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Mythe des races (Or, Argent, Bronzes, Fer)
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Mythe des races (Or, Argent, Bronzes, Fer)
Mythe des races
Source : Wikipedia
Le mythe des races métalliques ou mythe des âges de l'humanité est un récit anthropogonique de la mythologie grecque qui fait pendant au mythe prométhéen.
Il est rapporté pour la première fois par Hésiode, dans les Travaux et les Jours (VIIIe siècle av. J.-C.), et repris ensuite par de nombreux autres poètes.
Le mythe hésiodique
Le poète distingue cinq races d'humains successives, dans lesquelles l'existence, d'abord idéale, se dégrade progressivement. Chacune de ces races est créée par les dieux de l'Olympe, et vient à s'éteindre après un temps déterminé.
La race d'or est créée lorsque Cronos règne encore au ciel :
les Hommes à cette époque ne travaillaient pas et vivaient en accord parfait avec la faune et la flore, les sacrifices étaient donc inexistant. Les Hommes n'étaient pas à proprement parler humains; ainsi, ils ne se reproduisaient pas, mais étaient "semés". Les saisons étaient inexistantes, ils vivaient dans un printemps éternel. La nature était d'ailleurs bienfaitrice (mère nourricière) et leur fournissait tout sans aucun effort. « Ils vivaient comme des dieux, le cœur libre de soucis, à l'écart et à l'abri des peines et des misères : la vieillesse misérable sur eux ne pesait pas ; mais, bras et jarret toujours jeunes, ils s'égayaient dans les festins, loin de tous les maux. Mourants, ils semblaient succomber au sommeil.[1] »
Ceux-là vivent des récoltes que la terre donnait d'elle-même et, après leur mort, sont changés par Zeus en « bons génies de la terre, gardiens des mortels, dispensateurs de la richesse ».
La race d'argent, parce qu'elle se montre coupable d’hybris, connaît le mal et la douleur : « Ils ne savaient pas s'abstenir entre eux d'une folle démesure. » C'est aussi le début de l'agriculture; pour la première fois les Hommes doivent creuser la terre afin d'obtenir le blé.Elle fut finalement ensevelie par Zeus, courroucé de ne les voir rendre aucun hommage aux dieux.
La race de bronze est une race guerrière, « fille des frênes, terrible et puissante » : également coupable d’hybris, elle finit par s'anéantir elle-même.
La race des héros, « plus juste et plus brave », est celle des demi-dieux engendrés par les immortels venus s'unir avec les mortelles. Leurs histoires sont racontées dans les épopées antiques ; la plupart périrent lors de la Guerre de Troie et les plus méritants sont placés par Zeus dans les Îles des Bienheureux. on retrouve ce même mythe dans la genèse dans le paragraphe parlant des Nephilim (Bible)
La race de fer, actuelle, « [trouvera] encore quelques biens mêlés à [ses] maux ». Elle annonce pourtant une race future, où :
« (...) l'hôte n'est pas à l'abri de son hôte, ni le beau-père de son gendre; même entre frères, la bonne entente est rare.Le mari médite la mort de sa femme, et la femme celle de son mari; de terrible marâtres mélangent les aconits à la couleur blanchâtre; le fils se demande combien d'années va vivre encore son père. »
Indignées, Aidos et Némésis quitteront alors la terre pour se réfugier dans l'Olympe, laissant l'humanité seule avec ses souffrances.
Autres versions du mythe
Ovide, dans ses Métamorphoses, ne cite pas cinq races mais quatre âges successifs : âge d'or, d'argent, de bronze et de fer.
Interprétations
Plus que le métal dont ils sont faits (car rien ne précise dans les textes que ces hommes sont réellement métalliques), les vertus qui président à leur façon de conduire leur vie, la façon dont se répartissent diké, c'est-à-dire « Justice » (qui est aussi une déesse) et hybris, c'est-à-dire « Démesure » (au sens de rivalité avec les dieux, ou de comportement déraisonnable : la race de bronze, par exemple, ne cessait de guerroyer) dans leur vie détermine leur sort dans la vie future. Chez les hommes de la race d'or comme chez ceux de la race d'argent, c'est la justice qui oriente leur vie en sorte que, après leur mort, les uns comme les autres deviendront des daimones (esprits intermédiaires entre les dieux et les hommes). On peut comprendre cette détermination comme une forme de prédestination ou comme un accès possible à une forme de sainteté. Le mythe est alors une forme de compréhension de l'humanité et du projet de dépasser le sort commun à sa qualité d'être périssable.
Il est rapporté pour la première fois par Hésiode, dans les Travaux et les Jours (VIIIe siècle av. J.-C.), et repris ensuite par de nombreux autres poètes.
Le mythe hésiodique
Le poète distingue cinq races d'humains successives, dans lesquelles l'existence, d'abord idéale, se dégrade progressivement. Chacune de ces races est créée par les dieux de l'Olympe, et vient à s'éteindre après un temps déterminé.
La race d'or est créée lorsque Cronos règne encore au ciel :
les Hommes à cette époque ne travaillaient pas et vivaient en accord parfait avec la faune et la flore, les sacrifices étaient donc inexistant. Les Hommes n'étaient pas à proprement parler humains; ainsi, ils ne se reproduisaient pas, mais étaient "semés". Les saisons étaient inexistantes, ils vivaient dans un printemps éternel. La nature était d'ailleurs bienfaitrice (mère nourricière) et leur fournissait tout sans aucun effort. « Ils vivaient comme des dieux, le cœur libre de soucis, à l'écart et à l'abri des peines et des misères : la vieillesse misérable sur eux ne pesait pas ; mais, bras et jarret toujours jeunes, ils s'égayaient dans les festins, loin de tous les maux. Mourants, ils semblaient succomber au sommeil.[1] »
Ceux-là vivent des récoltes que la terre donnait d'elle-même et, après leur mort, sont changés par Zeus en « bons génies de la terre, gardiens des mortels, dispensateurs de la richesse ».
La race d'argent, parce qu'elle se montre coupable d’hybris, connaît le mal et la douleur : « Ils ne savaient pas s'abstenir entre eux d'une folle démesure. » C'est aussi le début de l'agriculture; pour la première fois les Hommes doivent creuser la terre afin d'obtenir le blé.Elle fut finalement ensevelie par Zeus, courroucé de ne les voir rendre aucun hommage aux dieux.
La race de bronze est une race guerrière, « fille des frênes, terrible et puissante » : également coupable d’hybris, elle finit par s'anéantir elle-même.
La race des héros, « plus juste et plus brave », est celle des demi-dieux engendrés par les immortels venus s'unir avec les mortelles. Leurs histoires sont racontées dans les épopées antiques ; la plupart périrent lors de la Guerre de Troie et les plus méritants sont placés par Zeus dans les Îles des Bienheureux. on retrouve ce même mythe dans la genèse dans le paragraphe parlant des Nephilim (Bible)
La race de fer, actuelle, « [trouvera] encore quelques biens mêlés à [ses] maux ». Elle annonce pourtant une race future, où :
« (...) l'hôte n'est pas à l'abri de son hôte, ni le beau-père de son gendre; même entre frères, la bonne entente est rare.Le mari médite la mort de sa femme, et la femme celle de son mari; de terrible marâtres mélangent les aconits à la couleur blanchâtre; le fils se demande combien d'années va vivre encore son père. »
Indignées, Aidos et Némésis quitteront alors la terre pour se réfugier dans l'Olympe, laissant l'humanité seule avec ses souffrances.
Autres versions du mythe
Ovide, dans ses Métamorphoses, ne cite pas cinq races mais quatre âges successifs : âge d'or, d'argent, de bronze et de fer.
Interprétations
Plus que le métal dont ils sont faits (car rien ne précise dans les textes que ces hommes sont réellement métalliques), les vertus qui président à leur façon de conduire leur vie, la façon dont se répartissent diké, c'est-à-dire « Justice » (qui est aussi une déesse) et hybris, c'est-à-dire « Démesure » (au sens de rivalité avec les dieux, ou de comportement déraisonnable : la race de bronze, par exemple, ne cessait de guerroyer) dans leur vie détermine leur sort dans la vie future. Chez les hommes de la race d'or comme chez ceux de la race d'argent, c'est la justice qui oriente leur vie en sorte que, après leur mort, les uns comme les autres deviendront des daimones (esprits intermédiaires entre les dieux et les hommes). On peut comprendre cette détermination comme une forme de prédestination ou comme un accès possible à une forme de sainteté. Le mythe est alors une forme de compréhension de l'humanité et du projet de dépasser le sort commun à sa qualité d'être périssable.
Amadeo- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1227
Pratiques magiques/ spiritualité : Parnassien
Localisation : Hérault
Re: Mythe des races (Or, Argent, Bronzes, Fer)
Je connaissai pas.
ps: c'est dans ce genre de post que je me sers du yakitome LOL
ps: c'est dans ce genre de post que je me sers du yakitome LOL
Aka E- énergie libre
- Nombre de messages : 5507
Re: Mythe des races (Or, Argent, Bronzes, Fer)
Pour illustrer :
Hésiode, Les Travaux et les Jours, v. 109-201
A noter que la naissance de la femme arrive durant l'Age de fer
Hésiode, Les Travaux et les Jours, v. 109-201
A noter que la naissance de la femme arrive durant l'Age de fer
D’or fut la première race d’hommes périssable que créèrent les Immortels, habitants de l’Olympe. C’était au temps de Cronos, quand il régnait encore au ciel. Ils vivaient comme des dieux, le coeur libre de soucis, à l’écart et à l’abri des peines et des misères. : la vieillesse misérable sur eux ne pesait pas ; mais, bras et jarret toujours jeunes, ils s’égayaient dans les festins, loin de tous les maux. Mourant, ils semblaient succomber au sommeil. Tous les biens étaient à eux : le sol fécond produisait de lui-même une abondante et généreuse récolte, et eux, dans la joie et la paix, vivaient de leurs champs, au milieu de biens sans nombre. Depuis que le sol a recouvert ceux de cette race, ils sont, par le vouloir de Zeus puissant, les bons génies de la terre, gardiens des mortels, dispensateurs de la richesse : c’est le royal honneur qui leur fut départi.
Puis une race bien inférieure, une race d’argent, plus tard fut créée encore par les habitants de l’Olympe. Ceux-là ne ressemblaient ni pour la taille ni pour l’esprit à ceux de la race d’or. L’enfant, pendant cent ans, grandissait en jouant aux côtés de sa digne mère, l’âme toute puérile, dans sa maison. Et quand, croissant avec l’âge, ils atteignaient le terme qui marque l’entrée de l’adolescence, ils vivaient peu de temps, et, par leur folie, souffraient mille peines. Ils ne savaient pas s’abstenir entre eux d’une folle démesure. Ils refusaient d’offrir un culte aux Immortels ou de sacrifier aux saints autels des Bienheureux, selon la loi des hommes qui se sont donné des demeures. Alors Zeus, fils de Cronos, les ensevelit, courroucé, parce qu’ils ne rendaient pas hommage aux dieux bienheureux qui possèdent l’Olympe. Et, quand le sol les eut recouverts à leur tour, ils devinrent ceux que les mortels appellent les Bienheureux des Enfers, génies inférieurs, mais que quelque bonheur accompagne encore.
Et Zeus, père des dieux, créa une troisième race d’hommes périssables, race de bronze, bien différente de la race d’argent, fille des frênes, terrible et puissante. Ceux-là ne songeaient qu’aux travaux gémissants d’Arès et aux oeuvres de démesure. Ils ne mangeaient pas le pain ; leur coeur était comme l’acier rigide ; ils terrifiaient. Puissante était leur force, invincibles les bras qui s’attachaient contre l’épaule à leurs corps vigoureux. Leurs armes étaient de bronze, de bronze leurs maisons, avec le bronze ils labouraient, car le fer noir n’existait pas. Ils succombèrent, eux, sous leurs propres bras et partirent pour le séjour moisi de l’Hadès frissonnant, sans laisser de nom sur la terre. Le noir trépas les prit, pour effrayants qu’ils fussent, et ils quittèrent l’éclatante lumière du soleil.
Et quand le sol eu de nouveau recouvert cette race, Zeus, fils de Cronos, en créa encore une quatrième sur la glèbe nourricière, plus juste et plus brave, race divine des héros que l’on nomme demi-dieux, et dont la génération nous a précédé sur la terre sans limites. Ceux-là périrent dans la dure guerre et dans la mêlée douloureuse, les uns devant les murs de Thèbes aux sept portes, sur le sol cadméen, en combattant pour les troupeaux d’OEdipe ; les autres, au-delà de l’abîme marin, à Troie, où la guerre les avait conduits sur des vaisseaux, pour Hélène aux beaux cheveux, et où la mort, qui tout achève, les enveloppa. A d’autres enfin, Zeus, fils de Cronos et père des dieux, a donné une existence et une demeure éloignée des hommes, en les établissant aux confins de la terre. C’est là qu’ils habitent, le coeur libre de soucis, dans les Iles des Bienheureux, aux bords des tourbillons profonds de l’Océan, héros fortunés, pour qui le sol fécond porte trois fois l’an une florissante et douce récolte.
Et plût au ciel que je n’eusse pas à mon tour à vivre au milieu de ceux de la cinquième race, et que je fusse ou mort plus tôt ou né plus tard. Car c’est maintenant la race de fer. Ils ne cesseront ni le jour de souffrir fatigues et misères, ni la nuit d’être consumés par les dures angoisses que leur enverront les dieux. Du moins trouveront-ils encore quelques biens mêlés à leurs maux. Mais l’heure viendra où Zeus anéantira à son tour cette race d’hommes périssables : ce sera le moment où ils naîtront avec des tempes blanches. Le père alors ne ressemblera plus à ses fils ni ses fils à leur père ; l’hôte ne sera plus cher à son hôte, l’ami à son ami, le frère à son frère, ainsi qu’aux jours passés. A leurs parents, sitôt qu’ils vieilliront, ils ne montreront que mépris ; pour se plaindre d’eux, ils s’exprimeront en paroles rudes, les méchants ! et ne connaîtront même pas la crainte du Ciel. Aux vieillards qui les ont nourris, ils refuseront les aliments. [mettant le droit dans la force ; et ils ravageront les cités les uns des autres] Nul prix ne s’attachera plus au serment tenu, au juste, au bien : c’est à l’artisan de crimes, à l’homme tout démesure qu’iront leurs respects ; le seul droit sera la force, la conscience n’existera plus. Le lâche attaquera le brave avec des mots tortueux, qu’il appuiera d’un faux serment. Aux pas de tous les misérables humains s’attachera la jalousie, au langage amer, au front haineux, qui se plaît au mal. Alors, quittant pour l’Olympe la terre aux larges routes, cachant leurs beaux corps sous des voiles blancs, Conscience et Vergogne, délaissant les hommes, monteront vers les Eternels. De tristes souffrances resteront seules aux mortels : contre le mal il n’y aura point de recours.
Puis une race bien inférieure, une race d’argent, plus tard fut créée encore par les habitants de l’Olympe. Ceux-là ne ressemblaient ni pour la taille ni pour l’esprit à ceux de la race d’or. L’enfant, pendant cent ans, grandissait en jouant aux côtés de sa digne mère, l’âme toute puérile, dans sa maison. Et quand, croissant avec l’âge, ils atteignaient le terme qui marque l’entrée de l’adolescence, ils vivaient peu de temps, et, par leur folie, souffraient mille peines. Ils ne savaient pas s’abstenir entre eux d’une folle démesure. Ils refusaient d’offrir un culte aux Immortels ou de sacrifier aux saints autels des Bienheureux, selon la loi des hommes qui se sont donné des demeures. Alors Zeus, fils de Cronos, les ensevelit, courroucé, parce qu’ils ne rendaient pas hommage aux dieux bienheureux qui possèdent l’Olympe. Et, quand le sol les eut recouverts à leur tour, ils devinrent ceux que les mortels appellent les Bienheureux des Enfers, génies inférieurs, mais que quelque bonheur accompagne encore.
Et Zeus, père des dieux, créa une troisième race d’hommes périssables, race de bronze, bien différente de la race d’argent, fille des frênes, terrible et puissante. Ceux-là ne songeaient qu’aux travaux gémissants d’Arès et aux oeuvres de démesure. Ils ne mangeaient pas le pain ; leur coeur était comme l’acier rigide ; ils terrifiaient. Puissante était leur force, invincibles les bras qui s’attachaient contre l’épaule à leurs corps vigoureux. Leurs armes étaient de bronze, de bronze leurs maisons, avec le bronze ils labouraient, car le fer noir n’existait pas. Ils succombèrent, eux, sous leurs propres bras et partirent pour le séjour moisi de l’Hadès frissonnant, sans laisser de nom sur la terre. Le noir trépas les prit, pour effrayants qu’ils fussent, et ils quittèrent l’éclatante lumière du soleil.
Et quand le sol eu de nouveau recouvert cette race, Zeus, fils de Cronos, en créa encore une quatrième sur la glèbe nourricière, plus juste et plus brave, race divine des héros que l’on nomme demi-dieux, et dont la génération nous a précédé sur la terre sans limites. Ceux-là périrent dans la dure guerre et dans la mêlée douloureuse, les uns devant les murs de Thèbes aux sept portes, sur le sol cadméen, en combattant pour les troupeaux d’OEdipe ; les autres, au-delà de l’abîme marin, à Troie, où la guerre les avait conduits sur des vaisseaux, pour Hélène aux beaux cheveux, et où la mort, qui tout achève, les enveloppa. A d’autres enfin, Zeus, fils de Cronos et père des dieux, a donné une existence et une demeure éloignée des hommes, en les établissant aux confins de la terre. C’est là qu’ils habitent, le coeur libre de soucis, dans les Iles des Bienheureux, aux bords des tourbillons profonds de l’Océan, héros fortunés, pour qui le sol fécond porte trois fois l’an une florissante et douce récolte.
Et plût au ciel que je n’eusse pas à mon tour à vivre au milieu de ceux de la cinquième race, et que je fusse ou mort plus tôt ou né plus tard. Car c’est maintenant la race de fer. Ils ne cesseront ni le jour de souffrir fatigues et misères, ni la nuit d’être consumés par les dures angoisses que leur enverront les dieux. Du moins trouveront-ils encore quelques biens mêlés à leurs maux. Mais l’heure viendra où Zeus anéantira à son tour cette race d’hommes périssables : ce sera le moment où ils naîtront avec des tempes blanches. Le père alors ne ressemblera plus à ses fils ni ses fils à leur père ; l’hôte ne sera plus cher à son hôte, l’ami à son ami, le frère à son frère, ainsi qu’aux jours passés. A leurs parents, sitôt qu’ils vieilliront, ils ne montreront que mépris ; pour se plaindre d’eux, ils s’exprimeront en paroles rudes, les méchants ! et ne connaîtront même pas la crainte du Ciel. Aux vieillards qui les ont nourris, ils refuseront les aliments. [mettant le droit dans la force ; et ils ravageront les cités les uns des autres] Nul prix ne s’attachera plus au serment tenu, au juste, au bien : c’est à l’artisan de crimes, à l’homme tout démesure qu’iront leurs respects ; le seul droit sera la force, la conscience n’existera plus. Le lâche attaquera le brave avec des mots tortueux, qu’il appuiera d’un faux serment. Aux pas de tous les misérables humains s’attachera la jalousie, au langage amer, au front haineux, qui se plaît au mal. Alors, quittant pour l’Olympe la terre aux larges routes, cachant leurs beaux corps sous des voiles blancs, Conscience et Vergogne, délaissant les hommes, monteront vers les Eternels. De tristes souffrances resteront seules aux mortels : contre le mal il n’y aura point de recours.
Amadeo- Recherche de la maîtrise des énergies
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Pratiques magiques/ spiritualité : Parnassien
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Re: Mythe des races (Or, Argent, Bronzes, Fer)
Bonsoir,
On peut poser des questions?
Le règne de fer serait le notre alors?
Et cette vision du monde signifie-t-elle qu'il n'y aurait plus d'"homme brave", alors à la fin des temps?
Merci.
On peut poser des questions?
Le règne de fer serait le notre alors?
Et cette vision du monde signifie-t-elle qu'il n'y aurait plus d'"homme brave", alors à la fin des temps?
Merci.
luna 7- Courant énergétique
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