mai semble être une coutume paysanne ou plus exactement le fait de guérisseurs. Le gui récolté était celui du pommier et du poirier pour la fabrication de crème de beauté aux vertus calmantes. Récoltées en pleine lune, les feuilles du gui étaient réservées à la fabrication de liqueur alcoolisée contre les douleurs du ventre dites "de coup de fouet". Quand vous avez mal, au ventre ou à l’estomac un petit verre à liqueur de gui, un seul.
La cueillette du gui de mai sur les peupliers n’avait lieu que dans le Nord de la France et a fait l’objet d’un culte de messes noires, l’inquisition a eu raison de ce culte, les groupements se rattachant à ce culte ont totalement disparu.
Si la cueillette du gui de mai fait partie de la tradition paysanne, la cueillette du gui dans nos archives, le cérémonial si rattachant est citée comme un reflet de notre culture.
En fin d'année:
La cueillette du gui en Novembre/décembre est celle que font les prêtres celtes devenus des druides vêtus de blanc qui montent dans les chênes… comme il est écrit plus haut, les Celtes n’ont jamais cueilli le gui, pas plus que les druides ont édifié Stonehenge. Comme je vous l’ai déjà dit les cérémonies se rattachant à la légende du gui, qui est due à la culture que chaque collège à créer. Il ne faut pas croire que les druides qui ont présidé à la succession du Sacré collège et de l’I.D.U ont échappé à la règle.
La cueillette de décembre.
Depuis le calendrier Grégorien la cueillette a lieu au solstice hivers entre le 21, 22, 23 décembre calendrier lunaire. Le rituel peut être différent selon les collèges, nous vous donnons le rituel le plus courant, celui qui est fait par le sacré collège :
Le Druide ou le maître officiant demande aux marcassins de purifier l’emplacement du lieu de la récolte. Les marcassins jettent sur le sol du sel (marin) puis se présentent devant l’officiant. Le druide officiant fait trois fois le tour du lieu du rituel, puis s’arrête face au Nord. De son épée, il trace le cercle solaire sur le sol et donne l’ordre que soit sonnée par la corne ou la Lombarde aux quatre points cardinaux en disant : « Il y a-t-il la paix en terre celtique."
Puis l'officiant, attend que la Femme consacrée lui donne la faucille d’or posé sur un cousin a la couleur de jour, l’officiant seul prend l’épée qu’il plante dans le sol car ne pas oublier d’un druide ou une femme consacrée ne doit porter une arme. L’endroit où est enfoncé indique le point retour à la terre de toute mauvaise influence qui puisses être présent dans la foule. L’officiant se dirige vers le chêne et rappelle le sens du rituel de cette résurrection symbolique.
Les Femmes consacrées aidées des marcassins et des reinettes placent sous le chêne un drap de lin blanc, après avoir tracé les signes sacrés de la croix celte en disant "Esprit bienfaisant et âmes des Celtes purifiez ce drap qui va revoir la plante sacrée". Puis l'officiant prend la faucille et monte dans le chêne et coupe les touffes de gui en clamant "O Gel an heu !" Qui signifie "Le Blé lève » ?
Le gui qui est récolté dans le drap banc est donné aux participants car, il porte-bonheur, accrocher sur la cheminée où derrière la porte, de la cave ou grenier il éloignera les mauvais esprits et surtout ne pas oublier de vous embrasser sous la boule ou une branche gui au Jour de l’An.
La liqueur de gui: formule:
Récolter le gui en pleine lune du solstice d’hiver. Retirer les boules, faire bien sécher les feuilles sur un linge blanc que vous laissez une nuit et que vous ramassez mouillé de la rosée du matin, trouvez un grand bocal, que vous remplissez d’un litre d’eau-de-vie de pays.
Voici la recette : 100 Grammes de feuilles de gui (Pommier) récoltées en pleine lune, les feuilles bien sèches, les mettre à macérer dans l’eau-de-vie, aller dans les bois attraper une vipère que vous mettrez vivante dans l’eau-de-vie, boucher le bocal et attendre deux mois. Un verre de liqueur calme les douleurs du ventre et aussi aide à la digestion, à votre santé !
Dans les campagnes, bien des personnes de nos jours fabriquent cette liqueur ignorant son origine on la trouve dans certains villages de la Sarthe, en Auvergne, dans le Berry et en Mayenne (Pays de naissance du Druide Régor du Triangle.)
Le gui en phytothérapie et pharmacopée
On l’utilisait alors surtout pour ses propriétés antispasmodiques dans l'épilepsie, les crampes et l'hystérie. Son emploi thérapeutique s’est ensuite perdu et l’on n’en trouve plus trace dans les traités médicaux du Moyen-Âge.
•Ralentit le processus cancéreux
C’est sans doute cette particularité qui a donné l’idée à Rudolph Steiner, fondateur de l’anthroposophie, d’utiliser le gui pour aspirer les substances nutritives que contiennent les cellules tumorales de l'homme. Cette intuition géniale a sorti le gui de l’oubli et en a fait la base d’un traitement qui a permis de mettre au point la « viscumthérapie » et le célèbre Iscador (produit issu de la fermentation bactérienne du gui) aujourd’hui couramment employé en Allemagne et en Suisse dans le traitement des cancers.
Les premières conclusions de Rudolf Steiner ont été, depuis, confirmées par de nombreuses études scientifiques. Une recherche prospective allemande, qui a duré plus de 20 ans et impliqué plus de 10 000 patients, a ainsi conclu qu'un traitement à l'Iscador, augmente de 40 % l'espérance moyenne de vie des personnes atteintes d'un cancer.
La feuille de gui contient en effet de nombreuses substances à fort effet curatif : des triterpènes, des stérols, des amines (choline, acétylcholine, tyramine, histamine), des phénols, des lignanes et des flavonoïdes. Mais aussi et surtout certaines molécules spécifiques, comme la viscotoxine, la lectine, mais aussi des alcaloïdes qui possèdent des activités anticancéreuses.
La feuille de gui est utile à ceux dont la pathologie devient lésionnelle. L'organisme souffre d'une surcharge permanente, les émonctoires s'épuisent, l'hypertension, sur fond d'artériosclérose, tente de se soulager par des saignements, l'urée grimpe. L'hyperacidité tissulaire commande un tamponnement constant du sang qui cherche les minéraux dans la masse osseuse. Le système nerveux souffre. À la fin, la cellule déclare forfait en s'écroulant dans un processus cancéreux. Il y a « solidification » des tissus.
•Antiscléreux et immuno-stimulant
Comme nous l'avons vu plus haut, le gui fuit le sol et préfère les essences de bois tendre à sécrétion de sève abondante. Il s'installe entre la terre et le ciel. Chez l'homme, par le biais du sang, il semble être en affinité avec la jonction esprit-corps, mais nécessite une transformation complexe pour développer son potentiel anticancéreux.
L'activité hypotensive et antiscléreuse serait liée aux amines, aux saponosides et aux viscotoxines. Les baies contiennent un arabinogalactane aux propriétés immunostimulantes.
En usage interne, la feuille s'utilise à l'état frais ou sec (teinture-mère, nébulisat, poudre micronisée). Du fait de la sensibilité à la chaleur de certains principes actifs, il est nécessaire de préparer les macérats à froid.
L'action du gui se développe sur plusieurs semaines et, du fait d'une certaine toxicité potentielle (neuro-logique en particulier), réclame la sollicitation d'un avis médical éclairé.
Revenons au réel. Le gui « porte bonheur » que l’on vend chaque fin d’année au cœur des cités a effectivement des vertus médicinales. En herboristerie, le gui était prescrit pour soigner l’épilepsie, les désordres nerveux et la digestion. Au 19ème siècle, il entrait dans la composition de remèdes contre la coqueluche. La viscine, substance contenue dans le fruit blanc du gui, servait autrefois à faire de la glu. Plus récemment, utilisée à faible dose, elle s’avère bénéfique contre l’hypertension et les maladies cardiaques. En revanche, utilisée à forte dose, elle peut causer des convulsions, ralentir dangereusement le rythme cardiaque, augmenter la pression artérielle et même provoquer un avortement. Cette substance ambivalente fait actuellement l’objet de recherches scientifiques. Récemment, certaines d’entre elles tendraient à prouver que le gui agirait sur le système immunitaire et parviendrait à inhiber les tumeurs cancéreuses.
N'hésitez pas à compléter ou à corriger
Bonne soirée à vous
Sources:
http://agora.qc.ca/Dossiers/Gui
http://www.druide-lug-gael.com/le_gui.htm
http://www.aujardin.info/plantes/gui.php
http://magie.alliance-magique.com/sujet-714.php
http://www.druide-lug-gael.com/le_gui.htm
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1251#.U0EoIDfNtjo
http://www.localnomad.com/fr/blog/2012/11/26/pourquoi-les-gens-sembrassent-ils-sous-le-gui-a-noel/
http://www.plantes-et-sante.fr/article/encyclopedie-plantes-gui.html
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1251#.U0EoIDfNtjo
http://aubedesfees.forumactif.fr/t455-symboles-et-vertus-esoteriques-des-arbres
http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/gui.ht
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_(plante)
De son nom latin, "Viscum album L.", est une plante parasite épiphyte, de la famille des caprifoliacées, qui tire son nom de la viscosité du suc de ses fruits.
Le mot usuel vient du gaulois "gwid", qui veut dire « arbuste qui guérir tous les maux ».
Un peu de botanique:
Le gui est considéré comme une plante parasite ou plus exactement un hémiparasite, car il produit sa chlorophylle et ses propres sucres. Dès que la température extérieure atteint 10°, la graine germe et se colle à l’arbre.
Ne sachant pas extraire du sol les substances nutritives, la plante se développe grâce à son suçoir qui traverse l’écorce de l'arbre sur lequel elle s'est installée, et atteint la sève dont elle se nourrit. Le gui peut vivre jusqu'à une trentaine d'année, sur son support.
Ses fruits sont ronds, blancs et visqueux, d’où son nom latin Viscum album.
Le gui est une plante dioïque, avec des touffes à fleurs femelles et d'autres à fleurs mâles.
Les fruits du gui macérés, fermentés et cuits, donnent une colle très adhésive qui servait de glue.
Certains arbres comme les ormes et les platanes développent des substances chimiques qui empêchent l'installation du gui.
Aujourd'hui, on retrouve le gui sur la quasi totalité des continents : en Afrique du Nord, mais aussi en Europe (de la Scandinavie à la péninsule ibérique et de l'Angleterre à la Russie), en Asie mineure, au Proche-Orient (Liban, Syrie), ainsi que dans la région du Caucase, en Extrême-Orient (Japon et Corée), en Inde et en Indochine. Une variante typiquement américaine sévit également outre atlantique
Comment se répand-t-il d'arbre en arbre?
En décembre, ses graines sont absorbées par la fauvette à béret ou encore la grive qui en sont friandes. Après digestion, ces oiseaux répandent les graines d'arbre en arbre. Graines restées intactes dans la fiente, grâce à la glu blanche qui les protège, elles peuvent germer sur de nouvelles branches où elles se sont collées. Elles enfoncent alors un suçoir sous l'écorce de l'hôte et s’en nourrit pour développer la boule de gui repérable à des kilomètres.
Pour les forestier, la propagation de cette plante est considérée comme un véritable fléau. Le gui n'est pas dangereux pour l'arbre, sauf en cas de réelle invasion.
En général le gui se développe plutôt sur les arbres affaiblis, vieux ou malade, il est donc un bon indicateur de l'état de santé de ceux-ci.
Le gui est vivace et rangé parmi les sous-arbrisseaux; il a environ deux pieds de haut; il pousse dans toutes les directions sans se redresser vers le ciel, comme le font presque toutes les plantes. Sa tige est rameuse et ligneuse; ses feuilles sont petites, presque ovales, épaisses et dures; ses fleurs sont petites, et verdâtres; les fruits sont des baies monospermes blanches, douceâtres, sont réunies par trois; elles mûrissent en automne et souvent en hiver malgré le froid le plus vif. Éternellement vert sur un arbre qui, l'hiver, semble mort, le gui était pour les Gaulois un symbole de l'immortalité
Alors qu’une feuille d’arbre ordinaire vit environ six mois, la feuille de gui vit un an et demi. Elle ne tombe que pendant l’été de l’année qui suit sa naissance. A l’époque, de nouvelles feuilles ont déjà pris la relève depuis au moins quatre mois et c’est pourquoi le gui, arbrisseau à feuilles caduques, reste perpétuellement vert.
Une boule de gui peut vivre jusqu’à l’âge de trente-cinq ans. Elle fabrique pendant cette période plus de 30 000 baies (petits fruits ronds d’abord verdâtres qui prendront, après sept mois environ, une étonnante coloration qui les feront ressembler à des globes lumineux en verre opalin.
Le gui a la particularité de ne pas toucher terre. Il vous faudra donc lever la tête pour l’apercevoir dans certains arbres, principalement sur les feuillus (pommiers, peupliers, trembles, aubépines, saules, robiniers, tilleuls, poiriers, noisetiers, cerisiers). On le trouve plus rarement sur les noyers et les frênes et encore plus rarement sur les ormes et les chênes. Ce qui explique pourquoi les druides le coupaient de préférence sur les chênes, des arbres à forte symbolique de puissance et de longévité.
Pourquoi le chêne plutôt qu’un autre arbre?
Le chêne est l’arbre qui règne dans presque toutes les forêts d’Europe sur la surface du globe, qu’il soit de l’ancien ou du nouveau continent, le chêne a toujours été un arbre magique et aussi loin que sa naissance remonte, il a toujours eu la réputation d’être habité par des êtres de lumières supérieurs et de bons esprits. Il est la protection contre les forces maléfiques. Vous ne pouvez dormir sous un chêne, aucun esprit malin, aucun gnome ou sorcières ne pourront venir troubler votre sommeil. En raison de sa masse et représente la force, la puissance virile.
De plus, le gui cueilli sur le chêne — chose rare — était fortement recherché. Cette rareté est peut-être cause que le gui de chêne était en si grande vénération, et que l'on attribuait sans doute à cette espèce une propriété extraordinaire et mystérieuse.
Le chêne était l'arbre du soleil qui symbolisait la force et la puissance. Le gui était l'arbuste de la lune.
Le gui, plante magique
Histoire et Folklore
L’histoire riche et folklorique du gui a jeté les bases de la coutume que nous connaissons tous aujourd’hui. Pour comprendre véritablement les origines historiques de cette vieille tradition il faut d’abord comprendre l’importance culturelle et le sens qui étaient attribués au gui. Selon le folklore européen, le gui symbolise la fertilité à cause de sa capacité à se reproduire et à garder ses feuilles vertes.
Chez les gaulois:
Pour les celtes, le gui est la plante sacrée par excellence, elle est le symbole de l'immortalité car toujours verte et reste vivante quand l'arbre qui la porte paraît mort.
Selon eux, cette plante avait des propriétés miraculeuses, dont celles de guérir certaines maladies, d'immuniser les humains contre les poisons, de leur assurer la fertilité et de les protéger des méfaits de la sorcellerie.
C’est la sixième nuit du solstice d’hiver, la première de l’année celtique, la « nuit mère ». Un druide vêtu de blanc s’enfonce dans la forêt pour y cueillir le gui sacré du chêne avec une serpe d’or. Il le reçoit dans un drap de lin d’une blancheur immaculée, tendu par des vierges (car il ne doit pas toucher le sol afin de conserver ses pouvoirs et respecter sa vocation aérienne) tout en prophétisant « O Ghel an Heu » - traduit par « Que le blé germe ». Quelque peu déformée et transformée au Moyen âge en « Au gui l’an neuf ». Tout cela se passait lors de cérémonies accompagnées de chants incantatoires. Le gui était ensuite consacré et offert au peuple pour ses vertus protectrices et fertilisantes.
Globalement le gui permet de renforcer des actions magiques (c’est une plante située entre le ciel et la terre ce qui lui vaut des vertu magiques spéciales de part sa croissance et sa position spatiales lui donnant un Önd ou Prâna particulier), d’exorcisme et de protection (on lui prête la vertu de chasser les énergies négatives). C’est aussi comme nous l’avons dit une plante de fertilité, ses baies blanches étant assimilées aux gouttelettes de spermes des Divinités Célestes. Le gui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, neutralisait les poisons et assurait la fécondité des troupeaux. Le feuillage du gui a parfois été utilisé comme fourrage pour compléter l'alimentation des bestiaux à la mauvaise saison. Il était réputé pour favoriser la lactation des vaches et des chèvres.
Le gui était un talisman qui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, guérissait les corps et permettait même de voir les fantômes et de les faire parler. En général la tradition veut que le gui ne touche jamais le sol, son prâna se déchargeant à son contact.
On le distingue assez facilement en hiver car le Gui forme de plus ou moins grosses boules éparses dans les arbres sans feuilles.
Cependant, il faut être vigilant, car le gui, la baie surtout est un poison pouvant être mortel.
Dans la tradition celtique, lorsque des ennemis se rencontraient sous le gui, dans la forêt, ils devaient déposer leurs armes et observer une trêve jusqu'au lendemain. C'est de là que proviendrait, paraît-il, cette ancienne coutume de suspendre une boule de gui au plafond et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance.
En Bretagne, au XIXe siècle encore, les enfants allaient frapper aux portes des maisons bourgeoises en criant le « blé germe » et ils recevaient des étrennes.
Sa rune est Sigel.
Chez les grecques:
Les Grecs associaient en effet déjà cette plante à Hermès, grand messager de l'Olympe et dieu de la santé
En Scandinavie:
Le démon Loki, par jalousie, tua le dieu soleil Baldut (ou Balder) lui décochant une flèche empoisonnée avec du gui. La déesse de l’amour Preyla, , implora les dieux de redonner vie à Baldut, promettant alors d’embrasser quiconque passerait sous le gui. Baldut grâce à la grâce que lui a fait les dieux, ressuscita.
De cette légende naquit la coutume du baiser sous le gui, dès lors symbole de l’amour et du pardon. Notons au passage que Wagner aurait trouvé là une source d’inspiration pour sa célèbre « tétralogie ».
Tout comme les celtes, les Scandinaves pensaient aussi que cette plante représentait la paix. Il était coutume, que deux ennemis observent une trêve lorsqu’ils se retrouvaient tous deux sous du gui. Il arrivait aussi que des époux en conflit s’embrassent sous du gui pour tenter d’apaiser leurs problèmes de couple.
Ces croyances et coutumes ont ainsi peu à peu amené l’idée que s’embrasser sous du gui apporterait santé, fertilité et bonheur aux jeunes couples.
Mythologie Nordique
Un des plus célèbres mythes de la mythologie nordique implique le gui. D'après l'Edda de Snorri, le dieu Baldr, fils d'Odin, est rendu invincible par sa mère Frigg qui a fait jurer à toutes choses, plantes, pierres et êtres vivants, de ne pas faire du mal à son fils. Cependant le dieu malin Loki lui fait avouer qu'elle n'a pas fait jurer à une pousse de gui, tellement elle lui paraissait inoffensive. Alors Loki, jaloux de la popularité de Baldr, taille le gui et incite traîtreusement le dieu Höd de le lancer vers Baldr, ce qui le tue tragiquement.
Au pays de Galle:
Les trois filles du roi Gwydyr, étant promises à trois chevaliers en partance pour la guerre, se retrouvèrent sous un vieux chêne pour échanger des gages d’amour. Les plumes de paon offertes par les jeunes filles n’y suffisant pas, elles accordèrent un baiser à leurs fiancés.
Chez les anglo-saxons :
Une autre version raconte cependant que cette coutume, fort répandue chez les anglo-saxons, était rattachée à la légende de Freya, déesse de l'amour, de la beauté et de la fécondité. Selon la légende, un homme devait embrasser toute jeune fille qui, sans s'en rendre compte, se trouvait par hasard sous une gerbe de gui suspendue au plafond.
Oui, mais alors, d'où nous vient finalement la tradition du baisé sous le gui à Noël ?
Ces croyances et coutumes ont ainsi peu à peu amené l’idée que s’embrasser sous du gui apporterait santé, fertilité et bonheur aux jeunes couples.
La première trace de baiser sous le gui remonte à la fête grecque des Saturnales. On racontait que, durant la période de Noël, une jeune femme se tenant sous du gui ne pouvait pas refuser un baiser, sans quoi elle se risquait à une année entière sans mariage.
La seconde trace de cette tradition date du 18ème siècle, lorsque les anglais ont commencé à accrocher aux portes ce qu’ils appelaient la « kissing ball » (boule à baisers), une boule de gui avec des rubans et des décorations. Comme dans la coutume grecque, une femme ne pouvait pas refuser un baiser si elle se trouvait en dessous du gui. En plus, selon la croyance, si une femme célibataire recevait un baiser sur la joue en se tenant sous le gui, un mariage s’en suivrait sous peu.
Au fil des années, la tradition a tellement pris une importance internationale qu’elle est revenue une coutume acceptée de toutes les fêtes. Vous savez désormais pourquoi les gens s’embrassent sous le gui et d’où provient cette tradition de Noël.
Cette tradition païenne s’est perpétuée, même si l’Église tenta de substituer au gui le Houx dont les épines rappellent la couronne du Christ et les boules rouges, son sang.
Un symbole de prospérité
Même si sa signification païenne a été oubliée, la coutume d'échanger un baiser sous le gui est encore vivace en Europe et au Canada.
Un baiser échangé par un couple d'amoureux est interprété comme une promesse de mariage, et comme un présage de bonheur et de longue vie.
En France, Belgique ainsi que dans d'autres pays, cette coutume est plus particulièrement liée à la Saint sylvestre et au jour de l'An : la branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie est un heureux présage pour franchir le seuil d’une nouvelle année.
Quand cueillir le gui ?
Il y a deux cueillettes du gui, la première la moins connue a lieu courant mai et la deuxième en décembre les dates sont déterminées par la lune (comme beaucoup de fêtes celtiques).
En mai :
La cueillette de mai n’a lieu qu’en Europe et ne fait l’objet d’aucun culte ou de rituel, rien ne dit qu’elle n’a pas donné lieu à une cérémonie, à chaque druide de faire un rituel personnel. En cette période, le gui n’est pas mûr, sa cueillette n’est que celle d’une plante médicinale et rien d’autre. Le gui de mai entre dans de nombreuses fabrications : lotions, onguents, mixtures magiques. Mais, il semble que son emploi soit dû à une influence chamanisme : cérémonies de l’extase (emploi : lotions, fumigènes.).
La cueillette du gui en mai semble être une coutume paysanne ou plus exactement le fait de guérisseurs. Le gui récolté était celui du pommier et du poirier pour la fabrication de crème de beauté aux vertus calmantes. Récoltées en pleine lune, les feuilles du gui étaient réservées à la fabrication de liqueur alcoolisée contre les douleurs du ventre dites "de coup de fouet". Quand vous avez mal, au ventre ou à l’estomac un petit verre à liqueur de gui, un seul.
La cueillette du gui de mai sur les peupliers n’avait lieu que dans le Nord de la France et a fait l’objet d’un culte de messes noires, l’inquisition a eu raison de ce culte, les groupements se rattachant à ce culte ont totalement disparu.
Si la cueillette du gui de mai fait partie de la tradition paysanne, la cueillette du gui dans nos archives, le cérémonial si rattachant est citée comme un reflet de notre culture.
En fin d'année:
La cueillette du gui en Novembre/décembre est celle que font les prêtres celtes devenus des druides vêtus de blanc qui montent dans les chênes… comme il est écrit plus haut, les Celtes n’ont jamais cueilli le gui, pas plus que les druides ont édifié Stonehenge. Comme je vous l’ai déjà dit les cérémonies se rattachant à la légende du gui, qui est due à la culture que chaque collège à créer. Il ne faut pas croire que les druides qui ont présidé à la succession du Sacré collège et de l’I.D.U ont échappé à la règle.
La cueillette de décembre.
Depuis le calendrier Grégorien la cueillette a lieu au solstice hivers entre le 21, 22, 23 décembre calendrier lunaire. Le rituel peut être différent selon les collèges, nous vous donnons le rituel le plus courant, celui qui est fait par le sacré collège :
Le Druide ou le maître officiant demande aux marcassins de purifier l’emplacement du lieu de la récolte. Les marcassins jettent sur le sol du sel (marin) puis se présentent devant l’officiant. Le druide officiant fait trois fois le tour du lieu du rituel, puis s’arrête face au Nord. De son épée, il trace le cercle solaire sur le sol et donne l’ordre que soit sonnée par la corne ou la Lombarde aux quatre points cardinaux en disant : « Il y a-t-il la paix en terre celtique."
Puis l'officiant, attend que la Femme consacrée lui donne la faucille d’or posé sur un cousin a la couleur de jour, l’officiant seul prend l’épée qu’il plante dans le sol car ne pas oublier d’un druide ou une femme consacrée ne doit porter une arme. L’endroit où est enfoncé indique le point retour à la terre de toute mauvaise influence qui puisses être présent dans la foule. L’officiant se dirige vers le chêne et rappelle le sens du rituel de cette résurrection symbolique.
Les Femmes consacrées aidées des marcassins et des reinettes placent sous le chêne un drap de lin blanc, après avoir tracé les signes sacrés de la croix celte en disant "Esprit bienfaisant et âmes des Celtes purifiez ce drap qui va revoir la plante sacrée". Puis l'officiant prend la faucille et monte dans le chêne et coupe les touffes de gui en clamant "O Gel an heu !" Qui signifie "Le Blé lève » ?
Le gui qui est récolté dans le drap banc est donné aux participants car, il porte-bonheur, accrocher sur la cheminée où derrière la porte, de la cave ou grenier il éloignera les mauvais esprits et surtout ne pas oublier de vous embrasser sous la boule ou une branche gui au Jour de l’An.
La liqueur de gui: formule:
Récolter le gui en pleine lune du solstice d’hiver. Retirer les boules, faire bien sécher les feuilles sur un linge blanc que vous laissez une nuit et que vous ramassez mouillé de la rosée du matin, trouvez un grand bocal, que vous remplissez d’un litre d’eau-de-vie de pays.
Voici la recette : 100 Grammes de feuilles de gui (Pommier) récoltées en pleine lune, les feuilles bien sèches, les mettre à macérer dans l’eau-de-vie, aller dans les bois attraper une vipère que vous mettrez vivante dans l’eau-de-vie, boucher le bocal et attendre deux mois. Un verre de liqueur calme les douleurs du ventre et aussi aide à la digestion, à votre santé !
Dans les campagnes, bien des personnes de nos jours fabriquent cette liqueur ignorant son origine on la trouve dans certains villages de la Sarthe, en Auvergne, dans le Berry et en Mayenne (Pays de naissance du Druide Régor du Triangle.)
Le gui en phytothérapie et pharmacopée
On l’utilisait alors surtout pour ses propriétés antispasmodiques dans l'épilepsie, les crampes et l'hystérie. Son emploi thérapeutique s’est ensuite perdu et l’on n’en trouve plus trace dans les traités médicaux du Moyen-Âge.
•Ralentit le processus cancéreux
C’est sans doute cette particularité qui a donné l’idée à Rudolph Steiner, fondateur de l’anthroposophie, d’utiliser le gui pour aspirer les substances nutritives que contiennent les cellules tumorales de l'homme. Cette intuition géniale a sorti le gui de l’oubli et en a fait la base d’un traitement qui a permis de mettre au point la « viscumthérapie » et le célèbre Iscador (produit issu de la fermentation bactérienne du gui) aujourd’hui couramment employé en Allemagne et en Suisse dans le traitement des cancers.
Les premières conclusions de Rudolf Steiner ont été, depuis, confirmées par de nombreuses études scientifiques. Une recherche prospective allemande, qui a duré plus de 20 ans et impliqué plus de 10 000 patients, a ainsi conclu qu'un traitement à l'Iscador, augmente de 40 % l'espérance moyenne de vie des personnes atteintes d'un cancer.
La feuille de gui contient en effet de nombreuses substances à fort effet curatif : des triterpènes, des stérols, des amines (choline, acétylcholine, tyramine, histamine), des phénols, des lignanes et des flavonoïdes. Mais aussi et surtout certaines molécules spécifiques, comme la viscotoxine, la lectine, mais aussi des alcaloïdes qui possèdent des activités anticancéreuses.
La feuille de gui est utile à ceux dont la pathologie devient lésionnelle. L'organisme souffre d'une surcharge permanente, les émonctoires s'épuisent, l'hypertension, sur fond d'artériosclérose, tente de se soulager par des saignements, l'urée grimpe. L'hyperacidité tissulaire commande un tamponnement constant du sang qui cherche les minéraux dans la masse osseuse. Le système nerveux souffre. À la fin, la cellule déclare forfait en s'écroulant dans un processus cancéreux. Il y a « solidification » des tissus.
•Antiscléreux et immuno-stimulant
Comme nous l'avons vu plus haut, le gui fuit le sol et préfère les essences de bois tendre à sécrétion de sève abondante. Il s'installe entre la terre et le ciel. Chez l'homme, par le biais du sang, il semble être en affinité avec la jonction esprit-corps, mais nécessite une transformation complexe pour développer son potentiel anticancéreux.
L'activité hypotensive et antiscléreuse serait liée aux amines, aux saponosides et aux viscotoxines. Les baies contiennent un arabinogalactane aux propriétés immunostimulantes.
En usage interne, la feuille s'utilise à l'état frais ou sec (teinture-mère, nébulisat, poudre micronisée). Du fait de la sensibilité à la chaleur de certains principes actifs, il est nécessaire de préparer les macérats à froid.
L'action du gui se développe sur plusieurs semaines et, du fait d'une certaine toxicité potentielle (neuro-logique en particulier), réclame la sollicitation d'un avis médical éclairé.
Revenons au réel. Le gui « porte bonheur » que l’on vend chaque fin d’année au cœur des cités a effectivement des vertus médicinales. En herboristerie, le gui était prescrit pour soigner l’épilepsie, les désordres nerveux et la digestion. Au 19ème siècle, il entrait dans la composition de remèdes contre la coqueluche. La viscine, substance contenue dans le fruit blanc du gui, servait autrefois à faire de la glu. Plus récemment, utilisée à faible dose, elle s’avère bénéfique contre l’hypertension et les maladies cardiaques. En revanche, utilisée à forte dose, elle peut causer des convulsions, ralentir dangereusement le rythme cardiaque, augmenter la pression artérielle et même provoquer un avortement. Cette substance ambivalente fait actuellement l’objet de recherches scientifiques. Récemment, certaines d’entre elles tendraient à prouver que le gui agirait sur le système immunitaire et parviendrait à inhiber les tumeurs cancéreuses.
N'hésitez pas à compléter ou à corriger
Bonne soirée à vous
Sources:
http://agora.qc.ca/Dossiers/Gui
http://www.druide-lug-gael.com/le_gui.htm
http://www.aujardin.info/plantes/gui.php
http://magie.alliance-magique.com/sujet-714.php
http://www.druide-lug-gael.com/le_gui.htm
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1251#.U0EoIDfNtjo
http://www.localnomad.com/fr/blog/2012/11/26/pourquoi-les-gens-sembrassent-ils-sous-le-gui-a-noel/
http://www.plantes-et-sante.fr/article/encyclopedie-plantes-gui.html
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1251#.U0EoIDfNtjo
http://aubedesfees.forumactif.fr/t455-symboles-et-vertus-esoteriques-des-arbres
http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/gui.ht
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_(plante)
lolane- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 431
Pratiques magiques/ spiritualité : Médiumnité
Re: Le gui
Un post très interessant! Mais je pense qu'il serait plus approprié de le déplacer dans la section herboristerie
Merci d'avoir consacré du temps à ce post lolane!
Merci d'avoir consacré du temps à ce post lolane!
Kambrya- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 152
Pratiques magiques/ spiritualité : Energies et méditation.
Localisation : Sous les poils de chat.
Re: Le gui
Yep c'est fait Kambrya...
Et merci Lolane
Et merci Lolane
Dernière édition par Ushiro le Lun 7 Avr 2014 - 22:25, édité 1 fois
Re: Le gui
J'ajouterais: le post était fait depuis à peine 5 min, merci de nous laisser le temps de réagir.
La modération est réservé aux modérateurs:
http://www.equi-nox.net/t6225-pourquoi-ne-pas-moderer-si-vous-n-etes-pas-moderateur
En cas de souci, merci de voir avec un membre de l'équipe via MP.
Cordialement, Hagel
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Cordialement, Hagel
Re: Le gui
Oup's déso! Bien vu Kambrya^^ et merci Ushi !
Contente qu'il vous ait plu
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lolane- Recherche de la maîtrise des énergies
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Pratiques magiques/ spiritualité : Médiumnité
Re: Le gui
Autant pour moi
Kambrya- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 152
Pratiques magiques/ spiritualité : Energies et méditation.
Localisation : Sous les poils de chat.
Re: Le gui
Super post ! J'ai appris pleins de choses, intéressant..
J'aime beaucoup le gui.
Merci Lolane
J'aime beaucoup le gui.
Merci Lolane
Invité- Invité
Re: Le gui
Merci de ce post Lolane ...
wally- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 830
Pratiques magiques/ spiritualité : aucune
Re: Le gui
Yeah merci
Hermine- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1102
Pratiques magiques/ spiritualité : Wild Child / Way of the Nanowarrior
Localisation : Plouf
Re: Le gui
Merci lolane !
Anna Ho Vala- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1000
Pratiques magiques/ spiritualité : Recherche
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