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Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
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Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Bonjour,
La vie après la mort
La compréhension de la vie après la mort est multiple, autant religieuse, sociétaire, qu'ésotérique.
La mort fait partie de toutes les sociétés, toutes les cultures et de tout temps l'humain a tenté de l'intégrer à sa vie, à lui donner des normes pour la gérer, et l'accepter.
Les anthropologues considèrent généralement que les rituels funéraires sont un des fondements du passage à la civilisation.
Ces rites semblent relever depuis toujours de la religion, mais la reconnaissance dans le monde contemporain d'une philosophie agnostique modifie la prise en compte des derniers instants de la vie et/ou permet l'émergence d'un nouveau type de rites et cérémonies.
La nature du rituel varie selon l'époque, le statut social du défunt, les croyances d'une société, les conditions du décès et parfois selon la volonté du défunt.
De même l'ethnologie attache une grande importance à l'étude des rites funéraires, qui éclaire la compréhension des rapports entre les individus et avec le monde tels qu'ils le conçoivent.
L'après-mort relève d'une perception autant spirituelle, personnelle, que religieuse, mais la compréhension des religions qui sont au service de la socialisation et l'acceptation en société dans le cadre du rite autant que du cadre ésotérique, nous éclaire sur la notion de suite.
La vision de la vie après la mort relève ainsi autant du besoin pour nous, que pour ceux qui passent le voile, un sentier pour la suite, dans une autre forme de vie.
Et parfois, les morts retrouvent leur place dans la vie physique, au travers du médium, comme nous le verrons plus bas.
Sommaire:
Taoïsme
Chrétien
Shintoïsme
Grèce antique
Germano-Nordique
Egypte antique
chamanique
médiumnité
La vie après la mort
La compréhension de la vie après la mort est multiple, autant religieuse, sociétaire, qu'ésotérique.
La mort fait partie de toutes les sociétés, toutes les cultures et de tout temps l'humain a tenté de l'intégrer à sa vie, à lui donner des normes pour la gérer, et l'accepter.
Les anthropologues considèrent généralement que les rituels funéraires sont un des fondements du passage à la civilisation.
Ces rites semblent relever depuis toujours de la religion, mais la reconnaissance dans le monde contemporain d'une philosophie agnostique modifie la prise en compte des derniers instants de la vie et/ou permet l'émergence d'un nouveau type de rites et cérémonies.
La nature du rituel varie selon l'époque, le statut social du défunt, les croyances d'une société, les conditions du décès et parfois selon la volonté du défunt.
De même l'ethnologie attache une grande importance à l'étude des rites funéraires, qui éclaire la compréhension des rapports entre les individus et avec le monde tels qu'ils le conçoivent.
L'après-mort relève d'une perception autant spirituelle, personnelle, que religieuse, mais la compréhension des religions qui sont au service de la socialisation et l'acceptation en société dans le cadre du rite autant que du cadre ésotérique, nous éclaire sur la notion de suite.
La vision de la vie après la mort relève ainsi autant du besoin pour nous, que pour ceux qui passent le voile, un sentier pour la suite, dans une autre forme de vie.
Et parfois, les morts retrouvent leur place dans la vie physique, au travers du médium, comme nous le verrons plus bas.
Sommaire:
Taoïsme
Chrétien
Shintoïsme
Grèce antique
Germano-Nordique
Egypte antique
chamanique
médiumnité
Dernière édition par Hagel le Lun 30 Sep 2013 - 22:45, édité 7 fois
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Taoïsme
La vie après la mort dans le Taoïsme.
Partie théorique :
Pour les taoïstes chinois, nous avons deux âmes différentes l'une Yin et l'autre Yang.
L'âme Yang représente notre esprit originelle, cette âme suit le schéma prénatal équilibré des 8 forces essentielles des 8 trigrammes.
L'âme Yin représente l'esprit acquis au cours de cette incarnation et suis le schéma postnatal des 8 trigrammes qui évolue naturellement vers la dégénérescence.
Lors de la mort, si l'âme Yin n'a pas fusionné avec l'âme Yang et que l'on est pas devenu un immortel, l'âme Yin continue d'érrer dans le monde.
Le prêtre taoïste agit alors comme un chamane et un intermédiaire entre le défun et sa famille.
Généralement, on fait des offrandes au défun en plaçant pour lui dans des coupoles les mets qu'il apréciait et du tabac et de l'alcool si ce dernier en consommait.
La transition se fait ainsi de manière douce car la famille peut continuer à parler avec le défun après sa mort jusqu'a la dissolution de l'âme Yin. La mort est ainsi vécue comme un état de passage transitoire, en fonction des croyances l'âme retourne par la suite au Wuji (vide infini engendré par le tao) ou vers le royaume des esprits / ancètres ou elle peut séjourner paisiblement.
La vie après la mort dans l'Occultisme.
En occultisme on considère que la part divine de l'humain ne s'incarne jamais. On appelle cette part "l'âme-de-vie".
Etant dans un etat de béatitude ignorante, l'âme-de-vie va devoir faire l'expérience du monde matériel afin de récupérer l'expérience nécessaire à la réalisation de sa propre nature.
Ainsi l'âme de vie va diriger son attention vers le monde matériel physique et manifesté par l'intermédiaire d'une Conscience.
A la mort, la conscience qui était incarnée dans un corps physique, astral et mental dans le monde dense, se voit privée de son corps physique.
Si durant l'incarnation, la conscience est parvenue à retrouver la part divine en elle, elle se réfugiera à la mort dans l'âme-de-vie et gardera sa mémoire intacte.
Si au contraire, elle n'a pas su retrouver la source de son existance (ipséité), c'est le gardien du seuil qui soulèvera lorsqu'elle sera prête, le voile de saturne. Alors éblouie par la magnificence de ce qu'elle ne soupçonnais pas, la conscience se prendra dans le flux global de conscience et ses souvenirs seront éffaçés pour la prochaine incarnation.
Le séjour et le temps séparant la mort du passage du voile sera relatif au temps nécessaire à la dissolution du corps astral et mental. En d'autres termes, plus la conscience aura d'émotions non digérés et de questions non-résolues en tête, plus sont séjour sur les plans subtils sera long.
En fonction de la qualité des énergies présentent dans les corps astraux et mentaux, la Conscience explorera des royaumes en concordance énergétique, en d'autres termes, le paradis et l'enfer.
La vie après la mort dans la Théurgie.
En théurgie on considère que dans le corps physique, au centre du coeur, se trouve un "atome permanent" qui permet d'emporter avec soit le comportement que l'on a acquis au fur et à mesure de sa vie.
Lors de la mort, en théurgie on considère que la connaissance acquise à partir des expériences est transférée dans l'atome centrale et que c'est ce qui fait qu'on voit sa vie défilé devant soit.
Ce qui est stocké dans l'atôme permanent cela dit, ce sont les leçon apprise et non les expériences en elles-mêmes.
L'atome permanent retourne ensuite dans les mondes spirituels et se replacera plus tard dans dans un autre corps.
Pour ce qui est des corps restants, ils doivent finalement se dissoudre alors que le divin a conservé la substantifique moelle de l'expérience.
Invité- Invité
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Chrétien
La spiritualité chrétienne
La résurrection du Christ au terme de la la Pâques est le fondement de la spiritualité chrétienne, dont toutes les confessions partagent le même credo :« Je crois à la résurrection de la chair et la vie éternelle ». La foie dans le message de rédemption laissé par le Christ est le chemin qui permet aux chrétiens d'accéder à cette vie éternelle. Les chrétiens ne considèrent pas la mort comme un état mais un simple passage.
Les jugements :
Lors de ce passage, l'âme paraît devant Dieu pour être jugée à titre particulier mais cette sentence individuelle doit être confirmée à l'issue du jugement dernier prononcé par Jésus Christ. Celui-ci, en qualité de rédempteur prononcera le jugement universel qui interviendra après la résurrection générale. L'évangile selon St. Jean dit : « ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. »
La foie chrétienne en la résurrection apporte peu de précisions sur la vie dans l'au-delà. Plusieurs lieux de séjour ou états sont perceptibles selon les églises : purgatoire, paradis, enfer et limbes.
Purgatoire, paradis, enfer et limbes :
Les limbes seraient le lieu de séjour précédant la résurrection du Christ, qui a permis la rédemption.
Le purgatoire correspond au principe de rédemption qui permet aux hommes de se racheter de leurs fautes en souffrant comme le Christ dans sa chair. Il peut s'entendre comme une résurrection de la chair liée au principe d'incarnation. Les saints le décrivent aussi comme proche de l'enfer, avec des degrés croissants de souffrance, selon les peines qui affligent les âmes. Le protestants réfutent cette idée, qui tiendrait plus du processus de croissance spirituel chez les orthodoxes.
Le paradis est à la fois terrestre et céleste : il est le lieu de la vie.
Le paradis terrestre est offert aux hommes pour enrichir leur connaissance du bien et du mal et gagner le paradis céleste où ils trouveront auprès du Père la lumière de la vie éternelle, qui s'oppose au feu de l'enfer. Les apôtres Mathieu et Luc évoquent les difficultés à accéder au chemin du paradis céleste dont il serait aisé d'être écartés.
Le feu de l'enfer s'entend comme la purification destinée à consumer le mal chez ceux qui ne connaîtraient pas le repentir. L'enfer, en tant que lieu de souffrances éternelles, n'est pas un concept chrétien car il n'est pas admis que Dieu ne puisse pardonner et laisser une voie au salut de l'âme. Il est cependant mentionné dans les apocalypse apocryphes comme un feu destructeur du mal et symboliserait sa mort définitive.
Les jugements :
Lors de ce passage, l'âme paraît devant Dieu pour être jugée à titre particulier mais cette sentence individuelle doit être confirmée à l'issue du jugement dernier prononcé par Jésus Christ. Celui-ci, en qualité de rédempteur prononcera le jugement universel qui interviendra après la résurrection générale. L'évangile selon St. Jean dit : « ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. »
La foie chrétienne en la résurrection apporte peu de précisions sur la vie dans l'au-delà. Plusieurs lieux de séjour ou états sont perceptibles selon les églises : purgatoire, paradis, enfer et limbes.
Purgatoire, paradis, enfer et limbes :
Les limbes seraient le lieu de séjour précédant la résurrection du Christ, qui a permis la rédemption.
Le purgatoire correspond au principe de rédemption qui permet aux hommes de se racheter de leurs fautes en souffrant comme le Christ dans sa chair. Il peut s'entendre comme une résurrection de la chair liée au principe d'incarnation. Les saints le décrivent aussi comme proche de l'enfer, avec des degrés croissants de souffrance, selon les peines qui affligent les âmes. Le protestants réfutent cette idée, qui tiendrait plus du processus de croissance spirituel chez les orthodoxes.
Le paradis est à la fois terrestre et céleste : il est le lieu de la vie.
Le paradis terrestre est offert aux hommes pour enrichir leur connaissance du bien et du mal et gagner le paradis céleste où ils trouveront auprès du Père la lumière de la vie éternelle, qui s'oppose au feu de l'enfer. Les apôtres Mathieu et Luc évoquent les difficultés à accéder au chemin du paradis céleste dont il serait aisé d'être écartés.
Le feu de l'enfer s'entend comme la purification destinée à consumer le mal chez ceux qui ne connaîtraient pas le repentir. L'enfer, en tant que lieu de souffrances éternelles, n'est pas un concept chrétien car il n'est pas admis que Dieu ne puisse pardonner et laisser une voie au salut de l'âme. Il est cependant mentionné dans les apocalypse apocryphes comme un feu destructeur du mal et symboliserait sa mort définitive.
Condensé de La vie éternelle selon les Chrétiens
Dernière édition par vendredi le Lun 30 Sep 2013 - 23:19, édité 2 fois
vendredi- Maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 2238
Pratiques magiques/ spiritualité : raja yoga
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Shintoïsme
La spiritualité shintoïste :
Le shintoïsme est une religion qui célèbre la vie et qui la considère comme l’expression perpétuelle du divin. Ainsi là où la vie est vue comme sacrée, la mort reste avant tout vu comme une souillure du corps. On peut se remémorer la légende d’Izanagi et Izanami qui illustre bien ce point. Lorsqu’Izanami meurt après avoir accouché, elle se rends à Yomi qui, plutôt que d’être compris comme le « monde des morts », devraient être considérées comme le « monde des choses de la mort ».
Rongé par le chagrin, Izanagi décide de se rendre en Yomi pour y retrouver sa femme (et sœur). Lorsqu’il y parvint, il découvre que sa femme n’est plus qu’un cadavre en putréfaction en train d’être rongée par les vers et les rats… Devant ce spectacle macabre, Izanagi n’exprima pas de tristesse ni de compassion envers Izanagi mais fut pris d’une telle peur qu’il la quitta au plus vite.
Après avoir quitté Yomi, Izanagi prit conscience que son périple l’avait exposé à la mort. C’est pourquoi il prit la direction de Hyuga où il se baigna dans l’embouchure du fleuve afin de se purifier (de là naitra la pratique des bains purificateurs japonais et du misogi).
On voit donc bien que le shintoïsme ne se préoccupe que peu de l’après-vie. Les Japonais trouvent ainsi davantage de réconfort dans le bouddhisme et ses rites funéraires. De même les rites d’hommage aux ancêtres, bien que profondément ancré dans la culture japonaise, ne s’inspire pas du shinto mais des pratiques confucianistes.
C’est pourquoi, au Japon, on a tendance à dire que l’on naît shintoïste et que l’on meurt bouddhiste.
Même si le shintoïsme n’accorde que peu d’importance à l’après-vie, cela ne signifie pas qu’il n’en accorde aucune. En effet si le corps du défunt reste un élément impur, le tama (ou âme) est la partie de l’homme qui persiste après la mort.
On dit que le Tama est composé d’un esprit (Ichirei) et de quatre potentiels (shikon). Les différents shikon sont :
Ara mitama (l’esprit du raffinement)
Nigimitama (l’esprit d’élévation)
Sakimata (l’esprit d’abondance)
Kushimata (l’esprit mystérieux)
(Si vous voulez en savoir plus sur les caractéristiques des quatres shikon ou sur le shinto en général : Dossier : le shintoïsme )
L’aspiration finale de l’âme dans le shintoïsme est de devenir un kami. Pour y parvenir le tama doit être purifié, état lui-même engendré par l’équilibrage des quatre shikon. Le temps nécessaire pour atteindre ce stade est variable et prend en compte notamment la manière dont l’individu a vécu sa vie physique.
Il est ainsi intéressant de noter qu’il n’y a pas de jugement post-mortem dans la vision shinto. Mais que le futur de l’âme est conditionné par la qualité de l’équilibre entre les quatre shikon que le défunt a réussi à obtenir au cours de sa vie physique.
Un torii : Le passage entre les mondes.
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Grèce antique
La spiritualité dans la Grèce antique :
Dans la mythologie grecque, les Enfers sont le lieu où séjourne l’âme des morts. Royaume d’Hadès et de Perséphone, cela explique que les Enfers soient aussi nommés simplement : « l’Hadès » et dont l’entrée est censée se trouver au fin fond du lac d’Averne.
Hermès joue ici un rôle important puisqu’il est celui qui guide les morts jusqu’à l’Hadès. Il a ainsi une fonction psychopompe ce qui lui vaut parfois le titre de Hermès le « psychopompe » (Ψυχοπομπός / Psukhopompós) ou encore dans certaines légendes Hermès le souterrain.
Cependant pour accéder aux Enfers à proprement parler, il faut en payer le prix. En effet, étant entouré d’un fleuve (le Styx), il est impossible de s’y rendre sans embarcation. C’est le rôle de Charon, le passeur. Le prix de la traversée était une pièce d’or que les proches du défunt placer dans sa bouche lors des funérailles et que l’on nomme obole. Ceux n’ayant pas de quoi payer était condamné à érer sur les rives pendant 100 ans avant de se voir autoriser à franchir le Styx. Pourquoi ne pas retourner dans le monde vivant vous demandez-vous ? Et bien car Cerbère, un chien à 3, 50 voire 100 têtes selon les versions empêchaient à quiconque de s’en échapper. On peut néanmoins relever dans les légendes plusieurs héros ayant réussi l’exploit de se rendre aux Enfers vivant et surtout d’en revenir… Parmi eux on compte : Héraclès, Psyché, Thésée, Orphée, Enée.
Donc supposons que vous aviez de quoi payer le passeur vous vous retrouver aux Enfers à proprement parler. Mais vous ne vous retrouvez pas n’importe où aux Enfers… En effet, le royaume des morts est divisé en plusieurs parties bien distinctes. Ce sont Hadès ainsi que trois autres juges (Minos, Rhadamanthe et Eaque) qui attribueront à chaque défunt une place.
Parmi ses diverses régions on peut citer :
Les Champs Elysés : Lieu où résident les héros et favoris des dieux et où le séjour est plus qu’agréable
L’Erèbe : Où les âmes expiaient temporairement leurs fautes. On peut faire un rapprochement de par sa fonction avec le purgatoire chrétien
La plaine des Asphodèles : On y trouve la plupart des défunts. Ceux sont n’ayant rien accompli de bien ou de mal dans leur vie et qui erreront dans ces plaine le plus souvent pour l’éternité.
Le Tartare : Se situant où plus profond de l’Hadès est séparé du reste du royaume des morts par un triple rempart. Dans le Tartare réside l’âme des plus grands criminels ou de ceux qui ont subi le châtiment des dieux et où ceux-ci se voient infligés les pires tortures pour l’éternité. On peut citer parmi ses résidents : Tantale, Ixion, Sisyphe ou encore les Danaïdes. On y trouve aussi certains dieux déchus ainsi que certains Titans.
Voici donc les principales régions du royaume des morts néanmoins on peut encore citer certaines sous-catégories de domaines qui sont représentés sur cette carte.
Après plusieurs siècles passés aux Enfers, les bons ainsi que ceux ayant expiés leur péchés peuvent aspirer à la réincarnation. Avant cela, l’âme du défunt doit perdre tout souvenir de son séjour au royaume des morts ainsi que de sa vie antérieure. Pour se faire, elle boit l’eau du fleuve Léthé aussi connu sous le nom de "fleuve de l'oubli". Une fois la mémoire effacée, l’âme pouvait quitter les Enfers et rejoindre le monde des vivants en s’incarnant.
Si vous voulez en savoir plus : Les enfers grecs
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
La vie après la mort dans la tradition germano-nordique.
Quant on pense à la vision post-mortem dans la tradition nordique,on pense immédiatement au Walhalla ou à la crémation sur un bateau, comme ce fut le cas pour :arrow:Balder. En effet, on brûlait parfois le corps afin que le mort rejoigne le monde céleste des Dieux solaires, celui des Ases. Les cendres mises en terre symbolisaient alors la jonction entre la Terre-Mère et le Ciel-Père. Ce rite tout comme l'accès au :arrow:Walhalla, étaient en général réservés aux héros morts au combat.
Si ces concepts sont réels, ils sont loin d'être les seuls. Ils étaient même minoritaires puisque réservés à une élite. La mise en terre était plus fréquente.
Une personne décédée restait un membre de la société humaine à part entière, excepté si elle avait été bannie de son vivant. On considérait que le mort continuait à vivre parmi les vivants, dans un autre état de conscience et une autre dimension de la réalité, mais toujours parmi les siens. Les liens de clan et de sang sont plus forts que la mort. L'individu meurt, mais le clan perdure.
Mais tout semble indiquer que les peuples germano-nordiques craignaient avant tout une chose : les revenants. Un mort pouvait sortir de sa tombe et venir physiquement hanter les siens. Il ne fallait donc pas entrer dans le champ de vision du mort, au risque de le voir revenir vers soi. Fermer les yeux du mort et cacher sa tête était une coutume qui visait à empêcher le mort de devenir un revenant nuisible. Cependant on mouillait aussi ses vêtements afin que l'élément eau, symbole de vie, lui permette de continuer à jouir de la force vitale dans l'au-delà. On ne souhaitait pas la disparition pure et simple du mort, mais qu'il ne se transforme pas en revenant. Les Nordiques prenaient donc soin de chausser le défunt avec les hel-skór, les chaussures permettant de se rendre au royaume de Hel, le royaume dans lequel ils continueront à vivre comme des ombres, dans un autre plan de la réalité.
De même, un mort se souvenant du trajet du lieu de son décès jusqu’à la tombe, on perçait un trou dans le mur pour le sortir de la maison dans laquelle il avait rendu son dernier souffle et le rebouchait immédiatement pour qu’il ne puisse pas pénétrer dans le foyer par son lieu de sortie. Il était aussi recommandé de ne pas trop pleurer le mort, car les larmes l’inviteraient à revenir.
On pensait que le défunt continuait à vivre sous terre, dans l’infra-monde, mais aussi sous la mer, dans le royaume de Rán, où vivaient ceux ayant péri dans les eaux. Les :arrow:offrandes faites au mort devaient donc lui permettre de continuer à exister honorablement dans l'au-delà.
(On peut également citer le :arrow:gimle dans les lieux de vie post mortem, mais les hommes n’y auront pas accès avant le ragnarök.)
- Sources:
"Die religiöse Welt der Germanen", Hans-Peter Hasenfratz
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=305266522945496&set=a.232402220231927.1073741829.230064080465741&type=1&theater
Lya- Nombre de messages : 1558
Pratiques magiques/ spiritualité : Apprendre et comprendre.
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
La vie après la mort en Egypte antique.
La vie après la mort a une place et une importance particulière dans l'Egypte antique. Au départ réservée au Pharaon, frère des dieux, elle a peu à peu été ouverte à tous. Dès le plus jeune âge, on préparait sa mort pour accéder à la vie éternelle, et apprenait les formules du Livre des morts qui lui allaient lui ouvrir les portes de l’au-delà.
Les égyptiens considéraient qu'après le décès, le défunt pouvait renaître et accéder au « royaume des morts » et au repos éternel.
Le mythe de la mort peut être décomposé en deux parties :
- la première étape qui est le voyage du défunt vers l'au-delà avec la cérémonie de l'embaumement.
- la seconde étape qui correspond au jugement de l'âme (ou plutôt du Ib, le coeur) du défunt lorsque celui-ci atteint l'au-delà pour peut-être accéder au repos éternel.
Nous allons plus particulièrement nous intéresser au jugement, de manière succincte bien qu'il puisse faire l'objet d'un long développement tant il est riche en symbolique.
Ce jugement passe par des étapes précises :
- L'entrée dans la salle des deux Maât.
Pour entrer, il faut faire preuve non de son identité mais de sa parfaite connaissance des rites.
- La confession négative
Le défunt devra décliner sa nouvelle identité d’humain divinisé avant d’être mis face à Thot pour lui prouver qu’il connait le nom secret d’Osiris, seul nom lui permettant de réussir le passage.
- La pesée
L’objet de la pesée est donc le Coeur, qui est à la fois la mémoire et l’intelligence, qui conserve l’intégralité des actes et des pensées (ce pourquoi le défunt demande à son coeur de ne pas le trahir), et est le principal outil d’une compréhension garante de l’évolution spirituelle de l’être. Certains pensent que cette pesée à pour objectif de déterminer ce que le défunt a fait de son potentiel spirituel, lui qui était porteur de tous les possibles à la naissance.
Il doit être plus léger que la plume de :arrow:Maât qui est dans l'autre plateau, et donc exempt de vices. S'il est plus lourd, il sera dévoré par Ammout, "la Dévorante" (bien que la scène ne soit jamais figurée), et il ne pourra pas rejoindre les dieux dans le royaume de la vie éternelle. Thot se situe à droite du papyrus et note le résultat de la pesée.
Si le coeur était léger, le défunt sera présenté par :arrow:Horus à :arrow:Osiris assis sur son trône et protégé par :arrow:Isis et Nephtys. Assis devant Osiris, il lui demandera de lui accorder le statut de bienheureux.
Une fois que le défunt aura accédé à la vie après la mort, il aura les mêmes besoins que les vivants et des offrandes lui seront nécessaires pour vivre sereinement, comme expliqué dans :arrow:le dossier sur les offrandes.
- Sources:
- L'Egypte ésotérique des pharaons, René Lachaud
wikipedia
Egyptos
Lya- Nombre de messages : 1558
Pratiques magiques/ spiritualité : Apprendre et comprendre.
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
La vision chamaniste.
Les chamans peuvent communiquer, entre autres, avec les morts et les ancêtres. Les visions de la vie après la mort via ce prisme sont néanmoins multiples, dépendant de l'époque et de la région géographique. Il sera impossible d'être exhaustif, mais quelques exemples pourront permettre une première approche.
- En Amérique précolombienne
Ils croyaient en une vie après la mort, dont la conception variait d'une région à l'autre. Pour les Aztèques et Mayas, les défunts devaient traverser plusieurs niveaux du monde inférieur pour atteindre leur destination finale. Le voyage était risqué et jalonné d’embûches, mais on ne trouvait le repos qu'au dernier niveau. Seuls les guerriers morts au combat et les femmes mortes en couche accédaient directement au soleil pour en accompagner la course.
Les traditions funéraires étaient également variables, certains défunts étaient brûlés, d'autres enterrés avec plus ou moins de soin (les souverains prêtres et nobles étant inhumés avec des attentions particulières).
- Le chamanisme sibérien.
Le livre de Gavriil Ksenofontov permet d'obtenir des détails plus poussés, entre autres quant à la mort des chamans eux mêmes, et les cérémonies qui l'accompagne.
Il révèle ainsi que les chamanes bouriates étaient brûlés sur des bûchers, autour desquels étaient accrochés entre autres les attributs du chaman. Les ossements, recueillis dans un sac, étaient déposés dans une cavité creusée dans le tronc d'un gros pin écorcé avec soin. Une fois le sac enfoui, on bouchait l'ouverture avec une planche et on replaçait l'écorce en la clouant.
Au fil du temps, les reliques s’abîmaient et disparaissaient, et l'arbre tombeau finissait par mourir. Ce ne furent donc plus les simples arbres-cercueil qui furent adorés, mais tous les arbres.
On retrouve des rituels pour honorer et faire appel aux anciens chamans, selon un code précis (premier appel, deuxième appel, offrande puis descente du chaman défunt qui prend possession du corps de son successeur, distillant conseils, prises de positions, réponses ou sermons.
Chez les Yakoutes, le cercueil était suspendu à un arbre puis, lorsqu'il tombait, une cérémonie devait avoir lieu, présidée par un chaman et marquée par diverses offrandes et sacrifices : le rite de l'élévation. Les os, déposés dans un morceau de bois tombé avec les os, étaient remontés dans la cime d'un arbre et y étaient à nouveau attachés. Gare à qui refuserait de réitérer l'opération. Néanmoins, dûment honoré, l'esprit du chaman mort sera le protecteur de sa descendance, et pourra aider ses successeurs durant les transes. Par exemple, Üyolen-Kunniaas, ancien chaman du Tchomtchoï, dit chaman des cieux, est réputé être d'une grande aide pour les maladies de la tête [du cerveau], et parfois de la gorge et du dos, pour peu que l'on respecte les offrandes précises qu'il affectionne.
- Sources:
- Les chamanes de Sibérie et leur tradition orale, de Gavriil Ksenofontov
La vie et la mort, l'inframonde et le supramonde - Catalogue de la collection Paul et Dora Kanssen-Arts
Lya- Nombre de messages : 1558
Pratiques magiques/ spiritualité : Apprendre et comprendre.
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
La médiumnité et la vie après la mort
C'est le premier rôle social du médium : la communication avec le mort, dans les rites funéraires et quand la société fait aussi défaut en ceux-ci, pour permettre d'intégrer la mort à la vie.
Ainsi, le médium, via la médiumnité, a naturellement pour fonction la communication avec le disparu pour passer l'étape du deuil. Il rétablit le lien, au sens social du terme.
C'est donc la première façon dont est connue la place du médium, et surtout la fonction définie, même si la médiumnité est bien plus vaste, ouvre d'autres perspectives et ne se limite pas au champs de la mort.
Cette médiumnité peut s'exprimer de diverses façons, autant de possibilités de perception du mort pour le médium: clairaudience, clairvoyance, télétoucher, odorat astral, goût astral, médiumnité à effet physique...
La perception de la mort:
Elle a plusieurs facettes dans la médiumnité.
La première, celle qui est intime, celle à laquelle nous sommes susceptibles d'être confrontés, c'est la NDE, de Nearth Death Experience, ou expérience de mort imminente. On estime à 4% de la population générale des pays développés à vivre une NDE. De nombreuses études médicales sérieuses sont menées pour appréhender ce phénomène et le comprendre. Certains rats ont eu à souffrir de divers tests pour essayer de justifier ce qui est pour certains un cerveau qui perd pied sous l'effet des endorphines, pour le reste c'est un témoignage récurent de douce lumière, d'amour infini, de proches qui expliquent que ça n'est pas l'heure, la personne réintégrant alors son corps. Il y a bien entendu quelques variantes, et pas forcément positives, mais je vous renvoie au post concernant le sujet.
Dans le rapport de la perception de la mort et du mort peuvent intervenir deux autres aspects, qui ne sont pas personnels pour le médium.
Certains ont une capacité à pressentir la mort, à deviner que celle-ci va faucher quelqu'un, comme dans ce post où plusieurs médiums racontent voir la mort dans les yeux des gens. La mort peut tout à fait être pressentie, est-elle annonciatrice d'un changement d'état énergétique, d'une modification ?
Je ne peux que témoigner par rapport à ma propre perception de la mort, où à plusieurs reprises, à la demande de personnes concernées, j'ai eu à pressentir la mort, ce qui se caractérisait par une énergie moins dense, comme si les corps subtils se détachaient du corps physique.
Dans le rapport au mort, c'est un basculement des valeurs.
Le médium peut être amené à guider le mort autant que rendre service au vivant. Le deuil se fait des deux cotés du voile: autant pour le mort qui doit faire le deuil de sa vie physique, que les vivants qui doivent apprendre à vivre avec l'absence et le poids de la disparition.
La communication avec le mort.
La première des communications connue, introduite au 18ème siècle, avec le mouvement spirite, celle qui vient à tous les adolescents à haloween, c'est le spiritisme bien entendu. Le spiritisme est dans les faits une sous-branche de la nécromancie dans le cadre de la magie évocatoire, mais c'est un autre sujet.
On peut aussi mentionner, par delà tous les outils médiumniques issus des capacités, l'usage de deux supports à la communication: l'écriture intuitive et l'écriture automatique.
Cette communication peut être délicate, induite par des contextes divers et variés (mort tragique, suicide, accident), qui peuvent amener l'âme à s'égarer et induire des formes d'attaques envers le médium, comme lorsque quelqu'un crie de façon importante sa détresse et son désespoir. C'est ce qu'on appelle parfois "âme égarée" ou "esprit du bas astral".
Donc, non, il ne coule pas de source pour le médium de communiquer avec le mort, et ça n'est pas sans danger. Le médium n'est de plus pas un téléphone qui peut se connecter à un mort comme il le désire, tout n'est pas simple, et de nombreux paramètres entre en ligne de compte, comme les énergies de la personne, la situation du décédé, l'enterrement.
L'enterrement: la place ésotérique du rite funéraire
Oui, car dans la communication avec le mort, les rites funéraires ont une très grande place, qu'on le veuille ou non, que l'on soit croyant ou pas.
Marquer la mort, c'est aussi permettre au mort de se poser, de comprendre et de rendre son départ "acquis".
C'est aussi le moment où il fait face à ceux qu'il aime, ceux qui ont compté, et où chacun peut dire au revoir, ce que le mort perçoit.
Dans les heures et jours qui suivent un décès, l'âme confuse est comme perdue entre la dimension physique et la dimension astrale. Perdue au point que la communication peut être d'une extrême complexité et où le médium aura ainsi à coeur, non pas de communiquer, mais de rétablir les bases du mort, de lui permettre de retrouver son identité.
Parmi les possibilités qu'à le médium en est une que tous connaissent plus ou moins, et souvent moins. "Passeur d'âme", "élever une âme", ou plus simplement en terme anthropologique: psychopompe.
Le médium devient acteur du mort, en le guidant sur le chemin de l'apaisement, de la paix, du deuil accomplie de sa vie physique, le faisant accéder à un état de transcendance qui l'amène à changer de plan. "Aller dans la lumière", "au paradis", ou ailleurs, chacun est libre de croire en ce qu'il désire. Cela n'entrave pas la possibilité d'une communication future, sa nature sera par contre différente. On appelle cela la transmigration de l'âme.
Car l'âme chemine, chemine, chemine, et la mort n'est pas la fin. Elle peut être le début d'un nouveau cycle, vaste, qui peut mener à la réincarnation (vies antérieures). Doit-on croire à celles-ci ? Même si je le voulais, je ne pourrais qualifier que j'y crois ou pas, tant de fois j'ai pu avoir des témoignages, par delà mon travail, sur ce phénomène.
L'âme n'est peut être pas éternelle, elle se transforme, elle change en fonction des états, des expériences, des épreuves vécues, mais sa formidable capacité de renouvellement fait de nous des êtres qui traversons le temps.
Et la vie n'est qu'un état, la mort un (re)nouveau.
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
<3 <3 <3
Merci beaucoup à toute l'équipe.......
Merci beaucoup à toute l'équipe.......
mebahel- Courant énergétique
- Nombre de messages : 321
Pratiques magiques/ spiritualité : développement interieur,équilibre extérieur,harmonie
Localisation : Pas de calais
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Super dossier, très instructif !
Merci à tous pour ce travail
Merci à tous pour ce travail
kkshi- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 786
Pratiques magiques/ spiritualité : Qi gong-Yi chuan
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Merci! Excellent dossier!
Feu-de-lumiere- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 215
Pratiques magiques/ spiritualité : Neutre
Localisation : Sud
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Merci à vous
banzai- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 138
Pratiques magiques/ spiritualité :
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
merci pour ce dossier très intéressant !!
elementerre- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 135
Pratiques magiques/ spiritualité : pratiques énergétiques, méditations, litho... débutant !
Localisation : sud de la france
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Merci pour ce partage! Très bien fait.
Enora- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 83
Pratiques magiques/ spiritualité : Aucune
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Un up, pour ce dossier, en ces circonstances de deuil.
Bonne soirée
Bonne soirée
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Quelques petites remarques concernant la Grèce antique :
Maintenant quant aux Enfers, pour les Grecs, ils sont indiqués dans l'Odyssée. C'est un lieu sur Terre, mais assurément pas sous-terrain comme d'autres ont pu le dire plus tardivement. J'explique ci-dessous le problème.
C'est faux ! Le lac d’Averne se situe en Italie en Campanie non loin de Naples. Les Grecs ne vont pas là-bas bien que ce doit être agréable ^^ pour aller sous un lac aux Enfers.
Explication pour Virgile et de ce fameux lac.
Attention Enéide : Œuvre similaire à l'Odyssée. Le but : se créer un lien "historique" avec les Grecs ! Les Romains sont jaloux des Grecs ! Virgile a inventé cette œuvre pour légitimer la puissance des Romains à cette époque. Ils en ont besoin car ils sont devenus les maîtres du bassin méditerranéen, c'est un exploit et les Romains ont besoin de l'expliquer, alors il s'invente une origine troyenne et une bénédiction des dieux. Donc Enée a une origine troyenne. Bien sûr tout cela est entièrement faux ! (Nous aussi français, nous avons notre origine troyenne voire Pépin le Bref et sa descendance d'origine troyenne à ce qu'il paraît hahahaha)
Il faut remonter dans l'Odyssée pour savoir où se situe les "vrais" Enfers des Grecs (et pas des Romains !) C'est au moment où Ulysse s'approche des colonnes d'Hercules sur son "vaisseau bien construit et rapide" (pour les intimes ) C'est ici où il devra mélanger le vin, le miel et le lait avec un mélange que Circé lui avait donné précédemment. Là il va dans les Enfers, sur Terre ! Il y a de la brume partout et c'est ensuite qu'il voit les ombres apparaître ^^. Pour ceux qui ne connaissent pas l'Odyssée et le voyage d'Ulysse, les colonnes d'Hercules se situent au détroit de Gibraltar.
--> Pourquoi avoir choisi cet endroit pour les Enfers ?
Au VIIIème siècle avant Jésus-Christ (date à laquelle nous pensons que l'Iliade et l'Odyssée ont été composé jusqu'au VIème-Vème siècle) La Grèce était la grande puissance du basin méditerranéen, mais les Grecs n'ont pas tout conquit comme les Romains, et ce sont des mauvais navigateurs (comparé aux Viking, mais ce n'est pas non plus la même période de l'histoire...) En fait, le détroit de Gibraltar est le bout du monde connu pour eux. Après ce détroit c'est le bout du monde, sa fin ! Rien n'existe après. Aucun Grec n'allait là-bas, sauf sûrement quelques commerçants aguerris qui ont pu donner la connaissance de ces lieux aux Grecs.
En fait dans l'Odyssée plus on s'éloigne de la Grèce et plus il y a de monstres, car moins les Grecs connaissaient ces régions...
Voilà donc les Enfers sont en réalité situés après les colonnes d'Hercules et dans d'autres sources grecques (que je n'ai plus en tête je dois aller chercher dans mes cours sinon ><) on peut aussi s'y rendre à pied c'est dans la partie septentrionale du bassin méditerranéen (même référence que précédemment : les Macédoniens, qui parlaient grec, étaient considérés à moitié comme des barbares... Donc au-delà, un grec n'imagine même pas ce qu'il peut y avoir !)
Hélas, Homère ne nous a pas dit le fameux mélange de Circé. Car pour ne rien vous cacher, j'avais noté les ingrédients et le rituel. Mais sans les secrets circéniens, nous ne seront jamais comment nous rendre aux Enfers comme Ulysse ni même comment faire un philtre de l'oublie, Zut ! ^^
Donc pour aller aux Enfers selon les romains, eh bien croyons Virgile et son lac situé en Campanie (C'est vérifié par une source très récente de 1994: Xéna la Princesse guerrière a été aux Enfers en allant dans ce lac !) Lorsque je retournerai en Italie, je ne manquerai pas d'aller vérifier, hahaha ! Je vous dirai ^^
Bonne soirée !
Le plus connu et le premier dans la littérature grecque à être parti aux enfers est Ulysse !Ushiro a écrit:On peut néanmoins relever dans les légendes plusieurs héros ayant réussi l’exploit de se rendre aux Enfers vivant et surtout d’en revenir… Parmi eux on compte : Héraclès, Psyché, Thésée, Orphée, Enée.
Cette carte est vraiment beauf voici pourquoi : Ier siècle av. J-C. (époque romaine !) Là nous parlons de l'époque hellénistique il y a donc 4 siècles de différence. C'est beaucoup et Virgile dit ce qu'il a cru comprendre du monde grec... C'est un romain, il n'est pas grec.Ushiro a écrit:
Voici donc les principales régions du royaume des morts néanmoins on peut encore citer certaines sous-catégories de domaines qui sont représentés sur cette carte.
Maintenant quant aux Enfers, pour les Grecs, ils sont indiqués dans l'Odyssée. C'est un lieu sur Terre, mais assurément pas sous-terrain comme d'autres ont pu le dire plus tardivement. J'explique ci-dessous le problème.
C'est faux ! Le lac d’Averne se situe en Italie en Campanie non loin de Naples. Les Grecs ne vont pas là-bas bien que ce doit être agréable ^^ pour aller sous un lac aux Enfers.
Explication pour Virgile et de ce fameux lac.
Attention Enéide : Œuvre similaire à l'Odyssée. Le but : se créer un lien "historique" avec les Grecs ! Les Romains sont jaloux des Grecs ! Virgile a inventé cette œuvre pour légitimer la puissance des Romains à cette époque. Ils en ont besoin car ils sont devenus les maîtres du bassin méditerranéen, c'est un exploit et les Romains ont besoin de l'expliquer, alors il s'invente une origine troyenne et une bénédiction des dieux. Donc Enée a une origine troyenne. Bien sûr tout cela est entièrement faux ! (Nous aussi français, nous avons notre origine troyenne voire Pépin le Bref et sa descendance d'origine troyenne à ce qu'il paraît hahahaha)
Il faut remonter dans l'Odyssée pour savoir où se situe les "vrais" Enfers des Grecs (et pas des Romains !) C'est au moment où Ulysse s'approche des colonnes d'Hercules sur son "vaisseau bien construit et rapide" (pour les intimes ) C'est ici où il devra mélanger le vin, le miel et le lait avec un mélange que Circé lui avait donné précédemment. Là il va dans les Enfers, sur Terre ! Il y a de la brume partout et c'est ensuite qu'il voit les ombres apparaître ^^. Pour ceux qui ne connaissent pas l'Odyssée et le voyage d'Ulysse, les colonnes d'Hercules se situent au détroit de Gibraltar.
--> Pourquoi avoir choisi cet endroit pour les Enfers ?
Au VIIIème siècle avant Jésus-Christ (date à laquelle nous pensons que l'Iliade et l'Odyssée ont été composé jusqu'au VIème-Vème siècle) La Grèce était la grande puissance du basin méditerranéen, mais les Grecs n'ont pas tout conquit comme les Romains, et ce sont des mauvais navigateurs (comparé aux Viking, mais ce n'est pas non plus la même période de l'histoire...) En fait, le détroit de Gibraltar est le bout du monde connu pour eux. Après ce détroit c'est le bout du monde, sa fin ! Rien n'existe après. Aucun Grec n'allait là-bas, sauf sûrement quelques commerçants aguerris qui ont pu donner la connaissance de ces lieux aux Grecs.
En fait dans l'Odyssée plus on s'éloigne de la Grèce et plus il y a de monstres, car moins les Grecs connaissaient ces régions...
Voilà donc les Enfers sont en réalité situés après les colonnes d'Hercules et dans d'autres sources grecques (que je n'ai plus en tête je dois aller chercher dans mes cours sinon ><) on peut aussi s'y rendre à pied c'est dans la partie septentrionale du bassin méditerranéen (même référence que précédemment : les Macédoniens, qui parlaient grec, étaient considérés à moitié comme des barbares... Donc au-delà, un grec n'imagine même pas ce qu'il peut y avoir !)
Hélas, Homère ne nous a pas dit le fameux mélange de Circé. Car pour ne rien vous cacher, j'avais noté les ingrédients et le rituel. Mais sans les secrets circéniens, nous ne seront jamais comment nous rendre aux Enfers comme Ulysse ni même comment faire un philtre de l'oublie, Zut ! ^^
Donc pour aller aux Enfers selon les romains, eh bien croyons Virgile et son lac situé en Campanie (C'est vérifié par une source très récente de 1994: Xéna la Princesse guerrière a été aux Enfers en allant dans ce lac !) Lorsque je retournerai en Italie, je ne manquerai pas d'aller vérifier, hahaha ! Je vous dirai ^^
Bonne soirée !
Sylvanus- Energie libre
- Nombre de messages : 24
Pratiques magiques/ spiritualité : païen
Re: Dossier Octobre 2013: La vie après la mort
Génial cette compilation de dossier ! Ca donne un bon aperçu de chaque croyances.
Un grand merci à tous les membres qui y ont participé
Un grand merci à tous les membres qui y ont participé
Ypman- Recherche de la maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 520
Pratiques magiques/ spiritualité : En pause
Localisation : Là où me mènent mes pieds
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