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Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
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Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Rappel du premier message :
Bonjour,
Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Très difficile pour tous, de parfois savoir où se situe la frontière entre le problème psychiatrique et un phénomène ésotérique.
Science:
Questionnement auquel nous répondent de façon indirecte les dernières études sur les états de conscience modifiées (EMC: transe, prière, méditation).
Susceptibles d'encore évoluer, elles constatent néanmoins qu'une personne en état de conscience modifiée activent certaines zones de son cerveau, ou produit certains effets (sur le cerveau) identique au psychotique ou au schizophrène (selon les contextes)
A la différence (et elle est énorme): c'est que ça n'est pas un état permanent et que le cerveau retrouve une structure normale aussitôt sorti de cet état spécifique. Ce que les scientifiques n'expliquent actuellement pas.
Ils ont de plus montré qu'il était bien plus complexe que d'activer une seule zone du cerveau pour prouver un état psychiatrique similaire à un voyage astral; des études menées dans les années 1990 étaient censées prouver que le fait d'activer une partie du lobe temporale en reproduisant des crises d'épilepsie à ces endroits spécifiques démontraient par le fait que tous les participants de l'étude avaient l'impression de sortir du corps, qu'ainsi c'était un phénomène psychiatrique et pas ésotérique (même si ça ne prouve pas qui de la poule et de l’œuf au final...).
Cette étude a été reproduite dans les années 2000 et n'a pas du tout donné les mêmes résultats.
Ainsi, on réalise avec le recul que certains concepts "fermés" sur les études du cerveau ne sont pas adaptés pour expliquer des phénomènes que nous médiums avons l'habitude de vivre, et dépendent de structure du cerveau bien plus complexe qu'il n'y parait.
Une autre expérience avait été mené, un scientifique était persuadé avoir trouvé le point de Dieu dans le cerveau (censé apporter l'extase mystique), il avait même fait un casque (le casque de Dieu) dans cet objectif, mais quand il fut tester: il ne donna rien (stimulation par aimant et électricité).
A lire pour aller plus loin: le dernier numéro du monde des religions de janvier 2012: cerveau et spiritualité, transe, méditation, prière: quels effets?
Médiumnité:
D'un autre point de vue, médiumnique celui-ci, les personnes qui ont l'habitude de lire les énergies, peuvent ainsi percevoir la différence sur une personne entre un problème psychiatrique réelle (par les dissonances aux niveaux des corps énergétiques, l'agencement, la structure de ceux-ci, l'expression des énergies de la personne qui ne correspond pas à une circulation habituelle) et une capacité médiumnique (qui n'a pas la même expression aux niveaux des énergies et qui se perçoit différemment, la structure des corps étant elles "habituelles" pour ces personnes, même si dans certains cas les corps psychiques sont plus grands et plus importants du fait des travaux avec les énergies).
Un clairvoyant verra ainsi une incohérence dans les énergies, un clairaudient dans le son (qui lui permet d'interpréter les énergies en présence), un odorat astral par l'odeur... et ainsi de suite.
Ainsi, nous pouvons nous interroger sur la frontière entre folie (maladie psychiatrique) et médiumnité, et vice versa. Sommes nous des malades sur commande, ou bien la maladie psychiatrique est elle une médiumnité déréglée?
Prudence toujours, la science et la rationalité doit passer avant toute chose, en cas de maladie psychiatrique avérée, l'usage du médicament prescrite par un médecin ne doit pas être interrompu.
Les sentiers du cerveau et de l'âme sont ainsi loin d'être explorés...
Bien à vous
Bonjour,
Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Très difficile pour tous, de parfois savoir où se situe la frontière entre le problème psychiatrique et un phénomène ésotérique.
Science:
Questionnement auquel nous répondent de façon indirecte les dernières études sur les états de conscience modifiées (EMC: transe, prière, méditation).
Susceptibles d'encore évoluer, elles constatent néanmoins qu'une personne en état de conscience modifiée activent certaines zones de son cerveau, ou produit certains effets (sur le cerveau) identique au psychotique ou au schizophrène (selon les contextes)
A la différence (et elle est énorme): c'est que ça n'est pas un état permanent et que le cerveau retrouve une structure normale aussitôt sorti de cet état spécifique. Ce que les scientifiques n'expliquent actuellement pas.
Ils ont de plus montré qu'il était bien plus complexe que d'activer une seule zone du cerveau pour prouver un état psychiatrique similaire à un voyage astral; des études menées dans les années 1990 étaient censées prouver que le fait d'activer une partie du lobe temporale en reproduisant des crises d'épilepsie à ces endroits spécifiques démontraient par le fait que tous les participants de l'étude avaient l'impression de sortir du corps, qu'ainsi c'était un phénomène psychiatrique et pas ésotérique (même si ça ne prouve pas qui de la poule et de l’œuf au final...).
Cette étude a été reproduite dans les années 2000 et n'a pas du tout donné les mêmes résultats.
Ainsi, on réalise avec le recul que certains concepts "fermés" sur les études du cerveau ne sont pas adaptés pour expliquer des phénomènes que nous médiums avons l'habitude de vivre, et dépendent de structure du cerveau bien plus complexe qu'il n'y parait.
Une autre expérience avait été mené, un scientifique était persuadé avoir trouvé le point de Dieu dans le cerveau (censé apporter l'extase mystique), il avait même fait un casque (le casque de Dieu) dans cet objectif, mais quand il fut tester: il ne donna rien (stimulation par aimant et électricité).
A lire pour aller plus loin: le dernier numéro du monde des religions de janvier 2012: cerveau et spiritualité, transe, méditation, prière: quels effets?
Médiumnité:
D'un autre point de vue, médiumnique celui-ci, les personnes qui ont l'habitude de lire les énergies, peuvent ainsi percevoir la différence sur une personne entre un problème psychiatrique réelle (par les dissonances aux niveaux des corps énergétiques, l'agencement, la structure de ceux-ci, l'expression des énergies de la personne qui ne correspond pas à une circulation habituelle) et une capacité médiumnique (qui n'a pas la même expression aux niveaux des énergies et qui se perçoit différemment, la structure des corps étant elles "habituelles" pour ces personnes, même si dans certains cas les corps psychiques sont plus grands et plus importants du fait des travaux avec les énergies).
Un clairvoyant verra ainsi une incohérence dans les énergies, un clairaudient dans le son (qui lui permet d'interpréter les énergies en présence), un odorat astral par l'odeur... et ainsi de suite.
Ainsi, nous pouvons nous interroger sur la frontière entre folie (maladie psychiatrique) et médiumnité, et vice versa. Sommes nous des malades sur commande, ou bien la maladie psychiatrique est elle une médiumnité déréglée?
Prudence toujours, la science et la rationalité doit passer avant toute chose, en cas de maladie psychiatrique avérée, l'usage du médicament prescrite par un médecin ne doit pas être interrompu.
Les sentiers du cerveau et de l'âme sont ainsi loin d'être explorés...
Bien à vous
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
La question soulevée est très intéressante.
ça me donne le sentiment qu'on ne peut plus vraiment savoir si on a un attrait pour l'éso par "conviction" ou croyance, ou si on est tombé dans une structure psychique. C'est très troublant. Parce que aux yeux de certains psychiatre, ce en quoi on croit prendra soudain un tout autre sens. On se croirait un peu dans "Shutter Island"
Je suis tombée sur le trouble de la personnalité schyzotypique:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_schizotypique
parmi les critères du DSM, on trouve ceux-ci :
"- croyances bizarres ou pensées magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (ex : superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens : chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres)
- perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles"
ainsi, on voit bien ici que la croyance dans des phénomènes éso est considéré comme un trouble psychiatrique. Et il y a peu de chance qu'un psychiatre fasse la distinction avec la médiumnité... Même si dans le cas de la personnalité schyzotipique, il y a d'autres symptômes qui viennent compléter ces croyances, avant de pouvoir poser le diagnostique.
ça me donne le sentiment qu'on ne peut plus vraiment savoir si on a un attrait pour l'éso par "conviction" ou croyance, ou si on est tombé dans une structure psychique. C'est très troublant. Parce que aux yeux de certains psychiatre, ce en quoi on croit prendra soudain un tout autre sens. On se croirait un peu dans "Shutter Island"
Je suis tombée sur le trouble de la personnalité schyzotypique:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_schizotypique
parmi les critères du DSM, on trouve ceux-ci :
"- croyances bizarres ou pensées magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (ex : superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens : chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres)
- perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles"
ainsi, on voit bien ici que la croyance dans des phénomènes éso est considéré comme un trouble psychiatrique. Et il y a peu de chance qu'un psychiatre fasse la distinction avec la médiumnité... Même si dans le cas de la personnalité schyzotipique, il y a d'autres symptômes qui viennent compléter ces croyances, avant de pouvoir poser le diagnostique.
Invité- Invité
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Salut,
Je ne parlerais pas de psychiatrie car ce n'est pas mon domaine mais:
Cela est possible, oui.
Le problème est que la plupart des gens oublient que les premières étapes dans un cheminement ésotérique est une profonde introspection.Une introspection, ce n'est pas une question ou deux sous la douche, mais une heure chaque semaine devant une feuille de papier ou un miroir. D'où vient mon attrait pour l'ésotérisme ? S'agit-il vraiment d'une conviction ou d'une simple croyance ? Quel est mon but dans cette recherche ?
Comme la plupart des médecins se sont rendus compte que la plupart des gens ont un interet ésotérique pour légitimer un besoin d'être spécial, élu ou combler un malêtre social. On peut aussi voir cela dans toutes les associations ou forum où des membres participent activement, s'investissent dans la communauté mais en oubliant la thématique principale. Lorsque cela est conscient, cela ne pose jamais de problème car il n'y a pas de revendication, lorsqu'on se fait prendre au jeu, cela devient vite problématique et cela est plus fréquent dans le monde ésotérique moderne.
Il est donc normal que cela rentre dans les critères de gens possédants des pathologies ou des terrains plus instables, en particulier lorsque cela peu avoir un impact sur l'extérieur comme des enfants. Le problème n'est pas le critère, le concept, l'action en elle-même. Le problème est d'être en paix avec soi même concernant ce critère, ce concept, cette action. Pourquoi j'ai ce concept, pourquoi je fais cela et dans quel but ? Ce n'est qu'à ce moment là qu'on peut avoir une conviction et c'est ce qui ferra la différence.
Sans parler de psychiatrie, même dans la psychologie du commun des mortels, c'est là ou se trouve le plus de décalage. Car on se voila la face sur nos croyances, sur nos buts, sur notre personne et lorsqu'on se retrouve face à la réalité, cela peut alors se transformer en pathologie plus grave (ou parfois inversement, cela peut servir aussi de crise salutaire).
Mais si on en revient à l'ésotérisme à proprement parlé, ba généralement les psychiatres, on s'en moque un peu. L’exemple le plus commun sont les fidèles d'amour ou les fidèles bakti utilisent la voie de la folie. Alors que les voies les plus courantes recherchent une stabilité, ils tombe amoureux d'un archétype divin avec une telle puissance que cela peu modifier leur constitution interne jusqu'à atteindre l’éveil. On est en dehors de toute voie logique, ésotérique ou médicale, mais dans une concrétisation de la foi.
Je ne parlerais pas de psychiatrie car ce n'est pas mon domaine mais:
ça me donne le sentiment qu'on ne peut plus vraiment savoir si on a un attrait pour l'éso par "conviction" ou croyance
Cela est possible, oui.
Le problème est que la plupart des gens oublient que les premières étapes dans un cheminement ésotérique est une profonde introspection.Une introspection, ce n'est pas une question ou deux sous la douche, mais une heure chaque semaine devant une feuille de papier ou un miroir. D'où vient mon attrait pour l'ésotérisme ? S'agit-il vraiment d'une conviction ou d'une simple croyance ? Quel est mon but dans cette recherche ?
Comme la plupart des médecins se sont rendus compte que la plupart des gens ont un interet ésotérique pour légitimer un besoin d'être spécial, élu ou combler un malêtre social. On peut aussi voir cela dans toutes les associations ou forum où des membres participent activement, s'investissent dans la communauté mais en oubliant la thématique principale. Lorsque cela est conscient, cela ne pose jamais de problème car il n'y a pas de revendication, lorsqu'on se fait prendre au jeu, cela devient vite problématique et cela est plus fréquent dans le monde ésotérique moderne.
Il est donc normal que cela rentre dans les critères de gens possédants des pathologies ou des terrains plus instables, en particulier lorsque cela peu avoir un impact sur l'extérieur comme des enfants. Le problème n'est pas le critère, le concept, l'action en elle-même. Le problème est d'être en paix avec soi même concernant ce critère, ce concept, cette action. Pourquoi j'ai ce concept, pourquoi je fais cela et dans quel but ? Ce n'est qu'à ce moment là qu'on peut avoir une conviction et c'est ce qui ferra la différence.
Sans parler de psychiatrie, même dans la psychologie du commun des mortels, c'est là ou se trouve le plus de décalage. Car on se voila la face sur nos croyances, sur nos buts, sur notre personne et lorsqu'on se retrouve face à la réalité, cela peut alors se transformer en pathologie plus grave (ou parfois inversement, cela peut servir aussi de crise salutaire).
Mais si on en revient à l'ésotérisme à proprement parlé, ba généralement les psychiatres, on s'en moque un peu. L’exemple le plus commun sont les fidèles d'amour ou les fidèles bakti utilisent la voie de la folie. Alors que les voies les plus courantes recherchent une stabilité, ils tombe amoureux d'un archétype divin avec une telle puissance que cela peu modifier leur constitution interne jusqu'à atteindre l’éveil. On est en dehors de toute voie logique, ésotérique ou médicale, mais dans une concrétisation de la foi.
L'Impératrice d'Alcove- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 221
Pratiques magiques/ spiritualité : Non-Conformisme
Localisation : Le Kosmos
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Voilà un sujet qui, hélas , me touche de près, ayant un membre de ma famille très proche, qui est soigné depuis plus de 20 ans pour troubles psychotiques, avec des souvenirs assez terribles quand il était au sommet de ses délires paranoïaques.
C'est sans doute pour cela d'ailleurs, que je ne me suis jamais trop penchée sur les questions d'ésotérisme. Ce domaine m'attirait mais j'avais peur de basculer dans la folie :/ .. Ah! si internet avait existé à cette époque, cela aurait surement été moins problématique...
Avec le recul, maintenant, je suis quasi certaine que cette personne de mon entourage est medium. J'ai souvenir , étant petite, qu'il décrochait le téléphone 5 seconde avant qu'il ne sonne, il avait des éclairs de précognition, et des intuitions assez fines. Je pense qu'il est également medium à effet physique: depuis toujours, c'est LE mec qui a la poisse, il achète un appareil électrique/électronique, il tombe en panne presqu'aussitôt. (Et si ce n'était pas de la poisse mais juste ces "capacités" de medium à effets physiques qui se manifestaient?)
J'ai tendance à penser que le fait d'être medium rend plus vulnérable à un basculement vers la "folie". L'hypersensibilité, le fait de ressentir ce que les autres ressentent sans savoir faire la distinction entre ce qui vient de soi et des autres...
Je sais que, personnellement , je resterai toujours prudente vis-à-vis de ça. J'ai finalement dépassé ma peur de devenir folle, mais je me suis entourée de personnes de confiance qui sauront me remettre dans le droit chemin si jamais je perds pied.
Peut-être que le meilleur moyen d'être sure de ne pas "basculer dans la folie" est le fait de douter en permanence de sa santé mentale? Toujours se remettre en question...
C'est sans doute pour cela d'ailleurs, que je ne me suis jamais trop penchée sur les questions d'ésotérisme. Ce domaine m'attirait mais j'avais peur de basculer dans la folie :/ .. Ah! si internet avait existé à cette époque, cela aurait surement été moins problématique...
Avec le recul, maintenant, je suis quasi certaine que cette personne de mon entourage est medium. J'ai souvenir , étant petite, qu'il décrochait le téléphone 5 seconde avant qu'il ne sonne, il avait des éclairs de précognition, et des intuitions assez fines. Je pense qu'il est également medium à effet physique: depuis toujours, c'est LE mec qui a la poisse, il achète un appareil électrique/électronique, il tombe en panne presqu'aussitôt. (Et si ce n'était pas de la poisse mais juste ces "capacités" de medium à effets physiques qui se manifestaient?)
J'ai tendance à penser que le fait d'être medium rend plus vulnérable à un basculement vers la "folie". L'hypersensibilité, le fait de ressentir ce que les autres ressentent sans savoir faire la distinction entre ce qui vient de soi et des autres...
Je sais que, personnellement , je resterai toujours prudente vis-à-vis de ça. J'ai finalement dépassé ma peur de devenir folle, mais je me suis entourée de personnes de confiance qui sauront me remettre dans le droit chemin si jamais je perds pied.
Peut-être que le meilleur moyen d'être sure de ne pas "basculer dans la folie" est le fait de douter en permanence de sa santé mentale? Toujours se remettre en question...
FlyingFox- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 203
Pratiques magiques/ spiritualité : Télétoucher, télépathie, un peu clairvoyante...
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
hello
il y a bien des frontière entre la psychiatrie et l’ésotérisme, pourtant il y a bien un psychiatre suisse Carl Gustav Jung qui a étudié l’esotérisme, la spiritualité, l'occultisme,l'alchimie.
Quand on y réfléchit avant même l'existence de la psychiatrie, psychologie, c'était bien des sorciers, mage et guérisseur qui tenait le rôle de psychiatre, psychologue. Les rituels créent pour aider à faire deuil ou prendre des potions divers (l'effet placebo).
L'autre fois, j'ai regardé les maternelle (émission télévisé pour les mères) l' accouchement selon les pays, un des exemples, c'était la Cote d'ivoire où les femmes enceinte sont accompagné par les anciennes du village en l'entourant, lui propose des potions, l'encourage, rituel c'étaient bien un soutien psychologique même si en avait pas le nom.
Ce dommage qu'il n'existe plus ce genre chose en France ou ailleurs qu'ils faillent toujours avoir un psychologue ou psychiatre pour tout.
cette fameuse frontière est tout de même relative..
Sinon pour rassurer tout le monde je crois à l'efficacité de la psychiatrie ou de la psychologie, je confirme aussi qu'il est parfois aussi nécessaire d'avoir des médicaments. Comme il est nécessaire aussi de voir psychiatre ou un psychologue.
Je regrette seulement la disparition des rituels divers de passage de la vie qui apporter un soulagement moral.
le chat
il y a bien des frontière entre la psychiatrie et l’ésotérisme, pourtant il y a bien un psychiatre suisse Carl Gustav Jung qui a étudié l’esotérisme, la spiritualité, l'occultisme,l'alchimie.
Quand on y réfléchit avant même l'existence de la psychiatrie, psychologie, c'était bien des sorciers, mage et guérisseur qui tenait le rôle de psychiatre, psychologue. Les rituels créent pour aider à faire deuil ou prendre des potions divers (l'effet placebo).
L'autre fois, j'ai regardé les maternelle (émission télévisé pour les mères) l' accouchement selon les pays, un des exemples, c'était la Cote d'ivoire où les femmes enceinte sont accompagné par les anciennes du village en l'entourant, lui propose des potions, l'encourage, rituel c'étaient bien un soutien psychologique même si en avait pas le nom.
Ce dommage qu'il n'existe plus ce genre chose en France ou ailleurs qu'ils faillent toujours avoir un psychologue ou psychiatre pour tout.
cette fameuse frontière est tout de même relative..
Sinon pour rassurer tout le monde je crois à l'efficacité de la psychiatrie ou de la psychologie, je confirme aussi qu'il est parfois aussi nécessaire d'avoir des médicaments. Comme il est nécessaire aussi de voir psychiatre ou un psychologue.
Je regrette seulement la disparition des rituels divers de passage de la vie qui apporter un soulagement moral.
le chat
le_chat_de_jade- Maîtrise des énergies
- Nombre de messages : 3474
Pratiques magiques/ spiritualité : Tarot, runes, propre croyance, introspection, la nature
Localisation : Suisse
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
FlyingFox a écrit:Voilà un sujet qui, hélas , me touche de près, ayant un membre de ma famille très proche, qui est soigné depuis plus de 20 ans pour troubles psychotiques, avec des souvenirs assez terribles quand il était au sommet de ses délires paranoïaques.
C'est sans doute pour cela d'ailleurs, que je ne me suis jamais trop penchée sur les questions d'ésotérisme. Ce domaine m'attirait mais j'avais peur de basculer dans la folie :/ .. Ah! si internet avait existé à cette époque, cela aurait surement été moins problématique...
Avec le recul, maintenant, je suis quasi certaine que cette personne de mon entourage est medium. J'ai souvenir , étant petite, qu'il décrochait le téléphone 5 seconde avant qu'il ne sonne, il avait des éclairs de précognition, et des intuitions assez fines. Je pense qu'il est également medium à effet physique: depuis toujours, c'est LE mec qui a la poisse, il achète un appareil électrique/électronique, il tombe en panne presqu'aussitôt. (Et si ce n'était pas de la poisse mais juste ces "capacités" de medium à effets physiques qui se manifestaient?)
J'ai tendance à penser que le fait d'être medium rend plus vulnérable à un basculement vers la "folie". L'hypersensibilité, le fait de ressentir ce que les autres ressentent sans savoir faire la distinction entre ce qui vient de soi et des autres...
Je sais que, personnellement , je resterai toujours prudente vis-à-vis de ça. J'ai finalement dépassé ma peur de devenir folle, mais je me suis entourée de personnes de confiance qui sauront me remettre dans le droit chemin si jamais je perds pied.
Peut-être que le meilleur moyen d'être sure de ne pas "basculer dans la folie" est le fait de douter en permanence de sa santé mentale? Toujours se remettre en question...
à vrai dire, il semblerait, selon une auteur que je cite ici, que les psychotiques ont effectivement une intuition particulièrement développée. Seulement, ça les envahit et les empêche sans doute de vivre. ce "réel" (pour reprendre un terme lacanien) est un peu effrayant et envahissant. Et un individu pour ne pas trop souffrir et vivre convenablement doit sans doute avoir un minimum de barrière mises en place pour se protéger.
Invité- Invité
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Bonjour,
je pensais justement à ça hier soir Seelie, je me demandais si les personnes psychotiques étaient plus hypersensibles que la moyenne par rapport aux perceptions extérieures (et intérieures), et que celles-ci mettent en place un système de protection à travers le délire et les autres "phénomènes élémentaires", comme tu le soutiens. Je me posais cette question après avoir remarquer que certaines personnes délirantes faisaient des remarques pertinentes sur leur perception de l'atmosphère d'un groupe ou l'état intérieur d'une personne (sans que ce soit manifeste).
Je tente une hypothèse sur la possibilité d'une double-influence entre ce qui relève du psychisme et la médiumnité et à la fois un fonctionnement propre...
Du point de vue physio, un prof de ma fac fait des recherches sur une possible hypersensibilité de la sensorialité dans la schizophrénie (on revient sur le concept d'hypersensibilité dans une grande partie des questionnements).
je pensais justement à ça hier soir Seelie, je me demandais si les personnes psychotiques étaient plus hypersensibles que la moyenne par rapport aux perceptions extérieures (et intérieures), et que celles-ci mettent en place un système de protection à travers le délire et les autres "phénomènes élémentaires", comme tu le soutiens. Je me posais cette question après avoir remarquer que certaines personnes délirantes faisaient des remarques pertinentes sur leur perception de l'atmosphère d'un groupe ou l'état intérieur d'une personne (sans que ce soit manifeste).
Je tente une hypothèse sur la possibilité d'une double-influence entre ce qui relève du psychisme et la médiumnité et à la fois un fonctionnement propre...
Du point de vue physio, un prof de ma fac fait des recherches sur une possible hypersensibilité de la sensorialité dans la schizophrénie (on revient sur le concept d'hypersensibilité dans une grande partie des questionnements).
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Je vais paraphraser un article que j'avais lu sur ce sujet, je mets entre "quotes" les mots dont je sais que je ne les utilise pas strictement à leur vrai sens.
Une théorie intéressante dans ce domaine est qu'il y aurait une corrélation entre le fait d'avoir plus facilement des perceptions extra-sensorielles et le faire d'avoir tendance à manifester certains troubles psychiatriques. (je mets plus d'accents circonflexes hein)
L'article parlait de chamanisme et de schizophrénie mais formulé autrement :
Tous les "fous" ne sont pas "médiums" et tous les "médiums" ne sont pas "fous", la folie de rend pas médium et la médiumnité ne rend pas fou (en fin pas toujours), mais disons que les personnes qui auraient une certaine particularités génétiques seraient plus souvent "fous" ET plus souvent "médium".
L'idée est que comme c'est un seul "gène" qui porte les deux, le handicap évolutif "folie" pousse à l'extinction de ce "gène" mais le gène ne s'éteint pas complètement parce que la médiumnité de certains leur donne un "avantage" qui fait que le marqueur génétique se propage néanmoins.
En gros les tribus qui ont un chamane survivent mieux que celles qui n'en ont pas (parce que le chamane aide à trouver du gibier et fournit des soins) donc ce gène ne disparait pas tout à fait même si il porte en lui un potentiel de schizophrénie (ou de troubles bipolaires)
C'est une théorie parmi d'autres, mais elle établit un pont entre psychiatrie et perceptions extra-sensorielles.
Une théorie intéressante dans ce domaine est qu'il y aurait une corrélation entre le fait d'avoir plus facilement des perceptions extra-sensorielles et le faire d'avoir tendance à manifester certains troubles psychiatriques. (je mets plus d'accents circonflexes hein)
L'article parlait de chamanisme et de schizophrénie mais formulé autrement :
Tous les "fous" ne sont pas "médiums" et tous les "médiums" ne sont pas "fous", la folie de rend pas médium et la médiumnité ne rend pas fou (en fin pas toujours), mais disons que les personnes qui auraient une certaine particularités génétiques seraient plus souvent "fous" ET plus souvent "médium".
L'idée est que comme c'est un seul "gène" qui porte les deux, le handicap évolutif "folie" pousse à l'extinction de ce "gène" mais le gène ne s'éteint pas complètement parce que la médiumnité de certains leur donne un "avantage" qui fait que le marqueur génétique se propage néanmoins.
En gros les tribus qui ont un chamane survivent mieux que celles qui n'en ont pas (parce que le chamane aide à trouver du gibier et fournit des soins) donc ce gène ne disparait pas tout à fait même si il porte en lui un potentiel de schizophrénie (ou de troubles bipolaires)
C'est une théorie parmi d'autres, mais elle établit un pont entre psychiatrie et perceptions extra-sensorielles.
new-era-way- Petit courant énergétique
- Nombre de messages : 229
Pratiques magiques/ spiritualité : Dreamwalker
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Oki Doc, oki medium, oki tout le monde. Pourquoi donner des cachets, medicaLments et autres si le Doc lui meme ne sais pas ce qu'il te donne : example je te fou un antiepileptique dans le gosier meme si tu n'es pas epieptique (un peu de facilite). Ma question combien de medium ont été "psychalisé" sous seul sources qu'ils n'étaient pas dans le rang ...
Je me pose question et la route est large.
Bien a vous.
Je me pose question et la route est large.
Bien a vous.
Rackyr- Energie libre
- Nombre de messages : 22
Pratiques magiques/ spiritualité : En recherche, spe perception des "auras" et amoindrissement des maux
Localisation : France
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Rackyr, je ne sais pas si on risque de s'éloigner du sujet, mais je dirais que d'une part, en psychiatrie lorsque tu n'es "pas dans le rang", c'est que tu dois être soigné. Il y a un peu cette idée que le psychiatre, qui représente l'autorité médicale, et qui aurait le savoir de son côté est là pour aider quelqu'un qui ne serait pas objectif. Dans la mesure ou dans notre culture, tout ce qui est "bizarre" est considéré comme déviant, un psychiatre, ne peut pas se permettre d'adhérer au discours de son patient au risque de perdre en crédibilité.
Il y a certes des psychotiques, par exemple, qui sont en souffrance, lorsque ce qu'ils perçoivent est extrêmement effrayant. Ici, la question peut être posée de savoir si il faudrait les aider à coup de cachetons ou en les aidant à gérer une supposée capacité médiumnique.
J'aurais personnellement tendance à penser que beaucoup de psychiatres sont un peu trop généreux dans leur prescriptions de psychotropes.
Et puis on dirait une forme d'habitude. On soigne les gens ainsi, et il n'est pas imaginable de faire autrement.
mais attention, si quelqu'un est en souffrance et qu'un traitement lui a été prescrit, il doit le prendre et ne doit pas l'interrompre sans en avoir parlé à son médecin
Il y a certes des psychotiques, par exemple, qui sont en souffrance, lorsque ce qu'ils perçoivent est extrêmement effrayant. Ici, la question peut être posée de savoir si il faudrait les aider à coup de cachetons ou en les aidant à gérer une supposée capacité médiumnique.
J'aurais personnellement tendance à penser que beaucoup de psychiatres sont un peu trop généreux dans leur prescriptions de psychotropes.
Et puis on dirait une forme d'habitude. On soigne les gens ainsi, et il n'est pas imaginable de faire autrement.
mais attention, si quelqu'un est en souffrance et qu'un traitement lui a été prescrit, il doit le prendre et ne doit pas l'interrompre sans en avoir parlé à son médecin
Invité- Invité
Re: Frontière entre ésotérisme et psychiatrie
Je me permet un petit double-post pour partager avec vous ce document très intéressant.
C'est un mémoire d'un étudiant en psychologie, loin d'être complet, comme le souligne lui-même l'auteur, mais qui aborde la question avec méthode et ouverture d'esprit.
bonne lecture !
C'est un mémoire d'un étudiant en psychologie, loin d'être complet, comme le souligne lui-même l'auteur, mais qui aborde la question avec méthode et ouverture d'esprit.
bonne lecture !
Invité- Invité
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