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Tirésias

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Tirésias Empty Tirésias

Message par Samuel Wz Ven 13 Fév 2009 - 21:38

Bonsoir,

Tirésias est, après Calchas, le devin le plus célèbre de la mythologie grecque.
Il est le fils d’Evère (lui-même fils de Udée, un Sparte) et de la nymphe Chariclo, compagne d’Athéna. Il a deux filles : Manto et Daphné.
Il est souvent représenté en vieillard accompagné d’un enfant.


Origine de sa cécité et de son don de divination :

Elle varie selon les sources.

D’après Callimaque, Nonnos de Panopolis et Phérécyde d’Athènes :
Pendant son adolescence, Tirésias surpris Athéna en train de se baigner dans la fontaine Hippocrène, sur le Mont Hélicon. La déesse, dont la chasteté était absolue, le ressentis comme une atteinte à sa pudeur.

« Elle lui mit alors les mains sur les yeux et le rendit aveugle. »

La nymphe Chariclo supplia Athéna de rendre la vue à son fils. La déesse refusa mais consentie à alléger sa sentence.

« Elle lui purifia les oreilles, et cela lui permit de comprendre parfaitement le langage des oiseaux ; puis elle lui donna un bâton de cornouiller, grâce auquel il marchait comme les gens qui voient » (Apollodore III, 6, 7).

Athéna lui concéda également une vie sept fois plus longue que le commun des mortels et le pouvoir de garder ses dons aux Enfers.

D'après Ovide et Hésiode :
Tirésias se promenait en forêt lorsqu’ il troubla de son bâton l'accouplement de deux serpents. Il fut aussitôt transformé en femme. Tirésias resta sous cette apparence pendant 7 ans. La huitième année, il revit les mêmes serpents s'accoupler.

« Si quand on vous blesse, dit-il, votre pouvoir est assez grand pour changer la nature de votre ennemi, je vais vous frapper une seconde fois. » (Les Métamorphoses, III, 316-338).

Et, ainsi, Tirésias redevint un homme.
(On dit parfois que c’est parce qu’il tua la femelle qu’il devint une femme. Il aurait ensuite rencontré un autre couple de serpents. Cette fois, en tuant le mâle, il serait redevenu un homme.)
Quand Zeus prétendit que la femme prenait plus de plaisir que l'homme à l'acte sexuel et que son épouse Héra prétendit le contraire, les dieux demandèrent l'avis de Tirésias qui avait l'expérience des deux sexes. Celui-ci donna raison à Zeus :
«Sur dix parts, l'homme jouit d'une seule, mais la femme se voit rassasiée en jouissant des dix parts en son cœur. »
« Et Héra, plus offensée qu'il ne convenait de l'être pour un sujet aussi léger, condamna les yeux de son juge à des ténèbres éternelles » (Les Métamorphoses, III, 316-338).

Zeus ne pouvait aller à l'encontre de la décision d'Héra, alors, pour compenser cette infirmité, il offrit à Tirésias le don de divination et une vie longue de sept générations.

Enfin, selon Eustathe de Thessalonique :
Tirésias naquit de sexe féminin. Toute jeune fille, elle suscita le désir d’Apollon. Le dieu, en échange de ses faveurs, lui enseigna la musique. Cependant, devenue adulte, Tirésias se refusa à Apollon. Celui-ci la métamorphosa alors en homme pour qu’à son tour elle ressente l’emprise d’Éros. A partir de cette première métamorphose et après avoir été l’arbitre de la querelle opposant Zeus à Héra sur la question du plaisir dans l’acte sexuel, Tirésias ne subit pas moins de six passages d’un sexe à l’autre.


Devin officiel et conseiller politique de Thèbes :

La tragédie grecque met en scène différents épisodes de la biographie de Tirésias qui appartiennent à la période où le devin exerce des fonctions officielles dans la ville de Thèbes.

Dans Les Bacchantes d’Euripide :
Tirésias tente de persuader le roi, Penthée, d’adorer Dionysos, dont le culte vient d’être instaurer. Il s’y refuse et finit déchiré par un groupe de Ménades.

Dans Œdipe roi de Sophocle :
La peste s’est abattue sur Thèbes : Créon, le beau-frère d’Œdipe, désire purifier le pays de la souillure produite par le meurtre de l’ancien roi Laïos. Tirésias est alors mandé par le roi afin qu’il dénonce le meurtrier ; Œdipe.

Pour finir, dans Les Phéniciennes d’Euripide :
Etéocle, roi de Thèbes, remportent la guerre face à son frère Polynice grâce aux prophéties de Tirésias, qui révèle la nécessité d'offrir en sacrifice le fils de Créon, Ménécée. Après que Polynice et son frère se soient entretués, Créon devient roi de Thèbes. Il décide alors de faire des funérailles solennelles à Étéocle, mais interdit de donner une sépulture au « traître » Polynice, conformément aux ordres donnés par Étéocle avant de mourir. Antigone, par respect pour les honneurs sacrés dus aux morts, brave l’interdit en accomplissant les rites funèbres malgré tout. Quand Tirésias entre en scène, c'est pour faire respecter par Créon les immuables lois divines et pour l’avertir des menaces qui pèsent sur sa tête :

«Ce mal dont souffre Thèbes, il nous vient de ta volonté. Nos autels sont plein de lambeaux que les oiseaux et les chiens ont arrachés à la dépouille de l’infortuné fils d’Œdipe. Les dieux n’agréent plus nos sacrifices suppliants….Les oiseaux ne font plus entendre de bruissement d’aile propice : ils sont trop repus de la graisse sanglante du héros massacré ! Pense à cela mon fils. »

À l’ornithomancien qui tente de le raisonner, Créon répond par des insultes. Le devin se retire donc, annonçant le châtiment imminent des dieux (c'est-à-dire la mort de son fils et de sa femme).


Survivance « spirituelle » et mort physique de Tirésias :

Dans l’Odyssée, Ulysse espère qu’un oracle de Tirésias pourra l’aider à rentrer chez lui :

« Mais voici le premier des voyages à faire: c'est chez Hadès et la terrible Perséphone, pour demander conseil à l'ombre du devin Tirésias de Thèbes, l'aveugle qui n'a rien perdu de sa sagesse, car, jusque dans la mort, Perséphone a voulu que, seul, il conservât le sens et la raison, parmi le vol des ombres. »

Sur les conseils de la sorcière Circée, il accomplit les sacrifices d’usage pour entrer en contact avec les âmes des défunts : le sang d’une brebis noire, coulant dans les bathros (fosses sacrificielles), fait monter de l’Hadès les âmes des morts qui souhaitent s'en abreuver. Ce n'est qu'après en avoir bu qu'elles pourront converser avec Ulysse. « L’aveugle qui n’a rien perdu de son esprit » (X, 492) se présente en premier :

« Son ombre survient, tenant le sceptre d'or, et, me reconnaissant, Tirésias de Thèbes m'adresse la parole. »

Il annonce à Ulysse ses prochains malheurs, son retour à Ithaque, sa fin.

La mort physique de Tirésias, quant à elle, connaît différentes versions. Tous les auteurs s’accordent cependant pour dire qu’elle a eu lieu pendant la prise de Thèbes par les Épigones.
D'après Apollodore :
Le devin s’enfuit hors de la ville avec les rescapés thébains et fait halte en leur compagnie près de la source Tilphoussa : le vieil homme y meurt pour avoir bu l’eau trop froide de la source.

D'après Pausanias :
Le devin, ainsi que sa fille Manto, restés à l’intérieur de la ville, sont faits prisonniers et envoyés à Delphes pour y être consacrés à Apollon. Le grand âge de Tirésias ne lui permet cependant pas d’accomplir la totalité du trajet et il meurt près de la source Tilphoussa.


Source :
Wikipédia
Tirésias et le troisième oeil
Samuel Wz
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Tirésias Empty Re: Tirésias

Message par Amadeo Mar 17 Fév 2009 - 12:02

Même si ce détails est de la tradition chrétienne du Moyen-Age (XIVème siècle), on aperçoit le personnage de Tirésias dans la Divine Comédie, L'Enfer de Dante, au Chant XX. Tirésias est alors au huitième cercle des enfers, quatrième bolge, condamnés à marcher à reculons la tête tournée vers l'arrière pour avoir trompé par de fausses divinations, jaloux de la prescience divine.
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