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{Déesse} Junon

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Message par topa Dim 26 Avr 2009 - 12:29

Au cours de mes recherches, qui ne sont pas complètes malheureusement mais c'est un début, j'ai pu constater que selon les attributs de Junon elle porte un autre nom, la base restant toujours Junon.
Ainsi, au cours de mes lectures, j'ai pu découvrir une déesse très complexe, très entière et donc très caractérielle.



Dans la mythologie romaine, Junon est la reine des dieux et la reine du ciel. Fille de Rhéa et de Saturne, elle est à la fois sœur et épouse de Jupiter ( son frère jumeau).
Leurs noces furent célébrées en Crète, sur le territoire des Gnossiens, près du fleuve Thérène. Pour rendre ces noces plus solennelles, Jupiter ordonna à Mercure d'y inviter tous les dieux, tous les hommes et tous les animaux.
Junon était fille de Saturne (Cronos en grec) et de Rhéa, sœur de Jupiter, de Neptune, de Pluton, de Cérès et de Vesta. Elle fut nourrie, selon Homère, par l'Océan et par Thétis ; d'autres disent que ce furent les Heures qui prirent soin de son éducation.



Enfants de Junon

* Mars (avec Jupiter): Junon se plaindra, à la déesse Flora, lorsque Jupiter fera sortir Minerve de sa tête, sans l'aide d'une femme. Flora la touchera avec une herbe afin qu'elle tombe enceinte et donne naissance au dieu Mars, le dieu de la guerre identifié à Arès. Cette version de la naissance du dieu diffère de la version grecque qui attribue la paternité d'Arès à Zeus.
* Vulcain (Avec Jupiter selon certains auteurs. Selon d'autres, Junon aurait conçu Vulcain sans participation masculine, car elle était jalouse que Jupiter ait pu avoir seul Minerve)
* Hébé aussi appelée (Juventas) (avec Jupiter)
* Ilithyie (Lucine) (avec Jupiter)


Jupiter et Junon ne vivaient pas en bonne intelligence : des querelles éclataient continuellement entre eux. Junon fut plus d'une fois battue et maltraitée par son époux, à cause de son humeur acariâtre. Une fois, Jupiter alla jusqu'à la suspendre entre le Ciel et la Terre avec une chaîne d'or, et lui mettre une enclume à chaque pied. Vulcain, son fils, ayant voulu la dégager de là, fut culbuté, d'un coup de pied, de Ciel sur Terre.
Les infidélités de Jupiter en faveur des belles mortelles excitèrent et justifièrent souvent la jalousie et la haine de Junon. Selon une tradition minoritaire, de son côté, cette déesse irascible eut des intrigues amoureuses, notamment avec le Géant Eurymédon, elle conspira avec Neptune et Minerve pour détrôner Jupiter, et le chargea de liens. Mais Thétis, la Néréide, amena au secours de Jupiter le formidable Briarée, dont la seule présence arrêta les desseins des conspirateurs.
Junon persécuta toutes les concubines de Jupiter et tous les enfants issus de ses illégitimes amours, Hercule, Io, Europe, Sémélé, Platée etc. On dit qu'elle éprouvait pour les femmes inconstantes et coupables une profonde aversion.

La tradition des Argiens montre que le culte de Junon fut l'un des plus anciens de la Grèce, Hérodote place Junon parmi les divinités dont les noms n'ont pas été empruntés aux Egyptiens.
Junon, la reine romaine des cieux et de la féminité, accompagnait chaque femme depuis sa naissance jusqu'à sa mort.


Voici une présentation brève que tout le monde doit plus ou moins connaître de Junon, d'après le Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant:

« Divinité romaine, épouse de Jupiter, qui n'a pas son équivalent exact dans la mythologie grecque. C'est d'Héra, l'épouse de Zeus, qu'elle se rapproche le plus. Son nom, précise Jean Beaujeu, dérive d'une racine indo-européenne exprimant la force vitale, qui se retrouve dans Juvenis l'homme jeune, à l'apogée de sa vigueur; à Rome, elle est déesse de la fécondité et déesse-reine; elle préside aux mariages et aux accouchements... , c'est à Junon qu'était consacrée la grande fête des Matronalia aux calendes de Mars. Elle est la mère du dieu de la guerre, qui est aussi le protecteur des moissons.
D'autres traits caractérisent cette déesse: la peau de bouc dont les Luperques confectionnaient des lanières était appelée le manteau de Junon; on immolait à la déesse, le premier jour de chaque mois, une truie et une agnelle. Elle personnifiait à l'origine le cycle lunaire. Elle symbolise le principe féminin, dans sa jeune maturité, en pleine vigueur, souverain, combatif et fécond.
Elle est particulièrement la protectrice des femmes mariées et des naissances légitimes. Mais on ne doit assister aux cérémonies qui lui sont dédiées à ce titre que tous noeuds déliés, car la présence d'un lien, ceinture, noeud, etc, sur le corps des assistants pouvait empêcher l'heureuse délivrance de la femme, pour qui on offrait le sacrifice. »


Donc on peut dire que sous cet aspect, Junon est une déesse familiale dans le sens absolu du terme, elle protège l'intégrité de la maisonnée et de tous ces membres.
Elle est la patronne des parents, elle protège les jeunes et on l'invoque souvent pour protéger les nouveaux-nés.



Mais Junon a plusieurs autres (sur)noms, la déesse, à laquelle le mois de juin est consacré, est honorée et invoquée sous un nom différent pour chacune de ses sphères d'influence.



Différents noms trouvés qui la désigne indirectement

Déesse à la roue
Déesse au collier
Déesse du pouvoir

Junon est parfois nommée Déesse de la sorcellerie, pour ma part je pense qu'elle doit ce nom à tous les moyens qu'elle mettait en oeuvre pour écarter ses rivales. En effet, Junon mit souvent le trouble dans l'Olympe par son caractère jaloux et vindicatif. Ses cruautés sont bien connues : la pauvre nymphe Chélonée, coupable de retard le jour du mariage de Junon, fut métamorphosée en tortue ; la reine des Pygmées, Pigas, coupable d'avoir osé se comparer à l'épouse de Jupiter, fut changée en grue ; les filles de Proctus, qui s'étaient proclamées plus belles que Junon, furent changées en génisses ; la nymphe Callisto fut changée en ourse... Junon, qui avait, comme on le voit, le génie des transformations, persécuta en outre Latone et Apollon, le berger Pâris, la nymphe Écho.



Autres appellations de Junon

Junon Caelestis

Junon Caprotina : est la déesse de la fécondité, Caprotina est une épithète de Junon dans son aspect comme une déesse de fertilité. Juno Caprotina est associée à des chèvres « capra » et aux figues, qui sont symboliques de la fécondité : le figuier porte de nombreux fruits et graines, alors que les chèvres sont bien connus leur côté prolifique.
En cas de stérilité, les hommes et femmes allaient prier dans un bois consacré à Junon et disaient "Qu'un bouc sacré pénètre les femmes d'italie"

Junon Lucetia: une des plus anciennes appellation , c'est Junon de la lumière céleste, plus précisément associée à la Lune (aux côtés de Diane).

Junon Lacinia/Lacinienne

Junon Lucina : protège les femmes enceintes et leur apporte son secours lors de l'accouchement.

Grande Megalè: surnom de Junon qui marquait sa supériorité sur les autres Déesses, surnom également donné à Cybèle comme mère des Dieux.

Junon Moneta : surnom de Junon à Rome, elle est représentée sur les médailles avec le marteau, l'enclume, les tenailles, le coin. Elle est la conseillère et la protectrice de l'État et du peuple romains.

Junon Natalis est invoquée par les femmes le jour de leur anniversaire.

Kalendaris: Les Laurentins avaient donnés le surnom de Kalendaris à Junon.

Pélasgie : surnom de Junon

Populonia : surnom de Junon, sous le nom de Lucine

Prodomie

Junon Pronuba: préside à la conclusion des mariages.

Quiris, Quirita : Junon nommée par les femmes mariées lorsqu'elles se mettaient sous sa protection.

Junon Regina "Protectrice, Mère, Reine" Fait l'objet d'un culte à Lanuvium. Elle est invoquée en mémoire des victoires ou des risques de guerre.

Reione : Junon honorée sur un promotoire d'Archaïe nommé Rhion, ou sur le détroit du même nom qui séparait les villes de Naupacte et Patrée.

Reine : Junon appelée simplement Reine (des dieux) à Veïes, seul le Prêtre romain avait le droit de toucher la statue de la Reine.

Rhescyntis : surnom que Junon reçu d'une montagne de la Thrace où elle avait un temple célèbre.
Socigena : épithète de Junon, mère de la société présidant à l'union conjugale.

Junon Sospita Mater Regina

Telchinia : Surnom que les Jalysiens donnaient à Junon (Surnom de Minerve en Béotie)

Uranie : nom que donnait les Romains à Junon qui la considérait comme la Lune.

On appelait aussi Junons des génies particuliers qui étaient comme les anges gardiens des femmes.




Gare à celles qui s'approchent trop près de Jupiter ou qui de part leur beauté attisent la jalousie de Junon!
Junon était fière d'elle et de sa beauté ainsi que du pouvoir qu'elle avait sur d'autres divinités, le paon qui est un de ses attributs (certainement le principal d'ailleurs) est bien évocateur de son caractère, car ne dit-on pas « être fier comme un paon? ».


Dernière édition par topa le Dim 26 Avr 2009 - 12:30, édité 1 fois
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{Déesse} Junon Empty Re: {Déesse} Junon

Message par topa Dim 26 Avr 2009 - 12:29

Voyons donc les associations et attributs reliés à Junon sous toutes ses formes (liste certainement incomplète):


En association principales nous trouvons les plumes de paon, turquoise, coupe de l'amitié.
Lys ou rose de junon
L'épervier et l'oison
Le coucou
La roue
Le voile (mariage)
Le dictame, le pavot, la grenade (fécondité)
La Lune (Junon Lucina)
Camphre (Junon Lucina)
Coriandre
Cumin (aspect guerrier)
Peau de bouc (aspect guerrier)
Vautour (consacré à Mars et à Junon, selon les Egyptiens, le vautour est la figure de Minerve et de Junon)
Le sceptre et le diadème

Dans l'art Junon serait l'image de l'atmosphère si souvent agitée, obscure et menaçante.



Célébrations et fêtes de Junon

Junon est invoquée au début de chaque mois de l'année du calendrier romain afin de recevoir sa protection. Le premier jour du calendrier romain (néoménie ou apparition de la lune) était appelé calende et on faisait un sacrifice solennel à Junon. Chez les romains Junon était considérée comme la lune car l'année était calculée en fonction de cette planète.

Chandeleur:La fête chez les Romains se passe durant les premiers jours de février pour honorer la déesse Februa (dans la mythologie étrusque, mais appelée Junon chez les Romains), mère du dieu Mars. Durant ces jours ils illuminent la ville avec tous les cierge, torches, chandelles pour obtenir l'assurance de la victoire sur leurs ennemis par l'intermédiaire de Februa. Cette fête se passe tous les 5 ans. Et cet intervalle s'appelle un lustre.

Le 14 février, c'est Junon la déesse-Reine, du mariage, de la fécondité, de l 'accouchement qui présidait à la grande loterie amoureuse. Elle était pleinement associée aux lupercales, la peau de chèvre dont les luperques se servaient pour couvrir les femmes afin de les purifier, se nommait le manteau de Junon. Dans les Fastes Ovide explique : « les Luperques les frappaient avec des lanières provenant de la peau d'un bouc offert en sacrifice, sur l'injonction de Junon Lucina, vénérée comme favorable aux accouchements. »
Les lupercales étaient placées sous la protection de Junon et la fête était en l'honneur des dieux solaires Pan, Lupercus, Faunus, Inuus (dieu sabin fécondateur des troupeaux et des hommes, qui se rapproche de Pan Lycaeus).



La fête des matronales était célébrée le 1 mars en son honneur. La première fête de mars était celle que l'on célébrait en l'honneur du Dieu de la guerre : Mars et de Junon Lucine. Les femmes en tiraient la meilleure part, c'est de leur nom qu'elle tira celui de Matronales. Les femmes se rendaient le matin au temple de Junon et leur présentaient des fleurs dont elles étaient elles-mêmes couronnées. De retour chez elles, elles y passaient le reste du jour extrêmement parées et recevaient les félicitations et les présents que des amis ou maris leur envoyaient en souvenir des heureuses médiations des Sabines. Les célibataires ne pouvaient pas assister aux Matronales parce que cette fête était célébrée par les femmes engagées dans les liens du mariage.
Les Matronales subsistèrent jusqu'en 692 après J.C


En avril fêtées le jour de la Pleine Lune. On y sacrifiait une brebis blanche à Junon.


Le sixième mois du calendrier romain aurait été nommé juin en son honneur par les Romains.
A Rome on célébrait le 1er juin la fête de Junon Monela (Moneta), ainsi nommée à cause d'un de ses temples dans lequel on fabriquait la monnaie.
1juin : Fêtes, sacrifices et ceremonies en l'honneur de Mars, Carna et Junon-Moneta (celle qui avertit)


Le festival de Junon est appelé Nonae Caprotina, ou le "Caprotina des nones", il a eu lieu sur la nones ou 7ème jour de Juillet, et est célébré uniquement par les femmes, en particulier des femmes esclaves.


7octobre : Jeux, dans le champs de Mars, en l'honneur de Jupiter-Fulgurateur et de son épouse Junon. Supplication pour Drusus-César (fils de Tibére)






Mythe de l'immaculée conception

Junon entre dans le mythe de l'immaculée conception alors qu'elle a eu plusieurs enfants.
Le mot de vierge-mère prend un autre sens et signifie qu'elle devint parfois mère sans l'intervention de l'homme. Junon se glorifiait d'avoir eu Mars et Hébé, sans le secours d'aucun mâle , c'était sa manière de répondre à Jupiter qui se targuait d'avoir donné naissance à Minerve.
Les Argiens prétendaient que Junon, allait tous les ans se baigner à la fontaine Canathos, à Nauplie, pour recouvrer sa virginité.





Le culte de Junon

La plus ancienne statue de Junon est faite de bois du poirier sauvage dédié par Pirasus, fils d'argus.

Entre le 6e et le 3e siècles avant J.C. se forme le panthéon de 6 couples de grandes divinités: Jupiter - Junon, Apollon - Diane, Mars - Vénus, Neptune - Minerve, Mercure - Céres, Vulcain – Vesta

A Rome, après la prise de Véies en 396 av. J.-C., la statue de Junon Reine fut transportée avec beaucoup d'égards de Veies à Rome.

Le culte de Junon était presque aussi solennel et aussi répandu que celui de Jupiter. Elle inspirait une vénération mêlée de crainte. C'est à Argos, Samos et dans la Carthage romaine qu'elle était principalement honorée.

À Argos, on voyait sur un trône la statue de cette déesse, d'une grandeur extraordinaire, toute d'or et d'ivoire : elle avait sur la tête une couronne au-dessus de laquelle étaient les Grâces et les Heures. Elle tenait d'une main une grenade, et de l'autre un sceptre, au bout duquel était un coucou, oiseau aimé de la déesse.

À Samos, la statue de Junon portait aussi une couronne : on l'appelait même Junon la reine ; du reste, elle était couverte d'un grand voile de la tête aux pieds.

Dans le temple d'Hérapolis la statue de Jupiter se trouvait à côté de celle de Junon, mais on lui rendait un culte secondaire ; en lui offrait des sacrifices en silence, sans les chants et les sons de flûte que l'on prodiguait à sa compagne ; lorsqu'on promenait leurs sta.tues hors de l'enceinte sacrée, c'était celle de la déesse que l'on transportait la première.

Témérus, fils de Pélasgus bâtit trois temples pour Junon et il l'adorait dans chaque temple tous une démonination différente: Junon la vierge, Junon l'épouse, Junon la veuve. Ces trois dénominations la caractérisent comme protectrice des femmes dans leurs différentes relations. Lucine ou les Lucines, comme le dit Homère, les Déesses dont le secours était si utile aux femmes étaient les filles de Junon et soumises à ses ordres.

Les prêtresses de Junon étaient universellement respectées.

Lorsque les prêtres d'Athènes se rencontraient, ceux vouant un culte à Junon disaient à ceux qui vouaient un culte à Bacchus de ne pas apporter de lierre dans le temple de Junon, car c'était offenser Junon que de mettre la présence de Bacchus.




Junon et les ressemblances, identifications aux autres déesses


Junon Lucine s'apparente à la lune (celle par qui on vient à la lumière, déesse de la naissance, déesse de la vie) elle correspond à la déesse égyptienne Seven, Sovan, Soaven, Ilhya, et le rapport entre les lupercales et cette déesse lunaire, dans les notes du dictionnaire « est prouvé par une médaille représentant Junon Lucine qui d'une main tient la haste et de l'autre le fouet des Luperques.»

On y voit donc le couple divin : le dieu solaire Pan, Lupercus et la déesse lunaire Lucine à l'instar du dieu bélier Banebdjed et protecteur de Mendès et la déesse poisson Hatméhyt.


Cicéron dans son traité de la Nature des Dieux disait que Junon Lucine était la même que Diane Luciféra ou Artémis.
Sur un monument retrouvé à Lucerne on voit Junon avec un croissant sur la tête, portant un flambeau et un enfant. Cicéron dit que les Egyptiens appelaient la lune Ioh et que de ce mot les latins avaient fait Juno en y ajoutant le mot noh changé depuis en nox (la nuit).
L'abbé Bergier dit aussi que Junon était originairement à la lune et qu'elle fut connue sous le nom d'Héra ou de Junon que depuis le règne de Jupiter.
Une inscription rapportée par Gruter porte: Junoni, Lune, Sanum.
Les Samiens représentaient Junon sous la forme d'une lune ou d'un croissant que Ménandre appelle Diane.
Saint-Augustin dit que Junon était aussi appelée Dea Mena, la Déesse Mena ou le Dieu Men était la divinité qui présidait au cours de la Lune et aux mois lunaires.


Les grecs pensaient trouver Junon dans la Déesse d'Assyrie, la Vierge céleste, épouse du soleil.
Rapprochée de Diane (Dame Abunde) également.

Du temps de Ptolémée Euergète on regardait Junon comme la même Déesse que Saté.
Junon-Lucine = Lucina de Lux = selon les arabes Lilith

Junon, a été associée Caelestis, héritière de Tanit, la grande déesse des Carthaginois, que ceux-ci avaient déjà identifiée à Héra. Elle aurait donc dû dominer dans la Carthage romaine, comme le croyait Virgile, mais le syncrétisme Junon-Caelestis ne s'est pas imposé.





Liens et ouvrages m'ayant permis de réaliser cet article

http://fr.wikipedia.org/wiki/Junon
http://www.egypte-antique.com/grece/junon.php
http://www.wikio.fr/article/50260383
http://www.france-pittoresque.com/almanach/4.htm
http://www.pyepimanla.com/saint-valentin/articles/lupercales-les-dieux-de-lumi%E8re.html
http://forum.cancoillotte.net/viewtopic.php?f=35&t=7420&p=152202
http://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1896/00/lafargue_18960000.htm
http://www.cosmovisions.com/$Junon.htm
http://www.tsimtsoum.org/pages/index.php?lang=fr&fid=109
http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/Enseignement/Glor2330/Seneque/medee/1-55/notes.htm
http://www.mythologie.fr/Junon.htm



Des sciences occultes de Eusèbe Salverte
Dictionnaire de Mythologie et de Symbolique Romaine ( Robert-Jacques Thibaud)
Anciennes croyances des Ingouches et des Tchétchènes de Mariel Tsaroieva
Histoire de la civilisation morale et religieuse des Grecs de Petrus van Limburg Brouwer
Recherches sur le culte de Bacchus de Pierre Nicolas Rolle
Œuvres complètes d'Ovide Par Ovid, Charles Louis Fleury Panckoucke
Dictionnaire de la fable ou mythologie grecque, latine, égyptienne de François-Joseph-Michel Noël
Le Paganisme en Afrique proconsulaire sous l'Empire Romain Bilan d'un demi siècle de recherche, Louis Foucher
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