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Les Quatre Nobles Vérités (Bouddha)

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Les Quatre Nobles Vérités (Bouddha) Empty Les Quatre Nobles Vérités (Bouddha)

Message par Inooka Lun 15 Juil 2013 - 16:09

Les Quatre Nobles Vérités sont la Vérité de la Souffrance, la Vérité des Causes de la Souffrance, celle de l’Extinction de la Souffrance, et enfin celle de la Voie vers l’Extinction de la Souffrance

1. INTRODUCTION
Le premier sermon du Tathagata - Origines et circonstances.

Après que le prince Gautama Siddhartha fut parvenu à l’état d’éveil sous l’arbre de la bodhi et devint Sakyamuni, il songea aussitôt à l’ensemble de l’humanité encore plongée dans la souffrance, et aux moyens de l’aider à se libérer du cycle infini des renaissances.

Mais ce qu’il avait compris et qu’il comptait transmettre aux hommes était tellement profond, tellement délicat, que cela pourrait leur être inaccessible avec leur niveau de connaissances intellectuelles. Et même certains d’entre eux pourraient être découragés, effrayés d’apprendre la Vérité... Il lui fallait trouver une méthode adéquate d’enseignement pour se faire comprendre de tous et inciter chacun, selon son niveau d’entendement, à progresser sur le chemin du perfectionnement.

Cette méthode, c’est celle de l’Enseignement Progressif, qui débuta avec le premier sermon du Parfait, celui qui portait sur les Quatre Nobles Vérités (Catvari-Ariya-Satyani). Se souvenant de ses premiers compagnons qu’il avait rencontrés après avoir quitté le palais royal, il estimait que Ajnata-Kaundinya et ses amis étaient en mesure de comprendre les éléments de base de son enseignement.

Aussitôt se rendit-il à Isipatana (Bénarès) au parc des Gazelles où les cinq ascètes poursuivaient leur perfectionnement, et il leur parla des Quatre Nobles Vérités.

Après avoir écouté le Tathagata, les cinq ascètes furent instantanément éclairés sur leurs illusions, suivirent les voies indiquées pour parvenir à l’état d’Éveillé et accédèrent plus tard au degré d’Arhat. Ce furent les premiers disciples du Parfait.

Ce premier sermon, dénommé le Sermon mettant en mouvement la Roue de la Loi :

"Dharma Cakrapravartana Sutra" est encore plus connu sous l’appellation de Sermon de Bénarès. Il est le premier pas dans l’Enseignement progressif de la Doctrine.

Depuis cette date, il a ouvert la porte de la Libération à des millions d’adeptes du Tathagata.

Notre exposé des Quatre Nobles Vérités se situe, de bien modeste façon, dans la ligne tracée depuis plus de 2 500 ans par notre Maître à tous, Sakyamuni, le Bouddha des temps présents.

II. LES DONNÉES DE BASE

1. Définition - Que signifie l’expression ’Noble Vérité’ ?

L’épithète noble suppose l’union intime de beau, de parfait, de merveilleux.
Le substantif vérité désigne la réalité vraie, la réalité nettement établie, la réalité éternelle.
Les Quatre Nobles Vérités désignent la réalité vraie de la condition humaine.
Elles sont merveilleuses, parce qu’en même temps qu’elles montrent les aspects dramatiques de cette condition, elles indiquent aussi les moyens de s’en préserver.
Elles constituent les données de base de la philosophie bouddhique : elles représentent même le fondement unique de la doctrine du Petit Véhicule, le Theravada.
Exposées de façon simple et claire par le Tathagata, elles sont faciles à comprendre, même pour les sujets les moins doués intellectuellement, puisque la souffrance physique ou morale est bien connue de tout être humain, et qu’il est parfaitement normal de fuir la souffrance et de rechercher le bonheur et la joie.

2. Quelles sont ces quatre merveilleuses Vérités ?

Ce sont :
la Vérité de la Souffrance,
la Vérité des Causes de la Souffrance,
celle de l’Extinction de la Souffrance,
et enfin celle de la Voie vers l’Extinction de la Souffrance.

a) La Souffrance (Dukkha Sacca)

C’est la plus facile à constater, la plus fréquente, la plus connue de tous les états de l’homme. Une formule saisissante résume toute la condition malheureuse de l’existence humaine : "Naître c’est souffrir, vieillir c’est souffrir ; être malade c’est souffrir ; mourir c’est souffrir."

Tout au long de cette existence, la souffrance ne cesse de manifester sous toutes ses formes, à la moindre occasion elle se manifeste par un acte ou un sentiment de l’homme.

Ainsi l’amour est souffrance quand on perd un être cher ou que l’on en est séparé.

La haine est souffrance quand on songe à faire du mal à son ennemi.

Le désir est souffrance quand on n’obtient pas ce à quoi l’on aspire ou qu’on perd ce à quoi l’on tient le plus.

b) Les Causes de la Souffrance (Samudaya Sacca)

La deuxième Vérité concerne l’Origine de la Souffrance, ou exactement les causes constituantes de la douleur.

Elle est en quelque sorte le diagnostic du médecin, déterminant les germes de la maladie et prévoyant le processus de leur action.

c) L’Extinction de la Souffrance (Nirodha Sacca)

En contraste avec la Première Vérité sur la Souffrance, l’extinction de la souffrance est un tableau bien reposant de l’état du malade quand il sera définitivement guéri.

Elle montre en quelque sorte la nature véritable de l’esprit humain, après qu’il se soit débarrassé de tous les voiles d’illusions qui l’entravent et le font souffrir inutilement.

d) La Voie vers l’Extinction de la Souffrance (Marga Sacca)

Cette Quatrième Vérité contient l’ensemble des moyens permettant d’anéantir les causes mêmes de la souffrance avant qu’elles ne se manifestent.

C’est la thérapeutique merveilleuse permettant la guérison définitive de toutes les maladies du corps et de l’esprit.

C’est le chemin rayonnant conduisant au Nirvana, un chemin longeant les précipices et les abîmes mais bordés heureusement de cordes solides que sont les Huit Moyens de Perfectionnement pour les adeptes, les Huit Branches de la Roue du Dharma.

3. Comment s’enchaînent les Quatre Nobles Vérités ?

Quand nous lisons attentivement le Sermon sur les Quatre Nobles Vérités, nous sommes frappés par la forme remarquable du discours, l’enchaînement de ses diverses parties et la progression de raisonnement.

D’abord l’exposé des données du problème : la souffrance et ses causes ;
Puis la solution : l’extinction de ces causes ;
Enfin le moyen de réaliser cette solution : la Voie.

Le langage est simple, clair, direct. Il permet une compréhension facile et immédiate du problème exposé.

En premier lieu, nous assistons au spectacle dramatique de la souffrance sous toutes ses formes, description réaliste de la misère humaine en tous temps et en toutes sociétés, mais peut-être, aussi, souvenirs lancinants des quatre sorties du prince Gautama hors du palais royal.

La Première Vérité s’impose d’elle-même : la souffrance est inséparable de l’existence humaine. Vivre c’est souffrir.

Puis, nous suivons le Parfait dans l’étape de la recherche des causes de la souffrance. Pour guérir un mal, il faut remonter à ses origines, afin de comprendre tout le mécanisme de ses manifestations.

La troisième étape est celle du démontage de ce mécanisme de la souffrance, de façon à en arrêter le fonctionnement.

Quelle sensation, quel sentiment éprouvera l’être humain, le jour où toute souffrance aura cessé d’exister pour lui ?

C’est une vision du bonheur absolu à laquelle nous sommes tous ouverts, et chacun peu constater que ce bonheur est réel, qu’il est du domaine du possible et que tout le monde peut y accéder, puisque souffrance et bonheur, souffrance et joie constituent des couples indissolubles, le premier état ne peut exister qu’en fonction du second et inversement.

L’essentiel, c’est de savoir éloigner la souffrance pour retrouver instantanément la joie suprême et permanente.

Enfin, la quatrième étape est celle des moyens permettant d’obtenir ce bonheur permanent et infini qui est la libération définitive du samsara, ce tourbillon des renaissances.

Le Sermon sur les Quatre Vérités est comparable à une composition architecturale, harmonieuse dans son ensemble et bien équilibrée, qui attire la vue d’abord et séduit ensuite par sa simplicité et sa composition rationnelle.

Il suffit de l’entendre pour réaliser pleinement la signification de l’existence humaine, fait de petites joies éphémères et de souffrances infinies. Et une fois que nous avons compris les causes de notre malheur, le Tathagata nous indique les moyens de nous en débarrasser par nous-mêmes.

Si l’on voulait représenter les Quatre Nobles Vérités en images, elles formeraient un tableau comprenant deux parties : En bas, une mer immense agitée par la tempête dans laquelle des multitudes d’embarcations chargées d’êtres humains sont ballottées, renversées, englouties par les flots, et les survivants s’efforçant d’échapper aux vagues et aux monstres marins.

La tempête est provoquée par des tourbillons venant des quatre coins de l’horizon, obscurcissant le ciel et balayant tout sur leur passage.

Ces tourbillons ont pour noms : la luxure (kama), l’ambition (raga), la colère (dvesa) et l’ignorance (avidya).

En haut, surplombant la mer des souffrances, un autre monde rayonnant de lumière et verdoyant, où tous les êtres ont l’air serein et heureux et vivent en un éternel printemps parmi les fleurs et les oiseaux.

Pour accéder à ce plateau, les hommes et femmes de la partie inférieure du tableau escaladent différents sentiers au bord desquels ont été plantés des panneaux de signalisation donnant les noms de chaque sentier et la contrée de destination tels que : les Quatre Méditations, les Quatre Efforts, les Quatre Contentements, les Huit Sentiers Justes, etc...

Selon leur âge, leur force, ou leur ténacité, les êtres humains suivent des sentiers plus ou moins difficiles, mais tous ont la possibilité de s’arrêter aux différentes étapes pour se préparer à atteindre enfin le niveau le plus élevé, la récompense suprême et qui a pour nom le Nirvana.

La partie inférieure du tableau porte une inscription en filigrane : le monde humain, avec ses deux composantes la mer des souffrances (Dukkha Sacca) et les tourbillons engendrant les souffrances (Samudaya Sacca).

La partie supérieure porte l’inscription : au-delà du monde humain ; le plateau verdoyant représente l’extinction de la souffrance (Nirodha Sacca) et les sentiers y conduisant représentent la Voie vers l’extinction de la souffrance (Marga Sacca).

4. L’importance des Quatre Nobles Vérités dans la Doctrine Bouddhique

Les Quatre Nobles Vérités, comme il a été souligné plus haut, constituent la connaissance de base du Bouddhisme, aussi bien celui du Theravada (Petit Véhicule) que celui du Mahayana.

Elles sont ses premiers pas dans la voie de l’Enseignement Progressif.

Puis par sa détermination, sa foi et sa persévérance, l’adepte accède progressivement aux Quatre Niveaux de Perfectionnement du Petit Véhicule.

Ensuite il pourra s’orienter vers la voie des Six Perfections du Bodhisattva pour parvenir à l’étape définitive du Parfait Éveillé, dans le Grand Véhicule.

Comme on le voit, les Quatre Vérités sont accessibles à tout être humain quels que soient son niveau intellectuel, l’environnement social et l’époque auxquels il appartient. C’est pour cette raison qu’elles ont été traduites dans toutes les langues et retenues comme enseignement de base du Bouddhisme dans presque tous les pays du mondes.

III. CONCLUSION

Comment étudier et pratiquer les Quatre Nobles Vérités ?

La réponse est simple : Nous commençons d’abord par bien saisir la Première Vérité et reconnaître la Véracité de la Souffrance, et la reconnaître d’après ce que nous voyons autour de nous et d’après notre propre expérience, et non pas parce que nos maître nous l’ont dit.

Ensuite, nous devons procéder nous aussi à l’analyse de nos propres souffrances, et reconnaître pour chacune d’elles les causes leur donnant naissance. Une fois ces causes établies, demandons nous comment les éliminer, et par le même processus de recherche, nous arriverons aux mêmes constatations que le Tathagata : Notre bonheur, notre Libération ne dépendent que de nous.

Et cette Troisième Vérité constitue le chapitre le plus important de tout l’enseignement Bouddhique, puisqu’elle fait appel à la volonté humaine et à la confiance en soi. Et pour cette seule raison, le bouddhisme, loin d’être une doctrine de pessimisme et de désespoir, représente plutôt une philosophie d’espérance et de joie.

La Quatrième Vérité s’impose par elle-même ; une fois que nous avons reconnu la véritable nature de la condition humaine, nous ferons appel aux moyens que le Tathagata nous a indiqué comme étant merveilleux et les seuls pour nous en libérer.

Et ainsi, le Parfait a rempli sa mission de guide éternel pour l’humanité. Il ne nous reste plus qu’à nous engager dans la voie tracée, avec résolution et confiance.

Vénérable Thich Huyen-Vi

Source : http://www.buddhaline.net/Les-Quatre-Nobles-Verites
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Message par Diogène Lun 15 Juil 2013 - 16:37

C'est finalement très proche de l'épicurisme (le rapport à la souffrance comme moyen d'éducation) et de la recherche de l'ataraxie.
Merci pour ce texte très instructif !
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Message par Parasamgate Mar 20 Aoû 2013 - 19:21

Il y a tout de même une différence majeur avec l'Epicurisme : Epicure croyait à la facilité du bonheur. Son tetrapharmakon est une médecine douce, un placebo. Bouddha lui, par la vie monastique et l'exercice de méditation, prescrit un traitement un peu plus solide... Et on ne peut pas lui donner tort : On a beau entendre les épicuriens dire "lorsque je suis, la mort n'est pas encore, lorsque la mort est, je ne suis plus", nous ne sommes pas débarrasser de la peur de la mort pour autant.
La compréhension doit être un peu plus profonde.
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Message par Diogène Mar 20 Aoû 2013 - 20:53

Il y a tout de même une différence majeur avec l'Epicurisme : Epicure croyait à la facilité du bonheur.
Epicure croyait à la facilité d'exercice des moyens pour atteindre le bonheur, tout comme bouddha visiblement.

Et on ne peut pas lui donner tort : On a beau entendre les épicuriens dire "lorsque je suis, la mort n'est pas encore, lorsque la mort est, je ne suis plus", nous ne sommes pas débarrasser de la peur de la mort pour autant.
La mort, pour les épicuriens, est une utopie, elle n'a pas de lieu. Il en va de même pour les dieux d'ailleurs. On pourrait dire que ce sont des concepts qui détournent de la vie et donc du bonheur. Smile 

La compréhension doit être un peu plus profonde.
C'est-à-dire ?

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Message par Parasamgate Mer 21 Aoû 2013 - 3:32

C'est-à-dire ? Et bien, si tu es épicurien (ce qui, si j'en crois ton pseudo, n'est pas exactement le cas) tu jugeras que la mort n'est qu'une phobie irrationnelle nuisant au bonheur, mais lorsque tu seras en face d'elle, ça ne t'empêchera pas d'avoir la même peur que n'importe quel être humain.

Savoir que cette peur est superflue est une bonne chose, c'est la première étape du chemin de vie prôné par Bouddha (samyak drsti, darshana marga). Mais s'en contenter, c'est se contenter d'un placebo.

Epicure et Bouddha se rejoignent sur de nombreux points, je te l'accorde. Tout deux accepte vaguement le surnaturel -ou plutôt, ne prennent pas la peine de le nier- mais lui nie toute utilité. Tout deux laissent la société à sa place, la laissent continuer son cours, car ils ont compris qu'elle n'est que conventions arbitraires, et que c'est hors d'elle que se trouve le bonheur. Et tout deux, avant tout, reconnaisse le véritable accomplissement comme une attitude intérieure plutôt que comme une condition extérieure. Le rôle de l'amitié désintéressée au sein d'une communauté (le jardin, la sangha) est aussi également important chez l'un et l'autre.

Mais les identifier serait très réducteur. On ne peut pas vraiment dire de la voie de Bouddha qu'elle est "facile". Même si, comparé à celle d'autres ascètes indiens, elle pouvait être jugé "médiane", elle est bien plus extrême que celle d'Epicure. Aucune forme de possession, mendicité obligatoire de la nourriture, interdiction d'accepter de l'argent, interdiction d'assister à des spectacles et à des divertissements, interdiction de rester plus de trois nuits consécutives au même endroit hors de la saison des pluies...

Rajoutons à cela que l'ataraxie, ou nirvana, est sensé chez Bouddha être trouvé en bien plus d'une seule vie ! Et que les exercices qu'il prône, les fameuses techniques de méditation, ont un niveau de complexité et d'engagement intérieur au delà de tout ce que connaît l'occident.
Bouddha n'a jamais dit que se débarrasser de la souffrance (duhkha) était facile. Au contraire, elle est profondément encré en chacun de nous. Il propose ce que l'on pourrait qualifier de "protocole fiable" pour en venir à bout mais c'est un protocole très long, et dont le prix ne doit pas être négligée.

A ce titre, on peut bel et bien dire de Bouddha qu'il est un médecin prônant un traitement beaucoup plus lourd que Epicure.
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Message par Aka E Mer 21 Aoû 2013 - 16:20

tu jugeras que la mort n'est qu'une phobie irrationnelle nuisant au bonheur
Ca ce n'est qu'un point de vue, pas une vérité.

mais lorsque tu seras en face d'elle, ça ne t'empêchera pas d'avoir la même peur que n'importe quel être humain
T'as fait combien de NDE pour en faire une généralité?



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Message par Diogène Mer 21 Aoû 2013 - 18:18

A ce titre, on peut bel et bien dire de Bouddha qu'il est un médecin prônant un traitement beaucoup plus lourd que Epicure.
Sans doute, mais il sera très difficile de connaître l'efficacité de l'une ou de l'autre médecine proposée, peut être que les tourneurs de tables présents sur ce forum auront la gentillesse de nous apporter quelques témoignages d'outre tombe à ce propos. Laughing 
Merci pour tes précisions sur cette croyance, que je ne connais quasiment pas, mais qui, avouons-le, ne m'intéresse pas plus que ça.
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