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Message par Hagel Mar 1 Sep 2009 - 10:18

Bonjour,

Popol Vuh


Le Popol-Vuh ou Pop Wuh, littéralement « Livre du Conseil » ou « Livre de la Communauté » en quiché, est le document le plus important dont nous disposons sur les mythes de la civilisation maya. Il s'agit d'une sorte de « Bible » maya (sachant par ailleurs qu'il comporte des éléments similaires à la Bible) dont le contenu, remontant à la période précolombienne, relate l'origine du monde et plus particulièrement du peuple quiché, l'une des nombreuses ethnies mayas, dont le centre de rayonnement se situait dans la partie occidentale du Guatemala actuel. Ces mythes semblent correspondre à des peintures murales de 300 av. J.-C. ~ 50 ap. J.-C. découvertes à San Bartolo au nord-est de Tikal. Le livre inclut une généalogie royale de la période postclassique accordant une place prééminente à la lignée Kaweq. Le seul manuscrit existant, transcrit au début du XVIIIe siècle, est conservé à la Newberry Library de Chicago (Ayer 1515 ms). Il a fait l'objet de plusieurs traductions, en particulier en espagnol, français, anglais et allemand.

Origine du manuscrit
La version du Livre du Conseil des Mayas-Quichés que nous connaissons ne date pas de l'époque pré-colombienne, mais fut selon Dennis Tedlock rédigée entre 1554 et 1558, soit une trentaine d’années après la conquête espagnole. Cette version anonyme, dont l'auteur est probablement un religieux maya cherchant à conserver une tradition orale et pictographique très ancienne, était en langue quiché transcrite en caractères latins selon la phonologie espagnole de l’époque. Le manuscrit ne fut découvert par les Européens qu'au début du XVIIIe siècle : le dominicain Francisco Ximénez, qui réussit à l'obtenir des Quichés de Santo Tomás Chuilá (actuel Chichicastenango), en fit en 1701-1703 une copie accompagnée d'une traduction en regard, ce qui sauvegarda le texte original, la source ayant ensuite disparu. Cette première traduction, très littérale, est difficile à comprendre. Il en inclut une plus lisible dans Historia de la Provincia de Santo Vicente de Chiapa y Guatemala (1722).

Lorsque les religieux furent expulsés du Guatemala par le général Francisco Morazán en 1829-1830, le manuscrit conservé jusque-là dans le couvent de San Domingo fut remis à l’Université de San Carlos. L’Autrichien Karl von Scherzer le découvrit en 1854. Il fit faire une copie des deux dernières sections avec l’assistance de Juan Gavarete et les publia en espagnol en 1857 sous le nom de Las Historias del Origen de Los Indios de esta provincia de Guatemala. L'abbé Brasseur de Bourbourg découvrit lui aussi le manuscrit en 1855. Il publia en 1861 sous le nom de Popol Vuh, Le livre Sacré et les mythes de l'antiquité américaine la version originale quiché accompagnée de sa traduction française. Son manuscrit fut acheté à sa mort avec l’ensemble de sa bibliothèque par Alphonse Pinart, puis revendu à Edward E. Ayer qui en fit don à la Newberry Library entre 1897 et 1911.

Contenu
Tout d’abord est décrite la genèse du monde qui offre certaines ressemblances avec la Cosmogonie biblique. Du néant originel, les Dieux décidèrent de créer le monde, de le rendre matériel et de le peupler de créatures afin d'être adorés. Après la création de la terre, des montagnes, de la flore et de la faune, ils créèrent les premiers hommes à partir de la glaise. Ce premier essai s'étant révélé infructueux, une seconde tentative fut effectuée à partir du bois, mais ces hommes s’avérèrent frivoles, vaniteux et paresseux. Les Dieux les firent donc disparaître par le moyen d'un déluge ; ils périrent ou devinrent des singes. À la fin, dans une ultime tentative ils façonnèrent les hommes à partir du maïs, et la race humaine trouva là sa substance définitive.

La seconde partie narre les aventures des jumeaux Hun Ahpu et Xbalamque, comment ils vinrent à bout de Vucub Caquix, "sept perroquets", dont l'orgueil démesuré déplaisait aux dieux, du fils de ce dernier, Zipacna, qui avait tué les quatre cents frères, et de son frère Cab R'acan, qui abattait les montagnes. Ensuite, le texte parle de Hun Hun Ahpu, père des jumeaux, et de son propre frère jumeau Vucub Hun Ahpu : les maléfiques seigneurs de Xibalba les invitent dans leur monde souterrain pour les tuer ; ils les enterrent à Pucbal Chah et placent leur tête dans les arbres ; par la suite, Xquic, la fille d'un des seigneurs de Xibalba, se trouve fécondée par la salive d'un des jumeaux ; elle part alors trouver leur mère ; elle met au monde Hun Ahpu et Xbalamque. Ceux-ci se débarrassent de Hun Batz et Hun Chuen, leurs demi-frères jaloux, et les transforment en singes ; ils repartent ensuite à Xibalba pour venger Hun Hun Ahpu et Vucub Hun Ahpu, et triomphent de Hun Came et Vucub Came, les maîtres de Xibalba, et des autres seigneurs, grâce à leur emprise sur les animaux et leurs dons de métamorphoses. Ils deviennent ensuite le Soleil et Venus.

De nouveau le texte revient aux quatre hommes de maïs mentionnée précédemment : Balam Quitzé, Balam Acab, Mahucutah et Iqui Balam. Une fois ces humains parfaits créés, les Dieux prirent peur que leurs créatures ne les supplantent. Ils décidèrent donc de les rendre moins parfaites en restreignant leurs sens et leur intelligence et en les obligeant à procréer (ce pourquoi furent créées également quatre femmes), puis à mourir. Ces huit humains sont à l'origine de toute la race humaine. Survient ensuite un épisode similaire à celui de la Tour de Babel, où l'humanité se divise et perd sa capacité à parler un seul et même langage,

Le texte enchaîne sur une histoire généalogique retraçant la vie des descendants des premiers hommes jusqu'aux souverains du peuple maya des Quiché. Cette partie, plus « historique » et moins mythologique, donne de nombreux détails intéressants sur la structuration politique et les rivalités entre tribus. Elle se termine sur la constatation que tout ce que décrit le livre a disparu, y compris la nation quiché, et que leur village s'appelle désormais Santa Cruz.

Selon les éditions, le texte est fragmenté en trois ou quatre parties.

Extraits
Voici les premières lignes du livre, dans une orthographe et une ponctuation modernisées (de l'édition de Sam Colop) :

Are uxe‘ ojer tzij
waral K‘iche‘ ub‘i‘.
Waral
xchiqatz‘ib‘aj wi
xchiqatikib‘a‘ wi ojer tzij,
utikarib‘al
uxe‘nab‘al puch rnojel xb‘an pa
tinamit K‘iche‘
ramaq‘ K‘iche‘ winaq.
« C'est la racine de l'ancienne parole
de ce lieu nommé Quiché
Ici
nous écrirons,
nous installerons l'antique parole,
l'origine
le commencement de tout ce qui a été fait dans la
nation quiché
pays du peuple quiché. »
Voici le début de l'histoire de la création :

Are utzijoxik wa‘e
k‘a katz‘ininoq,
k‘a kachamamoq,
katz‘inonik,
k‘a kasilanik,
k‘a kalolinik,
katolona puch upa kaj.
« C'est le récit montrant comment
tout était en suspens,
tout était calme,
en silence;
tout immobile,
tout vibrait,
et vide était l'étendue du ciel. »

Source: Wikipédia

Bien à vous
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