Connexion
Derniers sujets
» Fermeture d'Equinox : mercipar luna 7 Lun 14 Mai 2018 - 17:59
» merci
par Inconnue Lun 4 Déc 2017 - 22:47
» Forum fermé
par Hagel Sam 25 Nov 2017 - 18:01
» Rituel du pentagramme de renvoi à la terre
par Aurum Jeu 23 Nov 2017 - 20:04
» prière et libre-arbitre
par Shijin Mar 14 Nov 2017 - 15:15
» Lecture énergétique
par moatib Dim 12 Nov 2017 - 16:54
» Larvikite
par pati Dim 12 Nov 2017 - 10:26
» Purifier une pierre
par Coeurdedragon Sam 11 Nov 2017 - 21:39
» Le necronomicon
par Caelina Ven 3 Nov 2017 - 12:33
Les grands courants de la mystique juive [extrait]
Equinox magie :: Magie :: Haute magie :: Kabbale
Page 1 sur 1
Les grands courants de la mystique juive [extrait]
Les grands courants de la mystique juive
Source où vous pouvez trouver l'article complet : Volutes de rêves
Source où vous pouvez trouver l'article complet : Volutes de rêves
1. La mystique juive
1.1. La mystique en général
La mystique, c’est un type de religion qui met l’accent sur l’intuition immédiate de la relation avec Dieu, sur la prise de conscience directe et intime de la Présence divine. C’est la religion à son stade le plus aiguë, le plus intense et le plus vivant. C’est la connaissance de Dieu par l’expérience, l’union mystique avec lui.
Il est difficile d’exprimer cette rencontre avec l’Infini à l’aide de moyens humains finis. C’est un fait bien connu : les descriptions données par les mystiques, de leurs expériences particulières et de Dieu dont ils ressentent la présence, sont remplies de paradoxes de toutes sortes.
La sphère mystique est le point de rencontre de deux états dans le développement de la conscience humaine : un monde primitif et un monde développé, le monde de la mythologie et celui de la révélation. La mystique est toujours liée à un système religieux particulier.
Dans le développement des religions, les mystiques apparaissent à un stade bien particulier.
Le premier stade est celui du monde rempli de dieux. L’homme les rencontre à chaque pas et n’a pas besoin d’avoir recours à une méditation extatique pour expérimenter leur présence.
Durant le second stade, la religion émerge et sa première fonction est de détruire l’harmonie imaginaire de l’Homme, de l’Univers et de Dieu, d’isoler l’homme des autres éléments. Un abîme apparaît entre Dieu, Etre infini et transcendant, et l’Homme, créature finie.
La mystique peut alors naître. Elle ne nie pas l’abîme, mais cherche le moyen de le franchir. Elle reconstruit une nouvelle unité avec les éléments religieux séparés par le cataclysme institutionnel précédent.
1.2. Particularismes de la mystique juive
La mystique juive, dans ses formes variées, représente une tentative d’interpréter de façon mystique les valeurs religieuses du judaïsme. Elle se concentre sur l’idée d’un Dieu vivant qui se manifeste lui-même dans les actes de la Création, de la Révélation et de la Rédemption.
Les différences et les relations entre le Deus absconditus (l’En-Sof, l’infini transcendant, inconcevable par la pensée) et le dieu de la Bible ou du Talmud, personnification de tous les attributs positifs, sont des problématiques centrales. Dans l’histoire du kabbalisme, les tendances théistes et panthéistes se disputent la première place, bien qu’il y a très peu d’écrivain ouvertement panthéistes. En général la plupart des textes contiennent des éléments des deux tendances.
L’existence du Mal fut également l’un des problèmes les plus pressants.
Les aspects historiques de la religion ont une signification pour le mystique. Il les interprète principalement comme des symboles d’actes qu’il conçoit comme séparés du temps, ou qui se répètent constamment dans l’âme de tout homme.
La mystique juive présente deux caractères inhabituels :
Les récits d’expériences mystiques restent en général impersonnels, ils n’informent pas de la vie ou de la personnalité de leurs auteurs.
Pour les kabbalistes, le langage, dans sa forme la plus pure à savoir l’hébreu, reflète la nature spirituelle fondamentale du monde ; en d’autres termes, il possède une valeur mystique.
Le secret du succès de la Kabbale repose sur la nature de sa relation avec l’héritage spirituel du judaïsme rabbinique, qu’elle a toujours énormément respecté. Cette relation diffère de celle d’une philosophie rationaliste, en tant qu’elle est, d’une manière plus profonde et plus vivante, en connexion avec les principales forces actives du judaïsme.
2. La mystique de la Merkaba et la gnose juive
2.1. Introduction
La Palestine fut le berceau de ce mouvement qui alla du –I siècle au +X siècle. Les documents marquant furent écrits aux V et VI siècles.
Cette école de mystique est un des rameaux juifs de la Gnose.
La doctrine ésotérique s’articule autour de 2 chapitres importants de la Bible : le premier chapitre de la Genèse (la création du monde) et le premier chapitre d’Ezéchiel (la vision du Char de Dieu).
Cette phase est presque entièrement descriptive et non spéculative. Les questions théoriques n’y ont qu’une très petite place. Le peu de spéculation dû avoir lieu au tout début de la période. On garde des traces de spéculations sur les éons, typiquement gnostiques, dans le Bahir (compilation de textes plus anciens, édité au XII siècle en Provence). De même le Sefer Yetsira est fortement spéculatif.
Si la mystique de la Merkava dégénère parfois en une magie pure et simple, elle se prête ailleurs à une réinterprétation morale. L’ascension devient un acte de pénitence, les Palais devenant alors des étapes graduelles dans la perfection morale.
2.2. Maassé Merkaba, l’Oeuvre du Char
La toute première mystique juive est la mystique du trône. Ce n’est pas une contemplation concentrée sur la nature véritable de Dieu, mais la perception de Son apparition sur le trône, telle qu’elle est décrite par Ezéchiel. C’est aussi la connaissance des mystères du monde du trône céleste.
La plupart des traités sont catalogués dans les « Livres des Hekhaloth », ou « Littérature des Palais ». C'est une description des lieux et palais célestes à travers lesquels le visionnaire passe lors de son ascension. Les livres les plus importants sont les « Grandes Hekhaloth » et les « Petites Hekhaloth », ainsi que le Livre d’Enoch.
La terminologie des descriptions de la contemplation de la « Gloire » de Dieu et du trône céleste a varié au cours des siècles. Les premiers auteurs de cette littérature des palais n’ont laissé aucun élément biographique.
Dans les Hekhaloth, Dieu est avant tout Saint Roi. Il y a une absence complète de tout sentiment de l’immanence divine, et l’amour pour Dieu semble très faible. Il n’y a pas d’union mystique lors de l’extase, les mystiques gardent conscience de l’altérité de Dieu. Il s’agit donc que de la contemplation de Sa Gloire. Les noms donnés à Dieu illustrent divers aspects de cette gloire : Majesté, Crainte et Tremblement sont les mots-clefs.
La préparation du voyageur passe par des pratiques méditatives et ascétiques. Dans un état d’extase, le voyageur commencera son ascension (on parle d’« ascension vers le trône », plus tard de « descente »). Les dangers de l’ascension sont d’autant plus grands que le voyageur progresse de plus en plus loin à travers les 6 cieux et les 7 Palais : les anges essayent de chasser le voyageur ; le feu de son propre corps le menace ; le mystique doit être capable de se tenir droit sans pieds et sans mains, car tout deux ont été brûlés…
Des parallèles se font avec le plérome des gnostiques, et le voyage de l’âme jusqu’à celui-ci. Les archontes gnostiques deviennent des portiers des entrées des halls célestes.
La redescente sur terre est aussi difficile que la montée.
L’âme devra être protégée durant le voyage au moyen de sceaux, formules magiques, … ce qui explique que les traités soient remplis d’éléments magiques.
Les novices devaient présenter des qualités morales, physionomiques et chiromanciennes.
Toute une série de réflexions s’est axée autour du problème du corps de Dieu sur le trône. C’est l’aspect de Dieu sur le « trône de la gloire », à la fois visible et pourtant, en vertu de sa nature transcendante, incapable d’être réellement vu. Plus tard, la « Gloire de Dieu » s’est identifiée avec la Chekhina.
2.3. Maassé Beréchit, L’Oeuvre du Commencement
La Maassé Beréchit traite de la cosmogonie et cosmologie, ainsi que de l’exploration de la structure complexe des mondes d’en haut et du divin en général.
2.3.1. Le Sefer Yetsira, ou « Livre de la Création »
C’est le texte le plus important de la mystique du Maassé Berechit. C’est un très court récit pseudépigraphique (attribué à Abraham), écrit dans un style très obscur et laconique, au sujet de la cosmogonie et de la cosmologie. Il date du +III ou +IV siècle.
Ce texte a suscité de très nombreuse interprétation pendant plus de 1000 ans, son influence a été considérable. Sa pensée repose sur les symboles de la numération décimale et les divisions des lettres de l’alphabet. Elle introduit également la théorie des Sephiroth, qui semble avoir subi l’influence des dernières mystiques grecques, peut-être même de la mystique numérologique néoplatoniciennes.
La première section présente les « 32 voies merveilleuses de la Sagesse » par lesquelles Dieu a créé le monde : les 10 nombres primordiaux (les Sephiroth), puis les 22 lettres.
La première Sephira est le pneuma (Ruah) du Dieu. De Ruah sort l’Air primordial, duquel naissent l’Eau et le Feu. Ce sont les secondes, troisièmes et quatrièmes Sephiroth. De l’Air, Dieu créé les 22 lettres, de l’Eau le Chaos cosmique, et du Feu le Trône de la Gloire ainsi que les hiérarchies des anges. Les 6 dernières Sephiroth représentent les 6 directions de l’espace.
L’auteur dévoile la signification mystérieuse de chaque lettre dans les 3 royaumes de la création : l’homme, le monde des étoiles et des planètes, et le flux rythmique du temps à travers le cours de l’année.
On y retrouve aussi diverses pratiques magiques, qui jouent un rôle dans la mystique de la Merkaba.
2.4. Autres éléments
Les prières et les hymnes des traités des Hekhaloth sont des accumulations de termes vides de sens, dans un style très particulier. Ces litanies qui ne contribuent pas au progrès de la pensée mais reflètent un effort émotionnel. Leur récitation mène à un état d’extase. Cependant aucune théorie mystique de la prière n’a été développée.
L’enthousiasme débordant pour ces prières compliquées était mal vu par les maîtres de la Loi traditionnelle.
Selon la légende, après une vie de piété, Enoch fut élevé au rang du premier des anges, sous le nom de Metatron. La signification de ce nom reste obscure. L’ange Yahoel lui fut également identifié.
Dans les descriptions du Trône, il est fait mention d’un voile cosmique devant celui-ci, qui cache la Gloire de Dieu à l’armée des anges. Cette idée est ancienne, on la retrouve chez les gnostiques.
Ce rideau contient les images de toutes les choses qui, depuis le jour de la création, ont une réalité préexistante dans la sphère céleste. Toutes les générations, toutes les existences et toutes les actions sont tissées dans ce rideau.
La mystique apocalyptique est présente ici, car la fin des temps est également écrite dans le rideau.
1.1. La mystique en général
La mystique, c’est un type de religion qui met l’accent sur l’intuition immédiate de la relation avec Dieu, sur la prise de conscience directe et intime de la Présence divine. C’est la religion à son stade le plus aiguë, le plus intense et le plus vivant. C’est la connaissance de Dieu par l’expérience, l’union mystique avec lui.
Il est difficile d’exprimer cette rencontre avec l’Infini à l’aide de moyens humains finis. C’est un fait bien connu : les descriptions données par les mystiques, de leurs expériences particulières et de Dieu dont ils ressentent la présence, sont remplies de paradoxes de toutes sortes.
La sphère mystique est le point de rencontre de deux états dans le développement de la conscience humaine : un monde primitif et un monde développé, le monde de la mythologie et celui de la révélation. La mystique est toujours liée à un système religieux particulier.
Dans le développement des religions, les mystiques apparaissent à un stade bien particulier.
Le premier stade est celui du monde rempli de dieux. L’homme les rencontre à chaque pas et n’a pas besoin d’avoir recours à une méditation extatique pour expérimenter leur présence.
Durant le second stade, la religion émerge et sa première fonction est de détruire l’harmonie imaginaire de l’Homme, de l’Univers et de Dieu, d’isoler l’homme des autres éléments. Un abîme apparaît entre Dieu, Etre infini et transcendant, et l’Homme, créature finie.
La mystique peut alors naître. Elle ne nie pas l’abîme, mais cherche le moyen de le franchir. Elle reconstruit une nouvelle unité avec les éléments religieux séparés par le cataclysme institutionnel précédent.
1.2. Particularismes de la mystique juive
La mystique juive, dans ses formes variées, représente une tentative d’interpréter de façon mystique les valeurs religieuses du judaïsme. Elle se concentre sur l’idée d’un Dieu vivant qui se manifeste lui-même dans les actes de la Création, de la Révélation et de la Rédemption.
Les différences et les relations entre le Deus absconditus (l’En-Sof, l’infini transcendant, inconcevable par la pensée) et le dieu de la Bible ou du Talmud, personnification de tous les attributs positifs, sont des problématiques centrales. Dans l’histoire du kabbalisme, les tendances théistes et panthéistes se disputent la première place, bien qu’il y a très peu d’écrivain ouvertement panthéistes. En général la plupart des textes contiennent des éléments des deux tendances.
L’existence du Mal fut également l’un des problèmes les plus pressants.
Les aspects historiques de la religion ont une signification pour le mystique. Il les interprète principalement comme des symboles d’actes qu’il conçoit comme séparés du temps, ou qui se répètent constamment dans l’âme de tout homme.
La mystique juive présente deux caractères inhabituels :
Les récits d’expériences mystiques restent en général impersonnels, ils n’informent pas de la vie ou de la personnalité de leurs auteurs.
Pour les kabbalistes, le langage, dans sa forme la plus pure à savoir l’hébreu, reflète la nature spirituelle fondamentale du monde ; en d’autres termes, il possède une valeur mystique.
Le secret du succès de la Kabbale repose sur la nature de sa relation avec l’héritage spirituel du judaïsme rabbinique, qu’elle a toujours énormément respecté. Cette relation diffère de celle d’une philosophie rationaliste, en tant qu’elle est, d’une manière plus profonde et plus vivante, en connexion avec les principales forces actives du judaïsme.
2. La mystique de la Merkaba et la gnose juive
2.1. Introduction
La Palestine fut le berceau de ce mouvement qui alla du –I siècle au +X siècle. Les documents marquant furent écrits aux V et VI siècles.
Cette école de mystique est un des rameaux juifs de la Gnose.
La doctrine ésotérique s’articule autour de 2 chapitres importants de la Bible : le premier chapitre de la Genèse (la création du monde) et le premier chapitre d’Ezéchiel (la vision du Char de Dieu).
Cette phase est presque entièrement descriptive et non spéculative. Les questions théoriques n’y ont qu’une très petite place. Le peu de spéculation dû avoir lieu au tout début de la période. On garde des traces de spéculations sur les éons, typiquement gnostiques, dans le Bahir (compilation de textes plus anciens, édité au XII siècle en Provence). De même le Sefer Yetsira est fortement spéculatif.
Si la mystique de la Merkava dégénère parfois en une magie pure et simple, elle se prête ailleurs à une réinterprétation morale. L’ascension devient un acte de pénitence, les Palais devenant alors des étapes graduelles dans la perfection morale.
2.2. Maassé Merkaba, l’Oeuvre du Char
La toute première mystique juive est la mystique du trône. Ce n’est pas une contemplation concentrée sur la nature véritable de Dieu, mais la perception de Son apparition sur le trône, telle qu’elle est décrite par Ezéchiel. C’est aussi la connaissance des mystères du monde du trône céleste.
La plupart des traités sont catalogués dans les « Livres des Hekhaloth », ou « Littérature des Palais ». C'est une description des lieux et palais célestes à travers lesquels le visionnaire passe lors de son ascension. Les livres les plus importants sont les « Grandes Hekhaloth » et les « Petites Hekhaloth », ainsi que le Livre d’Enoch.
La terminologie des descriptions de la contemplation de la « Gloire » de Dieu et du trône céleste a varié au cours des siècles. Les premiers auteurs de cette littérature des palais n’ont laissé aucun élément biographique.
Dans les Hekhaloth, Dieu est avant tout Saint Roi. Il y a une absence complète de tout sentiment de l’immanence divine, et l’amour pour Dieu semble très faible. Il n’y a pas d’union mystique lors de l’extase, les mystiques gardent conscience de l’altérité de Dieu. Il s’agit donc que de la contemplation de Sa Gloire. Les noms donnés à Dieu illustrent divers aspects de cette gloire : Majesté, Crainte et Tremblement sont les mots-clefs.
La préparation du voyageur passe par des pratiques méditatives et ascétiques. Dans un état d’extase, le voyageur commencera son ascension (on parle d’« ascension vers le trône », plus tard de « descente »). Les dangers de l’ascension sont d’autant plus grands que le voyageur progresse de plus en plus loin à travers les 6 cieux et les 7 Palais : les anges essayent de chasser le voyageur ; le feu de son propre corps le menace ; le mystique doit être capable de se tenir droit sans pieds et sans mains, car tout deux ont été brûlés…
Des parallèles se font avec le plérome des gnostiques, et le voyage de l’âme jusqu’à celui-ci. Les archontes gnostiques deviennent des portiers des entrées des halls célestes.
La redescente sur terre est aussi difficile que la montée.
L’âme devra être protégée durant le voyage au moyen de sceaux, formules magiques, … ce qui explique que les traités soient remplis d’éléments magiques.
Les novices devaient présenter des qualités morales, physionomiques et chiromanciennes.
Toute une série de réflexions s’est axée autour du problème du corps de Dieu sur le trône. C’est l’aspect de Dieu sur le « trône de la gloire », à la fois visible et pourtant, en vertu de sa nature transcendante, incapable d’être réellement vu. Plus tard, la « Gloire de Dieu » s’est identifiée avec la Chekhina.
2.3. Maassé Beréchit, L’Oeuvre du Commencement
La Maassé Beréchit traite de la cosmogonie et cosmologie, ainsi que de l’exploration de la structure complexe des mondes d’en haut et du divin en général.
2.3.1. Le Sefer Yetsira, ou « Livre de la Création »
C’est le texte le plus important de la mystique du Maassé Berechit. C’est un très court récit pseudépigraphique (attribué à Abraham), écrit dans un style très obscur et laconique, au sujet de la cosmogonie et de la cosmologie. Il date du +III ou +IV siècle.
Ce texte a suscité de très nombreuse interprétation pendant plus de 1000 ans, son influence a été considérable. Sa pensée repose sur les symboles de la numération décimale et les divisions des lettres de l’alphabet. Elle introduit également la théorie des Sephiroth, qui semble avoir subi l’influence des dernières mystiques grecques, peut-être même de la mystique numérologique néoplatoniciennes.
La première section présente les « 32 voies merveilleuses de la Sagesse » par lesquelles Dieu a créé le monde : les 10 nombres primordiaux (les Sephiroth), puis les 22 lettres.
La première Sephira est le pneuma (Ruah) du Dieu. De Ruah sort l’Air primordial, duquel naissent l’Eau et le Feu. Ce sont les secondes, troisièmes et quatrièmes Sephiroth. De l’Air, Dieu créé les 22 lettres, de l’Eau le Chaos cosmique, et du Feu le Trône de la Gloire ainsi que les hiérarchies des anges. Les 6 dernières Sephiroth représentent les 6 directions de l’espace.
L’auteur dévoile la signification mystérieuse de chaque lettre dans les 3 royaumes de la création : l’homme, le monde des étoiles et des planètes, et le flux rythmique du temps à travers le cours de l’année.
On y retrouve aussi diverses pratiques magiques, qui jouent un rôle dans la mystique de la Merkaba.
2.4. Autres éléments
Les prières et les hymnes des traités des Hekhaloth sont des accumulations de termes vides de sens, dans un style très particulier. Ces litanies qui ne contribuent pas au progrès de la pensée mais reflètent un effort émotionnel. Leur récitation mène à un état d’extase. Cependant aucune théorie mystique de la prière n’a été développée.
L’enthousiasme débordant pour ces prières compliquées était mal vu par les maîtres de la Loi traditionnelle.
Selon la légende, après une vie de piété, Enoch fut élevé au rang du premier des anges, sous le nom de Metatron. La signification de ce nom reste obscure. L’ange Yahoel lui fut également identifié.
Dans les descriptions du Trône, il est fait mention d’un voile cosmique devant celui-ci, qui cache la Gloire de Dieu à l’armée des anges. Cette idée est ancienne, on la retrouve chez les gnostiques.
Ce rideau contient les images de toutes les choses qui, depuis le jour de la création, ont une réalité préexistante dans la sphère céleste. Toutes les générations, toutes les existences et toutes les actions sont tissées dans ce rideau.
La mystique apocalyptique est présente ici, car la fin des temps est également écrite dans le rideau.
Amadeo- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 1227
Pratiques magiques/ spiritualité : Parnassien
Localisation : Hérault
Sujets similaires
» Extrait du Livre de la Loi d'A. Crowley
» [Video] Extrait de Conférence Jean Haab
» Sephiroth correspondances (tradition hermétique, pas juive)
» Ibbour; la possession positive (spiritualité juive)
» Les courants telluriques
» [Video] Extrait de Conférence Jean Haab
» Sephiroth correspondances (tradition hermétique, pas juive)
» Ibbour; la possession positive (spiritualité juive)
» Les courants telluriques
Equinox magie :: Magie :: Haute magie :: Kabbale
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum