aspect négatifs et positifs des éléments

Bonjour,

Je souhaiterais avoir une précision sur un point au sujet des aspects des éléments sur les différentes sphères :

lorsque quelqu'un manque d'un élément, est-ce qu'il manque à la fois des aspects négatifs et positifs ? ou bien c'est le trop plein d'un élément qui en provoque les aspects négatifs ?

Petit exemple pour illustrer :
le feu représente la volonté, l'impulsion, la destruction, et dans le champ des émotions, la haine , la violence mais aussi l'amour dans son aspect positif.
Quelqu'un qui manque de feu va t-il à la fois être peu enclin s'enervé a se laissé déborder par la colère et en même temps, ne pas ressentir d'amour (au sens large du terme) ??
auquel cas, comment peut t'on tempéré sa colère sans predre sa capacité a aimer ?

je lis en ce moment les documents disponible sur le site d'Abraxas

Cordialement,

merci d'avance,

Bonsoir

lorsque quelqu'un manque d'un élément, est-ce qu'il manque à la fois des aspects négatifs et positifs ? ou bien c'est le trop plein d'un élément qui en provoque les aspects négatifs ?

Pour répondre à ta question, je le vois plutôt d'une manière globale, il manque l'essence même de l'élément, au delà du côté positif/négatif. (le négatif n'est pas à diaboliser, nous avons tous des défauts, c'est une question de connaissance de ces derniers, ainsi qu'un travail d'équilibration et de contrôle).

Lorsqu'on manque d'un élément, c'est soit parce qu'on a pas en nous assez de son "essence", (ex très général: manque de volonté = manque de feu), soit trop d'un élément (ex: surplus d'air = dispersement, désorganisation), dans les deux cas, cela crée un déséquilibre avec les autres éléments.

auquel cas, comment peut t'on tempéré sa colère sans predre sa capacité a aimer ?

Désolée, je n'ai pas tout compris où tu voulais en venir dans ces dernières phrases, peux-tu expliquer?

Ce que je peux te dire, c'est que la colère peut s'exprimer de façon différente selon les éléments. Par exemple, une personne qui aura une tendance "eau" pourrait ne pas faire éclater sa colère vivement, mais la faire exprimer par la susceptibilité par exemple, un comportement de bouderie.
Mais ce sont des cas très généraux, car nous sommes rarement aussi "homogène"en terme de comportement!

J'espère avoir répondu à ton questionnement.

Edit: J'oubliais: s'il te plaît, pour l'orthographe, je te conseille ce correcteur automatique en ligne pour un coup de pouce ici. Merci

il faut donc travailler les 4 éléments en même temps, pour tempérer sa colère il faut à la fois travailler le feu, mais aussi s'assurer que les autres éléments ne prennent pas une place trop importantes.

merci de votre réponse

cdt,

Salut,

Tout d’abord je dois dire que je suis flatté de devenir l’origine d’interrogation et de débat, même si il faut rendre à césar ce qui lui appartient et que ce passage qui t’interpelle n’est qu’une paraphrase de ce qu’explique Franz Bardon dans le chemin de la véritable initiation magique.

Sur le sujet, tu peux également consulter le sujet suivant sur ce forum : http://www.equi-nox.net/t1751-miroir-psychique

Ensuite je rejoindrais rapidement ce qu’exprime fennec, on parle de « négatif » par convention de langage, car il s’agit de deux « pôle » opposé, mais cela ne signifie pas forcément que cela est négatif pour ton propre développement personnel. La « colère », la « haine », comme toute les émotions peuvent être le moteur d’un développement nécessaire et justifié, lorsque l’on est en colère contre l’injustice, la barbarie, le mensonge, pour ne citer que quelques exemples que tout le monde comprendra…

L’important, comme le souligne la nature de l’exercice proposé par Bardon, c’est d’abord d’apprendre à se connaitre, je ne pense pas qu’on puisse aller complètement contre sa nature profonde, il faut apprendre à vivre avec, à la « tempérer » et à l’équilibrer. Je ne pense donc pas qu’en travaillant à tempérer sa colère, on en vienne subrepticement à ne plus pouvoir aimer.

De plus, comme je pense qu’au niveau émotionnelle, tout découle de l’amour, comme je l’explique rapidement dans le texte auquel tu fais sans doute référence, ma conclusion personnel est que l’on ne peut pas perdre sa capacité à aimer, on peut la tempérer, la cacher, la renier, mais jamais la perdre.

Nous restons, être humain que nous sommes, des composées « complexes », mélange subtil et chaque fois unique de chacun de ses éléments, nous ne sommes jamais « uniquement » ceci ou cela, mais toujours à des « nuances » différentes, et il n’y a pas à ma connaissance de personnes qui ne seraient pas constituées de ces mêmes quatre éléments, de leur qualités et de leur défauts dans notre psychisme, mais cela s’exprime pour chacun de manière différente.

Grüssi

Abra